One step closer to the edge

Persephone & Mantis

◊ ◊ ◊

Cacher des secrets n'étaient pas hors norme dans cet établissement, chacun protégeait et mentait sur sa propre identité, certains feignait de s'amuser avec la personne qu'elle devait accompagner et que dire du nombre d'orgasme simulé entre ses murs. Heureusement, Persephone n'avait pas a se soucier de ce dernier détails. Son mensonge le plus gros, après qui elle était bien entendus, c'était bien sa cheville fragile. Si elle c'était bien fracturé la cheville au départ et qu'il lui fallut du temps pour s'en remettre, ce n'était plus le cas aujourd'hui et pourtant... pourtant elle faisait toujours semblant, pour ne pas rentrer à nouveau dans ses rangs ou être Jewels, à la merci de tous pour devenir un jouet sexuel, car si elle avait des rapports intimes aujourd'hui ceux ci étaient tous consentit.

Elle s'était déjà aller à quelques pas de danse lors de ses ménages, dans des chambres à l'abri des regards... mais aujourd'hui la tentation était plus forte et elle se mettait à chantonner quelques chansons et s'imaginer à nouveau petit rat de l'opéra. Il fut un moment ou danser était sa raison de vivre, un rituel et même quelque chose d'aussi naturel que de respirer, à présent c'était un moyen de se libérer et s'évader égoïstement, car elle ne partageait plus son talent avec les autres. Peut-elle pourrait-elle déroger a cette règle un jour avec Crowley, mais elle gardait pour l'instant son secret jalousement.

La jeune femme faisait son secteur des chambres de Guest à nettoyer, elle en voyait des choses parfois, mais elle ne portait jamais de jugement et faisait son boulot afin de ne pas se voir « punir » pour son inefficacité. Elle savait qu'à cette heure chacun se trouvait au rez-de-chaussée de l'hôtel à profiter des activités que l'hôtel pouvait fournir et aussi très certainement choisir la personne avec laquelle la personne au bracelet bleu remonterait pour passer le reste de la nuit bien au chaud. Arrivé à la dernière chambre, la Shade hésita un instant puis elle se laissa bercer par un air qui lui était bien familier et se mit à danser en fermant les yeux, connaissant l'emplacement des meubles sur le bout des doigts elle n'avait pas à trop s'en faire pour ça. Puis ses pas la guidèrent vers le couloirs où elle y exécuta une pirouette sur sa fameuse cheville fragile avant de se stopper net en voyant face à elle une personne. Rougissant, elle se mit sur le côté et baissa immédiatement les yeux.

— Excusez-moi madame.

Une simple excuse pour son comportement, la rendant un peu trop visible et ce serait aussi l'avis des supérieurs.

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Mantis & Persephone

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Depuis que j'avais accepté de faire affaire avec le Mystic Swan, j'avais eu un sacré avantage. L'on m'avait proposé une paie confortable et la possibilité de profiter des plaisirs des lieux. Les infrastructures m'étaient ouvertes à volonté, sachant qu'avec mon travail et par discrétion je ne pouvais de toute façon pas être présente systématiquement.
En revanche les plaisirs de la chair, eux, étaient limités, ainsi, je voguais entre hommes et femmes, des jewels m'offrant leur corps et je prenais un malin plaisir à leur faire regretter d'être tombée entre mes griffes. J'aimais me comporter comme une garce et leur rappeler que leur place était éternellement entre ces quatre murs à servir des gens comme moi.
Mon psy m'avait dit que c'était probablement parce que je me haïssais moi-même que je me comportais ainsi, voulant que tout le monde me haïsse. Peut-être avait-il raison, du coup, j'ai largué le psy ...

Outre ceux que je choisis par hasard, il y a bien sur ceux qui me sont inaccessible. Comme certains guests ou guardians, voir certains shades.
C'était le cas de Persephone, une ravissante demoiselle, tout à fait mon type : un air angélique et juvénile sur un corps de femme bien faite. Le genre avec qui j'aimerais passer plusieurs heure à profiter des plaisirs de la chair, hélas, après avoir demandé, soit disant par curiosité, il m'avait été répondu qu'elle ne pouvait, une blessure à la cheville.

Ce jour la j'avais décidé d'aller faire un peu de sport, j'avais donc enfilé un legging gris, une paire de basket rose et blanches et un débardeur noir, le tout surmonté d'une casquette de marque pour empêcher la sueur de me tomber dans les yeux. Hélas, mon programme avait été interrompu par une guest en surpoids qui avait visiblement décidé d'utiliser toutes les machines sur lesquelles je jetais mon dévolu, comme un malheur n'arrive jamais seul, j'avais également droit à un bodybuilder au cerveau dans les talons qui commençait à me faire du rentre dedans, très peu pour moi.
Ayant la flemme d'aller courir, je me rassurais en me disant que j'irais simplement une autre fois et retournais dans ma chambre.

J'étais dans le couloir, quand j'attrapais le strap autour de mon cou, celui ci contenait les clefs de ma chambre. Je remarquais alors que la chambre était ouverte, sans doute pour le ménage. Je m'approchais à pas de loup pour voir qui s'en occupais par pure curiosité quand la personne en sorti et produisit un spectacle attirant mon regard qui en fut subjugué.

Je ne réalisais pas directement ce qui n'allait pas dans le tableau qui m'était offert : Persephone, la jewel devenue shades, dansait au milieu du couloir, sans doute persuadée d'être seule. Elle avait les yeux fermés et effectuait une pirouette à la perfection ...

A la perfection sur sa cheville censée cassée et même si je me trompais de jambe, elle se tenait sur l'autre un instant plus tôt ...

La shades ouvrit enfin ses yeux de biche pour les plonger dans les miens. Je croisais les bras comme une maman prête à disputer sa descendance, ce qui me valu des excuses de la belle.
Des excuses hein ? Oh serait-ce le moment de jouer avec ma proie ? Mon oreillette imaginaire me disait que oui.

— Je vous en prie ne vous excusez pas, c'était magnifique ! Fis-je d'une voix faussement enthousiaste, jouant à la perfection le rôle de la gentille guest.

Je m'approchais, tournant autour d'elle, prenant mon faux air de chien battu habituel et prenant la pause d'une danseuse de valse.

— Peut-être ... Pourriez vous m'apprendre ? Je ne suis pas très douée pour danser ...

Pieu mensonge, mais je savais ou cela allait me mener, à voir si elle allait accepter l'invitation. Une chose était sure : depuis le temps que je la désirais, j'entendais bien ne pas la laisser passer ...

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Persephone & Mantis

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Elle venait de trahir son secret et aussi enfreindre une règle de l’hôtel, ce qui faisait beaucoup en une seule petite minute, surtout qu'elle fut plutôt docile depuis le nombre d'année que son âme hante ces murs, il fallut juste quelques secondes pour tout foutre en l'air. Mais elle n'allait pas se laisser avouer vaincue aussi rapidement, elle allait se raccrocher autant qu'elle le puisse au maigre espoir de pouvoir s'en sortir sans trop de casse. La jeune femme s'excusa avant de se mettre en position de "soumission", si ce n'était pas le terme officiel, s'était bien le cas, car elle montrait clairement qu'en portant un bracelet bleu la Guest lui été supérieure et en un sens elle lui devait le respect et obéissance ... seulement elle ne devait généralement pas obéir à un ordre direct d'un Guest, car elle ne devait pas les croiser. C'était plutôt les Guardians qui leurs disaient quoi faire et où aller en plus de leurs tâches « de base ».

