Fiche de présentation

Skylar

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07/04/2021

Prénom & nom — Chelsey Gillian
Age — 42 ans
Lieu de naissance — New York
Profession — Avocate
Orientation sexuelle — Bisexuelle, mais l'ignore encore
Etat civil — Mariée
Groupe — Guest
Date d'arrivée — 07/04/2021
Taille — 1m57
Traits de caractère — Craintive, curieuse, coincée, réservée, empathique, résignée
Histoire — - Après ses études, elle et son amie Erin ont voulu ouvrir un restaurant, mais Erin a monté une arnaque pour faire retirer le nom de Chelsey de l'acte de propriété une fois l'argent empoché. Face au manque de volonté des avocats, Chelsey s'est lancé dans des études de droit et, une fois son diplôme en poche à fait juger son affaire, récupérant ainsi son argent.

- Chelsey est devenue avocate, plutôt douée avec une sacrée réputation, elle a ouvert son propre cabinet en s'associant avec Jackson Dunlow, ironiquement l'avocat de la partie adverse dans son procès contre Erin.

- Elle s'est mariée avec Jason Rayleigh, le couple était heureux, mais Chelsey n'arrivait pas à tomber enceinte, à l'hôpital, Chelsey apprend qu'elle a une déformation de l'utérus et ne peut pas donc pas tomber enceinte. Des frasques de jeunesse de Jason empêche le couple de pouvoir adopter.

- Jason était devenu de plus en plus distant et en cherchant à comprendre pourquoi, Chelsey a du se rendre à l'évidence: son mari la trompait régulièrement avec de nombreuses prostituées.

- Elle n'a jamais eu le courage de confronter Jason, Dunlow lui a alors parlé du Mystic Swan, un endroit dont il était client depuis quelques années. Peu convaincue et bien trop puritaine pour se lancer la dedans, elle prend malgré tout la décision de tenter le coup par curiosité, sans savoir ou cela peut la mener, après tout, Jason était infidèle et ne la touchait plus, pourquoi ne pas se laisser aller. Elle savait que c'était mal, mais dans sa situation, elle s'en fichait.
Couleur — Salmon

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Skylar

Liste des liens

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GUARDIANS

Beleth — Lors de la soirée Neon Night, Skylar a rencontré Beleth sans trop savoir qui il était. Il l'a menée à découvrir son côté un peu dominatrice. Depuis ils ne se sont plus croisés.

Dara — Skylar n'aime pas beaucoup Dara et son attiude moqueuse, mais reconnait que le conseil de la demoiselle de lui faire louer Aphrodite était une excellente idée. Malgré tout, elle se méfie de la coordinatrice.

Zethar — Face à des déboires avec la justice pour des infractions mineures, Je l'ai représenté plusieurs fois au tribunal. Il a toujours d'un naturel dragueur et moi d'un naturel fidèle, mais maintenant que mon mari a fauté et que mes repères sont mis à mal, arriverais-je à résister au charme du comptable des lieux ?

GUESTS

Crowley — Avocat rival que Skylar déteste. Si elle ne représente que des clients honnête, Crowley, lui, représente n'importe qui du moment que ça lui rapporte de l'argent.
Le fait qu'il tente de la séduire et son attitude paternaliste a tendance à l'énerver encore plus.

JEWELS

Aphrodite — Skylar n'aurait jamais cru pouvoir être attirée par une femme jusqu'au moment ou ses yeux se sont posés sur Aphrodite, suivant les conseils de Dara, l'avocate a décidé de louer la belle ...

Chastity — Alors que Skylar vient d'envoyer son mari se faire voir, elle débarque à la soirée de Boel complètement défaite. Grace à Chastity, elle reprendra visage humain et les deux femmes passerons la soirée de Noel ensemble.

Sylvana — Lors de la NNP, Beleth a initié Skylar a dominer et son cobaye a été la pauvre Sylvana. Fort heureusement, Skylar ne voulant pas lui pourrir la soirée, lui a ordonné d'aller jouer ailleurs, depuis Sylvana semble l'éviter.

SHADES

NOM —

SWANS

NOM —

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Skylar

Liste des RPs

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RPS EN COURS :

09.A la croisée des chemins ... ft. Zethar

RPS TERMINES :

01.A la découverte de moi-même ft. Zethar
02.Neon Night party Event
03.Perturbations
05.Blind valentine ft. Chastity
06.Black mirror(partie 1) ft. Crowley
07.Black mirror(partie 2) ft. Crowley
08.I'm the next b*tch between your legs ft. Ruby

RPS ABANDONNES

04.A toast for Christmas Event

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A la découverte de moi-même

Skylar & Zethar

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Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Qu'étais-je en train de devenir ?

Je déambulais dans ce hall d'entrée, la peur me tenaillant au ventre, regardant des demoiselles et des hommes dans des tenues suggestives servir et complimenter des gens qui ne méritaient aucun compliments : De la ménagère mégère au patron d'entreprise ventripotent séduis par des hommes et femmes aux corps incroyablement soignés.
J'étais avocate, mon boulot consistait à mentir constamment alors non seulement j'étais douée dans cet exercice, mais je savais aussi reconnaître quand quelqu'un mentait, encore que, dans ce cas-ci, nul besoin d'être avocate pour le savoir : comment une fille comme la jolie gothique et maquillage sombre pouvait avoir envie de cet obèse qui se tentait de se toucher les parties en lui parlant.

Comment je m'étais retrouvée dans cette galère moi ?

La raison de ma présence ici portait un nom : Jason Rayleigh, mon mari, un homme qui, visiblement, ne m'avait jamais pardonné de souffrir d'une déformation de l'utérus m'empêchant d'avoir des enfants.

Six mois plus tôt j'avais trouvé bizarre qu'il ne veuille plus de moi et pourtant, croyez-moi, j'ai redoublé d'effort pour qu'il me saute dessus, mais, il était toujours ailleurs, enjoué, mais pas intéressé, alors j'ai fais ce que n'importe quelle femme mariée avec des moyens ferait quand son mari semble dévier du droit chemin : je l'ai fais suivre par un détective privé.

Quand j'ai vu les photos j'étais abasourdie : non seulement mon mari me trompait, mais pas avec une seule femme, plusieurs.
Vous savez, c'est drôle, n'importe quelle femme serait furieuse de découvrir que son mari avait une maîtresse, pour ma part, je pense que je l'aurai mieux encaissé si ça n'avait été qu'une seule femme, conventionnelle. On ne choisit pas ses sentiments et je pouvais tout à fait comprendre que mon incapacité à avoir un enfant aurait poussé Jason dans les bras d'une autre femme, mais ça ...

Mon mari avait recours à des prostituées et pas du genre classique, des dominatrices, des femmes connues pour être expérimentées dans ce milieu, le genre talons hauts, cuir et cet espèce d'étrange objet pour faire avancer les chevaux vous savez ? Une ... Cravate ? Un truc comme ça ?

Comme dans ces films bizarres avec un milliardaire qui attache une fille, je ne sais pas trop, je ne connais pas bien ce milieu.

Bref j'en avais parlé à mon associé et il m'a conseillé de rendre la monnaie de sa pièce à mon mari infidèle : si lui s'amusait, alors j'avais le droit de prendre du bon temps moi aussi.
Sur le coup je m'étais dis pourquoi pas ? Après tout, Jason était infidèle et il ne me touchait plus, j'avais le droit, personne ne m'en voudrait pour ça ...

Mais ça c'était hier soir quand j'étais arrivée et après cette nuit à beaucoup réfléchir, je ne savais pas trop. Allais-je me comporter comme ces grosses dames friquées qui allaient se payer des petits jeunes aux abdos d'acier.

Il fallait le reconnaître la marchandise était excitante ... Oh ... Non, mais ça ne va pas ? Voila que je parlais comme une negrière ... Non, ok, il fallait que je parte d'ici. Je mapprétais à filer quand je tombais nez-à-nez avec un homme.

Un peu plus jeune que moi, beau, visiblement bien entretenu, mais ça n'était pas son physique avantageux qui attirait mon regard, je le connaissais, je l'avais déjà défendu au tribunal.

— Je ... Oh ... Caleb ? Vous ici ?

Était-il possible d'avoir une réaction plus cliché que ça ?

