Fiche de présentation

Harleen Quinzel

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10/07/2020

Prénom & nom — Harleen Quinzel
Age — 29 ans
Situation financière — Correcte
Profession — Psychiâtre
Etat civil — Célibataire
Groupe — Little rabbit (civils)
Carnation — Caucasienne
Taille — 1m60
Corpulence — Mince et légèrement athlétique.
Cheveux — Blonde
Yeux — marrons.
Signes distinctifs — Porte des lunettes.
Traits de caractère — Idéaliste, Effacée, Timide, Patiente, Soumise, Stricte, Professionnelle, Empathique,
Impressionnable, Passionnée
Histoire — Ma main glisse sur les parois rugueuses qui m'entourent et je m'avance dans ce couloir sombre. Je n'y vois goutte. Seule une lumière au loin éclaire faiblement les lieux. Mon pied nu s'avance et se trempe dans un liquide non identifié et même si je ne peux le voir, je sais qu'il s'agit de sang, j'en ai la certitude, tout comme je sais que je suis en train de faire un rêve ou plutôt un cauchemar...Ce genre de cauchemar avec un monstre qui vous dévore à la fin.
Je m'avance encore vers cette lumière que j'espère salvatrice, mais une part de moi sent l'angoisse montée au fur et à mesure que je progresse dans ce couloir sombre. Un son retentit dans ma tète, d'abord léger, jusqu'à me vriller le crâne, mais je ne parviens pas à l'identifier.
Puis enfin je découvre la source de cette lumière, il n'y a pas d'issue. Ça n'est pas une porte que j'ai devant moi, mais un miroir, il n'y a pas d'échappatoire possible.
Le miroir est vieux, l'image est floue et je peux distinguer la silhouette qui se découpe dedans, mon reflet, celui d'une jeune psychiatre du nom d'Harleen Quinzel. Je peux voir mon chignon stricte, mes lunettes, ma blouse de docteur avec le badge accroché affichant ma photo et mes informations. Je vois ma jupe noire et mon haut rouge. J'adore le rouge et le noir, des couleurs que tout le monde apprécie, preuve, une fois de plus s'il en faut que je n'ai pas beaucoup de personnalité...
Puis je touche le miroir et le bruit qui bourdonnait dans ma tète se tais. Une vive lumière m'aveugle un instant. Lorsque je reprends mes esprits, mon reflet a changé: plus de lunettes, je porte un pantalon vulgairement moulant et un haut court qui laisse impudiquement voir mon torse, typiquement un choix vestimentaire que je ne ferais pas, mais s'il n'y avait que ça...
Un petit carreau noir est dessiné sous mon œil droit. Moi qui ne me maquille jamais, je porte un maquillage sexy, voir limite aguicheur et mon chignon blond et strict s'est transformé en deux couettes partant de part et d'autre de mon crane et descendant en cascade le long de mes épaules nues. L'une est teintée de rouge, l'autre de noir...
Cette apparence est vulgaire, provocante, tellement éloignée de ce que je suis...
Et j'aime ce que je vois...
Je vous avais dis que c'était un cauchemar, ce genre de cauchemar ou un monstre vous dévore à la fin...
Tout à coup le bruit revient et je parviens enfin à l'identifier: c'est un rire, un rire carabiné et puissant, presque cristallin qui raisonne dans mon crane, tandis que deux mains d'hommes commencent à me caresser les épaules, passent sur mon corps, me frôlant subtilement la poitrine. Il est la, je ne peux distinguer son visage, mais je peux voir son sourire qui ressort des ténèbres. Je suis à lui, je lui appartiens et il peut faire de moi ce qu'il désire.
La plupart des gens veulent prendre leur vie en main et en faire quelque chose, mais il est parfois si bon de s'en remettre à quelqu'un d'autre... C'est un cauchemar, ce genre de cauchemar ou un monstre vous dévore à la fin... Et j'adore être dévorée....
Et tandis que mon rêve s'évapore, je peux entendre son rire qui raisonne et je me réveille dans un semi sursaut.
réalisant ce dont je viens de rêver, j'en suis encore toute retournée, en sueur, paniqué...

...Et je dois le reconnaître: trempée....

Mais si vous le voulez bien, reprenons mon histoire un peu plus tôt...

Avez vous déjà eu l'impression que votre vie était sur des rails incontrôlés ? Parce que moi oui. Je n'ai jamais vraiment décidé des choix effectués dans ma vie. Quelqu'un m'a dit un jour que j'aimais écouter les problèmes et m'a conseillée de devenir psy, alors j'ai accepté cette option. On m'a fait remarqué que l'un de mes profs avait beaucoup d'attentions à mon égard, alors j'ai choisi cette option et quand cela s'est su et que je suis devenue la fille aux mœurs légères de l'école, j'aurais pu me révolter, réfuter les critiques, mais je pouvais aussi baisser la tète docilement et accepter les piques dans mon dos.
Et encore une fois, j'ai accepté cette option...

Je n'ai jamais eu beaucoup de chances avec les hommes, j'ai collectionné les pervers qui profitaient de mon manque de confiance en moi pour se faire plaisir.
Je n'ai pas choisi d'être psychiatre, j'ai accepté une observation faite par une personne de mon entourage, mais comme je vais toujours jusqu'au bout des choses, j'ai décidé de m'y mettre à fond.
Pour mon mémoire de fin d'étude, j'ai parlé des criminels de l'asile d'Arkham, j'ai expliqué qu'il était surement possible de les amener à se repentir, après tout, ça n'est pas de leur faute, ils ont fait face à de graves problèmes, Gotham est une ville ou il est difficile de vivre.
Mon diplôme en poche, j'ai d'abord travaillé pour un cabinet de psychiatrie, mais la routine, le café dégueulasse et surtout quelques collègues harpies qui m'avaient vomis dessus à l'époque de l'école m'avaient poussée à explorer d'autres pistes. J'ai décidé de concrétiser les observations de mon mémoire: pourquoi se contenter de l'écrire quand on peux le vivre ?
Je suis idéaliste, pour moi les âmes damnées peuvent être sauvées. J'avais donc convaincu le directeur de l'asile d'Arkham de m'embaucher afin de ramener les criminels, meurtriers, violeurs et autres racailles sur le droit chemin.
J'ai rencontré bien des criminels de Gotham, mais aucun ne semblait être ma pièce maîtresse, il me fallait un leader, un personnage central de mon histoire, une cerise sur le gâteau.
Un seul criminel de Gotham pouvait coller à ce que je cherchais: le Joker, un criminel dangereux, fou et à la fois tellement intelligent et mystérieux.
"A force de contempler l'abysse, c'est l'abysse qui fini par voir en vous" si seulement j'avais compris en cet instant que le joker était mon abysse...
Capacités & faiblesses — Le travail de Harleen étant très stressant, elle a vite du trouver un hobby pour se vider la tète, elle s'est donc lancée dans la gymnastique qu'elle pratiquait déjà à l'époque de ses études. Même si ça n'en fait pas une combattante (loin de la) cela lui a permis de se construire un corps mince et finement musclé en plus de lui apporter une grande souplesse.
Mais la seule véritable force du docteur Harleen Quinzel ce sont ses connaissances en psychologie, elle est à l'écoute et comprend le monde qui l'entoure, hélas, ce qui s'avère être sa plus grande force est aussi sa plus grande faiblesse, fière de ses connaissances, elle croit savoir ce que pense ses interlocuteurs, ce qui peut l'amener à les sous estimer (comme par exemple un certain Mr J...)
Hélas, Harleen est quelqu'un de très effacée et très soumise. Elle a fort peu confiance en elle en dehors de ses connaissances en psychologie. Elle ne se trouve pas forcement belle, ni même très intelligente, c'est un cas typique de femme qui ne réalise pas son potentiel ce qui peut l'amener à être plus vulnérable à la manipulation (comme par exemple avec un certain...Oui enfin, on a compris...)
Avatar — Emma Roberts

(c) oxymort

Harleen Quinzel/Harley Quinn

Liste des liens

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AUTORITY

Nom —

BAD SOUL

Joker — Désireuse de prouver que n'importe quel malade d'Arkham peut être guéri et se réinsérer en société, Harleen était impatiente de travailler avec le Joker, mais bien loin de le guérir, c'est lui qui va la guérir ou plutôt la manipuler et la transformer en une autre personne. Au départ, réfutant les sentiments qu'elle ressent pour cet homme dangereux, elle sera violée par le faux Batman ce qui lui donnera l'impression de voir en le Joker un héros et un prince sauveur la ou le clown, prince du crime pourrait bien s'avérer pire, à tel point que Harleen va développer une sorte de double personnalité. Ce sont les sentiments d'Harleen pour le joker qui vont créer Harley Quinn pour protéger la psyché de la psychiatre face à son viol par le faux Batman et la violence conjugale dont l'amour de sa vie semble faire preuve.

GANG IN THE DARK

Nom —

JUST THE TRUES

Bruce Wayne/Batman —(Nouvelle version) Inquiète de ses sentiments pour le joker, Harleen se renseigne auprès de Batman pour savoir si elle fait fausse route en essayant de le guérir, mais la réponse obtenue pourrait bien ne pas lui convenir ...

Bruce Wayne/Batman — (ancienne version)Alors que Harleen n'est pas encore celle qu'elle deviendra plus tard. Elle a couché avec Batman sans connaître son identité. Elle a bien conscience de lui avoir servir de plaisir d'une nuit et cela ne le dérange pas le moins du monde, néanmoins, elle est encore à cents lieux de découvrir que le Batman deviendra son ennemi juré et qu'elle regrettera de ne pas en avoir profité pour découvrir qui il était.

Oliver Quinn/Green Arrow — (ancienne version) Patient du Dr Quinzel, ils se laisseront aller à coucher ensemble, Harleen a l'impression den ne pas lui être indifférent, mais craint qu'elle ne soit qu'un nom de plus sur la liste de ses conquêtes.

Thomas Wayne/Batman — Venu chercher des renseignements sur le Joker et Clayface, le Batman Flashpoint s'en est prit à Harleen. Afin de la punir, il lui a promis de la marquer au fer de son logo, mais alors qu'il viendra lui apporter la souffrance voulue, Harleen basculera petit à petit dans la folie. Le Batman Flashpoint en profitera pour la violer et en faire sa chose avant de se lasser et qu'elle lui propose de le psychanaliser.

WHITE RABBIT

Nom —

(c) oxymort

Harleen Quinzel / Harley Quinn

Liste des RPs

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RPS EN COURS :

13.Folie à deux ft. Joker

RPS TERMINES :

02.Un renseignement et c'est tout ? ft. Batman (Flashpoint)
03.Roof top ft. Batman (Bruce Wayne)
04.Come as you are ft. Genna Simmons
05.Serment d'hypocrite ft. Mera
06.Survival mood ft. Oliver Queen
08.Payback time ft. Batman (Flashpoint)
09.The dark knight(mare)] ft. Batman (Flashpoint)
10.Why so serious ?(Part.2) ft. Joker
11.Danser avec le diable au clair de lune ft. Joker
12.Roof top (remake)(FB) ft. Batman (Bruce Wayne)

RPS ABANDONNES

01.Why so serious ?(Part.1) ft. Joker
07.1ère séance ft. Sasha bacroft

(c) oxymort

Why so serious ?