La jeune femme sembla plutôt gentille de prime abord, mais elle avait apprit aussi à se méfier des bonnes âmes, ici tout le monde veut toujours quelque chose que ce soit dit frontalement ou que l'on brosse une personne dans le sens du poil, il n'y avait rien sans rien. Puis elle leva quelques instants ses yeux lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait lui apprendre à danser, son regard rencontra à nouveau le sol et son ego en serait bien satisfait, mais elle savait "sa place"

— Je... vous devriez demander aux Swans, ils sont bien plus douées que moi pour danser et surtout pour vous apprendre.

Persephone n'avait pas spécialement le truc pour apprendre aux autres, elle préférait montrer comment elle faisait plutôt que d'expliquer avec des mots. C’est ainsi qu'elle « formait » certains Shade pour les aider à gagner du temps et surtout de l’énergie pour ne pas craquer trop vite. La Shade espérait réellement que la Guest ne le prendrait pas mal, cette sorte de refus de sa part, cependant elle savait qu'il lui faudrait céder si jamais cette dernière n'en fasse un caprice ou ne menace d'aller voir un Guardian... surtout que ces derniers sont au courant de son soucis de cheville et celons la personne prévenue, la personne au bracelet vert pourrait faire de la vie de Persephone un enfer.

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Mantis & Persephone

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Je souriais, une bonne excuse hein ? Il faut dire qu'il n'était pas facile de cacher un tel secret et je savais pourquoi je lui avais tendu ce genre de perche. Je ne pouvais pas faire quoi que ce soit avec Persephone parce qu'elle était shade, donc une souillon et parce qu'elle avait un problème de cheville. L'avoir surprise en train de danser était la preuve qu'elle s'était bien jouée de tout le monde. En jouant les bonnes cartes, je pouvais me jouer d'elle à mon tour.

— Les swans hein ?

Je souriais en m'approchant d'elle, sourire mauvais de la garce triomphante, comme toujours. Une prédatrice observant sa proie. Je pourrais profiter d'elle, l'excitation me prenait aux tripes, pas tant la chance de profiter de son corps, mais surtout de pouvoir la dresser et la tenir par les couilles qu'elle n'avait pas.

— Une swan ne vous arrive pas à la cheville voyons ...

Petit pique supplémentaire, l'expression m'aidait bien sur le coup, la cheville, soit l'objet de sa soit disant blessure. Quand on s'y prend comme un pied ...
En vérité, cela devait faire un moment qu'elle jouait cette petite comédie, comme les médecins du MS avaient laissés passer une telle chose ? Mystère, peut-être en suçait-elle un dans la réserve qui avait décidé de l'aider, peu importe, cette situation pouvait totalement m'être profitable.

— Et en parlant de cheville ...

Petit silence, il fallait laisser le temps à la crainte de monter en elle comme un stress crescendo, une sorte de pression supplémentaire, je pouvais presque entendre l'accélération de son rythme cardiaque. Je me réjouissais de l'acculer de la sorte, j'étais vraiment une jolie pourriture quand je m'y mettais, un peu à l'image du monde de merde dans lequel nous vivions.

— Jamais une swan n'arriverait à m'apprendre à danser aussi bien avec une cheville cassée, vous êtes une perle Persephone ...

Le petit sourire du triomphe final : oui ma belle, je t'ai baisée, pas physiquement, ça se sera peut être pour bientôt. Après tout, la demoiselle avait surement ses raisons d'être limitée aux tâches ingrates et je m'en fichais, du moment que je puisse profiter de son corps et des plaisirs de la chair avec une demoiselle qui m'était interdite en toute logique ...

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Persephone & Mantis

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Loin de se douter qu'en réalité la Guest face à elle connaissait son passif concernant les Swan et son accident, pour l'instant elle se sentait surtout fautive de ses actes et n'avait aucune idée que ses paroles pouvaient être toutes aussi incriminantes. Le mot swan sonna différemment dans la bouche de Mantis, comme un goût amère de sous-entendus et de menace, mais ce n'était rien quant à ce qu'elle allait dire par la suite. Perséphone ne bougea pas d'un poil, même si elle sentait peu à peu l'anxiété lui monter au ventre, puis dans la gorge y formant une boule bien difficile à ravaler. Mais elle tenta de rester stoïque pour ne pas montrer le moindre signe à la jeune femme qu'elle eut put être mêler à ces artistes un jour dans sa vie à l'hôtel. Son corps frissonnait, mais ce n'était pas d'excitation, bel et bien de peur... Si jamais elle en arrivait là, que ferait-elle ?

Le couperet tomba, d'un seul coup, il n'y avait plus aucun doute sur le fait qu'elle sache qui elle était vraiment et le regard de Persephone se plongea alors dans celui de la guest, totalement effrayé, horrifié. Allait-elle la traîner à présent devant la direction ou un Guardian qui se ferait un malin plaisir à la maltraiter un peu avant que son secret ne soit révélé à tous ? Le souffle court, elle sentait son cœur battre dans ses tempes et elle ne savait quoi faire, quoi dire...

— Je ... je vous en supplie ne dite rien à personne.

Sa voix tremblotante et les larmes aux bords des yeux trahissaient l'état actuelle dans lequel elle se trouvait. Voilà qu'elle se retrouvait souris entre les griffes du chat... mais la question était qu'est que le chat aller faire ? Jouer ou l'engloutir sans un remord ? Puis qu'en était-il de son sort auprès de la direction de l'établissement, était-ce là la signature de son arrêt de mort ? Si c'était le cas, elle tenterait le tout pour le tout en expliquant qu'il y avait ce Guest qui semblait intéressé par elle, peut-être arrivera-t-il à la sauver d'une façon ou d'une autre. A cet instant, apparut une épée de Damoclès qui menacer de se lâcher sur la jeune femme en fonction du choix de la brunette.

— Je ne sais pas ce qu'ils me feraient ... s'ils savaient ...

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Mantis & Persephone

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Ce que j'aimais être l'antagoniste de l'histoire, c'était tellement grisant de la voir ainsi, paniquée, tremblotante. La voir en mode souillon était déjà quelque chose d'excitant en soit, mais la ... C'était l'extase, cela me donnait tellement envie de la maltraiter. La voir au fond du trou, seule et malheureuse et surtout, lui faire regretter ce simple pas de danse.
Oui, j'aimais que l'on me déteste et elle allait me détester, mais chaque chose en son temps.

Tout allait se dérouler selon ma recette de cuisine, un petit cours façon Gordon Ramsay, car ça ne sera pas le livre de recettes de maman, mais plutôt le "cauchemar en cuisine"
Tout d'abord on débute avec trois gramme de mauvais acting.

— Comment ? Voulez-vous dire que je devrais mentir à ces gens qui ont été si bons avec moi ?

Puis une pincée de fausse empathie.

— Naturellement, je ne voudrais pas vous causer d'ennuis ...

Ajouter enfin un brin de mauvaise foi et une solution miracle ...

— Cela m'ennuyerais, mais nous pouvons surement trouver un arrangement ...

Laisser reposer quelques minutes ...