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A la découverte de moi-même

Zethar & Skylar

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J’avais beau avoir changé de vie de job, de lieu de résidence, avoir troqué les grandes rues entourées de building contre un trou paumé au fin fond du Maine, il y avait des habitudes que l’on ne perdait pas. Quand je sortais de mon bureau, j’avais toujours cette manie de marcher à tout allure, comme si j’avais un train à prendre, tout en regard mon téléphone portable, histoire de découvrir les nouvelles du mondes, les cours de la bourses, bien que cela me soit moins utile pour ce nouveau travail…
Je venais de sortir de l’ascenseur venant des sous-sols lorsque je traversais ce hall déjà bien peuplé, avec la ferme intention d’aller prendre un verre dans le premier bar que je trouverais, car je n’avais pas envie, si tôt dans la soirée, de me retrouver seul dans mes appartements, ce serait un coup à chercher à acheter… de la cocaïne… j’essayais de me sevrer…
Ce hall était plein de jolis jeunes gens faisant du charme à des moins jolis vieux gens, bien que certains et surtout certaines avaient aussi leurs charmes. Je n’avais encore jamais sollicité de Jewels, n’en avait pas l’intention pour le moment, elles n’étaient, au départ, pas la raison de ma venue ici .
Ce pendant, durant ma traversée, je ne prêtais pas plus attention que cela à toutes ces jeunes créatures et poursuivait ma route, regardant toujours mon téléphone et ne levant que trop rarement la tête pour regarder devant moi… Et ce qui devait arriver, arriva… Patatra ! je percutais une femme, cette fois, je n’eau d’autre choix que de lever la tête afin de formuler de plates excuses …

— oh pardon ! C’est de ma faute …

« Je ne regardais pas devant moi » aurait dû être la suite de ma phrase, mais elle m’interrompis, le temps de me rendre compte que je la connaissais. « moi ici ? », certes, elle devait être surprise de me voir dans cet endroit, mais cela n’était pas plus surprenant que de la voir ELLE. La femme mariée et fidèle, la brillante avocate ayant la tête sur les épaules… J’étais si surpris qu’il me fallu quelques secondes avant de retrouver la parole.

— Chels … sey …

J’avais baissé le ton avant terminer la prononciation de son prénom, nous n’étions pas censé les prononcer en ces lieux, mais pour le moment, j’ignorais son pseudo. Autre fois, je l’appelais Maître Gillian, en raison de son statue d’avocate, mais nous avions fini par sympathiser et par nous appeler par nos prénoms. Je la dévisageais, la regardais de bas en haut comme pour vérifier que c’était bien elle, cela ne faisait pas si longtemps que nous nous étions vu, mon souvenir était encore frai. Ce bref coup d’œil me permis aussi de constater qu’elle devait être une cliente et non… une Jewels ou une shades, qu’elle n’avait pas été enlevée ou achetée, en même temps, en général, sans vouloir lui manquer de respecte, ils en prenaient souvent des plus jeunes.

— Bon sang c’est une surprise …

J’arborais un léger sourire, cherchant mes mots, bien que je me posais mille questions.

— Ma question va être très bateau mais… Que fais tu là, je n’aurais jamais pensé te trouver ici …

Je scrutais son visage, sondait ses réactions, elle semblait comme… perdue… alors je posais aussitôt une main sur le haut de son bras et ajoutais.

— Tout vas bien ? Je ne t’ai pas fait mal au moins ?

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A la découverte de moi-même

Skylar & Zethar

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Caleb Mosey, un type bien qui avait une fois ou deux franchis légèrement les lignes, pas de quoi en faire tout un fromage et j'étais convaincue qu'il était bien moins pourri que nos chers politiciens. Oh bien sur, les politiciens ripoux c'était de notoriété publique, mais moi je le savais, j'avais eu des clients politiciens. D'ordinaire, je préférais largement travailler avec des gentils, mais de temps à autre, il faut savoir jeter ses principes aux orties, sinon on ne mange pas.

— Je ... C'est "Skylar" ici ...

J'affichais un petit sourire gêné comme j'en avais l'habitude face à des situations qui me dépassaient quelque peu. J'avais un coté très doux, très gentil, un peu trop peut-être, mais c'était une arme efficace au tribunal : J'avais un sacré capital sympathie.

Il était surpris et je pouvais le comprendre. Caleb était un bel homme qui m'avait draguée une ou deux fois au cours des affaires sur lesquels j'avais travaillé avec lui. Je mentirai si je disais que je n'avais pas été tentée, mais à cette époque mon mariage avec Jason allait très bien et je n'avais jamais envisagé le tromper, jusqu'à ce que lui même s'y mette.

Serais-je seulement capable de franchir le pas ? L'envie de me venger était claire, mais au vu de ma réaction je doutais de pouvoir réellement me laisser aller ...

— Je ... C'est ... Avec mon mari on ...

C'était décousu. J'avais du mal à le dire à haute voix, pourtant c'était un fait: mon mari me trompait, ça arrivait à des tas de gens bien ...

— Jason m'a ... Trompé et du coup  je ...

Je soupirais, après tout il n'y a pas de mal à avouer ses faiblesses de temps à autre.

— Alors je voulais me venger, mais maintenant que je suis ici, je ne sais pas si je pourrai aller jusqu'au bout ...

Cela me semblait compliqué, voir inconcevable ...

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Zethar & Skylar

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La belle brune s'était repris, quelque peu, et me donnait son pseudonyme "Skylar", selon les règles de l'endroit, nous ne devions plus nous appeler par nos véritables non, afin de garantir l'intimité de chacun. Je répondis afin de lui donner le miens.

— pour ma part, c'est Zethar.

C'était étrange, comme si nous refaisions les présentations une seconde fois, je l'écoutais se débattre avec ma question, simple et banale, mais j'étais tellement surpris de la croiser ici, que ce fut la première qui me vint à l'esprit.
Nous avions pas mal parlé à l'époque et je savais surtout qu'elle était mariée à un certain Jason, que ce mariage et les "lois du mariage" semblait avoir une signification et une importance pour elle, chose que je respectais d'ailleurs, bien que je lui avais fait un peu de charme par moment. Pour ma part, j'avais une vie très différente, presque de célibataire endurcis, surtout depuis l'épisode Bree...
Alors ce Jason était l'objet du trouble, comme la plupart de mes congénères, il n'avait pas été capable de garder médor à la niche... L'histoire était elle aussi simple, peut-être pas, n'empêche que cela avait visiblement fait voler en éclat la vision idyllique que Chelsey avait de son mariage
Son but était donc, au départ de se venger, je pourrais alors me dire "banco! Venge toi avec moi!", mais... je l'aimais bien Chelsey, elle semblait désemparée, pas prête ...

— Et donc tu es venue ici chercher de quoi assouvir ta vengeance ...

Je levais la tête, observant les alentours, les quelques personnes déjà prête à s'adonner aux joies de la luxures pour la nuit, puis je reportais mon attention sur Chelsey, je n'allais pas la laisser dans cet état ...

— Je vois, tu es partie la fleur au fusil, sur un coup de tête ... Tu sais quoi? Je comptais me chercher un bar pour ne pas passer toute la soirée seul chez moi, en bon célibataire endurcis que je suis alors ... tu vas commencer par me dire le non de ton alcool préférer et... on va parler de tout ça ou d'autre choses, comme on le faisait avant.. ça te dis ?

J'attendais sa réponse, posant ma main sur le haut de son bras, prêt à la guider vers le bar le plus proche.

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Skylar & Zethar

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— "Zethar" c'est original.

De fait c'était plus subtil que moi : Skylar était le nom d'une sorcière dans un livre pour enfant que j'avais acheté en prévision de ma grossesse future, grossesse qui n'était jamais arrivée, mais je n'avais jamais eu le courage de me débarrasser du bouquin.

Caleb/Zethar avait bien compris la raison de ma présence en ces lieux : Œil pour œil, dent pour dent, coucherie pour coucherie, mais ça n'était pas si simple à mes yeux. J'ai toujours rêvé de la petite vie d'épouse idéale : La Lynette Skavo du barreau : un mari aimant, un voir plusieurs enfants dans notre jolie maison, une gouvernante pour s'en occuper quand nous serions au travail, vieillir dans une maison de retraite ... Hélas il y a neuf ans, tout a volé en éclat quand le médecin m'a parlé de ma déformation et du même coup de ma stérilité.

Le pire étant qu'une coucherie j'aurai pu la pardonner, même deux ou trois s'il avait été honnête et m'en avait parlé comme un homme "écoute chérie, je suis déboussolé depuis neuf ans, j'ai des fantasmes dont je ne t'ai pas parlé et ne jamais pouvoir devenir père me ronge alors j'ai craqué" j'aurai pu comprendre, j'aurai même pu pardonner au bout de quelques mois à ne plus lui adresser la parole ...
Mais entre sa lâcheté et le nombre incalculable de coucheries effectuées ... Et encore, je n'avais fais appel à un détective qu'après un très long moment de soupçons : je lui avais trouvé moultes excuses avant de m'y mettre, qui pouvait savoir combien de ces filles il avait pu visiter ?

J'avais envie de me montrer comme à l'époque, souriante et rigolote. J'avais toujours le chic pour être rassurante en dehors du procès, la bonne vieille Chelsey aurait répondu en riant "bravo tu m'a percée à jour" mais pour toute réponse je baissais les yeux un peu honteuse ...

— Oui ... C'est un peu ça ...

Ca n'était pas l'envie qui manquait, il n'y avait pas que des gros belougua ventripotent dans cette salle, mais quand vous avez vécu toute votre vie avec la vision du mariage parfait, devenir celle qui trompe est un peu difficile à franchir comme pas, mais j'imagine bien que cela ne se faisait pas en une fois, que l'on se décidait un matin de participer à une partouze de quinze personnes juste parce que la télévision ne diffusera pas la dernière saison de "Rizzoli and Isles" il fallait du temps et une motivation, la motivation, je l'avais, mais je savais qu'il me faudrait du temps pour me faire à cette idée ...

Enfin ...

Si je m'y faisais un jour.

Et comme toujours le bon vieux Caleb avait le mot pour rire. Même quand le procès risquait de mal s'embarquer, il avait gardé le sourire jusqu'au bout alors que je relisais dossier sur dossier pour trouver une faille, que j'avais trouvé d'ailleurs ...