H.Quinzel & Joker

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"Ma main glisse sur les parois rugueuses qui m'entourent et je m'avance dans ce couloir sombre. Je n'y vois goutte. Seule une lumière au loin éclaire faiblement les lieux. Mon pied nu s'avance et se trempe dans un liquide non identifié et même si je ne peux le voir, je sais qu'il s'agit de sang, j'en ai la certitude, tout comme je sais que je suis en train de faire un rêve ou plutôt un cauchemar...Ce genre de cauchemar avec un monstre qui vous dévore à la fin.
Je m'avance encore vers cette lumière que j'espère salvatrice, mais une part de moi sent l'angoisse montée au fur et à mesure que je progresse dans ce couloir sombre. Un son retentit dans ma tète, d'abord léger, jusqu'à me vriller le crâne, mais je ne parviens pas à l'identifier.
Puis enfin je découvre la source de cette lumière, il n'y a pas d'issue. Ça n'est pas une porte que j'ai devant moi, mais un miroir, il n'y a pas d'échappatoire possible.
Le miroir est vieux, l'image est floue et je peux distinguer la silhouette qui se découpe dedans, mon reflet, celui d'une jeune psychiatre du nom d'Harleen Quinzel. Je peux voir mon chignon stricte, mes lunettes, ma blouse de docteur avec le badge accroché affichant ma photo et mes informations. Je vois ma jupe noire et mon haut rouge. J'adore le rouge et le noir, des couleurs que tout le monde apprécie, preuve, une fois de plus s'il en faut que je n'ai pas beaucoup de personnalité...
Puis je touche le miroir et le bruit qui bourdonnait dans ma tète se tais. Une vive lumière m'aveugle un instant. Lorsque je reprends mes esprits, mon reflet a changé: plus de lunettes, je porte un pantalon vulgairement moulant et un haut court qui laisse impudiquement voir mon torse, typiquement un choix vestimentaire que je ne ferais pas, mais s'il n'y avait que ça...
Un petit carreau noir est dessiné sous mon œil droit. Moi qui ne me maquille jamais, je porte un maquillage sexy, voir limite aguicheur et mon chignon blond et strict s'est transformé en deux couettes partant de part et d'autre de mon crane et descendant en cascade le long de mes épaules nues. L'une est teintée de rouge, l'autre de noir...
Cette apparence est vulgaire, provocante, tellement éloignée de ce que je suis...
Et j'aime ce que je vois...
Je vous avais dis que c'était un cauchemar, ce genre de cauchemar ou un monstre vous dévore à la fin...
Tout à coup le bruit revient et je parviens enfin à l'identifier: c'est un rire, un rire carabiné et puissant, presque cristallin qui raisonne dans mon crane, tandis que deux mains d'hommes commencent à me caresser les épaules, passent sur mon corps, me frôlant subtilement la poitrine. Il est la, je ne peux distinguer son visage, mais je peux voir son sourire qui ressort des ténèbres. Je suis à lui, je lui appartiens et il peut faire de moi ce qu'il désire.
La plupart des gens veulent prendre leur vie en main et en faire quelque chose, mais il est parfois si bon de s'en remettre à quelqu'un d'autre... C'est un cauchemar, ce genre de cauchemar ou un monstre vous dévore à la fin... Et j'adore être dévorée...."
Et tandis que mon rêve s'évapore, je peux entendre son rire qui raisonne et je me réveille dans un semi sursaut.
réalisant ce dont je viens de rêver, j'en suis encore toute retournée, en sueur, paniqué...

...Et je dois le reconnaître: trempée....

Ma biscotte matinale entre mes lèvres, mon café encore fumant me brûlant les doigts et ma veste à moitié remontée sur mes épaules, je finissais de préparer m:on sac. J'étais en retard pour cette journée de boulot et ça n'allait pas plaire à mon patron. J'avais déjà fait tellement de forcing que j'avais l'impression d'en demander clairement trop.

Pourquoi je faisais ces rêves bon sang ? Il m'avais fallu du temps pour accepter la réalité: cet inconnu que je voyais dans mes songes était bel et bien le Joker, alors que je l'avais vu quoi ? Quatre fois ?

Je n'avais jamais eu vraiment beaucoup de chance avec les hommes, question sexe, mon premier partenaire était un camarade de classe qui m'a fait croire au grand amour et une fois qu'il m'a prit ma virginité, il a décidé subitement que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre. Je me suis dis que c'était probablement de ma faute, que j'avais été trop gauche, mais deux autres de ses camarades m'ont fait le coup et la j'ai compris: je n'étais pas une option long terme pour ces primates.
Après il y a eu mon professeur d'université, une copine m'a fait remarqué qu'il était toujours plus cool avec moi qu'avec les autres. Je n'étais pas amoureuse de lui, mais comme toujours dans ma vie, j'ai choisi ce qui me tombais dessus.
J'avais bien pensé aux femmes, une amie m'a même proposée de l'embrasser une fois et ça ne m'a pas déplu, mais ça n'a pas été plus loin.
Si j'évoque ma vie sexuelle c'est parce que l'amour je ne l'ai jamais connu, l'amour véritable qui prend aux tripes et vous empêche de dormir.
Comment le pourrais-je ? L'on dit que pour connaître l'amour il faut d'abord s'aimer soi même et ça n'est pas mon cas. Beaucoup de gens me trouvent avenante, voir mignonne, mais j'ai toujours eu la sensation d'être assez banale...

J'arrivais enfin sur place garant ma voiture, un modèle standard pour des personnes standard et me dirigeais à l'intérieur des lieux d'Arkham ou je fus saluée par le gardien qui me proposait un café que je déclinais poliment.

— Il est déjà en place ? Sanglé, menotté ?

Cela faisait partie du protocole, l'homme que j'allais voir, celui qui hantait mes cauchemars était dangereux...Très dangereux...A tel point qu'il fallait systématiquement le restreindre, c'était ça ou je devais le voir dans sa cellule derrière une vitre en plexigas comme dans le Silence des agneaux...

Une fois que le gardien me confirmait avoir prit les précautions nécessaires, je pu enfin rentrer à l'intérieur de la cellule, jetant un regard vers la caméra ce qui me rassurait un peu.

Il était la: sanglé et menotté dans sa camisole, assit derrière la table et je prenais place, posant mes dossiers à coté de moi.

— Bonjour Mr Joker, comment allez vous aujourd'hui ?

(c) oxymort

Why so serious ?

Joker & H.Quinzel

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Un silence mortel suivit les derniers mots de cet homme. Il n'avait pas ri à une blague pourtant excellente du clown favoris de Gotham. Le prince du crime, le génie, le dieu de l'humour. Le Joker. L'homme au teint livide était perturbé, quel euphémisme, ces derniers temps. Il avait rencontré son alter ego, son double, sa copie parfaite au féminin. Une autre Joker, d'un autre monde. Il ignorait si cela lui plaisait. Mais ça ne pouvait être qu'amusant cela dit. Cependant, Gotham le lassait un peu et il avait des plans à poursuivre à Arkham alors, oups il fut capturé. Vraiment c'est pas de bol quand même.

L'homme aux cheveux verts n'était pas dérangé d'être "emprisonné" Arkham était un gruyère suffisait de trouver le bon trou. Mais pour l'heure il avait un rendez-vous avec une dame, eh oui, même lui à le droit de faire des rencontres. Même lui à le droit à des rendez-vous. C'était sa psy. Enfin une de ses psys.. du moins sa nouvelle psy et la seule actuellement à encore vouloir essayer. Vu les résultats du dernier.. Il avait déjà rencontré à quelques reprises la blondinette timide et réservée qu'était Harleen Frances Quinzel.. Comment connaissait il son second prénom ? Il lisait dans les esprits évidemment ou alors il avait simplement accédé au dossier de la jeune femme. En camisole, menotté et assis en tailleur sur une chaise en métal fixée au sol tout comme lui, il souriait en observant la psy entrer

— Bonjour mademoiselle Quinzel, je vais toujours bien avec vous, vous êtes comme une vraie dose de bonheur sur pattes. Et vous alors comment ça va? Je vous offrirai bien une chaise mais j'ai les mains prises.

Il la regardait dans les yeux. Elle était si insignifiante, si fragile, si discrète. Il voulait jouer avec elle, s'amuser et découvrir ses limites. Jusqu'où irait elle ? Dans quels abîmes de folie pouvait il la plonger? En cet instant il se sentait comme Cthullu. Les tentacules et les ailes en moins.

— Je sais que c'est vous qui posez les questions mais vous me faite penser à une fille et donc j'ai besoin d'une réponse réponse.. Vous préférez avoir des amis ou des fans? Je sais bien que vous allez dire amis parce que c'est la réponse attendue.. mais je veux avant que vous y réfléchissiez docteur Quinzel... Les amis ça peut trahir, ça peut blesser, ça peut abandonner.. alors qu'un fan... Il aime aveuglément.. il fera toujours tout pour l'objet de sa passion... Il accepte tout les choix.

Il pencha doucement la tête.

(c) oxymort

Why so serious ?

H.Quinzel & Joker

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La discussion commence par un compliment et j'ignore pourquoi, mais cela me fait plaisir. Je sens mon cœur me démanger d'une manière agréable. Bien sur je voulais le rappeler à l'ordre, mais une part de moi en  était incapable et lorsqu'il sorti sa plaisanterie sur l'impossibilité de m'offrir une chaise, je ne pu réprimer un petit sourire sincère, la blague n'était pas hilarante, mais suffisamment de quoi me dérider. Était-ce un crime d’espérer qu'il veuille simplement être gentil avec moi ? De ce que j'avais lu de mes prédécesseurs, le Joker avait une forte tendance à la manipulation, il fallait que j'évite de tomber dans le piège.

Me raclant la gorge, je décidais de planter mon regard dans celui de mon patient, reprends toi Harleen ! C'est toi la psychiatre et lui le patient, pas l'inverse !
J'étais prête à débuter la séance, mais l'homme aux cheveux verts m'interrompais à nouveau, me posant une question plutôt intéressante: préférais-je avoir des amis ou des fans ? Il cru bon d'ajouter que la plupart des gens choisiraient des amis car la réponse semble évidente. La télévision et les réseaux sociaux diffusent systématiquement des messages disant que l'amitié et la chose la plus importante dans une vie, en comparaison un fan représente l'ego, n'importe qui répondrait des amis, mais j'avais une réponse bien différente de ce qu'il imaginait.

— Certes vous avez raison: un ami est la personne qui est la mieux placée pour planter un couteau dans le dos puisqu'on ne le voit pas venir...

Je le laissais savourer sa courte victoire avant d'ajouter la suite, un sourire aux lèvres...

— Cependant, votre observation des fans me semble erronée...John Lennon en est un très bon exemple: quelques fois, idolâtrer quelqu'un fait qu'on a envie d'être reconnu par cette personne à tout prix que ça soit en faisant de bonnes ou de mauvaises actions, pire encore, si faire plaisir à l'objet de l'adoration ne suffit pas, certains préfèrent être vus de manière négative plutôt que d'être ignoré. Il est donc difficile de répondre à cette question...

Je jubilais comme une gamine qui venait de résoudre un calcul compliqué devant le garçon qui l’embête en classe.

— Pourquoi cette question, avez vous des fans Mr Joker ? J'ai cru entendre que vous étiez très populaire à l'extérieur.

Selon l'un de mes prédécesseurs, le Joker a une personnalité narcissique, mais si j'en crois les différents dossiers, il s'adapte simplement à son interlocuteur. Me rappeler de cela me ramenais à une réalité évidente: je n'étais qu'un psy de plus à qui il s'adaptait et ce petit jeu en était une évidence...

