Et bien... Charlotte et Apolline se sont rentrées en mission à Paris. Cha' était sa supérieure, et Apolline s'est prise d'admiration pour cette femme charismatique et puissante en pensant qu'elles étaient faites du même bois, qu'elles partageaient les mêmes valeurs. En effet Charlotte était une très bonne meneuse. Apolline suivait ses ordres avec conviction.... En sentant son potentiel, Charlotte a eu envie de lui accorder de l'attention, mais pour voir ce qu'elle pourrait obtenir d'elle, et à quel point elle pourrait faire plier cet demoiselle plus large qu'elle à la réputation sauvage (sur le plan personnel). Pour cause, Charlotte était en couple et racontait à Apolline que sa relation allait mal. La petite dragonne était déjà éprise donc elle acceptait d'attendre son tour en se contentant de miettes... jamais elle n'a pu aller chez Charlotte ni la retrouver dans un lit. Des entrevues rapides et inconfortables suffisaient bien. Ca ajoutait du piments askip. Apolline s'était convaincue à force d'entendre Charlotte se plaindre qu'elle allait finir par quitter son officielle pour lui donner son cœur et tout ce que ça implique... mais après 3 ans de contorsions, Charlotte a quitté salement Apolline en lui riant au nez quand elle l'a vue se décomposer. A ce jour, Apolline ne sait même plus si Charlotte lui avait promis quelque chose ou si elle avait tellement envie de l'entendre qu'elle en a fait un rêve douloureusement réaliste
[23:00]
A mon esprit, le retour de Charlotte aurait pour but de voir à quel point elle a conserver un pouvoir sur la dragonne en jouant sur la corde sensible d'une nostalgie potentielle (pas forcément pour la récupérer mais au moins pour se sentir puissante)
[23:02]
Évidemment en voyant Cerberus graviter autour de sa cible je crois qu'elle aurait tendance à utiliser les insécurités de la ritale pour mettre à mal leur relation (naissante ou installée, selon)
[23:03]
Charlotte est fourbe et perfide. Elle est fine d'esprit mais trop persuadée qu'elle peut ravoir ce qu'elle a eu

Quitte à monter des plans pour faire croire à une tromperie par exemple

e serait intéressant qu'elle arrive à obtenir un peu d'empathie de la parte d'Apolline par moment, mais genre... faudra qu'elle fasse ses preuves et qu'elle arrête de mentir ou d'être mesquine. Cela dit... la mienne sera toujours méfiante. Mais je pense que régler certaines choses avec Charlotte pourrait l'aider à avancer et peut-être même qu'elles pourraient finir par s'entendre un peu

Ca dépend comment c'est joué mais je me dis que si Charlotte a une raison cohérente d'avoir agi comme elle l'a fait et qu'elle évolue, elles pourraient peut-être s'apaiser et aller un peu de l'avant. Donc soit positive, soit neutre
[23:11]
Mais c'est évident qu'elles ne seront plus ensemble ni bff
[23:12]
Apres elles ont des points communs et des choses qui les rapprocheront toujours. Ya des bons souvenirs.... et leur passé militaire

Apolline ne l'a jamais su et comme de base j'avais pas cru qu'elle serait jouée je n'avais rien défini
[23:18]
Pour moi et avec le recul, la dragonne pense que c'est par orgueil.
[23:18]
Mais le background reel est libre du coup

Et du coup pour les noms ? Un avis ? ^^

Bathena — 06/08/2023 22:19
Hm... Moreau, Duval, Drapier, Auchard...