— Je ... Ah ... Okay, alors ça sera un habituel vin rosé et on ne se moque pas, même si je sais que c'est une boisson de petite vieille. Fis-je en rigolant, après tout, rien ne me forçait à me livrer aux plaisirs de la chair ce soir, autant prendre une pause avec un vieil ami ...

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Zethar & Skylar

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— Merci … Skylar sonne bien également je trouve …

Honnêtement, je ne connaissais pas l’origine de son pseudo, mais j’en aimais la sonorité lorsqu’on le prononçait. Quant à celle qui se trouvait sous ce pseudo, Chelsey, j’étais, non seulement surpris de la voir ici, mais en plus surpris de la voir ainsi, elle était visiblement très loin de sa zone de confort et je n’étais pas habitué à la voir ainsi, déboussolée. Dans mon souvenir, elle était l’avocate qui maîtrisait la situation, j’avais confiance en elle car elle savait se montrer rassurante. Aujourd’hui, pour la première fois, je la voyais douter, elle avait pris une grosse claque en ce qui concerne le mariage et honnêtement, à mes yeux, elle ne méritait pas cela, Skylar était une bonne personne, autant dire qu’elle détonnait dans ce monde fait de requin (dont je fais parti parfois) et de gens mal intentionné.
Je l’écoutais me répondre concernant son alcool préféré, j’eus un sourire amusé en entendant sa réponse, il était vrai qu’à mon sens, le rosé n’était pas l’idéal pour essuyer un chagrin d’amour, mais chacun son truc ! Et puis étais-je bien placé pour juger ? En avais-je déjà eut, un chagrin d’amour ? Peut-être une fois, mais je l’ai toujours nié, même à moi-même, d’autant plus que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même dans cette histoire.

— Du rosé c’est parfait !

Dis-je, la guidant vers le bar le plus proche, qui n’était ni plus ni moins que le bar de réception de l’hôtel. Je fis un signe à l’un des serveur en plaçant en V mon index et mon majeur tout en demandant

— Une bouteille s’il vous plait !

En bon hôte, j’accompagnais mon invitée sur son terrain de jeux, mais en parlant de terrain, j’avais changé d’avis pour le lieu, plutôt que de nous installer sagement à un bar, nous dégusterons cette bouteille ailleurs… En attendant que le serveur revienne avec la bouteille, j’entamais la conversation.

— Le moment est venu de peser le pour et le contre, le problème est que tu agis encore par rapport à lui, tu veux coucher avec un mec, tu ne sais pas encore qui, pour te venger …

Le serveur revint avec la bouteille de rosé, je lui tendis un billet, le somma de garder la monnaie et je guidais Chelsey vars l‘ascenseur tout en continuant mon discours

— Alors que tu le devrais le faire, juste parce que tu en a envie et parce que le type te fait envie… En fait, n’agis plus en fonction de lui, mais uniquement pour toi, soit égoïste, fait comme s’il ‘existait plus, c’est la meilleurs punition que tu puisse lui donner.

En terminant ma phrase, j’appuyais sur le bouton « 2 » de l’ascenseur. Puis une fois que le « ding » se fit entendre et que la porte s’ouvrit, je la fis entrer avec moi. Tout en précisant

— Oublions le bar, j’ai un meilleurs endroit pour déguster cette bouteille

L’ascenseur se mit en route, puis au bout de quelques secondes, j’appuyais sur le bouton servant à le stopper en pleine route. Heureusement, pour cette bouteille, le bouchon n’était pas en liège, mais en plastique et il suffisait de le dévisser, ce que je fis en déclarant

— bien que je n’ai que trente-sept ans et toi vingt-six, il est temps d’assouvir notre crise de la quarantaine, à toi l’honneur ! Le rosé n’est pas une boisson de petite vieille si on ne le boit pas au verre !

Sur ces mots, je lui tendis la bouteille afin qu’elle commence les hostilités. Je m’étais volontairement sur son âge, je ne le connaissais pas exactement et il m’importait peu, mais je savais qu’elle devait avoir la quarantaine légèrement passé, qu’importe, l’âge était moins important pour moi qu’à une époque …

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A la découverte de moi-même

Skylar & Zethar

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Je suivais Zethar jusqu'au bar ou il fit signe au serveur pour nous apporter une bouteille de rosé. Je le laissais faire, c'était bien plus mon monde que moi.

Il entamait la conversation en m'apportant son point de vue, un point de vue qui se défendait : Je ne devais pas aller coucher avec n'importe quel homme pour me venger, mais seulement par envie. Ce qu'il disait me faisait réaliser des choses :
La première : je donnais beaucoup trop d'importance à Jason, après tout, même si je pouvais comprendre sa réaction, j'estimais injuste de me le faire payer, je voulais un enfant, autant que lui, ça n'était pas moi qui avait choisi de remplir son casier judiciaire, ni moi qui avait déformé mon propre utérus.
Je me trouvais ici parce que je voulais lui faire payer, mais j'aurai plutôt du le mettre entre parenthèses et me faire plaisir, ce qui m'amenait à ma deuxième conclusion : rien ne m'obligeais à consommer, après tout, quand on rentre dans un supermarché, rien ne nous force à acheter quoi que ce soit et même si j'avais conscience ô combien cette comparaison était inhumaine, cela n'en restait pas moins vrai : le fait que je pouvais louer une personne pour m'amuser ne m'y obligeait pas pour autant.

— Tu as sans doute raison, je vois le problème du mauvais angle.

Je le suivais, ne sachant trop ou il pouvait m'emmener, n'importe ou, sauf au bar, je n'étais pas encore très à l'aise entourée de ces gens gras et fricqués faisant du charme à des filles de la moitié de leur âge.
Zethar ouvrait la bouteille en plaisantant sur mon âge, ce qui me fit rire. Il avait le chic pour me détendre un minimum.

— Vingt-six ? Si seulement.

En vérité je n'avais pas à me plaindre, rien que dans ma profession je voyais bien que pour une dame ayant passé la quarantaine, j'étais sacrément bien conservée, tant certaines pouvaient parfois faire dix ou vingt ans de plus. Je m'épuisais pour ça : j'avais droit à ma séance de sport quotidienne et à une alimentation sélectionnée et équilibrée.

Je pris la bouteille qu'il me tendait.

— Vous essayez de me saouler pour abuser de moi monsieur Zethar ?

J'en riais, attaquant l'alcool à même la bouteille, une chose que je n'avais plus faite depuis le jour ou Erin et moi avions signé le papier pour notre restaurant, un peu avant qu'elle ne me trahisse et tente de me prendre mon argent.
J'ouvrais des yeux ronds en avalant le breuvage.

— Oh bon sang, il est délicieux, quand je pense que je dépense des centaines de dollars dans des bouteilles dont le gout n'arrive pas à la cheville de celui-ci ...

J'entendais vaguement le bruit de l'ascenseur qui était arrivé à destination avant de réaliser que j'ignorais ou nous allions.

— Ou m'emmène-tu ?

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A la découverte de moi-même

Zethar & Skylar

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Elle voyait les choses sous le mauvais angle, sans doute, mais cela se comprenait, elle se sentait trahis.
Pour les vingt-six ans, je plaisantais bien sûr, je ne connaissais pas son âge, mais j’en avais une petite idée, cela dit, elle pourrait aisément paraitre plus jeune tant sa plastique est irréprochable. Il ne faisait aucun doute pour moi que si la belle se lançait dans le libertinage, elle y rencontrerait un franc succès…
J’eus un sourire amusé à sa remarque, si j’essayais de la souler pour abuser d’elle ?

— qui sait ?

Dis-je d’un regard malicieux. Je la regardais boire une première gorgée de ce vin à même la bouteille et je souris de nouveau en voyant ses yeux rond après avoir goûté ce rosé, en effet, il était bon, malgré le bouchon plastique dévissable. Je repris la bouteille, je répondis amusé.

— Quand on veut souler une femme comme toi, on le fait avec un grand cru, pas avec de la piquette ! j’ai tout de même un minimum de classe !

Je reprenais dans le même temps la bouteille, pour en prendre une gorgée moi aussi… Nous étions dans un établissement luxueux tout ce qui était servis à boire et à manger était de qualité, d’ailleurs, cela nous coûtait bonbon ! J’en savais quelque chose, j’étais le comptable…
Un autre « ding » retenti, c’était le signe, nous étions arrivés sur le palier du second étage. Ce fut à cet instant que Chelsey se questionna (et me questionna) réellement sur l’endroit dans lequel je l’emmenais. Je souris en sortant de l’ascenseur

— Dans une de ces private room que l’on peut louer de temps en temps, nous y serons plus tranquille que dans un bas, surtout que la vue de certains individus semblaient te mettre mal à l’aise tout à l’heure …

Je n’avais que quelques pas à faire pour arriver devant la porte d’un de ces salons, j’utilisais mon pass pour l’ouvrir. Je fis entrer Chelsey avant de refermer derrière elle, l’endroit était luxueux, avait son charme, des tableaux de valeurs sur les murs, un mini bar dernier cris, un sofa au style rétro mais de fabrication récente, une baie vitrée donnait sur l’extérieur. Fidèle au reste de l’établissement, la modernité se mêlait au style victorien faisant tout le cachet de l’endroit.
Une télécommande me permis de mettre une petite musique d’ambiance, puis je m’affala sur le sofa, les pieds sur la table basse

— Installe toi ! Mets toi à l’aise, nous avons une conversation à terminer, le pour et le contre…

Je repris une gorgée de ce vin, puis reposais la bouteille sur la table, Chelsey étant libre d’en reprendre ou non. Je la regardais, droit dans les yeux.