Pourtant...

Une part de moi voulait que ça soit sincère. Une part de moi voulais croire que la jeune psychiatre idéaliste le ramenait gentiment vers le droit chemin...

Mais cela était t'il seulement possible ? Le Joker était le parrain du crime, l'homme qui écrasait la criminalité sous sa main de fer, le maître des lieux. Existait t'il un moyen de le faire revenir dans le droit chemin ? Lui faire prendre conscience de son erreur et devenir un citoyen respectable ?
J'ignorais si je ne faisais pas un pari risqué, mais si je pouvais le guérir, je savais que je pouvais guérir n'importe qui. Si le Joker se retrouvait à une soupe populaire, porte parole pour aider à sortir les criminels de la rue ou même simplement vigile dans un supermarché alors la commission saurait que mon travail de fin d'étude n'était pas juste une utopie et que la possibilité était réelle. Je serais reconnue comme la première psychiatre a avoir réussi la ou tous les autres ont échoués...

Ce serait enfin une manière d'affirmer ma personnalité et de réussir quelque chose que j'aurais moi même décidé d'entreprendre...

(c) oxymort

Why so serious ?

Joker & H.Quinzel

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Douce, timide, gentille, attentionnée, diablement incipide. Voila ce qu'était cette psy. Cependant le Joker avait une fascination morbide pour la psyché des gens. Pas l'étude de cette dernière mais jusqu'où pouvait elle être corrompue chez les être les plus innocents ou bienveillant. Cette petite passion était née de ses affrontement avec le chevalier noir. C'était donc en partie sa faute non? Le Joker voulait tant prouver à Batman qu'ils étaient similaires, lui montrer que sous ce masque de chauve-souris se trouvait un psychopathe aussi atteint que lui. Cela viendrait avec le temps, oui sans aucun doute, en attendant, il se trouvait un exutoire en personne de cette psy pas insensible à ces charmes. Personne ne l'était. Jamais bien longtemps en tout cas. Le chaos était bien plus séduisant qu'il n'y paraît. La liberté qu'il offre, le plaisir qu'il promet. Rien n'était plus attirant finalement.

Il la vit sourire à sa blague, voilà qui était un bon début. Il écouta ensuite sa réponse et fit un bruit de buzzer

— Ah la la... Quel dommage la réponse aurait pu être bonne mais je ne vous ai jamais demandé lequel était moralement bon.. je vous ai demandé lequel vous préféreriez. Prenez par exemple Jill, elle avait compris que la morale en ce monde est un luxe inutile. Ce n'est pas la morale qui compte, c'est la célébrité car c'est la le seul moyen pour l'humain d'être immortel. Donc elle voulait tuer Sidney pour prendre sa place. C'est du pragmatisme.

Il sourit légèrement

— Prenons un exemple moins fictif, vous voyez Jimmy, le garde devant la porte ? Lui il dirait les amis. Mais au fond, il penserait aux fans. Il alimente son Instagram comme si seul comptait cette fausse vie. Même quand il trompe sa femme, il se demande si il devrait pas le mettre sur Instagram, après tout ça ferait le buzz...

Il pencha la tête de l'autre côté passant lentement sa langue sur ses lèvres

— Allons doc', ne rêvez vous pas d'être reconnue par vos pairs? D'être une sommité de votre domaine ? D'être aimée des gens ? De pouvoir faire vos propres choix?

Il se pencha vers elle doucement

— Évidemment que j'ai des fans, et c'est là qu'on remarque que je suis pas le plus fou à Gotham. Vous vous imaginez la folie qu'il faut pour être fan de moi? Mais il y'a aussi des gens fan d'un psychopathe qui se déguise en chauve souris.. Alors doc' ? Vous ne m'avez toujours pas dis ce que VOUS préfèreriez entre les deux..

Il se réinstalla doucement se léchant les lèvres.

— Nos conversations me manquait doc' c'est d'ailleurs pour ça que je suis revenu vous savez ?

(c) oxymort

Why so serious ?

H.Quinzel & Joker

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Visiblement ma réponse était erronée aux yeux du roi des clowns de Gotham.
Attention cependant "roi des clowns" n'a rien des péjoratifs, c'est le Joker lui même qui a choisit cette apparence bien plus inquiétante que grotesque. Le Joker est la roi de la pègre et malheur à quiconque manquera de respect au roi.

Jill ? Sidney ? Curieux, le scénario me rappelait vaguement une série de films d'horreur que je n'avais plus vus depuis des lustres, tout à coup cela me revenait.

— Certes, mais n'est-ce pas Jill qui meurt la cervelle grillée par un défibrillateur ? Hors si elle était restée sagement l'amie de Sidney, rien ne serait arrivé.

Et il n'y aurait pas de film, était-ce une manière pour le Joker de me faire comprendre que si de mauvaises choses n'arrivent pas, la vie ne trouve pas de chemin ? "L'imprudent vit peu, le prudent ne vit pas" dit l'adage, je devais reconnaître que sur ce point, il avait raison et une part de moi aimait m'être trompée, lui avoir donné la victoire, juste pour lui faire plaisir. Bon sang, Harleen, tu ne vas pas sérieusement tomber dans ce genre de piège ?

Je ne pu m’empêcher de pouffer un petit rire à l'évocation de Jimmy trompant sa femme et l'affichant sur instagram, cet homme était tellement accroc à son portable qu'il m'appelait "Docteur Cancel" depuis le premier jour et j'avais beau le corriger, il ne m'écoutait pas.

— Jimmy est...Dans un monde à part, dirons nous...Je pourrais l'appeler maintenant qu'il ne réagirait pas, en même temps les murs sont insonorisés...

Mais oui, vas y Harleen, dis lui que s'il intervenait il n'y aurait que la caméra pour le voir faire et envoyer des gens me sauver, puis tant que tu y est, tu ne veux pas couper la caméra et le détacher aussi ? Pourquoi étais-je aussi peu prudente ? Sans doute que je voulais le rassurer sur la confidentialité de ce que nous échangions...
Mouais, comme si le Joker en avait quelque chose à faire, il serait du genre à hurler les détails d'une exécution dans le haut parleur d'un centre commercial. Je savais très bien ce qui se tramait en moi: je voulais qu'il me fasse confiance.

Le Joker passait sa langue sur ses lèvres, un geste somme toute banal, mais venant de lui, j'étais sure que c'était volontaire et je ne pouvais le nier: cela avait son petit effet. Pourquoi Harleen ? C'est ultra beauf comme réaction, si Jimmy te l'avais fait, tu n'aurais pas apprécié...

Le Joker fit mouche avec son observation suivante, il m'avait très bien cernée: il savait que je n'étais pas la juste pour avoir un job, il avait compris en partie mon but.
Et à cet instant je remarquais que ce qui me faisait le plus mal n'était pas que mon patient clef puisse se méfier et ruiner mon travail non, ce qui me faisait mal c'était qu'il allait penser que je me servais de lui. Je ne voulais pas qu'il aie une mauvaise image de moi.

— S...Si, mais...Ça n'est pas...

"La seule raison de ma visite" allais-je ajouter ? Reprends toi Harleen, tu ne veux pas lui faire une déclaration d'amour en plus ? Puis tant qu'on y est: éteins vraiment la caméra, détache le et déshabille toi tant que tu y est ! Et pourquoi pas mettre la camisole avec tiens ? Quitte à être inconsciente, autant l'être jusqu'au bout...

Le Joker me piquait encore involontairement "il fallait être fou pour être fan de lui" pourquoi est ce que cela me touchais ? Je ne suis pas fane du Joker, je suis...Sa psychiatre...
Il fallait vraiment que j’arrête de me poser des questions sur cette attirance malsaine, après tout il n'y a aucun mal à être attirée par quelqu'un sans donner libre cours à ses pulsions.

Il voulais que je réponde à sa question.

— Mais vous devez bien avoir des amis non ? Ce Batman que vous évoquez, ne vous êtes vous jamais demandé si en d'autres circonstances vous auriez pu vous entendre ? Et vous et moi par exemple, si nous n'avions pas cette relation de psychiatre/patient, peut être serions nous amis et Jimmy dans le couloir...Peut être coucheriez vous avec sa femme pendant qu'il la trompe qui sait, vous rendez vous compte de tout ce que vous auriez pu vivre sans cette vie de criminalité ?

Le Joker se léchait encore les lèvres.

— Heu...S'il vous plait, pourriez vous arrêter de faire ça, c'est un peu obscène ...

Tais-toi donc Harleen, tu adore quand il fait ça et ton corps réagis à chaque fois...

Il me dit alors que nos conversations lui manquait, était-ce vrai ?

— Vous savez vous pourriez avoir les mêmes conversations avec un autre psychiatre...

(c) oxymort

Why so serious ?

Joker & H.Quinzel

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Il était joueur, l'homme aux cheveux verts aimait rire des gens soi disant normaux, c'était sa manière de les plaindre. Leur morne existence, cadrée par des barrières invisibles qu'ils se fixaient eux même. C'est l'Homme qui à créer les atrocités et c'est l'Homme qui tentent de les faire disparaitre. Dans la nature point de vol, point de meurtres, point de viol. Ce ne sont que des besoins primaux assouvis. C'est l'Homme qui y a donné d'autres qualificatifs. Le clown prince du crime se tenait la face à la psy et si d'un point de vue extérieur il était enchaîné et elle libre, il savait que c'était faux. Nul n'est plus entravé que celui qui vit selon la société. Sa camisole retenait son corps certes, mais son esprit lui, ne pourrait jamais l'être. Il fit claquer sa langue

— Presque mais non. La décharge ne la tue pas, c'est Sidney qui lui tire une balle ensuite alors que Jill s'est relevée. Et alors Sidney est une héroïne. N'est ce pas ironique ? L'une tué et deviens célèbre comme meurtrière psychopathe et l'autre tué aussi mais devient une héroïne..  Ces deux cousines n'ont rien de différents à part leur motivation mais, est ce si mal de penser à soi? De vouloir assouvir ses pulsions et désirs ?

Le Joker penchait la tête plongeant son regard dans celui de la psy, les pupilles légèrement dilatées, un éclair léger de compréhension semblait la traverser alors qu'elle réfléchissait à l'absence de film sans Jill

— Une histoire n'est jamais bonne sans méchants. Pas de gentils sans méchants, pas d'ordre sans chaos.. Est ce si fou comme manière de penser?

L'esprit humain était rarement très fort. Il était enclin à accepter énormément de choses si elles lui étaient présentées logiquement. Cette jeune blondinette bien que savante, n'avait pas une personnalité forte et par nature, les personnalités les moins fortes ont tendances à croire les plus fortes. Il rit doucement a ses mots

— Un monde à part? Un univers même.. C'est lui qui était de garde avec mon précédent psy... Jimenez je crois... Mmh un bon gars. Dommage Jimmy était trop occupé avec sa collègue pour entendre les hurlements.. Vous avez du lire ce qui est arrivé... Ça vous effraie? Après tout vous êtes dans les même conditions que lui... Ou alors.. ça vous intrigue ? Pourquoi cette violence ? Pourquoi cette évasion ? Quelle est la sensation du dernier souffle de quelqu'un que l'on tue..? Qu'est ce qu'on mange à la cantine d'ailleurs ? Pas de fèves et de chianti je suppose ?