Je m'approchais d'elle en souriant, sachant très bien ce que je faisais : non, je n'avais jamais eu l'intention de balancer qui que ce soit aux gardians et certainement pas cette magnifique jeune fille. Je fermais la porte derrière moi et jetais ma casquette dans un coin de la pièce.
Ma main vint retrouver doucement l'épaule de la jolie Persephone, passant calmement sur sa clavicule, je chantonnais du bout des lèvres en regardant ma main s'agiter, puis reportait mon regard dans le sien.
Mes doigts grimpèrent le long de son cou, puis de sa mâchoire, avant de s'accrocher à sa gorge, comme un étranglement à une main.

— Je pourais te dénoncer, ils arriveraient surement à te rappeler ou est ta place ...

Je desserrais mon étreinte, non pas que mon but avait été de lui faire du mal, non, juste lui faire un peur et lui rappeler qui était la patronne entre nous deux.

— Mais cela n'aurait aucun intérêt, ou serait le plaisir ?

Mon pouce caressait son menton puis sa lèvre inférieure. Je ne me lassais pas de les regarder, j'avais une folle envie de couler ma bouche à la sienne ... Puis d'y mettre diverses choses, mais chaque chose en son temps après tout.

— Embrasse moi jolie Persephone et mes lèvres resteront scellées ...

"Et si tu penses t'en sortir avec un simple baiser, tu te fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au nombril" pensais-je, mais je m'abstenais. Donner de faux espoirs avait quelque chose de grisant, comme cette jeune Jewel à peine arrivée a qui j'avais fais croire que je pouvais la faire sortir, sa tète quand elle avait découvert que non seulement je ne le pouvais pas, mais qu'en plus, même ainsi je ne l'aurai jamais fais, cela valait tous les mensonges du monde.

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Persephone & Mantis

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Elle était piégé, aucun endroit où aller et... crier après de l'aide ? Même elle en aurait rit, elle savait que personne ne viendrait pour elle à cause de la couleur de son bracelet, elle n'était rien qu'un pion remplaçable à la seconde si jamais elle venait à périr ou être dans les ennuies. Dans la panique, elle ne sait pourquoi elle se disait que la regarder dans les yeux pourrait l'aider, qu'elle pourrait voir sa détresse et ainsi ne pas lui causer d'ennui mais... everything has a price. Dans son état, elle ne pouvait reconnaître son mauvaise jeu d'acteur, de toute manière elle s'en moquait ça ne changeait absolument rien à sa situation... épineuse. Elle tentait de réfléchir, mais ses pensées se chassaient, tout était brouillon et n'aurait su lui proposer quelque chose de clair. Que pouvait-elle bien vouloir d'elle ? Des informations ? Des personnes faciles ? En tant que Guest, elle pouvait bien louer qui elle voulait chez les Jewels et les Swans.

Elle se concentra à nouveau en entendant la porte se fermer et un instant, Persy se demanda si justement ce qu'elle voulait... ce n'était pas que la jeune femme ne se comporte comme une Jewel ? Elle suivit du regard la casquette et en l'espace d'un instant elle fut a ses côtés, posant d'abord une main sur son épaule avant de la bouger et finalement enserrer sa gorge, la faisant paniquer et alors qu'elle allait à nouveau la supplier, ce fut Mantis qui prit la parole. Elle laissa ensuite la jeune femme mieux respirer, sentant le piège se refermer un peu plus sur elle et bientôt elle eut la confirmation que ses intentions n'étaient pas de lui nuire... mais plutôt de profiter de son corps. Elle tentait de se calmer, sentant son pouce sur sa lèvre alors qu'elle venait clairement lui demander de l'embrasser... elle n'avait d'autre choix.

— Vous ... vous ne leur direz rien ?

Après un instant d'hésitation elle s'approcha et vint poser doucement ses lèvres sur celles de la Guest, espérant qu'elle en soit satisfaite.

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Mantis & Persephone

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Ses lèvres avaient la douceur d'un thé au jasmin ... Ok, je suis pas top en métaphore, mais c'était un fait, elles étaient aussi agréable que je me l'étais imaginé, ce qui était très agréable pour moi ... Moins pour elle, car elle n'était pas sortie d'affaire. J'avais bien l'intention de profiter de la situation, j'étais comme ça : une garce et j'en avais toujours été fière ... Enfin je crois ...

— C'est ...

Commençais-je avec un sourire ...

— ... Pas terrible ... Voyons douce Persephone vous pouvez faire mieux que ça ...

Mais je ne lui laissais pas le temps de se rattraper, me reculant et posant ma main devant son visage. J'avais l'intention de jouer avec elle, de me poser en reine face à mon esclave, évidemment que je n'avais pas l'intention de m'en tenir à un simple baiser, surtout effectué à la vas-vite sans aucune émotion et aucun coup de langue et de toute manière, j'avais bien l'intention de profiter de ce corps que j'avais tant désiré ...

Alors je repris un air faussement innocent, jouant les ingénues en pleine réflexion.

— Je ne sais pas Persephone, vous savez ... C'est un secret très lourd à porter ...

J'avais tourné la tète comme honteuse de la manière dont je me comportais.
A l'intérieur j'étais euphorique, j'avais envie d'éclater de rire au visage de la pauvre ingénue que j'étais en train de balader entre mes griffes comme un chat avec une pelote de laine.
Je relevais le regard vers la demoiselle avec un petit sourire en coin, m'approchant à nouveau d'elle.

— Et en même temps, je pense aux choses horribles qu'ils pourraient vous faire si jamais votre petit secret était révélé ... Ooohh, je ne sais pas ...

Bien sur que si, je savais très bien. Je regardais Persephone dans les yeux, comme si je voulais qu'elle réalise, qu'elle comprenne que je me foutais royalement de sa gueule, mais ce ne serait probablement pas le cas. J'avais vu des dizaines de personnes perturbées par le stress, j'en avais interrogées aussi. Dans ces cas la, le stress était tel que je pourrais les interroger en me faisant fourrer qu'elles ne le réaliserait même pas.

Ma main retournait sur son épaule.

— Ne vous inquiétez de rien, je garderai ça pour moi ...

Mon sourire se voulait rassurant, je voulais qu'elle y croit jusqu'au bout la conne. Cela aussi faisait partie du plaisir, ce moment ou le suspect comprend qu'on sait déjà tout et qu'il va tomber ou, dans ce cas-ci, ce moment ou ma victime comprend qu'elle est ma proie ...
Ma main passait sur la contour de sa tenue, mon regard et ma voix se firent plus durs.

— Si tu commençais par enlever cette robe et me montrer un peu de reconnaissance pour garder ton abominable secret ? Hum ?

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Persephone & Mantis

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Le baiser fut certainement trop furtif, mais elle avait bien trop peur pour faire mieux à présent. Elle cessa presque de respirer en attendant de savoir ce que la Guest en avait pensé et malheureusement, sa prestation ne semblait pas la convaincre. Quel était les chances qu'elle lui demande de recommencer ? De vouloir plus ? Elle s'apprêtait à le lui demander, pouvant peut-être paraître bête, mais elle n'en eut pas l'occasion en sentant une main venir sur son visage, la faisant presque paniquer à nouveau. Qu'allait-il arriver ? Qu'allait-elle lui faire ? Persephone n'était pas prête à vivre un chantage sur le long terme et c'est bien ce qui semblait se profiler pour elle... au moins elle ne l'enverrait pas au Pit ni au purgatoire.