— La tout de suite… Qu’aurais tu envie de faire, juste pour toi …

Je reprenais cette conversation ou nous l’avions laissé, m’adressant à elle comme à une vieille amie, ce qu’elle était dans le fond non ?

(c) oxymort

A la découverte de moi-même

Skylar & Zethar

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"Qui sait ?"
Bien sur, il plaisantait, mais cela n'avait pas empêché mon estomac de ressentir une certaine excitation, vous savez ? Cette petite démangeaison que l'on ressent lorsqu'on est excité ? Je la ressentais, pas forcément forte, mais elle était la, mais ça devait surement juste être un coup de stress ... Hein ?

Je ne pouvais m'empêcher de sourire à sa dernière remarque ... Sourire ? En arrivant, je tirais la gueule et il avait juste suffit de sa présence et d'un peu d'alcool pour que la soirée se profile vers de meilleurs horizons.

— Avec classe ? Répétais-je — Ce n'est pourtant pas très classe de saouler une femme mariée pour profiter d'elle il me semble ... Le taquinais-je en tirant la langue.

Je devais le reconnaître : j'étais largement plus détendue qu'au départ de cette soirée. Il faut croire que je m'étais trop pris la tête et que Cal ... Zethar avait réussi à me remettre les idées en place, quelques fois, avoir une vision extérieure du problème permet de mieux l'appréhender.

Nous sortions de l'ascenseur, le bruit de mes talons résonnait sur le sol tandis que je suivais Zethar dans l'endroit ou nous allions : une private room ? Et si la blague n'en était plus une ? Je savais que Zethar était du genre draguer et même si j'étais plus âgée que ses conquêtes habituelles, peut-être que la nouvelle de ma colère envers mon mari lui avait donné des idées ? Et moi  dans tout ça ? Que voulais-je vraiment ? Devais-je partir offusquée ? Et si oui, pourquoi ne l'étais-je pas plus que ça ?

Sans doute parce que je connaissais bien Caleb et je savais bien que, aussi dragueur soit-il, ça n'était pas son genre. Oh, peut-être l'idée lui avait-elle traversé l'esprit, mais je doutais que ce soit son but premier, il avait toujours été un type bien, sans doute que la Private Room était surtout, comme il le disait, une occasion de m'éloigner de tous ces sosies de Weinstein.

L'endroit était somptueux. Loin de moi l'idée de vouloir me la péter sur mes moyens et sur la magnificence de ma baraque, mais si ma chambre puait le luxe, cet endroit était encore plus somptueux que je ne l'aurai cru.
A la demande de Zethar, je me posais dans le canapé, un peu coincée, le dos bien collé, les mains sur les cuisses ...

Oh et puis zut !

Je me détendais un peu, enlevant mes chaussure et massant le bout de mes pieds, ces choses sont jolies, mais une véritable torture par moment. Je passais un bras derrière le sofa, me détendant un minimum et quittant ma posture de bonne sœur pour être plus à l'aise.
Zethar s'installait à son tour sur le sofa, je repris une gorgée du vin et notait mentalement le nom de l'étiquette, bon sang ce qu'il était bon.
Me fixant droit dans les yeux, il reprenait notre conversation comme un film mit sur pause le temps d'aller aux WC.

— Je ne sais pas ... Il y a encore dix minutes, je t'aurai répondu que je préférais rentrer chez moi, mais à bien y réfléchir, je ne le veux pas. Je lui ai dis que j'avais besoin de vacances, seule ... Il n'a même pas essayé de savoir pourquoi, je crois que si je rentre maintenant je vais le retrouver en pleine partouze ...

Je repris une gorgée, l'alcool ne me montait pas encore tout à fait à la tête.

— J'ai envie de découvrir cet endroit et ...

Et quoi ? J'étais un peu gênée. Etais-je donc coincée au point de ne pas savoir le dire ?

— Et j'ai envie de me laisser aller, tu sais depuis combien de temps mon mari ne m'a plus touché ? Juste pour avoir le loisir de profiter de ces ... Poufs la ?

Ok, je devenais un rien vulgaire, peut-être que l'alcool me montait à la tête en fin de compte. Sobre, je fais très attention à l'étiquette, jamais un mot plus haut que l'autre, toujours respectueuse, suivant la bonne éducation religieuse que mes parents m'avait imposée, mais une fois que j'avais un coup dans le nez c'était autre chose, heureusement j'étais juste un peu pompette, mais bourrée, j'aurai commencé à jurer comme une charretière et hurler des insanités sur mon mari tout en souhaitant la mort de sa famille entière.
La plupart des femmes qui avaient trop bu étaient du genre chaudes, moi j'étais du genre marrante, mais pas dans le bon sens.

— Et toi ? Qu'est-ce que ces lieux t'apportent ? Je veux dire ... Tu es un bel homme et tu n'a jamais eu aucun soucis pour séduire qui que ce soit.

Rien qu'en le disant je comprenais : Cela n'avait rien à voir, l'on ne paie pas quelqu'un pour coucher parce que l'on ne plait pas, mais sans doute pour d'autres raison. Une part de moi se rendait compte qu'il fallait que je me laisse aller au moins une fois pour m'en rendre totalement compte.

Je regardais mon reflet déformé dans la bouteille de vin rosé à moitié entamée par nos soins.

— Mon mari est un con ...

Je relevais la tête tristement vers Zethar.

— Je ne peux pas avoir d'enfants, mais je suis jolie quand même non ?

Sans être bourrée, je n'avais même pas réalisé que je venais de lâcher LA raison des déboires de Jason ...

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A la découverte de moi-même

Zethar & Skylar

◊ ◊ ◊

Etais-je en train de lui tendre un piège ? Non... et peut-être un peu. J'appréciais réellement Chelsey, j'étais sincère dans l'intention de lui prêter mon oreille, de la conseiller au mieux, bien qu'en matière de couple, elle s'y connaisse bien mieux que moi. Je ne la pousserais pas à la consommation, je ne ferais rien que j'estimerais néfaste pour elle mais disons que j'avais fait en sorte qu'un dérapage soit possible, je dois être honnête, cette idée avait traversé mon esprit et si cela dérapais, je ne jouerais pas les innocents...
Je trouvais amusant sa manière de s'installer sur ce canapé, toute droite, un peu tendue, un peu coincée, c'était l'un de ses seuls défauts, du moins, à ma connaissance, mais en même temps, ce défaut faisait son attrait, quoi de plus excitant que la perspective de décoincer une coincée...
Je l'observais, de temps à autre mon regard s'égarait furtivement sur ses courbes, le remarquait-elle ? En tout cas, elle semblait se détendre, l'alcool aidait peut être, elle semblait apprécier ce vint. Je constatais que ce dernier la rendait plus bavarde également, elle commençait à se lâcher un peu plus sur ses confidences, rentrant un peu dans l'intime. Ravi de constater que mon intervention semblait lui couper l'envie de repartir de suite (le comptable en moi y voyait une clientèle fidélisée), j'appris que son mari ne la touchait plus depuis un moment. Que s'était-il passé entre eux, car n'ayant pas peur des mots, Chelsey était canon, peu d'homme pouvait se vanter de partager la vie d'une femme qui vieillissait avec autant de charme. Le langage de la jolie brune changeait également, elle qui d'habitude le soignait, devenait plus cavalière, je trouvais cela intéressant ...

— Ton mari doit être aveugle pour ne plus vouloir te toucher !

Dis-je simplement, une phrase bateau, mais c'était tout de même la première chose qui me venait à l'esprit. Mais je me doutais que cela n'était pas une question de physique, d'attirance, il avait dû se passer autre chose pour qu'ils en arrivent là non ? J'étais prêt à me risquer à aborder le sujet, mais elle me devança en me questionnant à son tour, en effet, je ne lui avais pas encore dit pourquoi j'étais ici. Je souris à ses propos, en effet, je n'avais pas besoin de cet endroit pour avoir une vie sexuelle

— Oh en terme de séduction, j'ai déjà essuyé quelques échec.

Dis-je en la regardant droit dans les yeux, en réalité, le seul échec dont je me souvenais, c'était avec elle... Je répondis sur le reste

— Je ne suis pas ici en tant que client, mais j'y travaille, la nouvelle directrice est une vieille connaissance, nous avions déjà travaillé ensemble par le passé et cela avait été une réussite, alors lorsqu'elle a eu besoin d'un comptable, elle a pensé à moi. Quant à moi, j'y ai vu une bonne opportunité pour changer d'air, tu es la mieux placée pour savoir que ces derniers temps, c'était compliqué pour moi sur le plan professionnel et bien que tu as fait un boulot formidable, ces affaires ont laissé des traces... Disons que cette opportunité est tombée à pic pour me permettre de rebondir. Donc à la base, je ne suis pas ici pour assouvir mes fantasmes, mais tu sais que dans ce domaine, je ne rate que rarement une occasion...

