Insomnie de fin de tracas

E.Marini & H.Hennessy

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Le temps avait tellement passé qu'il ne s avait même plus vraiment quel âge il avait, le vent modérément tiède effleurait son visage, le barbu était posé sur le toit du Beffroi, du moins sur la partie où l on pouvait modérément  circuler en toute sécurité. Cette partie avait été aménagé récemment pour le nettoyage des tuiles, accompagné de quelques pigeons bien sage il était venu se percher pour méditer et écrire un peu c est quelques lignes, depuis son smartphone medium-tech...

...

Le covid en avait rajouter une couche au virus T et la situation s apaiser enfin, cependant les maux étaient fait et tout le monde en avait eu pour une peine. Rico n était pas le plus à plaindre, épargné par ce virus les dernières années furent tout de même rudes.

...

Aussi curieux que cela paraisse et à l abrit de tout les danger sur son perchoir il espérait y rencontrer quelqu'un !

...

Le calme et le vent le berçait, il repensait à la jeune recrue apparue il y a un et demi au commissariat dont il n' arrivait jamais à ce remémorer le prénom... Il avait quelques numéros et son écriture s'inscrivit au travers de SMS, notamment à certains de ces collègues...
Le second fût adressé à Randall, une blague bien placée sur sa nouvelle coupe de cheveux ..

Aujourd'hui il en était ainsi les communications se faisaient à distance et ainsi soit-il...

Le vieil homme écrasa le crouton de pain dur qu il avait dans sa main gauche, ainsi les pigeons vinrent picorer à ses pieds, l air était plus frais le journaliste à ses heures perdues regardait à présent l horizon...

(c) oxymort

Insomnie de fin de tracas

H.Hennessy & E.Marini

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Avais-je fais le bon choix ? Dur à dire. Raccoon s'avérait intéressant, mais ça n'était pas de ma maitrise en criminologie dont ils avaient besoin, mais d'un exorciste ou de type en combinaison Az-Mat pour tout nettoyer au napalm, voir, pourquoi pas, une bombe nucléaire pour raser la ville, mais cela ferait trop scénario de jeu vidéo des années quatre-vingt-dix.
Depuis mon arrivée en ces lieux, mes crises d'angoisse ne s'étaient pas calmées, bien au contraire. Crapahuter dans cet espèce de maison sous terraine avec Tara n'avait pas aidé.

Ce soir, j'avais envie de picoler ...

Et pourtant, cela faisait un moment que je ne m'étais pas adonnée à la boisson, sans avoir été alcoolique, je l'ai frisé et par crainte, je préférais éviter de boire de l'alcool les soirs de mélancolie comme celui-ci, c'était un coup à basculer dedans sans y prêter attention, l'alcool est un ennemi plus sournois que les lickers, eux se cachent dans des conduits, se font discrets et tentent de vous tuer quand vous ne les voyez pas, mais vous ne les engouffrez pas dans votre gosier de votre propre volonté.

A défaut de picoler, je m'allumais une clope. C'était rare, souvent quand j'avais un coup de blues. Je pensais de plus en plus demander ma mutation, mais je savais pourquoi j'étais ici, j'avais quelque chose à accomplir et j'étais du genre à mériter mon salaire, pas à compter les chiffres sur mon compte en banque pendant que je me tourne les pouces.

Grimpant les marches du Beffroi de St Michael sans trop savoir ce que je foutais ici. J'avais envie de voir la ville, de contempler cette immense décharge à infectés qui nous servait de lieu de travail. J'avais envie de jeter ma clope dans le vide comme si elle pouvait tout bruler.

J'avais envie de tout salir avec ma noirceur ...

Quelle ne fut pas ma surprise de voir une ombre au sommet du Beffroi, instinctivement, ma main avait rabattu le pan de ma veste en cuir pour avoir accès à mon holster en dessous de mon bras gauche, mais je me détendis rapidement.
N'importe qui ayant porté un uniforme ou ayant franchis les portes du commissariat du RPD sans avoir des menottes (et encore) reconnaitrait cet homme : Enrico Marini, l'un des hommes les plus célèbres représentant l'autorité en ces lieux.