La jeune femme tentait de réguler sa respiration, elle n'aimait pas lorsqu'ils pouvaient ressentir sa peur, mais elle devait certainement se lire dans ses yeux alors à quoi bon ? La jeune femme tentait de se fondre dans le mur tout en voyant Mantis se rapprocher encore d'elle, elle était bien trop proche, envahissant son espace personnel, mais elle se doutait que pour ceux ayant un bracelet bleu ils s'en moquaient bien de ça, l'espace. Pour le moment elle mordait tout de même à l'hameçon, même si elle avait l'impression de déjà savoir où cela la mènerait, parce que même si elle se disait que la jeune femme n'avait peut-être pas encore d'idée sur quoi faire, elle semblait attiré aussi par les femmes et que très certainement coucher avec Persephone ne lui ferait pas peur.

Son regard n'arrivait pas totalement à se fixer dans le sien, pourtant elle tentait de se concentrer et se relaxer, mais la situation rendait la chose impossible pour le moment. Puis elle lui promis de garder cette information pour elle... bien... mais en échange de ? Et elle comprit en sentant cette main un peu trop baladeuse, lui causant un frisson de terreur plus que d'excitation. Elle n'avait pas le choix, elle devrait lui obéir.

— Mais je ...

Sa voix se brisa légèrement, Mantis semblait une femme autoritaire et elle vit dans son regard qu'elle ne devait pas la défier. Prenant une grand inspiration et un peu honteuse, elle commença à ouvrir la fermeture de l'uniforme qu'elle portait et laissa tomber le tissu au sol, la tête et les yeux légèrement baissés vers se dernier. Que pouvait-elle faire ? Hurler ? Sortir de la chambre en courant ? Ce serait prendre le risque qu'une autre personne puisse apprendre son secret quant à sa blessure guérit. L'idée était quand même alléchante, de courir et se réfugier même si à présent elle se retrouvait en sous-vêtements.

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Mantis & Persephone

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Je regardais la demoiselle hotter ses vêtements avec un sourire satisfait de gagnante. Evidemment je ne dirai rien, tant qu'elle obéirait. Serait-ce un one shot ? Je l'ignorais, mais il était clair que j'allais en profiter maintenant. si j'avais eu le moindre doute pour des questions de karma (et ce n'était pas le cas) ils auraient été dissipé à la simple vue de ce spectacle, ce n'était pas tant la femme, même si elle y était pour quelque chose, qui m'excitait, mais la situation. Je la regardais, interdite, la lèvre inférieure tremblante, à moitié nue, sachant qu'elle était traquée par une prédatrice qui ne s'arrêterait que quand elle l'aurait mangée.

— Regarde-toi donc petite salope : prête à offrir ton cul pour acheter mon silence ...

Inutile de continuer à jouer les ingénues, mes intentions étaient claires et Persephone les avaient comprises en cet instant. Ma main vint toucher sa culotte, je la regardais, même si elle fuyait mon regard.

— Je vais bien m'occuper de toi douce Persephone ...

Elle était parfaite dans son rôle de proie : ses yeux de biche pris dans une voiture, son allure d'adulescente, ses lèvres, larges, mais pas trop, pulpeuses comme il le fallait. J'avais hâte de les sentir entre mes cuisses ...
Ma main commençait à s'aventurer dans sa culotte sans aucune gène, mes doigts passant sur son clitoris, tandis que l'autre main vint se plaquer sur son cou.
Je plongeais mon visage à proximité de sa clavicule, telle une vampire sanguinaire, mais je n'avais pas l'intention de boire son sang, juste de chauffer le mien et peut-être le sien par la même occasion, après tout, ça n'était pas parce qu'elle était forcée qu'elle ne pouvait pas apprécier. Cela gâcherait un rien la situation, mais c'était possible.
Ma langue caressait le coté de sa gorge, remontant de manière sensuelle jusqu'à sa mâchoire puis le long de sa joue pour venir mordiller le lobe de son oreille.

— C'est pour ça que tu joue les éclopées ? Pour éviter d'avoir à faire ça avec des guests ?

Je pouvais sentir son odeur et sa peur en même temps et je me sentais tellement bien. démolir quelqu'un, le plier dans tous les sens comme un trombone était tellement agréable. Persephone était mon jouet, la souris entre les pattes du chat et j'en profitais au mieux que je pouvais par simple plaisir.

— Pauvre petite Persephone ... Obligée de m'offrir ses fesses tout cela à cause ... D'un tout petit pas de danse ...

Je souriais, conquérante devant ma nouvelle acquisition : ma petite pute personnelle pendant le temps ou je la jugerai utile. Après  ? Je ne savais pas trop. L'envie de la dénoncer une fois que j'aurai bien joué était tentant. J'imaginais déjà ses larmes en réalisant combien de fois je lui serais passée sur le ventre tout ça pour qu'au final, elle finisse quand même au purgatoire, puis la ou était sa place : à écarter les cuisses pour qui le voudrait.
Et le pire, c'était que la perspective de la louer ensuite pour en profiter encore, sentir sa haine et sa frustration pendant que je la toucherai me fit sentir encore plus excitée.

D'un autre côté, je me disais que c'était une mauvaise idée. Cette situation était si excitante que je ne voulais pas briser cette possibilité. On ne jette pas ses cartes quand on a une bonne main.

Et en parlant de bonne main ...

Mes doigts s'aventuraient en elle sans aucune pudeur et ma bouche se fit plus entreprenante sur son oreille, avant de glisser le long de la joue pour venir devant ses lèvres.

— Embrasse-moi ... Un VRAI baiser ...

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Persephone & Mantis

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Totalement terrorisée, elle ne savait quoi dire, quoi faire, alors elle obéissait comme bien souvent elle avait fait auparavant. Elle venait de se mettre littéralement en sous-vêtement devant une guest, chose qu'elle voulait éviter et ce sont bien les mots de la jeune femme qui la firent cogiter. Elle avait raison, elle se donnait à elle pour pouvoir acheter son silence... une seule fois ? Il fallait que Persephone arrête de se voiler la face, la femme au bracelet bleu ne semblait pas vouloir se contenter de ce qu'elle demandait d'abord et en demandé toujours un peu plus... alors pourquoi ne lui dirait-elle pas que c'est juste pour une fois et qu'en réalité ce petit moment privilégié ne devienne une habitude ? Elle ne voulait pas de ça.

Pourtant elle se retrouva comme pétrifié, dans l'incapacité de bouger lorsqu'elle sentit ses mains toucher des endroits bien trop inapproprié pour elle. Cette impression de ne plus pouvoir respirer, de se dissocier de son propre corps pour ne pas avoir à vivre ça. Elle ne voulait pas coucher avec cette femme, elle voulait pouvoir disposer de son corps comme bon lui semble et pas que des inconnus puissent le faire. Elle eut un léger mouvement de recule en sentant sa langue contre son cou, fermant les yeux comme ci cela pouvait l'aider, que le fait de ne plus voir pourrait éloigner le danger. Le faire disparaître. Mais elle continuait de parler, comme pour la faire réagir ou pour tenter de la briser psychologiquement ? Elle n'avait aucune idée de ce que c'était vraiment, ce qu'elle faisait c'était de la rigolade contrairement à ce qu'elle avait subit en entrant ici.

Puis tout se déclencha lorsqu'elle sentit les doigts de la jeune femme la pénétrer sans rien lui demander auparavant, lui arrachant presque un hoquet de surprise.

— Non !

