Fiche de présentation

Romina Vercetti

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15/01/2023

Prénom & nom — Romina Vercetti
Lieu & date de naissance — 03/02/1984, Little Italy, New York
Age — 33ans
Ancien métier — Chauffeur pour une organisation criminelle italienne
Job au complexe — Emplyée au Club BDSM "le Lux"
Date d'arrivée — 25/11/2022
Orientation sexuelle — De base, elle était un homme hétérosexuel et donc toujours attirée par les femmes, mais le complexe ne lui demande pas son avis.
Kinks — De par sa nature un peu originale et sa place au sein du complexe, elle est amenée à toute sorte de pratiques, même des plus dépravées (domination, soumission, fétichisme etc ...), elle est curieuse sur certaines et les autres la répugnent, mais, encore une fois, on ne lui a pas demandé son avis.
Qualités —
Courageuse : Bien qu'elle soit un peu craintive face à la menace, elle sait se montrer courageuse dans d'autres circonstances. Elle n'a pas peur d'essayer de nouvelles choses et de faire face à sa nouvelle vie, bien qu'elle semble complétement perdue.
Déterminée : Quand elle a un but, elle va jusqu'au bout, même si elle doit le faire par des moyens détournés ou faire preuve de patience. Elle ne s'arrêtera que si elle décide que ça ne l'intéresse plus ou que la tâche est impossible.
Ouverte : Malgré sa nature égoïste, elle est capable d'évoluer, autrefois méprisante envers son père (et la pauvreté en général) ses récentes mésaventures ont contribués à la faire changer. Ce n'est pas quelqu'un prisonnier de ses idées, elle est tout à fait capable de s'ouvrir à de nouvelles choses, même si, pour accepter sa nouvelle nature et sa nouvelle vie, il va lui falloir du temps.
Sociable : Cela n'a pas toujours été le cas, mais son arrivée au complexe lui a fait comprendre que, plutôt que faire cavalier seul, nouer des alliances peut s'avérer utile, elle n'hésite donc pas à s'ouvrir aux autres slaves, voir même à certains VIP, son but étant l'information. Le savoir c'est le pouvoir et elle en est très consciente.
Stratège : sa nature manipulatrice va de pair avec cette qualité particulière : elle analyse facilement les situations et trouve toujours un plan à tout même s'il doit être particulièrement alambiqué, c'est cette faculté qui en faisait autrefois un excellent chauffeur : la facilité à comprendre un plan et assimiler comment esquivé embouteillages et autres obstacles.
Défauts —
Craintive : Bien qu'elle puisse faire du mal aux autres, elle n'est jamais dans la confrontation directe, elle sait se montrer courageuse quand la situation l'exige, mais si l'enjeu n'en vaut pas la chandelle, elle aura tendance à se refermer afin d'éviter les problèmes.
Egoïste : elle n'agit que pour elle même, elle a été capable de répudier son propre père et de vouloir du mal à la femme qu'elle aimait pour blesser un semblant de père adoptif, dur d'imaginer ce qu'elle pourrait faire à quelqu'un dont elle se fiche.
Rancunière : La vengeance est un plat qui se mange froid, périmé et plein d'asticot, si une offense lui a été faite, elle peut faire preuve d'une énorme patience pour se venger.
traumatisée : Avant même le complexe on ne lui a pas demandé son avis pour lui apprendre les "plaisirs" sexuels entre hommes, auparavant homme hétérosexuel, elle a du faire face à un véritable calvaire, quand un homme la touche, elle a tendance à se renfermer, au départ elle les repoussaient franchement, mais depuis elle a assimilé le besoin de se faire discrète au complexe et depuis quand elle doit avoir une relation avec un homme, elle devient raide et tremblante.
Vénale : Elle aime l'argent et la réussite et peut se laisser facilement corrompre.
Groupe — Slaves
Rapport à l'autorité — Bien qu'elle ait du mal a accepté sa nouvelle vie (autant que sa nouvelle apparence) elle est bien trop craintive pour se rebeller ouvertement. Pour autant elle est encore maladroite, mais sa nature ouverte lui permet parfois d'accepter ce qui lui arrive comme l'occasion d'acquérir de nouvelles expériences
Histoire —
Enfance : Autrefois, je m'appelais Vincente et je suis né homme, même si j'ai toujours eu un côté un peu androgyne.
J'ai grandis à Little Italy dans la pizzeria de mon père "Chez Vercetti & fils" Lui et ma mère avaient acheté une espace commercial situé au bout d'une rue en triangle "l'endroit idéal" selon lui et il aurait surement eu raison si l'hôtel juste en face n'avait pas été géré par l'organisation criminelle de Salvatore Luccioni, les clients avaient peur, ça n'a pas marché longtemps et avec les dettes lui croulant dessus, mon père ne s'en sortait plus et ma mère a claqué la porte, j'avais quatre ans.