Je n'avais encore jamais eu l'occasion d'échanger avec lui et ce, malgré tout le bien qu'on m'en avait dit. Il faisait partie de ces légendes comme le capitaine Sicks à avoir survécu à Raccoon City.

— Moi qui pensais me trouver seule ici ... Dis-je pour attirer son attention sans trop le surprendre.

J'écrasais ma clope contre le talon  de ma chaussure, m'apprêtant à la jeter par terre, mais remarquant du coin de l'œil, le capitaine, je fis mine de la ranger dans ma poche, avant de la jeter par dessus bord des que son attention fut accaparée ailleurs ...

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E.Marini & H.Hennessy

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La fumée avait attiré l attention du capitaine avant même que la rouquine n ouvre la bouche pour parler, le viel homme continuait de contempler l horizon.

"Moi qui pensais me trouver seule ici"

Sans se retourner le vétéran s exprima à son tour.

— Golden America !

Puis il se retourna avec un grand sourire attendant confirmation ou peut être non de la rouquine. Après sa réponse et observant la gestuelle de la jeune femme, celle ci ne faisait aucun doute d appartenir à la police...il réfléchit un court moment et reconnu le visage de... Molly ou Dolly... Il ne savait plus trop, c était la dernière recrue à être entrée au commissariat, il n' avait jamais eut à faire à elle, cependant son ami Sicks lui en avait briefé quelques mots de leur seul mission en commun.

Cette femme à des airs de Rain...

Le policier en civil échangeait quelques mots avec la nouvelle venue, puis lui proposa de s'assoir à côté de lui pour contempler l horizon et le reflet du soleil sur le toit des habitations.

— C est calme ... Ça fait du bien ...

Le bientôt sexagénaire sortie 2 barres chocolatées de sa poches arrières de son jeans civil et en proposa une à la jeune femme.

— Vous venez souvent ici ?... Enfin j'veux dire sur le toit ... ?

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H.Hennessy & E.Marini

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Golden America ! Un cri résonnant des lèvres du Capitaine ce qui me fit sursauter.

— Golden America ?

Peut-être un délire "Raccoonesque" que je ne connaissais pas. Il fallait dire qu'en dehors de mon travail je sortais peu, je n'avais même pas tenté de rencontrer de nouveaux amis ou même de démarrer une relation, ce qui n'était pas plus mal. On dit que les psy sont ceux qui ont le plus besoin de psy, c'est aussi vrai pour les criminologues. J'avais fais des efforts depuis quelques temps, mais de temps à autres, les démangeaisons dans mes bras reprenaient le dessus.
Certains diraient que c'était quelque chose manquant dans ma vie qui me poussait à me griffer à ce point, mais j'avais la sensation que mes problèmes psychologiques qui me poussaient à ces "automutilations" étaient plus profondes que cela ...

Marini était décrit comme quelqu'un de rationnel et de réfléchis et je comprenais pourquoi en quelques échanges.

La vision de la ville pourrait presque faire oublier ce qu'il pouvait se passer dans les différentes ruelles, cela avait un côté poétique, le genre de poésie qui réchauffe le cœur, comme seul la poésie peut le faire. Il n'avait pas trop de bruit, la ville était d'un silence paisible, comme si tous les évènements de Septembre quatre-vingt-dix-neuf n'avaient jamais eu lieu.

Marini me tendait une barre chocolatée, pourquoi pas après tout ? C'était toujours mieux qu'une clope, le chocolat pouvait rendre accroc, avec la dose de sport et de stress que j'accumule, il ne risquait pas de me pousser beaucoup de graisse sur le corps.

— Ca m'arrive ... La vue de mon appart ne donne pas grand chose d'intéressant, du haut de cette tour on peux voir des trucs bien meilleurs et oublier cinq minutes toute la merde qui salit nos rues ...