Il la regardait. Arkham était comme une maison pour lui, il en connaissait parfaitement les défenses. Il savait que la psy était peu protégée. Le lui rappeler semblait stupide, après tout, mieux valait gagner sa confiance, jouer le gentil patient sauvé. Mais ce n'était pas amusant. Il voyait des failles chez cette psy et cela lui donnait sacrement envie de voir jusqu'où il pourrait la briser. Jusqu'où il pourrait la remodeler. Ce qu'il pourrait faire d'elle. Tant de possibilités. Il sembla la troubler avec ces questions sur sa présence et ses envies

— Ce n'est pas la seule raison de votre présence ? Ne mentez pas. Une jolie fille, intelligente comme vous devrait savoir que me mentir n'est pas une bonne idée. Aucune autre raison que le challenge de soigner l'insoignable n'aurait pu vous pousser ici. À moins que vous n'adoriez mon sourire et ma coupe de cheveux ?[/b]

Il riait intérieurement. La mener sur divers chemin, la perdre dans ce qui pourrait être vrai, ce qui l'est, ce qui ne l'est pas. Il se jouait de la psy comme un chat d'une souris. La dévorer, ce serait pour plus tard. Il éclata de rire lorsqu'elle evoqua une vie normale

— Vous avez vu ma tête doc'? Vous pensez qu'un si grand sourire irait dans une vie normale ? La vie normale est ennuyeuse. Pour les gens comme moi y'a pas de programme vie normale sur la machine. Quand à la femme de Jimmy, non merci. Je m'ennuierait bien trop. Vous rendez vous compte de tout ce que vous loupez en vous cantonnant à cette vie linéaire et morne?

Il sourit finement

— Je pourrais arrêter, mais c'est le seul moyen que j'ai de me gratter le coin des lèvres.

Un nouveau coup de langue arpenta ses lèvres rapidement mais ce n'était pas spécialement sensuel, peut être était-ce du à ce sourire qui jamais ne quitterait ses lèvres. Il prit un air choqué

— Vous pensez vraiment ça doc'? Que tout le monde est pareil ? Que je pourrais avoir ces conversations avec n'importe qui ? Ça veut dire que vous voyez d'autres psychopathe clownesque à l'humour mortel ? Je suis déçu Doc.. je pensais que nos rendez-vous étaient uniques ...

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Why so serious ?

H.Quinzel & Joker

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Ok, je n'ai plus vu ce film depuis ce longtemps et, effectivement, c'est une balle qui mets fin tragiquement à la carrière de Jill, mais cela ne changeait rien au fait que le Joker avait une vision erronée de la vie.
Ah oui ? Et selon quelle critère en fait ? Qui défini le bien et le mal ? Fut un temps, le nazisme et les SS étaient le bien et ne pas avoir les cheveux blonds était le mal. Sur quelle critère peut t'on se baser ?
Du calme Harleen, tu connais la réponse à cette question.

— C'est vrai, il n'y a aucun mal à assouvir ses pulsions, mais ne dit t'on pas "ma liberté prend fin la ou commence celle des autres" ? Le crime piétine la vie de tellement d'innocents et avec votre esprit si affiné vous seriez par exemple d'une aide précieuse pour les forces de l'ordre.

Le Joker réhabilité serait un énorme bon en avant pour ma carrière, mais le Joker travaillant avec la police de Gotham ou même avec le chevalier noir ça serait incroyable. Hélas l'idée n'eut pas le temps de faire son chemin que le Joker assénait un grand coup de massue vérité dans ma théorie.
"Pas d'ordre sans chaos" je devais le reconnaître: il était fort et il marquait un énorme point la dessus, mais je n'étais pas en reste. J'arrivais à faire fi de mon attirance évidente pour cet homme et me lançais au combat verbal pour savoir qui de nous deux aurait raison.

— Et bien peut être oui, mais pourquoi est ce que vous devriez être ce méchant ? Qu'est ce que ça vous apporte ? Ne me répondez pas que c'est l'argent qui vous intéresse, je vous devine peu vénal...

La réponse du Joker a propos de Jimenez me frappait en plein cœur. Non, je n'avais pas lu ce qui lui était arrivé, on ne m'avait intentionnellement pas mise au courant, mais ça n'était pas plus mal. Il fallait que je tienne le coup et que je cache ma peur. Si je réussissais je lui montrerais que je ne suis pas facilement impressionnable et je prouverais que je suis douée comme psychiatre.

— Jimenez ? Oui évidemment...Pourquoi d'ailleurs ? Vous avez fait cela gratuitement ou était-ce pour faciliter votre évasion ? J'ai une meilleure question...Imaginons que vous ayez l'intention de vous évadez et que je vous promet que quoi qu'il arrive je ne préviendrai personne, me feriez vous du mal malgré tout ? Malgré que vous ne risquiez rien ?

La remarque sur la coupe de cheveux me fit sourire.

— Ca doit être un peu cela, mais je doute que le vert ne m'aille, peut être du...Rouge ?

Je repensais à mon cauchemar, mes fameuses couettes rouge et noir...

Le Joker contre attaquait encore, visiblement la vie normale il trouvait cela ennuyeux et inintéressants. Je ne pouvais pas lui en vouloir de renoncer à la perspective de se glisser dans le lit de la femme de Jimmy, mais je remarquais qu'il prenait le problème dans le mauvais sens.

— Voyons Mr Joker, nous sommes à Gotham, des gens à l'apparence disons...Originale, il y en a plusieurs et il y a certainement des domaines ou cela ne dérangera personne...Et l'amour ? N'avez vous jamais senti votre cœur battre pour quelqu'un ? Quelqu'un pour qui vous aimeriez laisser de coté cette vie de débauche et de violence ?

J'avais pensé que ces coups de langues étaient fait pour me provoquer, mais j'avais complètement oublié cette histoire de sourire permanent, les "lèvres de l'ange" ou un truc comme ça.
Depuis le début je me répétais de faire taire cette attirance pour lui, mais c'était peut être ma méfiance qu'il fallait calmer au final. Je brûlais d'envie de lui demander comment il avait eu ces cicatrices, mais il ne répondrait pas, je le savais, personne ne connait l'histoire de ces coupures et il invente une nouvelle histoire à chaque fois.

Le Joker semblait déçu voir presque triste que je pense qu'il aurait pu me remplacer par n'importe quel psy. Je me sentais un peu honteuse et déçue de moi même.

— Non...Bien sur que non, vous êtes unique...Je veux dire il n'y a qu'un seul Joker.

Je baissais un peu tristement les yeux.

— Alors que moi, je n'ai rien de spécial...

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Why so serious ?

Joker & H.Quinzel

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Scream était une œuvre intéressante bien que mal exploitée. Cependant, le clown n'avait au fond que faire de la "morale" de ces films, ni de la morale en général d'ailleurs. Il fredonnait doucement en regardant la blonde en proie à la réflexion. Voila qui était intéressant.

— Qui a dit ça? Celui qui a limiter la liberté. Le loup se demande t-il si il entrave la liberté des autres en dévorant l'agneau ? Non. C'est sa nature, ses pulsions. Il les accepte et les assouvis doc'. "Les forces de l'ordre" à Gotham ça n'existe pas.. ils sont soit pas amusant soit du mauvais côté.

Le joker n'avait aucune envie de jouer au gentil patient, il voulait que la psy voit la vérité mais surtout, il voulait fracturer son esprit. En faire son nouveau terrain de jeu et marquer ce visage d'un éternel sourire. Elle semblait se ressaisir et se lança dans une réponse. Cherchait elle à se mesurer à lui mentalement ? Voila qui allait être amusant.

— Peut être simplement que j'aime ça? N'avez-vous jamais admirée les flammes d'un feu? Dévorant sans cesse tout ce qu'elles touchent. Je suis juste las de tout ces gens se disant sain d'esprit. Le plus fou de l'asile est celui qui se dit sain d'esprit. Êtes vous saine d'esprit doc'? Pas de petite voix suave vous susurrant dans un recoin de votre esprit qu'il serait si simple de céder à la facilité ? Que de faire les choses de façon "réglo" ne mènera à rien ?

L'homme aux cheveux verts la fixait. Elle était un nouveau jouet pour lui et comme tout nouveau jouet, il voulait le pousser au maximum de ses capacités. L'évocation de Jimenez sembla la troubler, parfait. Il la vit reprendre contenance et écouta ses questions avant de rire

— Mauvaises questions doc'. Jimenez était un jouet. Mais il a fini par m'ennuyer comme cet asile alors je me suis échappé, grâce à lui certes, mais il était une façon de sortir comme une autre.. Vous voulez vraiment le savoir ? Peut être bien que je vous ferai du mal oui, si j'en ai l'envie sur l'instant et vous alors doc'? Si je vous proposais de venir avec moi? De tuer ceux qui vous retiennent ? Si je vous offrais la liberté, sauriez vous l'accepter?

Il la regardait dans les yeux un sourire taquin sur les lèvres alors qu'un rire lent et dérangeant échappait de ses lèvres

— Je pourrais vous attacher et vous offrir une séance d'électrochoc doc' à moins que vous ne préfériez être attachée pour autre chose peut être ?[/b]

Un nouveau rire, flirtait il avec elle? Peut être ou peut être pas. Elle sourit à sa remarque, il la regarda de plus belle

— Oui sans nul doute le rouge irait parfaitement. Un rouge sombre peut être accompagné de noir..[/b]

Il voulait la faire tomber dans les abîmes insondables de son esprit torturé. Elle ne serait pas là première ni la dernière mais cela l'amusait d'imaginer la psy tombée dans la folie la plus totale à essayer de comprendre la sienne. Comme tant d'autres avant.

— Allons allons, si j'aimais quelqu'un je chercherais à le libérer justement des entraves que lui imposent la moralité et la société. N'est ce pas la le but de l'amour ? De sauver l'autre ? Dites moi Harleen, n'avez vous jamais désirée quelqu'un au point d'être prête à tout pour cette personne ? Ne vouloir que cette personne et rien d'autre ? Au point où seul compte votre bonheur à tout les deux? Mais comment être heureux si je dois renier qui je suis? L'amour véritable ne serait il pas une personne qui m'accepte ? Songez y..

Les fameuses cicatrices du Joker, celles qui déformaient son visage en un sourire éternel et qui faisaient parties de lui. Elles portaient une aura de mystère car hormis lui, personne n'en connaissait les origines. Elle semblait honteuse de l'avoir "blessé" la pauvre créature. Aussi aisément que si c'était en papier, il extirpa ses mains menottées de la camisole et tapotta la tête de la psy

— Allons allons doc' je vous en veux pas. Cela dit, si vous étiez si lambda, pensez vous que je vous parlerai ? Un patient d'exception demande des docteurs exceptionnel. Vous rabaissez pas bêtement, vous êtes bien plus intéressante que vous ne semblez le croire. Cela prouve que se fier à la société n'est pas une bonne idée. Allez. Vous êtes en compagnie du Joker alors vous devez sourire. C'est la règle.

Le fameux Jimmy arriva au pas de course essoufflé, pointant son arme sur le Joker qui gloussa en remettant les mains dans la camisole. Jimmy resserra la camisole en grommelant puis reparti.

— Je crois qu'il à pas aimer la remarque sur sa femme. Il a serré fort. C'est presque douloureux.