Et ca sonne pas mal. Elle a été capitaine dans l'armée avant Apolline (puisque Rhea est plus jeune que Becky, je garde cet écart) Apolline a été à ses ordres
[22:43]
C'est la trahison de Charlotte qui a developpé sa dominance (elle avait deja tendance à l'être Apo', mais... Disons que sans etre physiquement soumise, Cha' avait completement l'ascendant sur ses émotions... Et c'est pour ca qu'elle est aussi murée en elle meme maintenant)

Leur relation n'a jamais été officielle

Cha' voulait rester discrète, autant parce qu'elle était en couple, que pour sa réputation au sein du régiment

Bathena
Cha' voulait rester discrète, autant parce qu'elle était en couple, que pour sa réputation au sein du régiment

RenoRaiden — 06/08/2023 22:46
Est-elle du genre a assumer son attirance pour les femmes ou non ?
D'ailleurs elle est gay ou bi ?

Bathena — 06/08/2023 22:46
Mais Apolline était persuadée que leur amour était réciproque et qu'elle finirait par avoir ce que Cha ne lui a jamais réellement promis. Elle ne faisait que des allusions

@RenoRaiden
Est-elle du genre a assumer son attirance pour les femmes ou non ? D'ailleurs elle est gay ou bi ?

Bathena — 06/08/2023 22:47
Apolline dit que Charlotte avait une nana. Mais si tu veux la faire bi tu peux ^^
[22:47]
Juste, la relation que Cha avait pendant qu'elle fréquentait Apolline, c'était avec une femme

Alors je t'explique ou j'en suis.
Comme dit, je n'ai pas encore arrêté de choix, mais Charlotte est clairement en tète, le souci c'est au niveau de son histoire et de ses interactions.
1: Je réfléchis à une raison expliquant son comportement de connasse
2: même la nana la plus toxique du monde je la vois mal se pointer juste pour faire chier Athena, il faut que je lui trouve une raison soit d'être la, soit d'en vouloir à ce point à Athena
3: J'ai beaucoup de mal à imaginer les liens qu'elle pourrait avoir en dehors de sa haine envers Athena, bien entendu elle peut avoir des liens manipulation ou négatif envers ses connaissances, voir positifs avec Cleopatra par exemple, mais j'ai un peu pêur d'être enfermé dans un personnage qui n'est régis que par sa rivalité avec Athena.

Pour l'histoire et sa raison de la haine envers Athena, j'avais pesné que la chérie de Charlotte avait pu être gravement malade (un cancer ou une maladie dégénérative) et qu'au moment ou elle est morte, Charlotte était avec Athena, refusant de reconnaître que c'était de sa faute, elle reporterait sa haine sur Athena.
L'idée est bonne, mais c'est très "Dara" comme réaction je trouve et j'ai peur que ça fasse doublon, du coup je vois pour autre chose.
Voila je coris que c'est tout.

Bathena — 09/08/2023 11:53
Aloooors en fait je ne vois pas forcément Charlotte comme une vilaine absolue si ça peut t'aider. Effectivement elle peut avoir des traits communs avec Dara maintenant que tu le dis
[11:54]
Pour la raison de sa présence, j'avais pensé qu'Apolline restait "disponible" en tant que renfort pour l'armée en cas de grosse galère et que les deux auraient pu se recroiser en mission
[11:55]
Ca aurait eu tendance à attiser à la fois l'amertume d'Apolline de la voir et le besoin de Cha d'exercer son emprise
[11:56]
Cha aurait pu chercher à la suivre en s'apercevoir qu'elle a perdu une partie de son impact

Bathena — 09/08/2023 12:01
L'idée de la copine malade peut être à creuser : Si effectivement Cha a eu un truc pareil à encaisser on peut imaginer qu'elle ait eu besoin d'avoir quelqu'un qui lui fasse littéralement du bien et qui lui irait ce sentiment d'impuissance atroce face à la dégradation de cette femme qu'elle aimait, mait Cha aurait pu ne pas vouloir en parler à Apolline, comme si ça pouvait lui permettre de ne pas entacher ce jardin secret dont elle avait besoin sans l'assumer pleinement. Parce que pour pas péter les plombs elle avait besoin de gérer littéralement Apolline, mais... voilà c'était pas facile de jongler. Elle aurait pu même penser à vouloir une relation avec elle mais ne pas le faire pour ne pas se sentir coupable d'abandonner la malade et a préféré être négligeante envers Apolline plutôt que l'inverse
[12:01]
T'en penses quoi?