Je la regardais toujours dans les yeux, je ne m'étais pas étendu sur la relation et le passé que j'avais avec Vera qui allait bien au delà du domaine professionnel, mais cette dernière ne verrait pas d'un bon œil que je cris notre passé sur tous les toits.
Son regard s'était détourné du miens, je n'étais même pas sûre qu'elle ait tout écouté de ma réponse, elle semblait pensive... Elle regardait cette bouteille. Son mari, était probablement un con, oui, mais je n'en rajoutais pas sur ce point, mais juste après elle fit une autre confidence, alors c'était ça la raison... Jolie, bien sur qu'elle l'était, elle était aussi stérile, voilà ce qui a probablement fait volé leur couple en éclat.
Ce fut à cet instant que je fis ce geste, le plus tactile que j'avais fait depuis notre rencontre dans le hall, pourtant, contrairement à mon idée de boire une bouteille de vin sur un sofa des plus confortable, il n'y avait cette fois pas d'arrière pensé dans mon geste, ce n'était qu'une tentative de réconfort. Ma main se posa sur le haut de son bras, mon pouce caressant sa peau.

— Chelsey, je suis désolé ... Je ne savais pas ... Je suis là si tu as besoin de parler ...

Le séducteur en moi se mit un instant en retrait... J'étais son ami, je tâchais de me comporter comme tel...

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Skylar & Zethar

◊ ◊ ◊

Aveugle ? Oui, sans doute, Je n'avais jamais été très arrogante, mais j'avais conscience de mon physique, je me donnais du mal pour ne pas me laisser aller et j'entendais les compliments que les hommes m'adressaient. Avoir un beau physique, quand on est une femme peut être un sacré atout au tribunal, quand vous affrontez un avocat qui ressemble aux clients de ce lieu, mais cela peut aussi se retourner contre vous quand la grande gueule du jury est divorcée parce qu'une petite dinde qui vous ressemble a séduit son mari et s'est tirée avec.

— Ah ... Merci

Depuis tout à l'heure, je ricanais comme une idiote, était-ce l'alcool ou l'euphorie d'avoir rencontré quelqu'un que je connaissais en étant dans cette galère dans laquelle je m'étais mise moi-même.

Mon sourire laissait place à une bouche en cul-de-poule quand il m'expliquait être le comptable des lieux. Tout s'explique. Je me sentais idiote sur le coup. J'avais déduis qu'il devait être client, mais j'avais négligé l'idée qu'il fallait un personnel autre que la sécurité autour de tout ça et donc, forcément un comptable.
J'en étais heureuse pour lui, même si j'avais fais ce que j'avais pu, je savais mieux que personne qu'une tâche dans le dossier restait de manière indélébile, le pire étant les fausses accusations de viol à l'encontre de certains hommes, les médias couvrent l'évènement quand vous êtes supposés coupables, mais une fois innocenté, il n'y a plus personnes et votre réputation était éternellement entachée. Si Zethar avait trouvé un travail en ces lieux, c'était sans doute le mieux qui puisse lui arriver et à en juger par son costume, je dirais qu'il était plutôt bien payé.

Ce fut le geste plus tendre de Zethar qui me fit réalisé que j'étais en train de tuer l'ambiance en plus d'avoir évoqué le noeud du problème.

— Oh ... Non ... Je ... Je m'y suis faite.

Je repris une dernière gorgée de vin, je ne voulais pas finir bourrée.

— Tu sais, j'ai toujours voulu avoir des enfants parce que, dans la vie, on te fait comprendre très tôt que c'est le cheminement logique à suivre: grandir, vieillir, se marier avoir des enfants et mourir, mais mon psy m'a très bien fait comprendre que, comme toute autre femme, je ne me définissais pas à ma capacité de faire des enfants.

Je réaffichais un sourire sincère.

— Tu sais, je conçois que pour Jason ça a été difficile aussi, mais  je ne peux pas lui pardonner qu'il se comporte comme ça, ça n'est pas de ma faute, je ne l'ai pas choisi ...

Je reportais mon regard vers Zethar.

— Je suis désolée, je suis en train de casser l'ambiance, parlons d'autre chose, tu es comptable ici, mais je suppose que tu a pu te faire plaisir non ?

c'était surtout pour changer de sujet, mais j'étais curieuse d'en savoir plus vu que, finalement, j'avais décidé de rester.

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Zethar & Skylar

◊ ◊ ◊

La stérilité de Chelsey expliquait donc pourquoi son couple était parti en vrille, du moins c’était une des explications, car à mon avis, ce n’était pas la seule. Ce Jason ne me fera pas croire qu’il allait pas voir des prostituées pour assouvir un besoin de paternité…
Je l’avais complimenté sur son physique d’une certaine manière, elle y était sans doute habitué, un physique qu’elle entretenait, bien qu’à mon sens, sa beauté naturelle était réelle. J’entretenais également, le mien, faut pas croire, la musculature qu’affichait mon torse n’était pas tombé du ciel…
La jolie quadra s’expliquait, elle avait accepté l’idée, visiblement, relativement bien, l’échec de son mariage semblait d’ailleurs la miner bien d’avantage que sa stérilité. Elle passait par toutes les phases classiques dans ce genre de cas, colère, puis questionnement. Je l’écoutais, attentivement, silencieusement, acquiesçant de la tête. Non, ce n’était pas de sa faute si elle ne pouvait avoir d’enfant…
Je l’entendais ensuite s’excuser de casser l’ambiance et reporter la conversation sur mon cas.

— Oh tu sais, cela fait à peine plus d’une semaine que je suis arrivé et tu me connais, quand je bosse, ce n’est pas à moitié, on a ça en commun d’ailleurs toi et moi. J’ai dû prendre en main mon poste, étudier les bilans comptables de l’établissement rencontrer mes collègues, bref… Jusqu’alors, je n’ai pas encore beaucoup pris le temps de me "faire plaisir" comme tu dis… Mais je compte remédier prochainement à ça …

Je repris la bouteille qu’elle avait posé, en pris une gorgée à mon tour, il est vrai qu’il était bon, en tout cas, il semblait avoir fait son effet au près de la belle avocate, je notais dans un coin de ma tête de lui filer les coordonnées de notre fournisseur.
Je reposais la bouteille, regardais de nouveau Chelsey, un air un brin taquin sur le visage, je repris.

— Ouais, c’est vrai t’as cassé l’ambiance avec ton histoire de gamin ! Mais dis-moi …

Je m’approchais un peu d’elle, nos bras étaient désormais presque collés, je me tournais vers elle et plaçais le bout de mon index sur son front.

— Quelque chose me dit que quelque chose est en train de se jouer  dans ta petite tête, tu n’es plus aussi certaine de vouloir décamper tout de suite, je me trompe ? Tiens et pour la peine, puisque tu as cassé l’ambiance, tu vas remédier à ça en jouant à mon jeu, un simple question en fait, dis moi … un truc, que ton éducation de jeune fille bien élevé t’interdirait, mais pour laquelle tu pourrais te dire pourquoi pas … là … tout de suite …

Je fis une pause d’une ou deux secondes, puis décida de donner quelques exemples

— Je sais pas moi… Sortir sur le balcon les seins à l’air, me montrer la couleur de ton string, décider de faire du gringue à la prochaine personne que tu croise, quel qu’il soit, homme ou femme d’ailleurs …

Tourné de trois quart vers elle, je posais mon coude sur le  dossier du sofa, joignant mes mains, curieux d’entendre sa réponse et surtout de voir sa réaction, serait-elle offusquée, gênée, tentée… les trois à la fois ?

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Skylar & Zethar

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J'étais heureuse qu'il ait trouvé sa voie, même dans un endroit pareil, après tout, il avait toujours eu ce côté un peu séducteur et se retrouver comptable d'une boite basant ses revenus sur la sexualité ça avait une forme de ... Logique ...

— J'en suis heureuse pour toi.

J'avais droit à des taquineries et si j'aurai surement mal pris le "tu casse l'ambiance avec ton histoire de gamins" quelques minutes plus tôt ce n'était clairement plus le cas maintenant.
Avoir un enfant c'était une idée que j'avais eu comme toutes les petites filles qui regardent un Disney et qui leur envoie le message "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" mais mon psy m'avait bien fait comprendre que ça n'était pas la maternité qui définissait une femme et j'avais eu besoin d'entendre ces mots.

Alors je me laissais aller au jeu de Zethar, il me taquinait et j'en rigolais et pour le deuil de ma possible vie de maman et bien tant pis, vu que mon mariage était un échec, il y avait bien des façon de remédier à ce problème, mais sur le moment je m'en fichais.
Zethar était un belle homme, était-ce cela que ressentait Jason quand une prostituée lui faisait la cours ? Se sentait-il aussi important ? aussi beau ? Plaire à quelqu'un c'était psychologiquement un bond en avant, on a la sensation de pouvoir faire glisser des montagnes par la pensée.

— Je reconnais que ça n'est peut-être pas aussi malsain que l'image me paraissait à mon arrivée ici, mais comprends moi, pas facile de voir tous ces hommes avec leurs physique de pingouin de Batman en train de se faire séduire par une dizaine de filles qui devraient encore avoir les fesses sur les bancs d'école.

