Fiche de présentation

Liam Shaunessy

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27/10/2023

Prénom & nom — Liam Shaunessy
Surnom — Lucky Strike
Age — 40ans, 1 novembre 1982
Lieu de naissance — Texas
Origine/nationalité — Irlandais/USA
Orientation sexuelle — Hétérosexuel
Etat civil — Célibataire
Métier — Videur au Palomino club, en attendant mieux
Signes particuliers — Forte musculature, quelques cicatrices bien cachées
Situation financière — Moyenne
Groupe — Black Jack
Traits de caractère — Arrogant - Bagarreur - Egoïste - Escroc - Courageux - Fantaisiste - Manipulateur - Poissard - Sanguin - Séducteur
Histoire — Je m'appelle Liam Shaunessy et je vais tuer un homme ...
Non, attendez, je reprends pour que l'on se comprenne mieux.
Je m'appelle Liam Shaunessy, mais on m'appelle "Lucky Strike" pourquoi ? Déjà parce que j'en fume, mais aussi pour mon côté poissard, "Lucky" la "chance" ironique non ?
Je suis, ce qu'on appelle dans le jargon : un "sale con" manipulateur, escroc, égoïste et, par chance, plutôt beau gosse.
Je suis né aux States, au Texas, plus précisément, mais je suis irlandais, comme mes vieux, mon père, Roy Fitzpatrick était le trésorier d'un gang de motards, ma mère, Molly Shaunessy était une prostituée tombée en cloque lors d'une soirée beuverie.
Quand elle a su qu'elle était enceinte, elle a décidé de me garder, ce ne devait pas être facile pour elle de bosser avec un mioche dans les bras, j'ai grandis entouré de jolies femmes, d'abord, des filles de la rue, puis des strip-teaseuses dans des clubs.

Je devais avoir quinze piges quand ma mère est morte, abattue par un poivrot à qui elle a refusé ses avances, le type a dessaoulé direct et s'est mit une balle dans le crane, certains diront qu'il a réalisé la connerie qu'il venait de faire, moi je pense plutôt qu'il n'a pas eu les couilles de faire face à la justice.
Bref, j'étais ado, je n'avais plus aucun endroit ou aller, alors je me suis pointé chez mon vieux, autant dire que j'ai été bien reçu : Roy (parce que non, je ne l'appellerai pas "Papa") ne voulait pas de moi, les autres membres du gang me trouvaient marrant, ils m'ont "adopté" comme "mascotte", mais mon père, lui, ne voulait pas entendre parler de moi.
Au bout de quelques temps, ils ont accepté que je devienne "Prospect" un genre d'apprenti.
Ma folie des grandeurs et mon envie d'être accepté par mon géniteur m'ont perdu : j'avais voulu faire mes preuves en butant le membre d'un gang adverse, mais on ne s'improvise pas assassin, j'ai été incapable d'appuyer sur la détente, désarmé, j'ai pris une sacré rouste, mais je ne savais pas encore à quel point j'avais foutu la merde puisque les deux gangs avaient conclu une alliance quelques temps plus tôt, comme je n'étais pas encore un membre officiel, je ne pouvais pas le savoir et tout ce traité avait été foutu aux orties à cause de moi, mon père et les autres avaient bien essayé de parlementer, ça s'est mal fini et ils m'ont bannis, j'ai fuis, j'avais vingt-trois ans ...

J'ai vécu dans les sales quartiers de Chicago, au départ j'ai fais quelques boulots pas très honnête, de la livraison de ... "Sucre" ... On va dire ça si vous me suivez ? Un jour, je devais livrer un certain Monsieur Martinez, il avait remarqué que j'étais plutôt bien bâti, on a discuté plusieurs fois et il a finalement décidé de me prendre sous son aile et de me lancer dans des combats de boxe clandestins.
Martinez, c'était un mec cool, c'est lui qui m'avait fait fumer la première fois, il avait toujours du bon alcool et deux trois filles bien chaudes ... Et bien chères ...
Mais pour mériter son respect j'avais du faire mes preuves dans l'arène.
On m'a mit à la musculation et on m'a appris à boxer, pas comme à la téloche avec des pompons aux poings, mais vraiment comme un bagarreur de rue, je savais encaisser, ça, c'était sûr, maintenant fallait que j'apprenne à cogner.
Je me suis fais un petit nom la dedans, ça a duré une dizaine d'années, mais les bonnes choses ne durent pas : Martinez a fait une attaque et son remplaçant a voulu truquer mes combats, je ne fais pas ça, je suis un gagnant moi ! Alors encore une fois ça a mal fini : j'ai refusé de me coucher et j'ai été contraint de fuir, une nouvelle fois, j'avais trente-quatre ans.