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H.Quinzel & Joker

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Mon cœur se serrait un petit peu en le sentant vexé de ma réponse, mais je devais le reconnaître: je reprenais peu à peu le contrôle de moi même à défaut de prendre celui de la séance.
Cela dit, il marquait un nouveau point: les forces de l'ordre étaient corrompues jusqu'à la moelle. Ça n'était pas nouveau et on avait déjà eu ce cas d'un "justicier" qui avait décidé de punir les flics ripoux, il était mort, je ne savais trop comment.

— Je...Peut être...M...Mais toute la police n'est pas corrompue, il y a bien le commissaire Gordon....

Ferme la Harleen, tu es en train de débattre avec un patient que tu devrais plutôt tenter de te mettre dans la poche. Etre psychiatre ça n'est pas laisser parler son ego face à quelqu'un que l'on estime allant dans le mauvais sens.
Si seulement à cet instant j'avais compris que je ne réussirais jamais à convaincre le Joker...

Le Joker entama alors une tirade sur la folie et je devais le reconnaître encore une fois: qui pouvait définir ce qu'était la folie ? Il me posait lui même la question: y avait t'il une petite voix dans ma tète qui me murmurait des choses ?

— Non, aucune voix...

Menteuse...

— Nous avons tous ce genre de pulsions, je pense que n'importe qui peu avoir envie de franchir la ligne rouge, mais il est possible de revenir en arrière. Je pense qu'il y a une échappatoire, un espoir...

J'allais ajouter "pour vous, comme pour les autres" mais le Joker n'avait déjà pas apprécié que je le compare aux autres, son ego en faisait, à ses yeux, quelqu'un d'unique...

...Et aux miens aussi, je devais l'avouer...

La question suivante portait sur le besoin de faire du mal. Une part de moi avait espéré qu'il répondrait qu'il ne me ferait pas de mal, mais c'était le Joker et le Joker fait du mal aux gens. Réveille toi Harleen: tu n'es pas un flocon de neige merveilleux et unique, ni une sirène dans l'océan de son esprit, tu es juste une psy de plus à qui il n'hésitera pas à trancher la gorge pour s'enfuir et tu le sais...
Et la je me demandais, cette petite voix, elle était de quel coté au final ?

— Je...Je ne pense pas que je serais capable de tuer quelqu'un et puis qu'est ce que cela m'apporterait ?

Mais le Joker se contentait de me fixer en riant. Un rire dérangeant et malsain, comme s'il avait fini de jouer et de faire semblant, comme s'il montrait son vrai visage. Il riait, me regardant droit dans les yeux avec ce sourire éternel sur son visage et je la sentais: cette main glacée qui vint me serrer les entrailles, cette main...C'était la peur...

La peur est un puissant aphrodisiaque. Il arrive régulièrement qu'une personne puisse confondre la peur avec de l'excitation sexuelle. Une étude a été faite la dessus: un jeune homme demandait leur numéro de téléphone à des jeunes femmes, la première fois sur un pont suspendu en métal, bien solide, la seconde sur un pont maintenu avec quelques cordes. Il obtint de bien meilleurs résultats sur le second pont, apparemment la peur que ressentaient les jeunes filles sur le pont en corde était rapidement confondue avec de l'excitation sexuelle.

Et moi la dedans ? J'étais en plein dedans. Lorsqu'il proposait de m'attacher pour d'autres choses que des électrochocs, je ne pu m’empêcher de sentir ces maudits papillons d'excitation dansant dans mon bas ventre. Je devais me reprendre et vite...

— Est ce une manière de me proposer votre camisole afin de pouvoir vous enfuir ?

Question idiote: si le Joker voulait fuir, il aurait un bien meilleur plan que d'essayer de convaincre une psychiatre de le détacher. Il n'avait aucun moyen de connaître mon attirance pour lui...A moins que ?

Une pique d'inquiétude me frappait à cet instant: du rouge accompagné de noir ? Comme dans mon cauchemar. Se pouvait t'il ? Non, reprends toi Harleen, le Joker n'est pas un méta-humain, il ne peut ni lire dans les pensées, ni imposer rêves. Je me rendis compte alors que je portais une jupe noire et un haut rouge comme souvent, il n'avait pas eu à la chercher très loin celle ci. J'avais envie de rire de ma propre bêtise, il me fallu quelques secondes pour réaliser que j'étais vraiment en train de ricaner...Pourquoi ? Ça n'était pourtant pas si drôle...

Banale ? Je l'étais oui surement, des filles blondes à lunettes faisant un métier compliqué il en existait des dizaines, sinon, pourquoi les gens étaient t'ils incapables de retenir de mon nom de famille "Quinzel n''est pourtant pas si compliqué...

J'avais baissé ma garde en m'exposant ainsi psychologiquement au Joker et pire encore, j'avais baissé la garde physiquement. La main du Joker me tapotait la tète et j'eu un mouvement de recul, l'air horrifiée tandis que le Joker continuait de parler comme s'il ne venait pas de faire quelque chose de grave...

"Allez. Vous êtes en compagnie du Joker alors vous devez sourire. C'est la règle." et à ces mots, un semi rictus incontrôlé se dessinait sur mes lèvres. Je restais tétanisé tandis que Jimmy débarquait pour calmer le patient et resserrer la camisole. Le patient se permis une nouvelle blague, mais je ne riais plus. J'avais peur et j'étais en colère. Je devais reprendre le dessus, montrer au Joker qu'il ne m'avait pas atteinte.

Lentement, je me dirigeais vers la caméra, tentant de calmer les battements incontrôlables de mon cœur et j’éteignais la caméra avant d'ouvrir la porte

— Jimmy, ça va aller, je m'occupe de tout...Je vous appelle si j'ai un soucis...

Appeler ? La pièce était insonorisée, mais apparemment Jimmy s'en fichait, trop occupé sur son téléphone une fois de plus. Je me replaçais face au Joker, encore tremblante.

— Vous auriez pu me tuer, vous ne l'avez pas fait, vous voyez bien que vous pouvez résister à ces pulsions ?

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Why so serious ?

Joker & H.Quinzel

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Créer une atmosphère était beaucoup plus facile qu'il n'y paraissait, surtout durant une conversation. Le clown observait amusé la jeune psy reprendre contenance alors que lui ne perdait jamais sa ligne précise. Sous les airs de folie désordonnée et parfois amusante sommeillait ce psychopathe calculateur capable de tuer n'importe qui aussi froidement qu'un iceberg tué les occupants d'un bateau. Voilà une bonne blague à sortir à sa prochaine incursion dans le repaire de ce bon vieux oswy, le salon de l'iceberg. Fallait qu'il la retienne.

— Ceux qui ne sont pas corrompus sont ennuyeux à mourir. J'en sais quelque chose, je les croise souvent.

Le débat tournait en rond, il le savait pertinemment et il ne comptait pas changer cela. C'était à la psy de s'en tirer seule. Mais, qui sait quel piège se cachait au prochain tournant de conversation ?
Pour faire sombrer dans la folie une personne, il ne faut pas grand chose. D'abord il faut le faire se pencher sur le sujet puis une simple petite pichenette et la personne bascule dans les abîmes de la folie. Simple mais terriblement amusant. Il fit une mine boudeuse

— Aucune voix? Vous êtes donc une sainte doc' ?

Il écouta la suite et leva les yeux au ciel

— Et après c'est moi qui ai besoin d'une camisole.. Mais pourquoi revenir en arrière ? Pourquoi appeler ça un espoir ? Esclaves de la normalité ou libre dans la folie? Dîtes moi Harleen, avez vous jamais dansée avec le diable au clair de lune ? Êtes vous passée une fois de l'autre côté de cette ligne rouge comme vous dîtes ?

Il se doutait que la question suivante attendait une réponse douce du genre "Non doc' vous je ne vous ferez rien", même si c'était un mensonge elle aurait pu s'en convaincre pour se rassurer. Mais non, il était certe un criminel fou dangereux, génie du mal et tueur assoiffé au sang froid, mais certainement pas un escroc.

— Ohh ça j'en ai des réponses, ça dépend de qui on tue. De la satisfaction, du soulagement, du plaisir... Imaginez tout ces gens à Gotham rêvant de me trouer la cervelle d'une balle. Hahahahahaha, mais ils n'en auront jamais le courage ni la force. Etre dans le droit chemin vous apporte quoi? Le respect des autres ? L'amour ? Le bonheur ? Ou rien de tout ça?

Une atmosphère peut s'installer en moins d'une seconde lorsqu'on s'y prends bien. Passer d'une fausse convivialité à un vrai malaise en un claquement de doigts, voila qui était fait. Le rire glaçant du clown alors qu'il regardait la psy de décomposer une nouvelle fois. Elle naviguait entre la peur et quelque chose de plus primaire à en juger par la rougeur de ses joues surtout après l'allusion peut subtile du clown. Qui en l'écoutant répondre rit de plus belle

— Oh doc'... Je vois que vous n'avez pas refusée la proposition.. Cela dit, je ne prévoyais pas de vous attacher avec une camisole.. Je dois avouer que je n'ai pas spécialement besoin qu'on me l'enlève.

Tandis qu'il répondait, il nota une inquiétude nouvelle naquit lorsqu'il évoqua l'association du rouge et du noir. Simple déduction dûe à sa tenue mais quelques chose de plus sombre semblait se dissimuler la dessous. Voila de quoi stimuler l'intérêt du clown. Elle ricanait et il fit de même, comme un écho à la demoiselle.

Voila qu'elle lui apparaissait bien plus attrayante. Sous cet air d'ingénue se cachait il une jeune femme plus sombre? Probablement comme chez tout le monde. Elle se rendit compte qu'il n'était pas spécialement bien entravé et elle eut un mouvement instinctif en se reculant qui fit rire à nouveau le clown. Elle se livrait de plus en plus à lui et ses mots firent mouche lorsqu'il lui arracha un sourire d'un simple ordre. Mais Jimmy vint tout interrompre et le Joker reprit une mine boudeuse. Il avait tout cassé. Cependant, la blonde semblait vouloir se tester et coupa sa seule sécurité en éteignant la caméra.

— Doc' vous savez j'ai une cellule pour ce genre de choses.

Il rit avant de s'arrêter d'un coup net, les yeux clos, le visage vers le plafond. Ses yeux s'ouvrirent d'un coup, fixés sur la jeune femme bien plus courageuse qu'il n'y paraissait.

— Vous ne saisissez pas mademoiselle Quinzel. Si j'avais voulu vous tuer vous seriez morte ou agonisante. Mais je vous l'ai dis. Vous n'êtes pas comme les autres psys. J'aime bien vous parler. Pour le moment en tout cas. Maintenant que les caméras sont coupées, peut être arrêterez vous de jouer à la parfaite petite ingénue. Personne ne peut être sain au point de n'avoir jamais voulu traverser la ligne rouge... Me ressembler. Certains le font et deviennent des héros, d'autres des criminels.. d'autres encore n'osent jamais. De quoi avez-vous peur Harleen ? D'être rejetée ou au contraire... De ne plus réussir à revenir en arrière tant vous en avez envie?

Il rit une fois de plus reprenant un visage plus affable

— Définitivement, le rouge et le noir sont vos couleurs. Passion, inconnu, violence.. Dommage que vous ne laissiez pas cours à tout cela.

(c) oxymort

Why so serious ?

H.Quinzel & Joker

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— Certes !