La réponse fut simple, clair, elle ne voulait ni l'embrasser, ni la laisser faire. Elle repoussa de sa main ses doigts un peu trop envahissant et elle se précipita vers la sortie, manquant d'arracher son sous-vêtement par la même occasion, mais la blondinette ne voulait pas non plus passer entre les mains de ce monstre, tant pis, elle assumerait les conséquences de ses actes. Elle réussit tout de même à ouvrir la porte et entreprendre de faire quelques pas de courses dans le couloir. Et si on la voyait courir alors qu'elle en était normalement incapable ? Tant pis, son cerveau était en alerte et elle avait besoin de s'éloigner de Mantis, de rejoindre Crowley si elle le pouvait.

(c) oxymort

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Mantis & Persephone

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Un vrai baiser ? Non, je n'y aurai pas droit, la demoiselle décidait de se rebiffer. Elle me repoussait sans ménagement. Je titubais en arrière, me ramassant presque contre le lit. Une douleur lancinante se déclenchait dans mon mollet. La petite garce venait juste de m'envoyer balader au mépris du risque de se faire dénoncer.
Cela forçait le respect, à tel point que j'avais presque eu envie de la laisser fuir ...

Presque ...

Une part de moi sentait que j'allais trop loin, mais une autre me disait qu'elle était la pour donner du plaisir et que cette manière de se rebeller n'était pas acceptable. Je ne supportais pas cet affront. Il fallait que je le lui fasse payer. Je refusais de laisser cette petite ingénue s'en sortir ainsi. Je n'avais pas l'intention de laisser passer une si belle occasion : si quelqu'un la surprenait elle finirait Jewel et, certes, je pourrai en profiter certes, mais je ne pourrai pas profiter de l'ascendant psychologique que j'avais sur cette petite salope et c'était ça qui m'excitait plus que le reste c'était ça que je cherchais en ces lieux et Persephone était la proie idéale.

Cette réflexion n'avait pas mis longtemps, ma colère prenait le dessus, je bondissais par dessus le lit, m'engageant rapidement dans le couloir. Heureusement personne n'était présent dans les couloirs. Persephone n'avait que quelques pas d'avance sur moi et je courais indéniablement plus vite. La course à pied que je pratiquais tous les matins avait ses avantages que ce soit pour courir après un suspect ou après une petite coquine qui avait visiblement décidé de m'énerver.

Je la rattrapais rapidement par le bras, mon autre main saisissait ses cheveux pour la plaquer sans violence, mais sans ménagement non plus contre la paroi froide et rugueuse du mur du couloir, approchant mes lèvres de son oreille.

— Mais tu joue à quoi toi ? Tu veux vraiment que je te dénonce ? C'est donc tellement une plaie de me laisser profiter de ton corps au risque de finir au purgatoire ?

Je la retournais et la plaquais contre le mur, les mains de part et d'autres de ses épaules et plongeant mon regard dans le sien. Je voulais qu'elle comprenne la merde noire dans laquelle elle était. Je n'étais pas la pour rigoler.

— Je ne suis pas une simple cliente, je bosse pour cet endroit, sans être guardian et si tu ne cède pas à mes demandes, je te promets que je m'arrangerais non seulement pour que tu souffre un sacré moment au purgatoire de la pire des manières, mais aussi pour qu'on me laisse carte blanche sur toi et la ce ne sera pas mes doigts pour jouer à "touche pipi", non la je te promets que je n'hésiterai pas à te rentrer tout mon bras dans le cul, tu comprends ce que je te dis petite pute !

J'avais totalement vrillé, péter un câble. J'avais perdu mon sang froid et je le sentais dans ma manière agressive de formuler mes mots : plus une once de fausse compassion, non, je révélais mon vrai visage, un visage laid et dégoutant de grosse perverse qui se foutait que cette petite merde vive ou meurs tant que j'avais droit à mon plaisir et seulement le mien.

— Estime toi heureuse que je ne te colle pas une balle, sans quoi je pourrais perdre mon contrat, maintenant tu vas retourner dans cette chambre, te foutre à poil et te faire pardonner !

Ma colère prenait le dessus, comme une autre Mantis tordant le bras de la jolie Persephone dans son dos et la poussant dans la chambre sans ménagement avant de verrouiller la porte derrière moi.
Toujours dans un geste de colère, je descendais mon collant de running et ma culotte, exposant mon intimité.

— Maintenant tu vas ramper comme une chienne et te faire pardonner et je te déconseille fortement de me donner d'autres raison de me mettre en colère : t'es ma pute alors tu te comporte comme tel !

Du fond de mon âme, une jeune Rachel Drake observait la scène incrédule. Etais-je vraiment en train de faire ce que je me voyais faire, étais-je donc devenu l'un de ces bourreaux que je condamnais à mon arrivée aux mœurs ?
Le pire c'est que je n'y prenais pas de plaisir, je satisfaisais juste mon égo blessé ...

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One step closer to the edge

Persephone & Mantis

◊ ◊ ◊

Elle y avait presque cru, elle se pensait déjà tiré d'affaire ou tout du moins loin de Mantis lorsqu'elle entendis des pas dans son dos, à moins qu'il ne s'agisse des battements de son cœur ? Bien vite elle déchanta en trouvant le mur rapidement face à elle, Mantis venait de la stopper net dans sa course pour la reprendre et la menacer. Persephone peinait à réellement écouter la guest, totalement paniqué, elle voulait partir au plus vite, tant pis si elle la dénonçait après tout... elle ne pourrait supporter ça. A présent elle se retrouva le dos au mur, les poignets prise au piège de part et d'autre de son corps par la main un peu trop robuste de son adversaire.

Ne pas tout prendre en compte, se dire qu'elle ne pensait pas tout ce qu'elle disait... mais elle comprenait tout de même une chose, c'est qu'elle était dans la merde. En l'entendant parler de balle, elle n'avait aucune idée qu'à l'instant T cette optique lui paraissait la plus douce, d'ailleurs elle n'avait jamais réellement eut peur de mourir depuis qu'elle est dans l'établissement, c'est un fait, elle y mourra tôt ou tard, pour une raison ou pour une autre. Mais elle ressentait quand même cette peur invasive et qui pourrait la faire fondre en larme si elle n'avait pas l'adrénaline qui lui coulait dans les veines. S'échapper et tant pis si cela voulait dire faire quelque chose dont elle ne voulait pas avec elle.

Elle eut un léger cris de douleur lorsqu'elle lui fit une clef de bras, la forçant à rentrer à nouveau dans la chambre dont elle prit la peine de bien fermer à clef derrière elle alors que Persy rencontra lamentablement le sol. Lorsqu'elle releva la tête, ce fut pour voir la guest totalement nue à partir du bas.

Persephone n'était pas doué pour ça, plus le fait qu'elle soit totalement terrorisé, on a vu mieux pour la libido, mais elle se déplaça précautionneusement à quatre patte vers la femme et hésita un instant. Est-ce qu'elle allait vraiment le faire ? Un frisson lui parcourut le dos en pensant qu'elle semblait assez folle pour la garder enfermer ici jusqu'à ce qu'elle ait "honor" la jeune femme.

— Vous ... vous ne seriez pas mieux sur le lit ?

La voix était tremblante, l’œil de Mantis fut assassin et Persy se plaça doucement, à genou en ne sachant trop comment faire, alors elle embrassa timidement l'intérieur des cuisses de son bourreau, remontant légèrement. Elle n'en avait pas envie, mais elle venait de juste "éteindre" son cerveau, se dissocier de son corps pour vivre "au mieux" la traumatisme.