J'ai grandis en regardant par ma fenêtre les habitants de l'hôtel, toujours habillés magnifiquement, conduit dans de belles voitures avec des femmes sublimes à leur bras.
Enfant, j'ignorais ce qu'était cette organisation criminelle, je pensais que c'était juste des gens fortunés qui vivaient ensemble dans cette grande bâtisse. L'un d'entre eux, Luigi, venait souvent rendre visite à mon père tous les premiers du mois. Il était gentil avec moi, je l'appelais "tonton Luigi" et croyais naïvement qu'un jour papa et moi ferions partie du même monde que lui.

En grandissant j'avais fini par comprendre que "tonton" Luigi n'était pas un ami de mon père, c'était un rabatteur qui rackettait mon père pour le compte de Mr Luccioni.
Quand mon père n'a plus su payer, le patron s'est déplacé en personne, ce jour la, du haut de mes douze ans, je lui ai tenu tète, cela aurait pu mal finir, mais Don Luccioni a apprécié mon courage et m'a proposé de venir lui rendre visite occasionnellement. Je voyais mon père lui faire des courbettes, ce fut ce jour la que je commençais à ressentir autant de mépris pour mon géniteur que mon respect pour Mr Luccioni grandissait.
Scolarité : A l'école je n'avais jamais été bon, un vrai cancre et à quoi bon être à fond dans les études quand mon avenir était tout tracé : papa avait appelé sa pizzeria "Vercetti et fils" son but étant visiblement que je bosse avec lui, mais moi j'avais d'autres plans après l'école et quand Mr Luccioni m'a accepté dans son organisation, j'ai poursuivi ma scolarité tout en faisant des livraisons pour le compte du patron et quand je bouclais mes études, malgré mes points médiocres j'ai obtenu mon diplôme haut la main, un "cadeau" de Mr Luccioni.
Avant le complexe : A seize, j'avais abandonné définitivement le petit appartement miteux que mon père liuait au dessus de la pizzeria et vivais dans l'hôtel de Mr Luccioni, j'étais devenu son livreur, m'occupant de différents paquets : drogues ou armes, quelques fois c'était drôle de tenter de deviner. Mr Luccioni m'avait payé une moto flambant neuve et apprit à la conduire "avec ça fils" disait-il" tu peux aller partout, surtout la ou une voiture t'empêche d'aller".

A mes dix-huit ans j'ai commencé à servir de chauffeur pour des gagneuses et ma paie a augmenté, j'avais enfin atteint mon rêve : les plus beaux costumes, les plus belles voitures et cette réussite avait évidemment attiré l'attention des plus jolies femmes.
Puis mon père fit faillite. Je m'étais rendu dans la pizzeria pour lui proposé de l'aide, j'avais beau l'avoir méprisé, il restait mon père et je l'aimais, mais il m'a rejeté purement et simplement, jre pensais qu'il ne voulait plus me voir et ça m'était égal, mais il avait décidé de faire un dernier geste : me donner un ultimatum : quitter l'organisation et devenir un homme honnête ou il appellerait la police.
Je n'avais aucun inquiétude : les flics locaux étaient arrosés régulièrement par Mr Luccioni, mais mon père lui, l'ignorait, ce fut la dernière fois que je voyais mon père vivant et la dernière chose que je fis fut de ricaner avec mépris. Dans ma tète, il était clair que j'avais réussi et lui non, je ne craignais pas ses menaces et je m'en suis voulu, mon père a mit ses menaces a exécution, cela n'a rien donné et Luccioni a promis de ne pas exagérer sur la punition à lui administrer et je l'ai cru, quel naïf j'étais.
En pleine nuit j'ai vu la pizzeria bruler et ait couru en caleçon dans la rue pour aller voir : je retrouvais le corps de mon père étranglé à la corde à piano au milieu de la salle parmi les vieilles table décrépites.
Luccioni avait menti et pendant plusieurs mois je m'étais dis que je laisserai pisser, mais je ne pouvais pas : la rage consumait mon esprit, les plus beaux costumes, les plus belles voitures et la plus galante compagnie ne suffisaient pas à effacer la haine qui me consumais.