Je n'avais pas envie de piétiner ad vitam eternam sur la possibilité que les policiers soient ennuyeux, corrompus ou autres. d'une part, il en savait plus que moi sur le sujet, d'autre part, même si je pouvais citer le nom du flic le plus drôle du monde, il ne serait pas objectif.
Un peu comme toi avec lui Harleen, tu dois le reconnaître...

Je devais admettre qu'il marquait encore un point, si bien que j'avais de plus en plus la sensation d'être le patient et lui le psychiatre. — Je n'ai jamais franchis la ligne, je n'ai jamais fais d'erreur...Sauf...Celle d'écouter la voix des autres...Ok, vous gagnez sur ce point la, mais...

Mais quoi ? Rien et tu le sais Harleen, plus ça avance, plus tu réalise que le Joker n'a pas tout à fait tort. Certes, tu a raison sur beaucoup de point, mais qu'est ce qui l'oblige à te suivre sur la bonne voie ? Et comme il était en train de le dire qu'est ce que cela m'avait apporté de rester dans le droit chemin ?

— Rien de tout ça, mais...Mais...Je...Je reste quelqu'un de droit.

Allez, je n'arrivais pas à me convaincre moi même. Comment le pourrais-je ? Harleen Quinzel, 29ans, célibataire, psychiatre et attirée par son patient qui enchaînait les murs sans passer par une seule porte. J'étais en train de me planter dans les grandes largeurs et il en profitait. Il avait déjà réalisé l'effet qu'il me faisait ou il devait un peu s'en douter.

— Pas besoin qu'on vous l'enlève ? Que voulez vous dire ?

Durant un instant, j'ai cru qu'il allait me faire un coup façon Houdini, se lever d'un coup et laisser tomber menottes et camisole en chantonnant "ah ah Jokerini !" mais il n'en n'était rien. Après l'incident des menottes, je sentais que mes lèvres avaient besoin de s'étirer en un sourire que je réprimais volontairement. C'était comme avoir un nerf en plein spasme. Je coupais la caméra et, évidemment le prince du crime ne pu s’empêcher une petite blague salace, mais j'avais repris contenance du moins le pensais-je, mais n'était-ce pas la troisième fois que j'en étais la ?

— Je sais que vous pensez que je suis la pour booster ma carrière et ça n'est pas faux, mais je serais déjà partie si j'avais la sensation que c'était infaisable avec vous. Prenons Killer Croc par exemple: j'ai essayé, mais tout ce qui l’intéresse c'est de me manger...

Encore une fois le Joker posait les bonnes questions qui faisaient mouche. Devais-je basculer ? Et comment le ferais-je ? Devais-je inviter Jimmy dans la cellule et lui percer la jugulaire avec mon stylo ? C'était insensé ! Non, le Joker ne pouvait pas avoir raison et pourtant...Une petite voix se fit entendre...
Et oui Harleen, tu aurais pu t'en prendre à tout ceux qui t'ont faite passer pour la salope de service pour avoir osé coucher avec un prof dont la plupart d'entre elles auraient voulu dans leur lit. Elles méritaient de mourir bon sang !
Non, elle méritaient d'être punies, mais pas ainsi, tuer quelqu'un c'est... Un crime...De la folie...

— Je ne suis pas faite pour ça, je suis du bon coté.

En vérité, je serais bien trop faible pour être une criminelle de son envergure ou pour l'accompagner comme il le suggérait plus tôt. S'il était le clown prince du crime, alors je devenais quoi ? Un arlequin ? Je me baladerais avec un marteau tricolore ou une batte avec écrit "Good Night" dessus ? Non c'était ridicule...

— Vous m'imaginez en criminelle violente ?

(c) oxymort

Why so serious ?

Joker & H.Quinzel

◊ ◊ ◊

La faire tourner en rond était amusant, pas autant que de faire tourner en bourrique la chauve souris mais amusant tout de même. Elle essayait cependant de garder le contrôle de l'entretien. Pauvre petite Harleen, elle pensait vraiment avoir eue un jour le contrôle de leurs entrevues. Mais le Joker était un agent du chaos. L'ordre et le contrôle n'existaient pas en sa présence. Mais cela, elle le découvrirait bien assez tôt. Bons ou mauvais, les flics il s'en fichait. Mais ils offraient un bon appui pour faire basculer la jeune femme toujours un peu plus. Il fit claquer sa langue et rit face à la confession de la blonde

— Je vois doc'.. C'est pour ça que vous êtes si ... Réservée. Vous laissez l'image que les autres se font de vous être la bonne au lieu d'embrasser ce qui vous fait vibrer.

Des speeches de motivation comme ça n'était pas très amusant. Mais, ils permettaient de renforcer un lien qu'il s'efforçait de créer. Non pas que la blonde l'intéressait outre mesure mais, elle devait croire qu'il s'intéressait vraiment à elle. Qu'il voulait lui venir en aide.

— Félicitations doc' vous êtes une gentille citoyenne comme tant d'autres. Mais encore une fois, à part un faux sentiment d'appartenance à cette société qui passe son temps à vous rejeter, vous gagnez quoi? Être un criminel n'apporte pas beaucoup plus mais au moins, je ne me force pas à sourire, je souris parce que j'en ai envie.

Le clown lécha le coin de ses lèvres lentement en observant la jeune Psy qui semblait de moins en moins convaincante a mesure que la séance avançait. Il haussa les épaules doucement

— J'entends par là que je peux m'en débarrasser seul? Jimmy n'ai jamais très concentré pour m'habiller pour mes rendez vous avec vous doc'.

Il souriait finement. La blonde souriait aussi, coupant la caméra et reprenant place avant de commencer à parler de ses motivations. Il prit un air faussement ému

— Oh c'est vrai doc'? Vous avez de l'espoir pour moi? Alors... Je peux vous confier un secret ?

Il fit mine de se pencher comme par peur d'être entendu

— J'en ai aussi pour vous.

Il reprit sa position de base avec son visage neutre bien que déformé par son sourire qui dans ces cas là prenait une dimension plus dérangeante, comme dans ce film "Truth or dare". Ressemblance plus marquante encore, car comme le démon du film, il semble défier la psy à choisir entre une action dévastatrice et une vérité dérangeante. Comme s'il devinait la lutte interne de la psy, il se tut jusqu'à sa dernière phrase puis, après un lent coup de langue au coin gauche de ses lèvres il répondit d'une voix légère

— Vous vous répétez doc'.. Oui vous êtes du côté des gentils, mais est-ce vraiment le bon côté ? Celui où vous êtes rabaissée, persécutée et ou vous n'obtiendrez jamais ce que vous désirez et méritez ? Est ce le bon côté que celui où l'insulte n'est pas punie et ou vous n'avez pas le droit de vous défendre ? Si vous m'insultiez assez pour m'énerver, je vous tuerais dans d'horribles souffrances. Si je vous le faisais, vous rentreriez chez vous vous morfondre. J'ai bien vu comment ce cher Jimmy vous reluque.. admettez le, vous aimeriez bien le punir tant pour son attitude que pour son manque d'attention qui aurait pu vous faire tuer aujourd'hui ...

Son sourire s'élargit alors qu'il se pencha à nouveau pour murmurer

— Doc' vous m'imaginez réussir à mener une vie normale, il est bien plus aisé de vous imaginer à mes côtés dans le crime, imaginez comme ce serait amusant.. on pourrait commencer par Jimmy, puis après ceux qui vous ont fait du mal doc'... Toutes ces personnes contre qui vous n'avez jamais rien fais.. la collègue pimbêche, l'ancienne camarade insultante.. tout ceux qui ont pu vous heurter et qui s'en sortent sans problèmes ...

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Why so serious ?

H.Quinzel & Joker

◊ ◊ ◊

Le Joker était une araignée tissant sa toile autour de moi et j'y étais prise au piège.
Que pouvais-je faire ? Chaque argument avancé était contré par le Prince du crime et plus je tentais de le convaincre, plus je sentais que c'était lui qui tentait de me convaincre.
Y arrivait t'il ? Sans doute un peu, mais me verrais-je en criminelle destructrice et manipulatrice, tuant ses hommes en leur éclatant le visage sur un crayon tendu ? Non, j'en étais bien incapable, moi la gentille psy, toujours respectable, jamais un pli dans ses vêtements ou dans ses livres et qui ne fait l'amour qu'en missionnaire, les yeux dans les yeux, je devais le reconnaître: c'était chiant d'être la bonne élève.

Si seulement j'avais su à l'époque que tout ce dont j'avais besoin était un peu plus de confiance en moi ?

— Peut être...Dois-je en déduire que cette image que je renvoie ne vous plait pas ?

Et pourquoi tu cherche son approbation Harleen ? Tu t'en fiche de ce que lui veut, toi tu es très bien ainsi non ?
Oui ? Non ? Je n'en savais rien. Cette image de moi dans mon rêve m'avais semblé provocante et dégradante et en même temps si réelle ! Comme si j'en avais profité pour afficher ma personnalité tel un artiste qui cesse de peindre la gentille nature morte pour envoyé des giclées de peinture et faire un magnifique tableau abstrait.
J'avais toujours la sauvagerie de Pollock à la poésie de Claude Monet...

Il avait de l'espoir pour moi ? Que voulait t'il dire au juste ?

Le Joker me répétait encore ce qu'il m'avait déjà dit et il n'avait pas tort: cette vie ne m'apportait pas grand chose, mais j'avais bon espoir de réussir à guérir mes patients et si j'y arrivais, ma vie serait tellement meilleure.

—Sans vous vexez, vous aussi vous vous répétez...Tant que j'y pense, appelez moi Harleen monsieur Joker.

Il repartait dans cette idée saugrenue de faire de moi une criminelle. Je ne pouvais franchement pas l'imaginer...
Et pourtant une idée se fit dans ma tète..."Et si ?..."
Et si je décrochais juste un peu la camisole, juste ce qu'il fallait, lorsque Jimmy rentrerait pour ramener le Joker  en cellule et qu'il materait encore une fois mes jambes, j'imaginais le Joker arracher sa camisole d'un geste rapide et étrangler le pauvre Jimmy qui me regarderait lui sourire, satisfaite que ce fichu pervers à qui je n'avais jamais osé faire de remontrances quand a ses regards insistants.
Non...
Non, je l'imaginais plutôt prendre mon stylo et percer la gorge de ce salopard, puis d'autres images se melèrent à mon esprit s'inspirant de films que j'avais vu, comme imaginer ce prof avec qui j'avais couché, un couteau de cuisine attaché au sexe, forcer de violer la collègue qui avait vendu la mèche à l'époque et m'avait faite passer pour une salope. J'imaginais des scènes bien sombres et sanglantes et...

Et je m’arrêtais d'y penser en réalisant que je souriais. Pas un sourire agréable non, juste une grimace, un rictus comme un peu plus tôt...

— Je suis bien trop faible pour ça...

(c) oxymort

Un renseignement et c'est tout ?

Batman (Flashpoint) & H.Quinzel

◊ ◊ ◊

Putain j’avais soif. J’avais envie d’un verre d’alcool. J’en avais besoin. Mais je l’étais promis de ne plus boire. Pourtant j’avais soif. En cet instant on m’aurait donné même de l’alcool à bruler que j’aurais été content et sans doute capable de le boire sans sourciller. Putain ce que c’était chiant… tout ça à cause de Joker… c’était absolument infame comme sensation. Au fond, je me demandais si ce n’était pas mieux de me mettre une mine. Une cohabitation ne marcherait pas encore nous, c’était évident. Pas tant que je n’aurai pas retrouvé ma Martha. Mais ma Martha, à entendre Joker, n’existait plus… et c’était toute la complexité de cette situation… putain.