C'était la première fois que je m'exprimais ainsi avec quelqu'un. Mon supérieur dégageait un côté très calme et doux qui invitait à la confidence, je comprenais mieux pourquoi il était l'un des flics les plus respectés du commissariat.

Marini avait raison : le silence de la nuit faisait du bien ...

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E.Marini & H.Hennessy

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La nuit venait tout juste de tomber, les lumières commençaient à illuminer l horizon, le calme avant la tempête affichait le cliché d une scène des rues de la rage encore au calme. Bien là qu il ne s'agissait pas d Axel et Blaze le doux vent venait ramener l odeur de viande grillées jusqu'au narines d' Holly et Rico. Effectivement quelqu un devait griller de la viande un peu plus loin en contre bas, ce qui était plutôt curieux pour une fin Janvier...

— Ça donnes faim...

Le plus curieux c'est que l'odeur de la viande ne paraissait pas forcément traditionnelle, Marini n était pas concentré, sa mémoire olfactive lui chatouillait les poiles de la moustache, c était une odeur connue mais à cet instant il n' y prêta pas plus d intention.
La Beffroi allait bientôt fermer l accès au toit et le père Rodriguez pria aux deux policiers en civil de redescendre avant les 18 coups de la cloche principale. Enrico observa encore une fois l'horizon, c était encore calme, ni sirène ni cris... Son dernier regard s abattit sur la petit lueur que dégageait, à peut être 150 mètres de là, le petit barbecue de fortune ... Le vent avait tourné et l odeur n était plus perceptible, le premier coup de cloche vint rappeler au capitaine qu'il était temps de quitter son perchoir, la cloche continua de chanter l Angélus ...
Alors que Rico se dirigeait vers les escaliers, des bruits similaires à quelques coups de feu venait déranger la mélodie symphonique, ces interférences étaient à peine perceptible pour les oreilles du grand père ... Il se tourna vers la jeune femme pour avoir son ressentit.

— Avez-vous entendu ?

(c) oxymort

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H.Hennessy & E.Marini

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Une odeur agréable commençait à nous chatouiller les narines. Un barbecue peut-être ? Cela sentait une odeur de viande et, même si je préférais le poisson, je commençais à avoir la dalle, les nouilles de Mme Chang ne nourrissait pas son homme ou en l'occurrence dans mon cas : sa femme.

— Ca fait longtemps que je ne me suis pas fais un bon steak.

De fait, voir des morts-vivants dévorer quelqu'un ça a tendance à vous couper l'appétit. Cela dit, même sans en avoir l'habitude, je devais admettre que ce fumet avait quelque chose de particulier, un je ne sais quoi qui me restait sur le bout de la langue sans que je sache trop le définir, mais je n'étais pas du genre bonne cuisinière, Gordon Ramsay aurait fait une jaunisse devant ma manière de faire des pâtes.

Nous fument tirés de nos pensées par le prêtre dont le nom m'échappait qui nous priait de quitter les lieux. N'étant pas croyante, le beffroi n'avait pour intérêt à mes yeux que la vision de la ville en contrebas.

Un regard sur le capitaine Marini me fit comprendre que c'était ça qui m'attendait : l'on sentait les soucis derrière son regard d'acier, probablement du à un vécu particulier. Il avait survécu à Raccoon City après tout et cela n'avait pas du être de tout repos et surement laissé des séquelles. J'avais moi-même survécu aux rues de Raccoon, mais il y avait une différence entre la survie de Marini, arme au poing et blessures à la clef et rester cachée dans un combi de flics pendant deux heures avant de réussir à être évacuée de la ville.
J'avais vu quelques horreur et cela m'avait occasionné des cauchemar et ces saloperies de démangeaisons nerveuses. Je me donnais du mal à camoufler les différentes griffures sur mes bras.

J'attendais que Marini se lève pour le suivre, mais au moment ou j'arrivais à me redresser, mais un bruit retentit, un bruit qui ne m'étais pas inconnu et à voir la tète du capitaine, il avait la même idée que moi.