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One step closer to the edge

Mantis & Persephone

◊ ◊ ◊

Je la voyais ramper, tremblante et inquiète à l'idée que je puisse lui faire du mal et en toute honnêteté, ça n'était pas l'envie qui m'en manquait, mais pourquoi ? Parce qu'elle avait refusé de se donner à moi ? Rachel Drake plongeait ses yeux dans Mantis au fond de mon esprit pour me faire comprendre que ça n'était pas bien et rien que cette idée me fichait encore plus en rogne et ce n'était pas mon esprit qui allait déguster, mais bien la demoiselle à mes pieds dont le seul crime avait été de faire valoir ses droits d'être humains.

Depuis quand étais-je devenue une telle garce ? Une telle pourriture ? J'étais devenue ce que je haïssais le plus au monde et pourtant ... Pourtant je refusais de lâcher ce rôle comme une nécessité, outre ce fait, j'avais vraiment envie d'elle : ses lèvres, son regard suppliant. Savoir qu'elle me détestait m'excitait même encore plus comme si je voulais qu'elle me déteste et me maudisse.
Lorsqu'elle me proposait de m'allonger sur le lit, je lui jetais un regard noir. Je m'apprêtais à l'envoyer se faire foutre, mais ele fini par se mettre au travail.

— Bonne fifille ...

Et alors que je prenais plaisir à ses caresses maladroites, je me remémorais les mots que nous disions à toutes victimes : "ce n'est pas de ta faute, c'est le violeur le responsable. Cela ne porte pas un autre nom, tu as subis un viol" naturellement, nous avions tendances à utiliser les formes, nous ne le sortions pas comme ça en mode "cash : la subtilité c'est pour les tapettes" mais sur le coup, une idée perverse pointait le bout de son nez en mon esprit.

— N'oublie pas une chose : ce que tu es en train de subir est un viol. JE suis responsable, mais c'est un peu de ta faute aussi : à être aussi belle, aussi sexy, aussi désirable, tu l'a un peu cherché de te faire enlever pour passer sous le ventre d'une salope dans mon genre ...

Psychologie inversée, j'ignorais si cela allait marcher, mais je voulais la démolir autant que je voulais me démolir. Je refusais de voir l'évidence : je n'avais rien contre cette fille. Mon moi originel avait juste envie de la prendre dans ses bras et pleurer un bon coup avec elle en la rassurant, mais je voulais me détester, je voulais qu'elle me déteste, je voulais que la terre entière me crache à la gueule parce que j'avais vendu mon âme au diable avec le sourire ...

En moi il y avait deux personnes : Mantis et Rachel : Mantis était la reine des garces et Rachel était en train gentiment de lui céder du terrain.

Bon sang qu'étais-je devenue ?

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One step closer to the edge

Persephone & Mantis

◊ ◊ ◊

Elle ne voulait plus réfléchir, faire ce que Mantis lui demandait de faire et s'en aller, fuir le plus loin possible de cet étage. Sa voix n'aurait que très peu de poids face à celle de Mantis, après tout c'était elle qui avait l'argent non ? Elle avait cru comprendre qu'il y avait une sorte d'entente entre la direction et la guest, elle ne savait donc pas trop ce que cela voulait dire à part qu'elle risquait peut-être d'avoir un poids en plus dans la balance. Le plus rassurant en quelque sorte lorsque l'on était en bas de l'échelle, c'est que l'on savait qu'on ne pouvait tomber plus bas... qu'est-ce qu'il pourrait bien avoir de pire que d'être Shade ? La mort peut-être ? Et encore, pour certains ce serait plutôt une délivrance, devoir servir son bourreau serait tout particulièrement horrible, mais en effet elle pourrait se retrouver Jewel ou Swan... Ne plus être maître de son corps... au moins ici elle ne serait pas abuser tous les jours, contrairement à un changement de bracelet.

Elle ne saurait dire si elle faisait bien et s'en moquait parfaitement, Alice tout comme Persephone n'était plus vraiment là, juste une présence physique alors qu'elle tentait de bloquer tout les signals venant de l'extérieur et pourtant elle entendait bien ce que Mantis venait de lui dire. Quelques larmes roulèrent le long de ses joues, mais rien d'autres et son regard prouvé qu'elle était absente. Ses lèvres embrassaient la peau qu'elle pouvait avant de finalement se déposer à son entre-jambe. Elle n'aurait d'autre choix que de la satisfaire. Elle restait bien silencieuse la Shade, évitant tout de même le regard de son bourreau, tentant peut-être même de se convaincre elle-même qu'elle en avait envie, finalement... Mais même ce mensonge était trop gros pour elle. Alors elle s'activa un peu plus, se plaçant mieux en fermant totalement les yeux alors qu'elle embrassait le clitoris de la guest, puis sa langue tenta quelques expériences sur la féminité, s'insinuant parfois même dans la parois de Mantis, bloquant le moindre bruit qui pourrait venir d'elle. S'activant de plus en plus, il était clair qu'elle n'avait pas beaucoup d'expérience dans ce genre de pratique -à dire vrai les clientes qu'elle avait côtoyé semblait plus dans la demande avec accessoires- mais elle arriverait très certainement à atteindre le but final.

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Mantis & Persephone

◊ ◊ ◊

La honte et la colère me submergeait. Honte d'être devenue cette femme. Colère envers moi-même pour céder à ces drôles de pulsions.
Hélas le plaisir de la savoir si soumise, si baisée (et je ne parle pas physiquement, pas encore) était plus fort. LA savoir en train de me haïr m'excitais. C'était plus fort que moi.
Et à côté de ça, il fallait avouer que je l'avais tellement désirée que la voir ainsi, offerte, m'excitais au plus haut point. Elle était certes, un peu maladroite, mais c'était agréable.

— Applique toi !

En vérité, je me fichais qu'elle le fasse, mais c'était un clou de plus dans le cercueil de son estime personnelle et cela me faisait grimper aux rideaux. Déteste moi jolie Persephone, j'adore ça !
Je prenais du plaisir, mais refusais de gémir. C'était encore enfoncer le clou plus profond : la forcer à faire ce qu'elle n'avait pas envie de faire et en plus, ne pas y prendre de plaisir ou du moins le lui faire croire.
Tellement jouissif ...

Je saisissais ses cheveux avec force, forçant son visage entre mes cuisses. J'avais un plaisir sans limite, mais hors de question de le lui faire remarquer.

— Non seulement tu pleure comme une petite fille, mais en plus t'es nulle, il va falloir faire mieux que ça, sinon je te préparerais un joli gang bang anal avec uniquement des mecs taillé XXL

Bien sur que je n'en avais pas le pouvoir, mais ça elle l'ignorait et moi j'en profitais. J'en avais les orteils qui frémissait tant j'étais excitée. Mes doigts se contractèrent dans sa chevelure.
Bon sang, pourquoi n'y avait-il pas d'accessoires ? J'aurai adoré me faire plaisir à coups de gode ceinture, mais la, je n'en n'avais pas sous la main, pourtant, je l'imaginais gémissant et pleurant sans mes coups du butoir dans l'anus.

Rien que l'idée me faisais trembler de plaisir.

Je ne pouvais plus me retenir. Je commençais à trembler de plaisir, sentant l'explosion orgasmique dans mon bas-ventre. Je tremblais debout avec sa tète entre mes jambes. Resserrant ma prise dans ses cheveux pour ne surtout pas qu'elle s'arrête. Tant pis si elle comprenait que j'avais un orgasme, je m'en fichais complètement.