Mes pas m'ont mené à la capitale : New York, de la j'ai tenté de trouver des clubs de boxe clandestins, mais sans contacts et sans risquer d'alerter mes anciens employeurs, c'était mort, j'ai bien essayé de me faire un nom dans la boxe traditionnelle, mais on m'a répondu que j'étais trop vieux, alors je me suis retrouvé dans un bar à servir des ivrognes.
Et une fois encore j'ai foutu le bordel ...
Il y avait un type aviné ce soir la, un genre de gros gars dégarni avec une chevalière à l'auriculaire, le genre de truc que je ne pourrais pas m'acheter même en revendant tous mes organes ou en économisant toute ma vie, quant au proprio de la bague, c'était une ordure, le genre gros riche qui se croit tout permis.
Il s'est mit à emmerdé une serveuse, et comme je ne supporte pas qu'on fasse du mal aux femmes, je lui ai "expliqué poliment" que cela ne se faisait pas, manque de pot, je m'étais attaqué au membre d'une organisation criminelle, je pouvais m'estimer heureux, le type n'était pas de la mafia, mais il avait juré de nous retrouver et de nous faire la peau, le patron nous a dégagés pour éviter les ennuis.
La serveuse s'appelait Hailey, c'était une meuf paumée comme moi j'étais paumé, elle devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, on est resté ensemble un moment, d'abord comme amis, puis il a bien fallu qu'on s'avoue l'évidence : on était en train de craquer l'un pour l'autre.

Comme on avait des projets de vie commune, on avait décidé de bougé vers Seattle cette fois, elle avait retrouvé un job assez rapidement, moi je galérais un peu, j'avais trente-sept ans, un âge ou on engageait que rarement et mon physique massif était souvent rédhibitoire, mais j'étais bien décidé à retrouver le droit chemin, pour Hailey, j'étais tellement accroc ...
Après quelques mois de recherche difficile, j'avais fini par décroché un job de videur, mais je finissais tard, Hailey et moi on se voyait de moins en moins et cela commençait à peser sur notre relation.
Un soir, alors que j'avais fini mon service, je suis rentré dans notre petit appart, la porte d'entrée avait été défoncée et Hailey gisait dans la baignoire, morte, tabassée à coups de poing américain.
J'étais fou de rage et de colère, pour la première fois depuis mon enfance, des larmes s'étaient mise à couler et j'en voulais à la terre entière, j'étais en train de saccager encore plus l'appartement quand mon regard se posait dessus : elle était posée la, sur le bord du lavabo, son œil d'Emeraude me narguant : la chevalière de l'autre taré qui était responsable de notre renvoi à New York et qui avait juré de se venger.
Tout ça parce que je l'avais recadré alors qu'il se comportait comme un connard ?
Je tachais de reprendre mes esprits, en fouillant les lieux, j'avais fini par trouver une boite d'allumettes d'un casino de Vegas, c'était un petit indice, mais je savais ou je devais me diriger : j'ai revendu la chevalière, acheté une arme et j'ai fais route vers la ville du pêché, bien décidé à retrouver l'enfoiré qui m'avait arraché ce que j'avais de plus cher au monde sans même être sur qu'il serait bien la bas, mais j'étais du genre joueur ...
J'étais, cependant loin de me douter que Hailey avait ses petits secrets elle aussi et que, si ce type nous avait retrouvés, ce n'était pas juste pour une histoire de main aux fesses ...

Les jeux sont fait ... Rien ne va plus ...
Avatar — Shaun Ricker
Couleur — Teal

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Liam Shaunessy

Liste des rps

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RPS EN COURS :

01.Drinking all night long ft. Andrew Tales

RPS TERMINES :

00.TITRE ft. PARTENAIRE(S)

RPS ABANDONNES :

00.TITRE ft. PARTENAIRE(S)

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Liam Shaunessy

Liste des liens

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BLACK JACK

NOM —

CRAPS

NOM —

POKER

NOM —

ROULETTE

NOM —

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Drinking all night long

L.Shaunessy & A.Hales

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— Salut les filles !

Cela faisait maintenant un moment que j'avais posé mes guêtres à Vegas, toujours en recherche d'une meilleure opportunité que ce job à la con.
Techniquement, je n'avais pas de quoi me plaindre, je pouvais mater de la fesse toute la soirée et j'étais payé pour ça, mais c'était des horaires de cons et rester debout dans un coin dans une posture de garde du corps était tellement chiant que j'en venais à jubiler intérieurement quand Jean Kevin le gosse de riche mettait une paluche sur une fesse sans y mettre un billet.
En gros, vu l'usure du quartier, même avec un salaire de nuit, je faisais un boulot beaucoup trop stressant et risqué, quant aux demoiselles, cela faisait un moment que je ne les regardaient plus.
Il n'y en avait eu qu'une et il n'y en aurait toujours qu'une, les autres étaient des meufs sans visage, dont je me fichais pas mal, toutes interchangeables les unes des autres, tant que ça écarte les lèvres ou les cuisses au bout moment et au bon endroit, c'est tout ce que je demande.