Je vérifiais mon arme à ma droite. Le chargeur était plein. Je vérifiais à ma gauche, pareil. Très bien. je prenais mon grappin et j’entrais par le toit dans l’asile d’Arkham. Prochain objectif, le bureau de la psychiatre. J’entrais je prenais le dossier et je ressortais. J’avais besoin de ce dossier. Un super criminel était en ville, et ^puisque Batman était trop occupé à culbuter sa femme, ou future femme, alors un autre Batman allait devoir intervenir. Sauf que moi, je devrais agir de manière plus musclée.

La viable ? Un acteur, mais pas n’importe lequel. Il s’agissait d’un acteur qui avait plongé dans le crime à cause de sa dépendance à une substance qui lui permettait de garder un air jeune. Et ça aurait duré si les effets secondaires n’avaient pas poussé les choses jusqu’à ce que, d’abord, il en ait besoin de garder son propre visage, et si, maintenant, il n’était plus qu’une forme de prométhéen informe.
Oui, je parlais de gueule d’argile, de clayface. Dans mon monde, il avait péri sur un navire de guerre conduit par Luthor et Deathstroke. En atlantique est, au-dessus de paris… ici, c’était un criminel.
Je grognais en me faufilant. Ce n’était pas une question d’âge, mais j’avais le dos qui me faisait un peu souffrir, à force de prendre des coups.

Un couloir sombre, je le suivais. Je continuais et je finissais par arriver devant la porte du bureau où une plaque indiquait "psychiatre" en gros, et, en dessous, en plus petit "Dr. Harleen Quinzel". ce devait être là. Je vérifiais. Le bureau était fermé à clef. Du coup, je prenais le temps de crocheter la serrure – quel imbécile utilisait encore une serrure mécanique ? – et je me dirigeais alors vers le fond de la pièce. Je n’allumais pas les lumières, me servant d’une vision nocturne intégrée à mon casque pour trouver les armoires contenant les dossiers et je commençais à fouiller dedans. Absorbé dans ma tâche – et avec toujours la même soif qui me tenaillait le ventre – j’aurais pu si je n’avais pas été un minimum sur le qui-vive, ne pas entendre les pas se rapprochant et une voix approchant, elle aussi. Une voix féminine. Elle n’était pas seule et discutait avec une autre voix, masculine, elle. ladite voix masculine l’appelant « Docteur Quinzel », je compris que j’allais me faire démasquer ou au moins, retrouver. Du coup, je me calais contre le mur./ elle ouvrirait la porte contre moi et ne me verrait pas. Pour le reste. Eh bien j’allais improviser.

Je me calais. Elle entra et referma aussi sec la porte. Faute de me faufiler, je la bâillonnais d’une main gantée et posais mon arme sous son menton, histoire de lui faire comprendre le danger. Enfin, je lui disais.

— Je ne compte pas vous tuer docteur. Je veux juste que vous ne haussiez pas la voix, que vous n’alertiez personne. Ensuite, vous me donnerez des informations et je partirais sans vous causer d’ennuis. Avons-nous un accord ?

J’attendais un signe positif de sa part pour relâcher la pression sur sa bouche. Puis, si elle ne hurlait pas, j’écartais l’arme de sa gorge. Elle n’aurait qu’un regard à m’adresser pour comprendre que j’étais Batman, n’est-ce pas ?

(c) oxymort

Un renseignement et c'est tout ?

H.Quinzel & Batman (Flashpoint)

◊ ◊ ◊

Cette entrevue avec le Joker m'avait épuisée et j'y avais passé beaucoup trop de temps. Le reste de la journée avait été une enchaînement de dialogue de sourd avec des criminels plus fous les uns que les autres que je croyais limite plus irrécupérable que le clown lui même.
Quand vous aimez votre travail, le temps passe très vite et je n'avais pas vu le temps passé avec le Joker, mais les autres étaient une véritable plaie, en particulier le patron qui m'a passé un savon pour mon retard matinal. Il ne pouvait critiquer mes méthodes, mais ma collaboration impliquait que je sois la à l'heure sinon c'était toute l'organisation qui en pâtirait.

Le Joker...Je savais bien qu'il était peut être en train de me manipuler, mais une part de moi espérait tellement être la première a lui inspirer de la sympathie, j'avais l'impression d'être une midinette attendant des nouvelles de la star de la télévision sur qui elle avait jeté son dévolu. J'ai honte de l'avouer, mais il m'est déjà arrivé de penser à lui au moment coquin de la journée et à coté de ça, j'avais de nombreuses fois rêvé de lui ce qui me réveillait systématiquement en sursaut.
Il m'avait pris mon temps, il m'avait prit mes fantasmes et il m'avait prit mes nuits, tant et si bien que, la journée terminée, j'avais décidé de m'allonger un petit instant sur le fauteuil de la salle de repos afin de réfléchir quelques minutes...
Ce fut Lashley le gardien qui vint me réveiller de mon sommeil. Tellement insignifiante que personne n'avait jugé bon de me réveiller...
Si encore j'avais pu rentrer chez moi tout de suite, mais non. Demain j'avais congé, je voulais donc vérifier d'abord quelque chose dans le dossier du Joker et puis tant qu'à faire dans les dossiers de 2,3 autres cas sociaux, tant qu'a ne pas dormir, autant le faire de manière constructive...

Lashley m'avait accompagné sur le chemin, me parlant de son championnat de fléchette comme si j'en avais quelque chose à faire. Il ajoutait qu'il me proposait une fois de venir le voir jouer dans son bar préféré, ne voulant pas le vexer je lui promis d'y faire un saut, le promettre oui, mais quand ça.... Il m'interpellait une dernière fois, me tendant une pièce "pour le café" précisait t'il. Je souriais pour être polie, comme si je n'avais pas assez de monnaie pour me payer un café...
Oh reprends toi Harleen, cet homme est peut être simplement en train de te faire du plat, hélas, je l'ignorais encore à cet instant, mais mon cœur était déjà prit.

Je déverrouillais la porte de mon bureau et la claquais derrière moi. D'abord ces imbéciles qui me laissent dormir sans se dire que ça serait une bonne idée de me réveiller pour me permettre de rentrer chez moi, puis Lashley qui drague comme un adolescent attardé, qui fait encore des tournois de fléchettes franchement ?
J'en était la de mes réflexions quand une main gantée vint se plaquer sur ma bouche et je me voyais déjà morte d'avance. Docteur Harleen Quinzel: psychiatre moyen, femme au physique passable a eu une mort incompréhensible parce qu'elle était au mauvais endroit au mauvais moment, si ces idiots m'avaient réveillée, je serais chez moi à manger un plat chinois dégueulasse, au lieu de ça j'allais mourir dans ce bureau sordide...

...Puis l'inconnu se mit à parler, une voix calme et rauque, presque métallique comme...Batman...L'individu m'expliquait ses intentions et je me détendais un peu. "Avons nous un accord ?" et si je répondais "non" que se passerait t'il ? Il valait mieux coopérer. Mes yeux cherchaient inutilement les siens puisque sa tète était hors de vue. Comprenant que je ne croiserais pas son regard, je fermais les yeux et hochais la tète en guise d'affirmation.

Tremblante et transpirante, je me tournais lentement vers mon interlocuteur, je ne m'étais pas trompé, un seul homme avait une voix aussi caverneuse dans tout Gotham, le justicier: Batman en personne...

— Que...Qu'est ce que je peux faire pour vous ?

(c) oxymort

Un renseignement et c'est tout ?

Batman (Flashpoint) & H.Quinzel

◊ ◊ ◊

Elle ne se débattit même pas. C’était parfait. et puisqu’elle refusa même de prononcer un cri étouffé, je la relâchais et j’écartais mon arme à feu de sa jolie petite gorge. Enfin, elle se retourna pour m !e regarder. Elle n’eut pas l’air d’être particulièrement surprise, apeurée, certes, mais pas surprise. Je plongeais mes yeux dans les siens et j’attendais une réaction de sa part. et elle l’eut. Elle avait la trouille, fort heureusement pas au point s’uriner dessus, mais ça se voyait qu’elle ne devait pas en être loin.
Elle voulut savoir ce que je voulais. Elle n’avait probablement jamais croisé Batman, et si elle n’avait pas croisé Batman, enfin, Bruce en Batman, alors elle ne pouvait pas noter les différences, sans doute. même s’il était notable que la chauvesouris locale n’utilisait pas d’arme à feu. Mais bref, elle était sans doute trop paralysée de terreur pour le faire. C’était une bonne chose. Je regrettais de ne plus provoquer autant de terreur qu’avant. Et je me disais qu’il serait bien de retrouver l’épouvantail. Un peu de son gaz pour renforcer mes effets. Même si ce n’était pas correct, mes criminels ne l’étaient pas. Et pour combattre le mal par le mal… c’était préférable.

— Des informations et des dossiers.

Les choses étaient simples et efficaces. Des informations et des dossiers. C’était la base. Peut être demanderai-je plus après cela. D’autant que le nom de Quinzel était loin de m’être inconnu. Je me souvenais d’une criminelle qui avait porté ce nom, chez moi. Aux dernières nouvelles je l’avais attrapée par les chevilles et balancée du haut d’un immeuble parce qu’elle avait refusé de me dire ce que je voulais. Avec ses couettes et ses yoyos, elle m’avait énervée alors je l’avais lâché dans le vide du haut du toit. Qu’elle ait été sauvée par quelqu’un d’autre ne m’avait pas intéressé et j’étais reparti dans les activités.

— Je veux des informations sur Clayface. Vous l’avez analysé je suis sûr. Son dossier aussi. Et tant qu’à faire, tout ce que vous avez sur le Joker.

Oui, cela pourrait m’aider pour mieux comprendre Martha… et pour être sur qu’elle ne moufte pas !

— J’ai connu une Quinzel, il y a longtemps. Je l’ai jetée d’un immeuble.

Le ton était badin mais la menace était là, présente, suintante…

— Fort heureusement, il n’y a pas de raisons que je fasse pareil avec vous, n’est-ce pas ?

De quoi lui mettre une bonne pression.

(c) oxymort

Un renseignement et c'est tout ?

H.Quinzel & Batman (Flashpoint)

◊ ◊ ◊

Sans avoir encore rencontré Batman, je l'avais déjà vu à la télévision. On ne peut pas vivre à Gotham et ne pas connaître Batman c'était impossible, pourtant quelque chose jurait avec l'image que je m'en faisais: Batman était connu pour être doté d'un sens aigu de la justice, celui la était prêt à faire ce qu'il fallait pour obtenir ce qu'il voulait, n'hésitant probablement pas à tuer.
Bien sur ça n'était pas Victor Zsasz, mais il y avait quelque chose d'inquiétant.
Je m'en serais aperçue à ce moment la si je n'avais pas été en train de craindre pour ma vie...

Batman cherchait des dossiers et des informations sur Clayface...

— Gueule d'argile...

Je l'avais dis tout haut comme pour me rappeler à moi même qui il était. Son apparence était répugnante, mais elle était due à un produit qu'il prenait régulièrement pour garder un semblant de visage humain et cacher son visage défiguré. Il m'avait penser au film Darkman ou Liam Neeson, brûlé sauvagement utilisait une espèce de formule chimique pour se faire des masques et montrer un visage humain.