Ce fut vers mes vingt-trois ans que je fis la connaissance de Luiza Luccioni, instrument de ma vengeance et nous nous sommes tout de suite plus. Elle était la fille de Mr Luccioni et visiblement très intéressée par moi et moi par elle. Notre idylle n'a cependant pas commencé directement, j'étais bien trop inquiet de la colère de Mr Luccioni si je touchais à sa fille chérie, mais avec le temps je réalisais que je tenais la une possibilité de me venger : il avait prit mon père, je lui prendrai sa fille.
N'étant pas du genre violent (sauf si la situation l'exigeait) et n'ayant jamais tué personne, il fallait que je trouve une solution, de plus un meurtre était trop barbare, je voulais qu'il sache sa fille en train de souffrir et qu'il en souffre lui-même
Ce fut quelques années plus tard, alors que Luiza était en train de me montrer tout son amour (vous avez très bien compris de quoi je parle) que je réalisais que je tenais sous la main ma vengeance idéale.
Mon plan était simple : L'organisation de Mr Luccioni avait pour concurrent direct celle de Mr Woo à Chinatown et Mr Woo était spécialisé dans la prostitution. Si je vendais Luiza à Mr Woo pour qu'il la prostitue nous avions tous les deux à y gagner : Mr Woo portait une attaque psychologique puissante à son rival et Mr Luccioni deviendrait fou de douleur et de chagrin en imaginant sa propre fille se faire passer dessus par des hommes plus dégueulasses les uns que les autres, le plus beau ? Il ne me soupçonnerait jamais.
Certes, j'avais conscience que ce n'était pas correct de faire cela à une jeune fille qui n'avait rien demandé, mais je m'en fichais, il fallait qu'il paie pour la mort de mon père, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs.

Hélas, cela n'avait pas tourné comme prévu ...

N'étant qu'un chauffeur, j'ignorais ce qui se tramait en haut lieu et quand je contactais l'organisation criminelle de Mr Woo pour leur permettre de mettre la main sur la fille chérie de leur rivale, je croyais vraiment mon plan bien avancé, mais j'ignorais que deux jours plus tôt : Mr Woo et Mr Luccioni avaient signé un traité de paix, du coup, pour assurer sa bonne foi à son nouveau partenaire commercial, Woo m'a balancé.
Je fus torturé pendant des heures des jours, de différentes façon pour avouer pourquoi j'avais voulu trahir l'organisation, le pire étant le regard de Luiza lorsque j'avais fini par avouer : un regard méprisant. Je savais qu'elle était comme moi : rancunière et prête à tout.
A ce moment la Mr Luccioni a prit mon menton dans son énorme pogne et m'a dit "fils ... Maintenant c'est Luiza qui va gérer ta punition ..."
Ce salopard devait savoir à quel point sa fille était dérangée ...

Pour Luiza, la solution était toute trouvée : puisque j'avais voulu la prostituer c'était moi qui finirait ainsi.
J'ai été habillé en femme, attaché dans une cave. Luiza s'était occupée de tout : look, maquillage, elle trouvait cela très amusant la garce !
Puis ce fut l'enfer : les viols à répétition, chaque jour, pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que je n'en puisse plus, tous les jours j'avais envie de mourir, je hurlais, pleurais, suppliais, m'étouffant dans mes larmes et ma morve, détruit, déchiré, cassé, mais rien n'y fit : plus je montrais que j'étais brisé, plus Luiza semblait en tirer satisfaction.

Puis Mr Luccioni a été assassiné par Luigi qui voulait prendre sa place, hélas, sa petite rébellion fut vite éteinte et le trône a échoué sous les fesses de Luiza, comme les responsabilités allaient être importantes, elle n'aurait plus le temps de, je cite, "jouer avec moi" du coup elle avait eu une idée : contacter des mecs du milieu pour me transformer, faire du moi une femme et me vendre dans un complexe inconnu perdu dans les îles.
Prise d'hormones forcée et un rien de chirurgie, cela avait duré plusieurs mois, peut-être des années, je n'avais aucune notion du temps, passant mes journées entre ma cellule : une pièce désinfectée et stérile et la table d'opération.