Au fait, je me suis pas présenté : je m'appelle Liam Shaunessy, le mec le plus poissard que cette terre ait jamais chié, ancien boxeur clandestin, ce qui m'a valu le pseudonyme un peu mignon et ironique de Lucky Strike ... Pour ça et parce que c'est ma marque de sèche.
Vous pensez surement que ma poisse est due au karma, après tout, je traite les femmes comme des vide-burnes sans aucun remord, mais j'ai des principes : je n'ai jamais fais croire à une fille qu'il y aurait plus, j'ai toujours été le plus honnête possible, même si -on ne va pas se mentir- qu'il y ait un cornard derrière, ce n'était pas mon problème ...

Un dernier regard sur les filles pour imprimer mentalement cette image et je refermais mon casier, enfilant ma veste de cuir, tout en sortant une clope de mon paquet, je ne peux pas fumer à l'intérieur, mais je serai dehors dans deux minutes ...
Sandra m'observait, la jolie brune en tenue rouge et talons argentés venait de se faire quatre mille dollars en une seule soirée, carton plein pour la demoiselle. Elle me jetait un de ses sourires ... Un sourire que je ne connaissais que trop bien ...
Ok, disons que j'étais dehors un peu plus tard que prévu.

La soirée terminée, je sortais enfin du Palomino Club, la fraicheur de décembre me giflait le visage, tandis que j'allumais ma sèche, l'odeur de nicotine emplissait mes narines, remplaçant celle, trop présente des lotions pour le corps, de parfums bon marché et les relents d'alcools omniprésents au PC*
Par ailleurs, mes oreilles émettaient silencieusement un remerciement discret pour avoir remplacé les "boum boum" pourri par un pseudo silence bienvenu, la Tecktonic n'était pas censé être morte ? A moins que ce n'était du Harlem Shake ? Peu importe, ou était Motorhead quand on en avait besoin ?

Je dégageais les cartons camouflant ma bécane, il y avait un parking privé pour les employés, mais vu le quartier dégueulasse dans lequel se situait le PC, il valait mieux prendre mes précautions. J'enfourchais mon destrier avant de partir à l'assaut du reste de ma nuit, un instant plus tard je débarquais dans mon rad pourri préféré, je poussais la porte qui grinçait, comme à son habitude, deux mecs jouaient au billard en s'insultant, comme d'habitude, le patron portait un marcel dégeulasse et ses verres étaient dans le même état comme d'habitude ...
Il n'y avait qu'une seule chose de différence : un emmanché de merde installé à ma table habituelle, j'aurai pu aller lui péter les noix pour le faire dégager, mais depuis ce qui est arrivé à Hailey, j'avais décidé de me tenir plus souvent à carreau, je pris donc place au bar.

— Sers moi un Whisky tu veux ?

Le patron posait le verre devant moi, comme toujours, il attendait un petit moment, le temps pour moi de sortir un mouchoir en tissu et d'épousseter le récipient.

— Putain, ça te dirait pas de les laver une fois ? Tu sais ? Avec du savon, de l'eau ? ...

Le patron me balançait une vanne graveleuse en comparant mon verre à une pute avant de me servir et repartir s'occuper d'autres clients, sa bedaine bondissant de droite à gauche comme animée par une vie propre.
Enfin ... "Propre" dans un rade pareil, je ne suis pas sûr que ce soit le bon mot.
Je repensais à sa blague sur mon verre, une plaisanterie pas drôle ou peut-être que je ne l'avais pas comprise, mon propre taux de "beaufitude" ayant ses limites.
Un regard alentour, pas une oursonne dans le coin, mais ce n'était pas important, les rares filles qui venaient ici n'étaient pas vraiment mon style : obèse, édentée, accroc à la meth ou au crack qui cherchaient à se faire enfiler dans les toilettes pour un peu de fric, le genre de plan ou tu perds du fric et tu risque de repartir avec une saloperie, pas mon truc.
Autour de moi, des habitués, des traine-savate des clodos, je vaux largement mieux que la plèbe qui y traine, mais c'est le seul bar que je connaisse qui ne soit pas trop loin de ma piaule ou j'ai le droit d'en griller une sans devoir sortir me les peler dans le froid.

C'était mon moment maintenant, fini les plaisirs interdits avec Sandra, finie la cigarette, seuls comptaient le verre et ce que je sortais de ma poche : la photo de Hailey, ma jolie demoiselle qui m'avait fait entrevoir un autre avenir, dans mon casier au taf trainait mon flingue, un calibre qui allait servir à abattre le responsable de mon changement de vie, mais en attendant je regardais cette photo tous les soirs, c'était rituel, je le devais à Hailey.

T'inquiète ma belle, je vais lui carrer toutes les balles de mon flingue dans le buffet.
Je savais déjà comment cela allait se terminer, je le garderai en vie assez longtemps. Pour moi une vengeance ou tu bute un mec direct, cela n'avait aucun intérêt, il faut le laisser vivre suffisamment et le torturer assez pour qu'il ait le temps de regretter et alors seulement j'en finirai : quand il rampera à mes pieds, son visage bouffi maculé de morve et de larmes, la je lui accorderai sa libération.

En attendant, je ne faisais que survivre et cela me convenait très bien, une fois ce connard liquidé, je reprendrai ma route, pourquoi pas vers Miami ...

(c) oxymort