RenoRaiden — 09/08/2023 12:03
L'idée est bonne, mais ça casse pas un peu le côté "manipulatrice" de Charlotte ?

Bathena — 09/08/2023 13:19
Pas forcément si on considère qu'elle a été tellement marquée par le declin de sa copine qu'elle ne veut se lier que par intérêt, avec pour but de pouvoir se détacher quand elle le décide sans prendre en compte la déception que ça peut être pour les autres

RenoRaiden — 09/08/2023 13:23
A voir.
Mais être détachée et manipulatrice sont deux choses différentes.
En fait je me dis qu'elle aussi aurait dû vivre une trahison.
Seules les victimes deviennent des bourreaux

Bathena — 09/08/2023 13:30
On peut développer un contentieux familial aussi

RenoRaiden — 09/08/2023 13:36
C'est a dire ?

Bathena — 09/08/2023 13:41
Il faut forcement qu'elle se soit trouver quelques points communs avec Apolline pour que ça match (je peux pas m'empêcher de penser que Cha ne lui mentait pas tout le temps et que c'est aussi pour ça que ma dragonne a été aussi perdue et dévastée par son abandon) Or, Apolline est en conflit ouvert avec une partie de sa famille pour ses choix de vie, son orientation sexuelles... son apparence. Elle a souvent manqué de soutien de la part de son père qui, sans lui mettre de baton dans les roues ne l'a pas défendue pour autant face aux attaques lancinante de sa tante assimilable à une vieille harpie coincée et bigote. Charlotte aurait pu être brimée aussi, penser trouver un.e allié.e auprès de quelqu'un de son entourage qui l'a lâchée au pire moment

-Charlotte Duval, Moreau, Drapier ou Auchard

-Bisexuelle

-Rencontre en mission à Paris

-Charlotte en couple, se plaint de sa chérie, Athena est amoureuse, relation qui commence

-Charlotte considère Athena comme un sextoy vivant en lui faisant croire à l'amour

-Officielle de Charlotte cancéreuse ?

Je suis une ordure ...

"Sale ordure" n'aurait pas été le bon terme, j'ai quand même une hygiène plutôt correcte, voir en fait, limite maniaque.
"Belle ordure" aurait pu convenir, après tout j'ai la chance d'avoir un physique plutôt avantageux.
Mais non, je crois qu'au final le terme qui me convient le mieux c'est "ordure" tout simplement.

C'est un choix que j'ai fais le jour ou j'ai cessé de me voiler la face et ou j'ai compris la plus dure leçon que la vie pouvait m'apprendre : dans ce monde les gros poissons mangent les petits, il n'y a pas de place pour les faibles ...

Je n'ai pas toujours été une ordure, autrefois j'étais une petite fille pleine de vie, j'avais un papa et une maman et si la plupart des petites filles adorent leur maman, moi c'était de mon père que j'étais le plus proche : ex militaire, reconverti dans la gendarmerie de Marseille avant ma naissance, il avait conservé cette discipline si particulière, tout était toujours impeccable et bien rangé et il se donnait à fond pour se maintenir en forme.
Quand j'étais petite je m'étais amusée une fois à tenter de le suivre, faire le même nombre de pompes, d'abdos, courir aussi longtemps et loin que lui, avec le temps c'était devenu comme un jeu, puis le jeu était devenu ma propre routine, si bien que je partageais cette habitude si particulière avec mon père, une véritable connexion père/fille que personne ne pouvait comprendre, notre vie se basait uniquement la dessus : vacances à la montagne ou dans le désert, parcours de survie, Paintball, car, étant adolescente, les tirs à balles réels étaient proscrits, officiellement du moins, puis que mon père m'emmenait régulièrement tirer sur des boites de conserves avec son Beretta.