Mais je n'avais pas assez joué.

Haletante, je relâchais ma prise dans ses cheveux, me laissant glisser à genoux devant elle, cherchant ses yeux embués de larmes.
Mon regard se fit un rien compatissant.

— Tu n'as pas aimé pas vrai ?

Je passais doucement ma main dans ses cheveux, posant doucement mes lèvres sur les siennes comme une amoureuse.

— Tu vas détester la suite ...

Je resserrais à nouveau mes doigts dans ses cheveux la forçant à tomber à quatre pattes. J'aurai bien poussé le vice de l'humiliation en la faisant lécher mes fesses ou mes pieds, mais je n'avais pas le temps. Non, moi je savais ce que je voulais : son cul.
Mais avant, j'allais m'offrir une dernière entrée avant le plat principal.

J'enfonçais doucement mes doigts dans son intimité, tirant ses cheveux avec mon autre main. Je voulais la pénétrer, je voulais qu'elle le sente. Je voulais me faire plaisir.

— Imagine à quel point on est intime maintenant hein jolie salope ?

Sans aucun ménagement j'enfonçais mes doigts de plus en plus vite ... Puis m'arrêtais d'un coup.

— Ne bouge pas, mets tes mains dans le dos !

Je me levais, la surveillant du coin de l'œil pour aller chercher la ceinture de mon peignoir qui avait été jeté sur le fauteuil le matin même et revint vers ma victime. Je saisissais ses poignets et entamer de les attacher ensemble.

— Dis moi quelque chose Persy, je suis sure que tu meurs d'envie de me donner tes impressions ...

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Persephone & Mantis

◊ ◊ ◊

Si elle bloquait tous les sons qui pouvaient provenir de son bourreau, elle entendait tout de même les ordres, comme un instinct de survis et elle tentait de les suivre au mieux. Elle aurait presque grogner en sentant ses cheveux agrippés et l'envie de pleurer encore plus forte alors qu'elle avait son visage encore plus entre les jambes de Mantis. Respirer, faire abstraction et rester concentrer pour être « dissocié » de cet événement mais à chaque fois la voix de la femme la faisait revenir à elle... craignant que ses menaces soient réelles, c'est qu'elle la voyait comme un monstre à présent alors imaginer ce genre de situation... elle ne pouvait juste pas, tellement pas ! La panique lui faisait oublier qu'en temps que Shade elle ne serait jamais dans ce genre de « position », mais elle perdait un peu la raison, voulant faire de son mieux pour ne pas être puni.

Elle tentait de faire mieux, plus rapide aussi et surtout lorsqu'elle la sentit se contracter et lorsqu'elle eut cette impression de la sentir légèrement trembler comme ci elle était parcourut d'un spasme, d'un orgasme. Elle en eut le cœur net une fois « libre » de son emprise et en la voyant se mettre à genou, Persephone pensa naïvement que c'était fini, elle la laisserait partir après avoir fait la gentille fille bien obéissante. Un léger mouvement de recule alors qu'elle sent à nouveau la main de la guest dans ses cheveux, elle ne voulait plus être touchée par elle... c'était décidé, elle allait elle-même se livrer aux Guardians en expliquant que sa cheville allait mieux depuis quelques jours. Histoire de couvrir un peu ses arrières tout de même et que cette femme ne s'intéresse plus à elle. Elle resta muette quant à l'interrogation, elle savait déjà la réponse... puis ce baiser lui donner déjà la nausée, mais ce n'était rien par rapport à ce qui semblait l'attendre.

— Mais... j'ai... j'ai fait ce que vous vouliez !

Elle n'aurait pas du tenter de s'échapper, c'est certainement cette bêtise qui avait conduit à un autre châtiment de la part de Mantis. Étouffant un petit grognement d'inconfort, elle sentit ces cheveux tirer et elle n'eut d'autre choix que de suivre le mouvement, en un rien de temps elle se retrouva à quatre patte toujours à même le sol. La shade se crispa en sentant les doigts en elle, sans son consentement, les larmes lui montaient à nouveau, mais elle ne voulait pas craquer, se mettre à totalement sangloter devant elle ne servirait à rien Mantis n'était pas du genre à avoir de pitié pour les autres. Maintenant, il ne fallait pas non plus que son corps la trahisse, car même sans consentement, ce dernier pouvait réagir par simple mouvement « mécanique ».

Tremblante alors qu'elle arrêta enfin son assaut, la jeune femme voulait s'enfuir à nouveau, mais avec la porte verrouiller, autant dire qu'elle n'avait aucun moyen d'être la plus rapide des deux. Elle entendit l'ordre et hésita un moment, qu'allait-elle lui faire ? Tant qu'elle n'ouvrait pas le dernier tiroir, elle avait encore des chances de s'en sortir sans trop souffrir... et heureusement qu'elles n'étaient pas dans ces salles de jeux dont elle avait pu entendre des récits totalement horrifique. Déglutissant difficilement, elle passa enfin ses mains dans son dos et paniqua un peu plus en sentant qu'elle commençait à lui attacher les poignets, avec quoi ? Elle n'en avait aucune idée et à dire vrai elle s'en moquait pas mal.

— Je vous en prie... laisser moi partir... je... je dois aller travailler...

Pauvre en excuse et raison de la libérer, elle ne trouvait d'autres arguments.

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Mantis & Persephone

◊ ◊ ◊

Petit à petit les remords se turent. Encore présents, certes, mais une complainte si faible dans les recoins torturés de mon esprit.
Je prenais du plaisir, un plaisir malsain à la voir ainsi, à la détruire morceau par morceau et à deux doigts de craquer. Elle devait être si belle avec des larmes coulants sur ses joues, mais elle résistait encore et toujours. J'avais presque envie de lui dire que si elle lâchait ses larmes je la laisserai tranquille juste pour le plaisir de relancer la machine, mais j'évitais. Ce serait dommage de tout gâcher ainsi. Je savais très bien qu'elle ne me croirait pas et de toute façon ses larmes ne seraient pas aussi sincères que si j'abusais encore un peu d'elle.

C'était ironique quand on y pense : moi qui étais si scandalisée les premières fois que j'avais pris en charge des victimes de viol, je ne m'étais jamais demandé ce que ressentait le violeur.
Et pour être franche : j'adorais cela. Cette sensation de puissance enivrante, de supériorité ...
Et l'entendre me dire "j'ai fais ce que vous vouliez" alors la, c'était la cerise sur le gâteau. Je surkiffais le moment.

Alors elle obéissant, ployant le genou et me tendant ses bras, contrainte et forcée tandis que je l'attachais, je détaillais son anatomie : quelle corps incroyable. Je me fichais bien des bimbos comme
Cinnamon ou Merihem, mais elle ...

Par sécurité j'attachais sa cheville au pied du lit, refusant simplement de voir partir ma proie.

J'enlevais mes derniers vêtements, histoire d'être plus à l'aise, prenant mon temps pour qu'elle puisse stresser un peu, avant de me diriger vers la commode. Je connaissais le matériel rangé dans les chambres, j'avais été cliente bien assez souvent.
J'enlevais donc le gode ceinture, pas trop gros, le but n'étant pas de lui déchirer l'anus, mais si elle pouvait avoir du mal à s'asseoir ce ne serait pas plus mal.
Mon regard s'interrompais sur une cravache, serait-ce une bonne idée ? Bah pourquoi pas ?