— Cela fait un moment que je n'ai plus parlé à Clayface...Vous parlez bien de Matt Hagen ?

De source plus ou moins sure j'avais entendu parler d'autres Gueule d'argile, un certain Preston, mais aussi une Lady Clayface. Gotham était une ville très étrange ...

— Mais je ne peux pas vous donner ces dossiers, ce serait une faute professionnelle ...

Naïve petite Harleen, tu pense que c'était une question ?

Lorsque Batman évoquait le jeté du toit, une énorme boule de peur se formait dans mon estomac: je n'avais aucune envie de mourir.
Le fait est que je m'en fichais un peu de ces dossiers, j'avais des copies et c'était mes dossiers personnels, mais donner des informations sur le Joker me dérangeais. Je devais l'admettre: il était très important pour moi et je ne voulais pas le trahir.

Hélas, Batman ne me laissait pas le choix.

— OK, très bien ...

Je composais rapidement les touches du code de mon coffre fort, sortant le dossier de "Gueule d'argile" et le tendant à Batman, faisant exprès d'oublier de donner le dossier du Joker qui, lui était dans mon tiroir.

— Pourquoi "Gueule d'argile" ? Que pouvez vous bien lui vouloir, il est enfermé, il est inoffensif non ?

(c) oxymort

Un renseignement et c'est tout ?

Batman (Flashpoint) & H.Quinzel

◊ ◊ ◊

Elle restait à hésiter semblait-il… pourtant les choses étaient claires, j’avais émis deux injonctions, celle de me fournir le dossier de Clayface et celle de me fournir le dossier du Joker. Maintenant elle de prendre soin d’obéir sans me faire perdre mon temps. Si j’avais mentionné l’idée d’une autre Quinzel balancée depuis le haut d’un immeuble, ce n’était pas anodin. C’était une manière de lui faire un petit coup de pression, comme ça, au passage.
Sa rebuffade ne dura pas cinq minutes, elle parla de secret médical mais finit par renoncer. Et puisque je la voyais déverrouiller le coffre-fort j’en profitais.

— Plus simple, je veux la combinaison du coffre. En cas de besoin je n’aurais pas à m’ennuyer à passer par vous la prochaine fois.

Je pris le dossier de la main de la psychiatre. Et je regardais le dossier avant de lui rendre. Ou pas, je le jetais par-dessus mon épaule comme quantité négligeable. Cela ne m’intéressait pas. Je voulais le dossier du bon Clayface et le dossier du joker.

— Je veux celui de Karlo. Vous devez l’avoir. Ce n’est peut être pas vous qui l’avez analysée mais vous avez des archives, non ? Et ne me dites pas que vous ne gardez pas ici ce dossier sous clef.

Et je l’attrapais par les cheveux pour la ramener vers moi. Je lâchais sa chevelure blonde pour l’attraper par la gorge et la tenir ainsi. Je prenais à ma ceinture un petit fer, qui fonctionnait par électricité, chauffant celui-ci et je l’approchais de son visage en le faisant crépiter.

— Et vous avez oublié le dossier du Joker, il me semble … non ?

Je lui souris et j’apprêtais à l’appliquer sur le visage quand il y eut des coups donnés à la porte.

— Docteur Quinzel ? On a une urgence…

Je lui fis signe de se taire et je lui chuchotais.

— Dans une heure, sur le toit. Avec ce que j’ai demandé… Sinon, je risque d’être mécontent …

Je posais sur le bureau une clef USB, laissant clairement entendre que je voulais les données là-dessus, puis je filais par la fenêtre pour aller faire un tour.
J’étais bien évidemment sur le toit une heure plus tard. C’était le toit du bâtiment administratif. Donc accessible. Et sans doute un coin pour fumer tranquille. J’étais dissimulé dans les ombres et j’attendais qu’elle vienne. 

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H.Quinzel & Batman (Flashpoint)

◊ ◊ ◊

Batman voulait la combinaison de mon coffre. Je ne pouvais pas faire ça. Hors de question de laisser cet homme aller et venir à sa guise dans mon, bureau.
Plus les choses avançaient, plus je me demandais si j'avais vraiment à faire au vrai Batman ou à un quelqu'un se faisant passer pour lui. L'imposteur était malin: il savait probablement que je tenais vraiment à réussir mon objectif, hors balancer à Strange que j'avais donné des dossiers confidentiels signifierait la fin de mon contrat ici. Il était aussi intelligent que Batman, mais largement plus calculateur.

Sa réaction à l'absence du dossier du Joker me fit comprendre que j'avais raison. La chaleur de l'objet juste devant moi montrait qu'il ne plaisantait pas. Je tentais quand même de m'en sortir par une pirouette.

— Le dossier du Joker est une perte de temps: il passe son temps à manipuler tout le monde. Ce dossier ne contient que des infos erronée ...

Cela n'était pas tout à fait faux ...

Heureusement l'intervention de Barton empêchait le faux Batman de réagir, celui ci me donnait rendez-vous sur le toit dans une heure.

Je suivi Barton un peu interloquée par la situation, visiblement quelqu'un voulait me voir d'urgence: un malheureux avait voulu se trancher la gorge s'il n'avait pas l'occasion de me parler,. J'arrivais sur les lieux et tentait de parlementer avec lui. Selon lui, il n'était pas fou et sa femme et sa fille attendait son retour.
Pas fou ? Il avait massacré sa famille lui même et se prenait pour un agent du FBI enquêtant sur les lieux, au bout de près de 40 minutes de conversation j'avais réussi à lui faire entendre raison, hélas, cela n'avait pas eu pour effet de le calmer: réalisant son geste il se trancha la gorge d'une oreille à l'autre et tandis que les larme coulaient le long de mes joues, je voyais la vie le quitter et je réalisais une chose:

Je n'avais pas envie de finir ainsi.

Une heure plus tard, comme convenu, j'arrivais avec les dossiers demandé. Le dossier de Karlo et du Joker sous le bras, autant faire ce que le faux Batman me demandait sans quoi je finirais comme ce pauvre gars. J'avais du récupérer le dossier de Gueule d'argile aux archives, j'avais quelques minutes de retard, mais pas de quoi fouetter Catwoman.

— Vous êtes ou ? Vous feriez mieux de prendre ce que vous voulez et de partir, les flics seront bientôt la, on vient d'avoir un suicide.

C'était faux bien entendu, les suicides étaient courant ici, aussi on les laissait simplement à la morgue, mais ça, le faux Batman l'ignorait peut être.

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Un renseignement et c'est tout ?

Batman (Flashpoint) & H.Quinzel

◊ ◊ ◊

Je l’attendais donc sur le toit. J’attendais donc de voir ce qu’elle allait bien pouvoir m’apporter. Et qu’elle se souvienne qu’une Quinzel quand on la lançait du toit, ça ne donnait rien d’autre qu’une sorte de bouillie principalement rouge. Je lui fis un air mauvais quand elle parlait alors en me tendant le dossier. Je le prenais, regardais le nom, ouvrais le dossier et fouillais rapidement. Ça m’avait l’air d’être le vrai. Du coup, puisque nous en étions là il manquait toujours le deuxième dossier. Je la prenais alors par la gorge et je commençais à serrer doucement.

— Pour qui est-ce que tu me prends ?

Je serrais un peu plus, qu’elle manque un peu d’air et je l’entrainais vers le bord de l’immeuble où nous étions. A croire que les Quinzel finissaient toujours pareil, quelque soit l’univers. En bouillie.

— Tant pis. Le prochain sera peut-être plus coopératif.

Je l’attrapais par les poignets et je commençais à la faire doucement tanguer vers le vide.

— Hurle et je te lâche. Chouine et je te lâche. Obéis et tu survis. C’est plus clair maintenant ?

Puisque jusque-là, elle avait du mal à cerner le problème alors soit, je me débrouillais autrement. Puisque la menace douce n’avait pas suffi, alors al menace dur devrait faire l’affaire, non ? Au pire, j’avais toujours de quoi la marquer au fer rouge… ce serait une belle manière de lui montrer que sa situation était loin d’être aussi bonne qu’elle l’espérait. Comment réagiraient les détenus en apprenant qu’elle était marquée comme ça par Batman ?
Je gardais cette carte en réserve.
Oh, si Martha était là je suis sur qu’elle me conseillerait de la violer au passage pour lui apprendre la vie. mais je n’étais sur qu’en arriver là soit nécessaire ou même une bonne idée. Pas sur qu’elle soit de bon conseil pour ce genre de choses.

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Un renseignement et c'est tout ?

H.Quinzel & Batman (Flashpoint)

◊ ◊ ◊

La main gantée du chevalier noir me saisit à la gorge et je sentais immédiatement la force de cet individu. Je sentais le sang battre à mes temps et commençais à voir des tâches danser devant mes yeux, mais suffisamment fort pour me faire tomber dans les vapes. Il voulait obtenir quelque chose de moi et il ne s’arrêterait pas tant qu'il ne l'aurait pas.

"Batman" ou qui que soit cet individu me traînait vers le bord du toit et je sentais la peur m'envahir. Je ne voulais pas mourir et certainement pas pour les beaux yeux d'un criminel, toute amoureuse que je sois de cet homme ou quelque soit le sentiment qui s'en approche. L'homme me traînait sans ménagement vers le vide, j'essayais de me débattre, mais je ne réussi qu'a perdre l'un de mes escarpins dans la "lutte" si l'on peut appeler ça ainsi.

Le deuxième escarpin glissa de mon pied gauche en se frottant contre la bordure du toit et je sentais la morsure du vide en dessous de moi. Je n'avais pas le choix, si je voulais survivre, je me devais d'obéir. Une part de moi avait peur, une autre part de moi était en colère contre cet homme et contre ma propre faiblesse...
Et une part de moi devait le reconnaître: être ainsi impuissante et désarmée me donnait des sueurs froides d'excitation. Était-ce l'appel de la mort ou la soumission brutale d'un homme dominant qui me mettait dans un tel état ? Tu perds les pédales Harleen...

— Je ... Gargh ... J'o ... Béis ... Réussis-je à articuler.

Encore tremblotante sous la menace, je sorti le dossier caché dans mon dos, mais il y avait une chose que je pouvais encore faire pour survivre. Je n'étais pas idiote: à la seconde ou il aurait le dossier, il me lâcherait dans le vide, aussi décidais-je, non pas de lui tendre le dossier, mais de tendre le bras sur le coté.

— Si ... Je ... Ggh ... Tombe ... Il ... T ... Tombe ... Avec une main serrée sur la gorge on ne prononce que les consonnes ...

— Une ... Vie ... Contre une ... Info ...

C'était un bluff à tenter: soit il me lachait et il pouvait dire adieu à ses infos, soit il me ramenait sur le toit, prenait son dossier et, avec un peu de chance, partira ainsi sans demander son reste. Bien sur il pouvait aussi me tuer, me mutiler, me violer, mais je n'étais pas son centre d’intérêt. La psychologie de cet homme n'était pas compliquée: il avait une mission, une fois qu'il aurait ce qu'il voulait il partirait. Peu de chance qu'il se venge, ça lui ferait perdre trop de temps et il n'avait visiblement aucune envie d'en perdre.

L'envie de lui mettre un ultimatum me vint, mais je préférais éviter: il était évident qu'il avait quand même un égo certain et que faire ça rajouterait un clou dans mon cercueil ...

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