Si l'envie était très forte de faire carrière dans la gendarmerie, c'était l'armée qui m'attirait le plus. Mon père m'avait donné quelques conseils, mais j'avais refusé qu'il m'accompagne pour mon intégration, je ne voulais pas que l'on fasse le parallèle entre moi et mon père, je ne voulais aucun traitement de faveur, je voulais être traitée comme n'importe quel soldat.

Ce ne fut pas le cas ...

Je n'aime pas rentrer dans le cliché, mais le fait d'être une femme au milieu des hommes n'a pas aidé. Tous ne se sont pas comportés comme des porcs bien entendu, de tout façon cela ne changeait finalement pas grand chose, j'ai fais avec les remarques déplacées et les mains au cul, me concentrant uniquement sur ma propre réussite, après tout, ne dit-on pas qu'il faut "laisser parler les jaloux pendant qu'ils contemplent notre dos" Ou quelque chose comme ça ?
Et le succès fut au rendez-vous : au top dans pratiquement toutes les disciplines : tir, combat, parcours d'obstacle, j'avais tapé dans l'œil des supérieurs et prouvé ma valeur
Evidemment cela ne pouvait pas simplement se passer en fermant les yeux et en soufflant du nez, certains étaient jaloux de ma réussite, si bien que cette dernière fut freinée plus d'une fois, mais pas interrompue et j'avais réussi à monter en grade.
Avec les années, même l'accent du sud avait fini par disparaître, ne ressortant qu'en de rares occasions (quand je m'énerve par exemple)

Ce fut à cette époque que je l'ai rencontrée : Juliette, la femme qui allait me faire tourner la tète. Je savais depuis longtemps que j'avais une attirance pour les femmes, choses que je n'avais pu assumer avec mes parents, mais que j'assumais paradoxalement à l'armée, cela en repoussait plus d'un qui voulaient tenter leur chance et me laissait un peu plus de champ libre, mais quand je fis sa rencontre, ce fut comme si le sol entier s'était dérobé sous mes pieds et la première impression ne fut même pas la meilleure, puisque les jours à venir allaient me prouver que c'était elle, la seule et unique.
Je l'avais rencontré par hasard quand elle était venue rendre visite à l'un des hauts-gradés, elle n'était que très rarement présente à la caserne et, immédiatement mon regard s'était posé sur elle et ne l'avait pas lâchée, coup du destin ou avait-elle déjà remarqué la manière dont je l'observais ? Elle me demandait à moi de lui faire visiter les lieux, on s'est très vite entendue et nous sommes promis de nous retrouver autour d'un verre.
Un verre est devenu deux, puis trois, quatre, cinq et avant même que je ne réalise que j'étais bourrée, je l'avais déjà plaquée au mur et embrassée.
J'aimerais vous dire que ça a fini dans un lit avec des câlins et des orgasmes, mais ça a surtout fini avec une gifle et la demoiselle qui se casse sans demander son reste.

Le lendemain j'étais sure que j'allais me faire engueuler, mais rien, il aura fallu attendre plusieurs semaines avant que je sache ce qu'il en était lorsque Juliette remis les pieds à la caserne et me demande expressément pour me faire visiter la ville.
De la je m'étais rependue en excuse, tentant de lui faire comprendre que ce n'était pas mon genre, mais la demoiselle était loin d'être vexée, que du contraire, c'était à son tour de flirter et cette fois, oui, cela à bien fini par des étreintes dans les draps.
Le lendemain elle s'est mise à nu ... Moralement je veux dire ... M'expliquant qu'elle avait du mal à se laisser aller à son attirance pour les femmes, son père ne comprendrait pas.
En toute honnêteté, j'ignorais si mes parents comprendraient, mais elle, elle était sure que son père refuserait en bloc.
Alors on a joué le jeu, on s'est faite discrète, moi j'étais mordue, même si je réalisais qu'il y avait des attitudes que Vic avait avec moi qui n'étaient pas celles d'une femme amoureuse, au départ, je m'en foutais, j'étais bien, mais sa distance de plus en plus régulière et le peu de temps qu'elle venait me visiter à la caserne était pesant, surtout quand, lors de mes perms, elle disaient être occupée.
J'étais amoureuse, je ne me rendais pas compte qu'elle me trompait probablement, mais j'en avais malgré tout une vague idée et par peur de la perdre, je ne disais rien, mais je n'en pensais pas moins.