— Des coups de feu, non ?

Par habitude je dégageai le pan de ma veste pour avoir accès à mon arme en cas de besoin.

(c) oxymort

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E.Marini & H.Hennessy

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Les interminables marches eurent raison du Capitaine, le pré-retraité s'arrêta un instant alors qu'il ne restait qu'une cinquantaine de marches à descendre. Il reprenait son souffle un instant du temps que la rouquine le dépassait.

— C'est votre arme de service ? Je suis venu sans aujourd'hui, avez vous une arme de poing déclarée pour moi ?

Le deux gardiens de la paix se remirent en course et arrivèrent enfin dans le chœur du Beffroi. Le prêtre arrêta ses prières et interpella Marini.

Père Rodriguez —  Mes enfants, je suis très inquiet... Vous êtes du STARS, j'ai entendu plusieurs coups de feu venant du Sud du Beffroi, pouvez-vous aller voir ce qu'il se passe ?
Je vais verrouiller les portes du lieux Saint et m'y enfermer avec Mathilde jusqu'à votre retours !

Il montra au loin une dame encore en prière dans les bancs.

Père Rodriguez — Suivez moi, au cas il y aurait des blessés, prenez ceci avec vous mon fils !  Il amena le duo dans la sacristie et déposa trois aérosols devant l'Américano-Espagnol;

Enrico le remercia, il s'équipa de deux bonbonnes et donna la 3ème à la jeune femme. Cinq minutes plus tard, les deux policiers se retrouvèrent à l'extérieur près des véhicules garé au abords de la foret et adjacent au bâtiment de Dieu. Il y avait 5 voitures et une moto, probablement des promeneurs ou les personnes qui faisaient leur méchoui dont il avait sentit l'odeur. Marini ouvrit le coffre de sa voiture et s'empara dune mallette couleur argenté, il l'ouvrit. Il s'agissait des nouveaux couteaux de combat qu'Irons avait commandé pour les RPD, tous les capitaines des TSARS en avait reçu un exemplaire, ils devaient donner leurs avis avant que Bryan ne passe la commande pour tout le commissariat.
Enrico le fixa autour de sa cuisse avec le système de armais qui avait été prévu pour. C'était plutôt confortable, la mousse compacte évitait les étranglements et le couteau ne sortait que de son étui si un geste approprié et une méthode précise y était employé.

— J'ai une seconde mallette est ce que tu veux aussi t'équiper ?

Fit-il en lui tendant son arme blanche.

— Aujourd'hui je n'ai exceptionnellement pas d'arme à feux sur moi ...

(c) oxymort

Insomnie de fin de tracas

H.Hennessy & E.Marini

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Le bon vieux Samurai Edge habituel des S.T.A.R.S, une arme très efficace inspirée des Berettas italiens. Il m'avait fallu un moment pour m'adapter, le changement du Glock au Samurai n'avait, cependant pas été très compliqué. Depuis longtemps, je préférais avoir mon arme sur moi en toute circonstance ou, en tout cas, le plus souvent possible, particulièrement à Raccoon City.

Le capitaine Marini n 'était pas armé, sans doute l'approche de la retraite qui le rendait un peu plus imprudent.

— J'ai une arme dans ma voiture.

La réplique exacte de mon ancienne arme de service. Les habitudes ayant la vie dures, je n'avais pas eu le cœur de m'en séparer. Hélas, la réglementation oblige la police à conserver les armes enregistrées à leur nom, du coup, j'avais acheté le même modèle, histoire d'en garder une trace.

La nostalgie avait la vie dure.

Le père Rodriguez semblait inquiet et je ne pouvais que le comprendre. Cette ville était une fosse à purin ou il arrivait des merdes pratiquement chaque jour. Un paquet de merde, certes, mais mon paquet de merde et en tant que flic c'était mon devoir de le protéger.
Rodriguez nous déposait trois spray de soin, ce genre de trucs que l'on ne trouvait pas dans les autres villes. Pour l'avoir utilisé une fois, c'était salement efficace.