Je resserrais les sangles de la ceinture et m'approchais derrière Persephone. J'ignorais si elle avait vu ce que j'avais pris, mais je m'en fichais.
La cravache s'abattais sur le derrière de la demoiselle, une fois, deux fois, trois fois. De plus en plus fort jusqu'à ce que sa peau vire au rouge puis au cramoisi.

— Tu vois ... C'est encore gentil ...

Dis-je en jetant la cravache sur le lit avant de plier les genoux et de présenter le gode à l'entrée de son anus sur lequel je laissais couler un crachat pour lubrifier.

— Maintenant on passe aux choses sérieuses ...

Et je m'enfonçais d'un coup ...

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Persephone & Mantis

◊ ◊ ◊

Elle n'avait d'autre choix à présent, la fuite serait veine, elle avait déjà essayer avant de se faire rattraper, combattre serait certainement la seule manière pour elle de s'en sortir mais il semblerait que la Guest soit bien plus forte qu'elle et surtout elle risquerait trop gros à la fin. Il fallait juste que ça passe, vite, qu'elle obéisse avant de s'enfuir de cet enfer. Elle tentait de se dissocier du présent et de la scène qu'elle était entrain de vivre pour ne pas vriller. Persephone c'était mise à genou et avait tout fait pour contenter la jeune femme qui ne semblait malheureusement pas rassasier... voilà qu'à présent elle du se mettre à quatre patte, les mains attachés au dos mais elle sentit aussi qu'elle attacher sa cheville.

Ce cauchemar ne finira jamais...

Elle tentait de ne pas paniquer, de se distancer à nouveau le plus de cette chambre, de ne pas entendre que Mantis ouvrait la commode qui se trouvait dos à elle... travaillant ici elle savait très bien ce que l'on pouvait y trouver et ce n'était pas pour la rassurer... Maudissant encore plus son entrée dans ce foutu hôtel. Fermant les yeux, elle tremblait presque de savoir sa sentence cette fois ci. Elle cru reconnaître une cravache s'abattre sur son fessier, lâchant un petit cris de surprise autant que de douleurs, elle n'était pas franchement dans ce genre de tripe et encore moins lors d'une relation forcé... elle criait de plus en plus fort à chaque coup, elle hocha doucement la tête en l'entendant dire que finalement c'était gentil. Puis elle sentit quelque chose d'étrange entre ses fesses, puis comme un liquide ? Elle n'eut pas le temps de tout identifier ou de comprendre qu'elle eut un cris presque transperçant alors qu'elle venait de se forcer en elle. Le corps de Perséphone partant en avant sous la force et la violence de l'acte, c'est qu'elle n'était pas non plus partisane de la sodomie, même si elle n'eut de choix de la subir il y a de cela quelques temps, plusieurs années.

La douleur était vive, arrachant presque son âme alors qu'elle forçait le gode à entrer un peu plus en elle, elle avait l'impression qu'on lui arraché la peau externe autant qu'interne et elle sentait déjà les larmes coulaient le long de ses joues, se demandant pourquoi, elle n'avait pas mérité ça. Ses jambes tremblaient déjà légèrement, sous le choc de cette violence.

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Mantis & Persephone

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Pourquoi ?

Pourquoi faisais-je preuve d'autant de méchanceté et de cruauté gratuite ? Je l'ignorais. Etait-ce une façon de me venger de ce que mon job m'avait jeté comme image ? J'avais toujours été une héroïne au fond de moi, rêvant de protéger les innocents, mais en chemin je m'étais égarée. Remarquer que tant de victimes présumées étaient des menteuses, agissant juste par pur égoïsme avait mit fin à mes envies de devenir l'héroïne que je voulais devenir.

Quelque part au fond de moi j'avais peut-être fini par avoir envie de voir ce que cela donnait lorsqu'on est de l'autre côté de la barrière, être le salaud ou plutôt ici, la salope ...

Et une part de moi appréciait le moment. Me donnant du plaisir à faire souffrir cette petite garce de Persephone. Est-ce que Verascyel me virerait si elle l'apprenait ? Sans doute pas, mais j'aurai droit à des remontrances. Je commençais en douceur, comme si je voulais malgré tout, tenter de ne pas la faire souffrir, mais très vite, je reprenais mes esprits et me décidais à devenir plus rapide, plus puissante dans mes coups de rein, bien décidée à lui arracher les larmes.

— Putain ... Salope ...

Je me laissais complètement aller et me donnais du plaisir à aller et venir dans le cul de la demoiselle. Je ne vérifiais pas si je lui faisais trop mal ou si elle saignait. Je me foutais de la déchirer de l'intérieur ou de l'ouvrir en deux comme Moise écartant la mer. Je voulais qu'elle souffre, comme si elle était responsable de toutes mes désillusions.
Mes coups de battoir finirent par perdre en intensité tandis que la fatigue me gagnais. Je me retirais et m'allongeais doucement derrière la demoiselle, défaisant le gode ceinture d'un geste rapide et reprenant mes esprits.

Je la regardais, elle semblait brisée, j'ignorais si c'était vraiment le cas, mais j'étais fatiguée. Je défaisais les liens de ses poignets et de sa cheville. Je vins m'installer prêt du siège, regardant la demoiselle et lui jetant ses fringues.

— Aller casse toi je t'ai assez vue !

J'avais dis cela, mais je sentais un gros point de remord me piquant de l'intérieur, comme si l'avoir finie était l'occasion de réaliser ce que je venais de faire : je n'étais plus la gentille flic, j'étais devenue la violeuse.

Et cela ne me convenais pas du tout ...

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Persephone & Mantis

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La douleur ne semblait pas s'en aller, les gestes presque lents étaient encore plus insoutenable, elle voulait juste que cette femme fasse son affaire et la laisse partir. Au plus vite au mieux. Ses doigts se crispèrent, les ongles raclant le sol presque à y laisser ses marques alors que ses larmes coulaient le long de ses joues. Elle se sentait mal et humilié d'être traité de la sorte, de n'avoir eut aucun choix dans la balance et que la jeune femme la traite comme ci elle avait l'habitude d'être prise sans qu'on ne lui demande son avis et encore plus à cet endroit. Elle tentait de s'évader de cette prison, elle voulait penser à autre chose, un endroit où elle se sentait en sécurité mais elle n'eut pas l'occasion de réfléchir plus car les mouvements furent beaucoup plus saccadé et la douleur commença à la faire crier. Suppliant d'arrêter, disant des stops, mais rien n'y fit, Mantis continuer comme ci Persephone lui demander de continuer avec plus d'intensité.

Des mots furent prononcés et c'était ce qu'elle était à présent... une putain et une salope que l'on baise pour son bon plaisir sans même tenter d'en donner à celle qui ne pouvait rien faire. Si elle avait entendu parler de guest souhaitant jouer des "scénarios" ici ce n'était pas le cas. Elle n'en pouvait plus et bientôt tout s'arrêta. Mantis fut au sol, retirant l'objet lui ayant permit de blesser Persy physiquement et mentalement. Les liens enfin défait, la jeune femme adopta une position défensive, fœtale comme ci elle pouvait à présent se rassurer de la sorte. Lorsqu'elle reçu ses habits elle les enfila rapidement et ne tenta rien contre la Guest, elle s'enfuit tout bonnement pour revenir dans le dortoir des Shade, passant sous la douche et se lavant plusieurs fois avant de reprendre son rôle désirant que personnes ne voit rien, de toute manière personne ne s'en soucierait.

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