J'avais conscience de partir dans un discours moralisateur.

— Pour ce qui est de répondre à ta question, je ne porte pas de string, je suis bien trop sage pour ça ...

J'attrapais la bouteille et avalais une gorgée de plus, j'avais dis que c'était la dernière tout à l'heure, mais il était tellement bon.

— Draguer quelqu'un je ne sais pas comment faire ...

Nouvelle gorgée.

— Et je ne suis pas encore assez bourrée pour exhiber ma poitrine à tout le monde ...

Je le regardais, mon regard se perdait dans le sien, nos bras se touchaient et je sentais comme quelque chose d'électrique, quand à mon bas ventre, il démangeait, une démangeaison que je ne connaissais plus depuis longtemps.

— Mais peut-être juste assez pour faire une autre grosse bêtise ...

Avais-je soufflé à mi- mots, les yeux plongés dans ceux de Zethar, mon pauvre ami, tu n'étais pas le seul à savoir jouer le jeu de la séduction, mais si toi tu attaquais comme un fauve, moi je jouais les proies à la perfection ...

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Zethar & Skylar

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"tu casse l'ambiance avec ton histoire de gamins"
Cinq minutes plus tôt, je ne me serais pas permis cette phrase, mais étant donné la manière avec laquelle Chelsey semblait prendre sa stérilité désormais, cela me semblait possible, bien que peut-être limite, mais... j'avais tendance à aimer jouer avec les limites, je l'avais fait plus d'une fois dans le cadre professionnel, ce qui m'avait valu quelques déboires, j'aimais le faire aussi dans le cadre privé. La voir en rire me conforta dans mon idée, j'appréciais de la voir ainsi désormais, bien plus à l'aise que dans ce hall, l'alcool aidait peut être, ma compagnie aussi? Je l'espérais...
"pas aussi malsain" cet endroit? Elle était néanmoins en droit de le penser, tout ce qui se pratiquait ici n'était pas légale, ce qu'elle disait à propos de ces jeunes femmes draguant des hommes plus vieux et moins séduisant en était la partir visible.
Mais la curiosité semblait prendre le dessus dans l'esprit de la jolie brune. J'avais poussé le bouchon un peu plus loin, lui demandant de jouer avec ses limites à elle, je l'écoutais, trop sage pour porter un string... Je la vis prendre une nouvelle gorgée avant de me dire qu'elle ne savait pas draguer, ce à quoi je faisais une petite moue dubitative. Mouai... Elle était consciente de son charme, je l'avais déjà vue en jouer au tribunal, à sa manière, elle savait draguer selon moi. Elle prit une nouvelle gorgée, pas assez bourrée pour exhiber sa poitrine? *Si elle continuait à prendre une gorgée entre chaque phrase, elle allait peut-être devenir* m'amusais-je intérieurement.
Nous étions presque collés, ce regard qu'elle avait, je le connaissais, je l'avais déjà vue chez un certains nombre de femmes, mais jamais encore chez elle. "Juste assez pour faire une grosse bêtise". Juste assez pour ne pas être plus gênée que cela. Et ce regard de biche prête à être capturer? Elle avait des principe, une éducation, certes, mais la belle n'était pas née de la dernière pluie, elle savait ce qu'elle faisait.
Mon visage se rapprochait du sien, je tendais le bras pour éloigné la bouteille.

— Je pense que tu as désormais assez bue comme ça...

Mon visage s'approchait encore du sien

— Et tu es trop sage? Mon œil ... tu n'es pas si sage que ça...

Sur ces mots, je me saisissais de son visage en posant mes deux mains de chaque côté et je posais mes lèvres sur les siennes, lui offrant un baiser qui n'avais rien de chaste ...

(c) oxymort

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Skylar & Zethar

◊ ◊ ◊

J'avais dis que je m'arrêtais la avec le vin, mais je n'avais pas pu m'empêcher.

Pour quelle raison ? Je le savais très bien : je voulais me décoincer, j'en avais marre de cette attitude de bonne sœur.

"Trop sage pour porter un string" pourquoi ? Pourquoi ne l'avais-je jamais fais ? Cela n'engageait rien, mais j'avais toujours trouvé cela vulgaire, je m'étais toujours trouvée au-dessus de ça, comme si je valais mieux.
Et maintenant ? Qu'en avais-je gagné ? Un mari infidèle avec un casier judiciaire dont il ne m'avait pas parlé et une déformation de l'utérus m'empêchant de devenir mère, comme si le destin me disait "hey coconne, t'es exactement comme tout le monde, arrête de croire que tu défèque de l'or ..."

J'avais lancé les hostilités, je l'avais fais plus d'une fois au tribunal : mon côté sainte nitouche, un rien trop coincée et trop gentille, donnait systématiquement l'image d'une avocate trop inexpérimentée pour gagner le moindre procès, les avocats adverses étaient alors persuadés que je me laissé avoir par le stress et voulait me dévorer toute crue, alors qu'au final, je lançais un appât les poussant à mordre dedans et je contre-attaquais avec une aisance et une confiance que personne ne m'aurait soupçonnée ...

Peut-être que la séduction n'était pas si différente d'un procès après tout : le sujet importe peu, ce qui compte c'est de séduire le jury avec des arguments convaincants qu'ils soient réels ou non et une prestance bien à soi. C'était ce qui m'avait plu dans mon procès face à Erin : ce duel oratoire au milieu d'une arène appelée tribunal.

Mais pour le moment on se fichait bien de mon tailleur d'avocate, je portais une jupe jusqu'aux genoux et un petit chemisier à manches courtes, quelque chose de soft, je n'avais pas osé une robe plus échancrée, ne sachant pas ou j'allais me trouver, au final, vu la situation, je regrettais de ne pas l'avoir fait.

Oui, j'allais fauter et je m'en fichais, si j'avais repris autant de vin c'était pour en avoir le courage, je me fichais bien des normes prétendants qu'une femme qui a bu est une femme incapable de savoir ce qu'elle voulait, il y avait des nuances, je n'étais pas raide bourrée, j'étais tout-à-fait capable de savoir ce que je désirais et ce que je désirais c'était Caleb, mon ancien client.

Ses lèvres se collaient aux miennes, sa langue rencontrait la mienne, mes mains se posaient sur ses bras musclés et je profitais du baiser.

Oui, j'étais une femme mariée, oui, je trompais mon mari et après ? Je n'étais pas la seule et il l'avait largement mérité et puis si je voulais me trouver une excuse : je n'étais pas Chelsey Gillian la brillante avocate stérile et mariée, j'étais Skylar, une toute nouvelle femme, couchant avec Zethar un autre homme.

Nos lèvres finirent par se séparer, mes yeux passaient de ses lèvres à son regard ...

— Je SUIS trop sage, j'ai peut-être juste besoin d'apprendre à l'être un peu moins ...

Ma langue passait sur mes lèvres sèches, et j'entamais doucement de détacher les boutons de mon chemisier et de le laisser chuter sur le sofa.

J'étais fébrile et tremblotante. Etait-ce vraiment ce que je voulais ...

— "Les seins à l'air" hein ? Mais je ne peux pas tout faire toute seule ...

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Zethar & Skylar

◊ ◊ ◊

Elle était suffisamment bourrée pour faire une grosse bêtise, mais pas assez pour faire le premier pas tout de même, alors je m’en étais chargé, de toute façon, je ne voulais pas à tout pris l’enivrer, l’ivresse avait ses limites et je voulais qu’elle ait malgré tout conscience de ce qu’il se passait. Nous nous embrassions, notre baisé n’avait rien de chaste, je mêlais ma langue à la sienne, elle répondait à ce baiser sans réticence visiblement, je glissais ma main dans ses cheveux, venant caresser sa nuque, prolongeant, profitant de ce moment.

Etait-elle en train de faire une erreur ? Elle seule le savait et cela concernait essentiellement son idée du mariage, car pour le rester, si Jason l’attaquait sur ce point il risquait de se prendre un sacré retour de bâton, contrairement à elle qui ne faisait « que » embrasser (et peut être plus ?) un vieil ami, lui fréquentait des prostituées, ce qui était illégal, je ne pensais pas la mettre en danger sur ce point, je lui faisait confiance pour le réduire en bouilli au tribunal s’il l’attaquait sur ce point. N’allez pas croire, malgré la tentation, je tâchais tout de même de penser aux conséquences, mais je ne voyais pas le mal, mais bien au contraire, elle avait enfin l’opportunité de se lâcher un peu et d’oublier un peu ses principes que devaient parfois être bien étouffant…
Notre baisé pris fin, nos regards se croisèrent de nouveau… Un léger sourire ne coin s’affichait sur mon visage lorsque je l’entendis dire qu’elle voulait apprendre à être moins sage, la soirée promettait d’être intéressante.
Chelsey n’était peut être pas née de la dernière pluie, mais elle n’était pas non plus si habituée à ce genre de chose, elle avait, jusqu’alors, eut une vie plutôt sage, sur ce plan, nous étions plutôt aux antipodes elle et moi …
Je la regardais défaire peu à peu les boutons de son chemisier avant de le retirer, m’offrant ainsi une vue plutôt alléchante sur sa poitrine, bien qu’encore emprisonner par son soutien-gorge, je ne pus néanmoins m’empêcher d’y jeter un coup d’œil avant de la regarder de nouveau dans les yeux, j’avais perçu un léger tremblement dans ses mains, elle était visiblement un brin nerveuse… Je commençais alors à retirer ma cravate tout en répondant d’un sourire

— Besoin d’un coup de main mademoiselle "Skylar" ?