Je n'avais rien contre le père, ni même contre le bâtiment, mais la seule chose qui m'avait amenée ici c'était la vue. Je n'étais pas une grenouille de bénitier, loin de la, imaginer un mec qui fabrique le monde et un autre qui crève crucifié avant de ressusciter je n'y croyais pas une seule seconde ... A moins que Jésus ne soit un mordeur bien sur ...

Nous arrivions en bas, la ou tout semblait se passer. La ou la merde commençait. Tu parle d'une soirée pépère à reluquer la ville. Les démangeaisons habituelles de mes bras me reprirent, mais je résistais à l'envie de me gratter jusqu'au sang comme à chaque fois. Les dernières croutes n'avaient pas encore cicatrisées et quitte à ne pas voir de psy, autant tenter de régler mes problèmes moi-même, après tout, j'avais une formation de criminologue ce qui impliquait de la psychologie au final.

Tandis que Marini fouillait sa voiture, je fouillais la mienne, fourrant ma veste sur le siège arrière, histoire de ne pas être gênée dans mes mouvements. Je récupérais le couteau tendu par Marini afin de le fixer, comme lui, à ma cuisse. Enfin je récupérais mon autre arme à feu dans la boite à gant de ma voiture avant de le donner à Marini.

— Il n'a pas trop de recul, mais il est moins facile à utiliser que le Samurai.

Je me doutais que Marini avait déjà utilisé un Glock dans sa vie, mais il devait surement utiliser un Samurai Edge depuis longtemps, autant lui rappeler les différences.

J'en étais la de mes réflexions quand un groupe de jeunes approchaient en courant. Le premier, un jeune homme aux cheveux mi longs, me rentrait presque dedans. Il s'arrêtait pour nous regarder à tour de rôle avant de jeter un oeil à ma plaque.

— S'il vous plait, je ... Des monstres ... Pleins de monstres ...

Mon regard passait du gamin à l'endroit d'où il venait, effectivement à entendre les bruits éloignés il devait y avoir quelques créatures à affronter, mais d'où sortaient-elles ?

— Calme toi et raconte moi ce qu'il s'est passé ...

Le gamin respirait rapidement, sous le regard soutenu de ses deux camarades, avant de reprendre la parole.

— On ... On voulait ... On voulait faire de l'urbex ... Comme dans les vidéos TikTak ...On a trouvé un vieux labo d'Umbrella désaffecté, mais par erreur on a activé une manette ... On voulait juste jouer ...

Merde, décidemment, il faudrait vraiment faire le tour des environs, outre le fait que la société Umbrella avait encore des labos actifs, certains étaient à l'abandon, mais en fouillant bien il était parfois possible de retrouver certains créatures, parfois vraiment dégueulasses.

— Et les coups de feu ?

Je doutais fort que le bruit soit anodin.

— J'avais le pistolet de mon père ... C'était un S.T.A.R.S ... J'ai tiré, mais celui avec la grande langue ... Ca lui faisait rien ...

La grande langue, merde ... Un lickers, une belle saloperie et avec un simple pistolet cela allait être difficile de s'en débarrasser.

— Il est ou le flingue ?

— Tombé !

Ok, pas d'arme supplémentaire, mais de toute façon, je ne voyais pas trop ce que nous allions faire avec un flingue de plus à part avoir quelques munitions en plus et encore, je doutais fort que le gamin ait pensé à prendre des chargeurs avec. Que faisaient sa mère ? Il fallait être inconsciente pour laisser son mioche partir à une heure pareil, il devait avoir quoi ? Douze ans ? J'étais même surprise qu'il ait réussi à tirer avec sans que ça lui saute des mains, mais à Raccoon City il n'était pas rare que des parents apprennent à leur enfant à tirer.

— Va falloir qu'on contienne ce bordel sinon on va être reparti pour un incident façon mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf !

Cela allait être une longue nuit pour Marini et moi...

(c) oxymort