Ce fut à cet époque que le dérapage a opéré : Lors d'une mission à Paris, j'avais sous mes ordres, une soldate très prometteuse et je ne pouvais pas m'empêcher de voir une sorte de retour en arrière : moi, encore toute jeune, posant le regard sur la belle Juliette, sauf que, cette fois-ci, les rôles étaient inversés : j'étais la Juliette de cette fille et, je devais l'admettre, cela faisait du bien à mon égo.
L'opération s'était bien passée, nous avions l'occasion de nous revoir régulièrement, je m'amusais de plus en plus de ses regards fuyants et de ses hésitations, trouvant le moindre prétexte pour me coller à elle et la sentir devenir nerveuse, dans ma tète c'était innocent, je n'avais pas l'intention d'aller plus loin, c'était juste une petite vengeance pour la manière dont Juliette me traitait, cela n'avait rien de vraiment méchant et j'espérais que la cible de mes petites taquineries savait qu'il n'y aurait jamais rien entre nous, malgré nos conversations de plus en plus nombreuses et une sorte "d'amitié" qui démarrait entre nous, jamais elle ne serait plus ...
Non ... Jamais ...
Que disait le proverbe déjà ? "Ne jamais dire jamais" ? Ce ne fut que lorsque ses lèvres quittèrent les miennes et que j'en tremblais encore que je réalisais ce que j'avais fais : j'avais tromper la femme que j'aimais.
Froide et distante, moi qui était si chaude l'instant d'avant, j'avais décidé de me rhabiller et de sortir sans mot dire.
Pourtant avec les mois qui suivirent, l'envie était forte de recommencer et quand Juliette commençait à ignorer mes messages, je ne me gênait même plus pour faire comprendre à mon amante que j'avais envie d'elle, avec toujours le même modus operandi : un coin, souvent peu confortable, mais le plus discret possible, même si les moments que je passais avec elle était très agréables, mes pensées ne quittaient pas Juliette, la femme que j'aimais, je savais que l'autre fille voulait plus, mais je ne pouvais pas le lui donner et elle s'en contentait, du moins le pensais-je ...
Une chose avait changé cependant : j'étais un peu moins froide avec elle, consciente que je manipulais les sentiments d'une pauvre fille pour en tromper une autre.

Puis après plusieurs mois d'absence je recevais un appel de Vic et ce fut la douche froide. Je devais retrouver mon amante une heure après, mais les mots au téléphone me plantèrent un couteau dans le cœur et accessoirement dans ma libido à l'instant ou je comprenais les raisons du côté froid et distant de celle que je croyais perdre de plus en plus.
Une rupture ? Non, j'aurai préféré ...
Moi qui était persuadée qu'elle me trompait, il y avait bien quelque chose d'autre dans sa vie : mais ce n'était pas une autre personne, c'était un problème cardiaque assez grave.
Elle avait commencé à devenir désagréable et distante parce que ce secret la bouffait et qu'elle ne voulait pas me briser le cœur, elle avait fait le choix de m'éloigner le temps de son traitement pour m'épargner, mais avait finit par renoncer parce que je lui manquais trop.
Et moi pendant ce temps ? Je m'envoyais en l'air avec une autre fille en profitant de ses sentiments pour moi.
Ce soir la, la rupture avec mon amante fut difficile, mais nécessaire, je ne serais plus aussi stupide et je filais demander une perm spéciale pour retrouver Juliette et prendre soin d'elle, mon supérieur direct étant son père, il m'accordait évidemment ce privilège un peu particulier, il ignorait le lien qui nous unissait et pensait que nous étions juste les meilleures amies du monde, mais je cru déceler dans ses yeux un sorte de regard de connivence.