Pour ma part, j’étais évidemment détendu et j’essayais de communiquer cet état à Skylar, si elle restait crispée, elle garderait un mauvais souvenir de tout cela… Ce n’était pas non plus pour rien que je l’avais appelé « mademoiselle Skylar », elle n’était, ainsi, plus une femme marié, mais une demoiselle sur le point de prendre du bon temps… Quoi de mal à cela ?
Je poursuivais mon propre effeuillage, car entre nous, il n’y avait pas de raison qu’elle soit la seule, je retirais ma chemise, dévoilant ainsi mon torse musclé. Haa ce torse, évidemment, j’en étais plutôt fier, les femmes avaient beau dire que ce n’était pas le physique qui comptait, ce torse avait souvent fait son petit effet.

Il était temps, maintenant, de m’occuper de la poitrine de Chelsey, je faisais glisser ses bretelles sur ses épaules, reposais mes lèvres sur les siennes pour un autre baiser langoureux, une de mes mains se glissait sur son dos et d’un claquement de doigt, dégrafait l’attache de son soutien-gorge, ma main était plutôt expérimentée dans cet exercice. Le sous-vêtement ne tarda pas à rejoindre le chemisier. La voilà désormais « sein à l’air » et alors que le baiser se poursuivait, une de mes mains ne tarda pas à se montrer curieuse, venant palper un de ses seins à même la peau, le caressant avec envie. Ma bouche quitta ses lèvres et vint s’emparer de son cou, que j’embrassais, mordillais ici et là alors que je caressais toujours sa poitrine avec autant de fougue, ouvrant un instant les yeux alors que ma tête était baissée, je pus constater à quel point ses courbes étaient alléchantes.
J’avais souvent une approche plus directe avec les femmes lorsque la température montait, mais sur ce coup là, je voulais prendre un peu plus mon temps, faire monter la température progressivement, bien que ma main se faisait maintenant un peu plus ferme, tirant un peu sur sa chevelure pour lui faire pencher la tête afin qu’elle offre son cou au vampire que j’étais …

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Skylar & Zethar

◊ ◊ ◊

J'étais en train de le faire : j'allais prendre ma revanche sur Jason et son image se superposait un instant ...

Juste un instant ...

Car, au delà de la vengeance, je savais que je me voilais la face : la vérité était que j'en avais envie et pas depuis le début de la soirée, depuis bien avant cela. Etre une femme mariée ça veut dire ressentir de la frustration chaque fois qu'un bel homme nous tourne autour et c'était le cas de Zethar quand j'étais son avocate et je n'avais pas céder parce que j'étais son avocate et que j'étais mariée ...
Mais je n'étais plus son avocate et mon mariage était une passoir, alors ...

— Oui, j'aimerai beaucoup ...

"Mademoiselle Skylar" cela sonnait plutôt bien.

J'étais tremblante, mais excitée et la presque nudité du haut de mon corps et à le voir retirer ses propres effets.

Et ce corps ...

Je ne pu m'empêcher de passer délicatement mes doigts sur ses muscles taillés, il devait y passer beaucoup de temps, presque autant que moi. C'était dur sous mes doigts, l'on en sentait la puissance et si ses reins étaient aussi fonctionnel que ses abdos ... Han, Chel' a quoi tu penses ?

A quoi je pensais ? A quelque chose qui était légitime vu la situation : j'étais en soutien devant un homme torse nu, il avait envie de moi et moi de lui et j'entendais bien en profiter.

Il poursuivait le déballage de son cadeau du soir, je le laissais descendre mes bretelles, je me laissais embrasser, non sans pousser un petit couinement surpris lorsque l'agrafe de mon soutien gorge sautait toute seule grâce à son expertise, un coup de maître dont Jason n'avait jamais été capable.
Oh bien sur, Jason avait ses qualités, mais pas celle-là ... Et pas un tel torse non plus ...

Ses lèvres s'affairaient dans mon cou et je sentais ses caresses sur ma poitrine, ma respirations e fit plus rapide et plus bruyante et je ne parle même pas de mon excitation, je tremblais toujours, mais plus à cause du côté excitant de la situation que par peur, même si le stress y était toujours, un bon stress, le genre de stress qu'on est censé avoir avant n'importe quelle première fois.

Consciente que je ne voulais pas avoir l'air d'une débutante, ma main commençait à descendre de ses abdos parfaits pour aller se perdre au niveau de son sexe et ... Oh bon sang !
Ok, Zethar avait une qualité de plus par rapport à Jason, une "énorme" qualité. Mon mari était correctement monté, mais Zethar ... Peut-être était-ce parce que je n'avais pas connu beaucoup d'hommes dans ma vie, mais ce que je devinais dans ce pantalon avait l'air énorme.

Ma main se glissait sous sa ceinture pour toucher la peau chaude du bout des doigts, tandis que sa main à lui basculait ma tête en arrière et que je le sentais m'embrasser dans le cou.

Sentir le sexe turgescent entre mes doigts me faisais réaliser que j'avais envie de quelque chose, quelque chose que je n'avais pratiquée qu'une fois avec Jason, quelque chose que je trouvais sale : une fellation ...

Chelsey trouvait cela sale et répugnant ...

Mais je n'étais plus Chelsey, Chelsey était une coincée, "mademoiselle Skylar" elle, s'ouvre aux plaisirs du sexe et "Melle Skylar" veut avoir ce sexe en bouche ...

Mais nous n'en n'étions pas encore la, chaque chose en son temps, ma main sorti et mon autre main se joignait à elle pour commencer à déboucler la ceinture qui tintait d'un petit bruit métallique.

— Inutile de me ménager, je ne suis pas en sucre ... fis-je avec un petit sourire ...

(c) oxymort

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Zethar & Skylar

◊ ◊ ◊

Je continuais de dévorer son cou, de palper ses seins, puis peu à peu mes baisers remontaient de nouveau, je sentais également ses mains aventureuses, d'abord sur mes muscles, puis sur la bosse qui s'était formé sous mon pantalon, oui c'était bien ce qu'elle pensait sentir, mon membre était déjà dressé, déjà prêt, il réclamait déjà son du...
Je sentais le cliqueti de la boucle de ma ceinture, Mlle Skylar voulait pousser un peu plus loin son exploration, quant à moi, je ponctuais celle de son cou par un baiser sur son menton, puis je reculais légèrement ma tête, m'offrant une bien meilleure vue sur sa poitrine que je n'avais pas encore admiré à sa juste valeur. Ma main abandonna cette partie de son corps, venant descendre le long de son flanc avant de se poser sur le bas de sa cuisse découverte par sa jupe tailleur. Je la regardais de nouveau dans les yeux alors qu'elle me dit cette phrase... Pas en sucre, je l'espérais bien...

— Je n'en ai pas l'intention...

De la ménager bien sur, pour ma part, ma main ne tremblait pas, elle savait ce qu'elle avait à faire, sûre d'elle, elle se glissa sous la jupe de Chelsey jusqu'à son entre-cuisse, écarta le tissu de son sous-vêtement et entamais un doigtage en règle entre ses lèvres intimes, dans le même temps, mon autre main tira encore un peu sur sa crinière pendant que ma bouche s'approchait de son oreille pour lui murmurer

— Je pense que ta mère se signerait une bonne dizaine de fois si elle savait ce que je comptais faire de toi, toutes les positions perverses que je m'apprête à te faire prendre, tous les mots salaces que je vais glisser à ton oreille pendant que je te culbute...

Tout en prononçant ce verbe salace, justement, j'enfonçais désormais deux de mes doigts en elle, les faisant aller et venir en elle. Je passais à la vitesse supérieur désormais, de toute façon, Chelsey était une grande fille, elle savait dans quoi elle s'embarquait, quant à moi, je me permis désormais de me montrer plus salace, plus lubrique. Je la sentais excitée et j'en jouais, je l'étais moi aussi, sans doute autant qu'elle, d'ailleurs, je commençais à me sentir à l'étroit sous mon caleçon, je lui glissais à nouveau à l'oreille

— Mes deux mains sont prise, mais peut-être peux tu poursuivre ce que tu as entamé, tu n'as plus qu'à baisser le tissu de mon boxer pour la découvrir...

(c) oxymort

A la découverte de moi-même

Skylar & Zethar

◊ ◊ ◊

Le masque tombait : Zethar était pervers et c'était exactement ce dont j'avais besoin.

Sa main se glissait entre mes cuisses, son doigt s'aventurant en moi, m'arrachant un premier gémissement, le premier d'une longue série l'espérais-je.
Me serais-je reconnue en me voyant de l'extérieur ? Sans doute pas, il était évident que ça n'était pas mon style de me laisser aller ainsi sans même une pensée pour Jason, ou peut-être était-ce justement l'inverse ? Peut-être était-ce réellement moi en cet instant ? Celle que j'aurai toujours dû être plutôt que de simplement vouloir faire comme tout le monde ?

et même sans cela : Jason avait mérité ce qui lui arrivait, de toute manière il devait s'en fiche et être en train de s'amuser avec une de ces putes, alors qu'était cet instant de plaisir en comparaison à toutes les fois ou je l'avais attendu sur le canapé du salon avec un thé brulant sur les genoux en ayant de l'empathie pour lui parce que le boulot ne voulait pas le lâcher ...
Quelle idiote ...