Entracte ...

Vous trouvez cela triste ? Vous n'avez pas encore déballé tout vos cadeaux ...

Pendant plusieurs mois j'étais présente à ces côtés, lui tenant la main. Elle suivait un traitement régulier et avait des rendez-vous quotidien avec le médecin qui se déplaçait directement chez elle, moi pendant ce temps la, j'écoutais ce qu'il disait: le traitement réagissais bien et il proposait une opération très risquée, mais qui pourrait aider Juliette à aller mieux, nous étions toutes les deux nerveuses en attendant le jour fatidique.
Pour éviter qu'elle ne se déplace, je faisais les courses et la cuisine tous les jours, un jour je rentrais chez nous et je retrouvais Juliette debout à côté de sont lit, visiblement abattue, une lettre entre les doigts, je ne compris qu'au moment de m'approcher d'elle de quoi il s'agissait : sur la table une série de photos de moi et mon amante en train de s'embrasser, à force je faisais de moins en moins attention et cela avait fini par arriver.
Juliette était rentrée dans une colère noire, elle a hurlé, j'ai pleuré, elle m'a frappé, je n'ai pas réagis, pas un seul instant, je n'ai essayé de me justifier, je l'ai laissé passer ses nerfs sur moi, me maudissant d'avoir été aussi conne ...
Puis elle est tombée, toute seule, la main sur la poitrine, ce fut à cet instant que j'ai réagis. La douleur qu'elle ait découvert mon infidélité n'était rien à côté de la peur de la perdre, j'appelais son médecin, son père et l'ambulance en urgence, mais hélas, le doc n'arrivait que dix minutes plus tard pour me confirmer ce que je savais déjà : Juliette nous avait quitté quelques jours avant son opération, frappée par une foudroyante crise cardiaque due à un stress trop intense.
Je niais savoir la raison de son stress, la lettre et les photos ayant fini en boule dans le fond de ma poche, puis dans une benne à ordure.
Ce soir la j'avais réfléchis toute la nuit, la seule personne que je connaissais et qui était capable de faire une telle chose était forcément mon amante qui n'avait pas aimé se faire placer au rebut au profit d'une femme malade, une haine farouche s'emparait de moi alors que je pris la décision de quitter l'armée.

Un an plus tard ...

Encore une soirée difficile au boulot. Avec mes états de service j'avais réussi à monter une boite de sécurité privée et je gagnais plutôt bien ma vie. Des regards comme ceux de la demoiselle qui avait gâché ma vie, j'en voyais régulièrement, d'homme, de femmes, mais je n'y prêtais plus attention.
J'avais bien tenté de refaire ma vie avec l'une ou l'autre personne, mais le traumatisme des évènements de la mort de Juliette me bloquait.
J'en étais arrivée et n'avoir plus aucune empathie pour personne, si je ne me rapprochais pas des gens, ils ne pouvaient pas me blesser au final, alors je couchais à droite à gauche, jouant avec les sentiments de chacun, détruisant des cœurs sans aucun remords.
Cela ne s'était pas fait du jour au lendemain bien entendu, mais plus je m'enfermais dans ce personnage de diablesse, plus j'appréciais de l'être.
Puis l'un de mes clients réguliers, devenu un ami, me parlait d'un lieu, un havre de paix consacré à la prostitution nommé le Mystic Swan.
Je m'étais rendue la bas pour découvrir les lieux, au départ je m'y amusais bien, sans plus, lorsque je revis la jeune recrue qui avait foutu ma vie en l'air, cette saloperie qui n'avait pas juste accepté qu'entre nous cela n'irait jamais plus loin.
C'était l'occasion de me venger, elle semblait s'être créer un petit entourage sympathique dans lequel j'allais pouvoir foutre la merde et lui prendre autant, voir plus que tout ce qu'elle m'avait pris.
Au détour d'une conversation rapide j'apprenais rapidement son pseudonyme.
Athena ...