Oui, Chelsey Gillian était une idiote, mais mademoiselle Skylar, elle, prenait du plaisir avec Zethar, un homme qui avait tant de qualités par rapport à Jason, oh, bien sur, mon mari avait aussi des qualités que Zethar ne possédait pas, mais en cet instant les dites qualités ne m'intéressaient nullement.
Mes cuisses tremblaient d'excitation en l'entendant me glisser ces mots à l'oreille, tout respect avait disparu de ses lèvres pour parler désir cru et cela me rendait toute chose ...

Cela escaladait de plus en plus rapidement : j'étais la, assise avec pour seules vêtements ma jupe et ma culotte et j'avais cet homme qui enfonçait deux doigts dans mon intimité tandis que je le regardais dans les yeux. Je ne parlais pas, mais mes yeux en disaient longs, non  je n'étais pas fâchée, ni même vexée, j'appréciais même franchement cette attitude.

— Vous devenez de plus en plus pervers monsieur Zethar, chercheriez vous à me dévergonder ? Si c'est le cas ... C'est réussi ...

Ma main se glissait dans l'ouverture du pantalon désormais éventré et laissant apercevoir la bosse imposante du boxer du comptable, mes doigts se refermaient sur son sexe chaud et turgescent.

— Elle m'a l'air un peu sèche, il va falloir que je l'humidifie ...

Je me la jouais coquine, mais je n'en menais pas large, j'étais nerveuse. J'en avais envie, mais avoir pratiqué une fellation de quelques minutes ne faisait clairement pas de moi une experte et ce, même si, entre temps, je m'étais renseignée un maximum sur internet, il y était question d'humidifier avec la salive, de recouvrir ses dents avec les lèvres et ... Et j'avais oublié le reste, mais il n'y avait pas de raison que ça se passe mal pas vrai ?

— Et si tu te levais que je baisse ce pantalon hors de prix et que je découvre ton très gros secret ?

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A la découverte de moi-même

Zethar & Skylar

◊ ◊ ◊

Je découvrais Chelsey sous un nouveau jour, tout comme elle se découvrait elle même probablement, car si elle avait conscience de son charme, de son pouvoir de séduction, peut être ne s'était-elle jamais demandé ce qu'elle aimait vraiment, peut-être aurait-elle du, peut-être que si elle l'avait fait, son mariage se porterait il mieux, même sans enfants, mais cela ne reste que tu peut-être, car peut-être aussi que son mari était juste un salop et qu'il aurait de tout façon fait ce qu'il a fait. Peut importe, j'en étais, pour ma part arrivé à un point de non recul, j'avais envie d'elle, de la dévergonder et d'explorer son potentiel de non-sagesse.
J'avais volontairement utilisé un langage bien plus cru, elle m'avait dit ne pas être en sucre et j'espérais que cela concernant aussi ses oreilles. C'était quitte ou double, soit cela la choquerait et la bloquerait, soit, je sentirais son excitation entre ses cuisses, ce fut le cas. Entre ses cuisses et dans son regard, je faisais aller et venir mes doigts en elle, sentait son humidité, ses mots me firent sourire, oui, j'étais pervers, du moins sur le plan sexuel, j'étais souvent très loin du correct, en même temps, c'était ainsi que j'appréciais la chose.

— Oui je vais te dévergonder, te montrer que tu n'es pas aussi sage que tu le prétend ...

Mes doigts continuaient à s'affairer entre ses cuisses mais elle semblait s'intéresser tout autant à ce que j'avais entre les miennes, cette chose aurait besoin d'être humidifiée ? Oui, entre autre, besoin qu'on s'occupe d'elle tout simplement et la brunette semblait disposée à s'y coller. J'enlevais alors mes doigts, d'un jeu de pied, je retirais mes chaussures et me levais en retirant mon pantalon et mon boxer., j'étais désormais nu, mon « secret » fièrement dressé, je devais avouer que c'était la première fois qu'on l'appelait comme ça !
Ma main ferme se glissait dans ses cheveux, je me penchais pour venir l'embrasser, mêlant à nouveau ma langue à la sienne pendant que mon autre main caressait à nouveau sa poitrine, j'étais excité, j'étais à bloc. Je me redressais, la regardais alors que je me tenais debout, elle assise devant moi, le visage pile à la bonne hauteur ...

— Lèche là ... sur toute la longueur, prend ton temps ... avant de la glisser entre tes lèvres ...

Je donnais mes consignes, tous les hommes aimaient cette pratique, mais tous ne l'appréciaient pas forcément de la même manière et je doutais que Chelsey ait une grande expérience dans ce domaine, dans tous les cas, je la guiderais ...

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A la découverte de moi-même

Skylar & Zethar

◊ ◊ ◊

"Pas aussi sage que je le prétendais" bizarrement je prenais ces mots comme un compliment. C'était tout ce que je demandais : découvrir une facette de me personnalité que je ne me soupçonnais pas. Je gémissais au fur et à mesure que ses doigts s'enfonçaient en moi avec un grand plaisir. Je respirais de plus en plus fort, tant le plaisir était présent.

— J'ai l'air d'une fille sage d'après toi ?

Bien sur que non, je ne l'étais plus et le plus incroyable étant que je ne forçais même pas, come si j'avais toujours eu cela en moi ou plutôt comme si je savourais un fantasme trop longtemps muselé, me libérant de mes chaînes pour le simple plaisir de la chair, le sexe cru ...

"Prends garde à ce que tu demande, tu pourrais l'obtenir" j'ignore qui avait choisi ces mots, mais ils étaient réels. Je n'avais pratiqué la fellation qu'une seule fois et j'étais face à un nouvel essai d'un niveau supérieur.
Je me sentais inquiète et un peu stupide d'avoir voulu relever le défi, maintenant que j'étais la : à moitié nue devant son chibre tendu et gorgé de sève.
Inquiète oui ...
Mais pas découragée pour autant.
D'un regard pervers, je descendais ma jupe et ma culotte qui vinrent rejoindre mon chemisier sur le sol tandis que Zethar m'expliquait comment faire. Au moins, il connaissait mon manque d'expérience dans ce domaine.

Je le touchais du bout des doigts comme fascinée par "l'objet" de mon attirance.

Puis je me laissais tenter, mes doigts à la base du sexe, ma langue vint rejoindre mon index et remonter le long du chibre tendu jusqu'à son gland, avant de redescendre doucement, puis remonter encore plus lentement.
Mon regard se redressait vers Zethar, j'ignorais encore à cet instant ce qu'était le "eye contact" et à quel point cela pouvait exciter les hommes, sur le coup, je cherchais juste à voir si Zethar appréciait le moment ...

Et maintenant, l'heure de vérité ...

Mes lèvres recouvraient au mieux mes dents pour enfourner le sexe dans ma bouche, mais je me rendais compte dès les premières secondes que ce ne serait pas facile : le sexe de Jason avait déjà eu du mal à rentrer, mais celui de zethar était plus gros je craignais de ne pas y arriver ...

Et pourtant ...

Je réussissais à glisser le gland dans ma bouche, l'énormité du membre me fit lâcher une goutte de salive qui atterrie sur ma cuisse nue, tandis que je tentais de me disloquer la mâchoire comme un serpent, mais finissait par obtenir ce que je voulais, curieusement, une fois les premiers centimètres entamés, j'avais un peu moins de difficultés.

Découvrant un tout nouvel exercices, je tentais d'en analyser chaque instant. L'odeur était particulière et le gout était assez âcre, mais ce gout si particulier apportait une pincée de perversions supplémentaire qui n'étais pas désagréable, comme si l'idée de lui faire plaisir sans en ressentir et qu'en plus le gout ne soit pas agréable ajoutait un côté coquin à la situation.

J'ignorais si Zethar appréciait la technique, mais je me donnais du mal, je descendais le long de la verge à toute vitesse, pour tenter d'aller coller mes lèvres à mon index et mon pouce, mais naturellement, je calais au bout d'un moment, sentant une sensation désagréable au fond de ma gorge comme un étranglement et une envie de vomir. Je poussais un toussotement en relâchant un filet de bave, retirant le sexe de ma bouche.

J'en avais les yeux qui pleuraient ...

— *Tousse* Désolée *Tousse*

Je repartais à l'assaut du "mont pénis", engouffrant à nouveau le gland dans ma bouche qui passait plus facilement que la première fois. Je descendais plus lentement cette fois-ci, m'arrêtant un peu avant la limite cette fois-ci.

Je resserrais mes lèvres autour du membre, remontant doucement, puis redescendant. Plus je me laissais aller à cet exercice et plus je l'appréciais. Je commençais à sentir comment faire et à m'habituer, décidant de rajouter du piquant en le retirant et masturbant le sexe de Zethar avec ma main avant de recommencer, plus je m'y mettais plus j'accélérais, avant de la retirer une nouvelle fois.

— J'espère que ça te plais ?

(c) oxymort