Quand ce fut terminé : je n'arrivais plus à me reconnaître dans un miroir, Luiza avait prit contact et avait appris qu'une "femme à bite" serait plus vendeuse au sein du complexe, heureusement, sans quoi j'aurai aussi pu dire adieu à mon service trois pièces.
C'était la dernière chose qui me rattachait à la vérité à laquelle je m'accrochais de toute mes forces : j'étais un homme, peu importe les petits seins qui avaient commencé à pousser, peu importe ma voix qui avait commencé à changer ou mon visage encore plus androgyne qu'avant : j'étais Vincente Vercetti, un homme, je refusais en bloc cette femme dans le miroir, refusais de reconnaître que Vincente Vercetti était mort dans cette salle d'opération, peut-être même avant ...

Maintenant : Aujourd'hui j'en suis la : piégée sur cette île. J'ai été endormie, le temps du trajet et je me suis réveillée ici. On m'a donné un nouveau prénom et des instructions.
Physiquement je n'arrive pas à m'accepter, je ne peux pas croire que la femme que je vois dans le miroir soit bien moi et ce, même s'il m'arrive d'être troublé en la regardant. A mes yeux je suis devenue un monstre. Ce corps n'est pas le mien et je suis perdue entre l'envie de redevenir un homme et tout faire pour m'en donner l'apparence ou accepter ce que je suis devenue et commencer une nouvelle vie, mais au fond de moi j'ai très bien compris que Vincente n'est plus et que je serai Romina pour toujours.
Et pour ce qui est de ma place au complexe, j'ignore si je dois jouer le jeu et rentrer dans le rang ou me rebeller. Pour l'instant, je refuse d'accepter d'être un esclave juste parce que j'ai voulu venger mon père d'un homme qui a abusé de ma confiance et de sa sadique de fille.
Tellement sadique que même si elle n'a "pas le temps de jouer avec moi" elle me visite quand même de temps à autre.
Tellement sadique qu'elle m'a obtenu une place "spéciale" au sein du complexe, au club BDSM.
Hélas je n'étais pas du genre à faire les choses de front, aussi ai-je décidé de m'écraser pour le moment, même si, j'ai pris quelques coups au départ.
Mais même malgré tout cela, mon premier vrai combat allait être d'arriver à m'accepter comme je suis devenue.
Avatar — Natalie Mars
Couleur — Teal

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Romina Vercetti

Liste des rps

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RPS ABANDONNES :

01.Black mirror ft. Jairo Oncero
02.She's my favorite monster ft. Ivanka Van Ackerman
03.Take a look at my life ft. Ors Toth

(c) oxymort

Romina Vercetti

Liste des liens

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EMPLOYES

NOM —

SECURITE

NOM —

SLAVES

NOM —

VIP

Ivanka Van Ackerman —

VIS

Jairo Oncero —

(c) oxymort

Black Mirror

R.Vercetti & J.Oncero

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Plus d'un mois ...

Plus d'un putain de mois que j'avais été vendu à cette bâtisse comme un putain de chien, cette salope de Luiza s'en était donnée à cœur joie et ce qu'elle m'avait fait ...
Je serrai les poings de rage et de colère et tout à coup, la peur s'emparait à nouveau de moi, je me revoyais dans cette cave humide et sombre et ces hommes qui ... Qui ...

Il fallait que je pense à autre chose, mais c'était impossible, cette garce s'en était assurée, non seulement je devais me vendre, ici dans cet endroit glauque à souhait, mais en plus elle avait obtenu de me faire travailler dans ce club et bien entendu, je n'avais pas pu choisir ma place, que non.

Je m'étais toujorus trouvé très calculateur, mais la on atteignait des sommets, si je réussissais un jour à filer d'ici je ferais une fricassée de son crane et je jurais bien de lui fourrer ma bite bien profond dans le cul pour qu'elle ait toute l'occasion de regretter de pas l'avoir fait couper par appât du gain.

Je perdais tout mes moyens face aux hommes, mais étant l'une des seules ... Comme moi ... J'avais, hélas un certain succès, fort heureusement beaucoup fantasmaient sur "la femme à queue".
Une femme, voila ce qu'elle avait fait de moi. Je ne pouvais pas me reconnaître dans un miroir, mon apparence n'avait jamais été très masculine, mais avec les hormones et le traitement subit par le boucher qui bossait sous ses ordres, j'étais devenu ...

Un monstre, voila ce que j'étais, une créature féminine avec un pénis, une shemale comme sur les sites pornos. Je refusais d'admettre être devenu ça, je refusais d'accepter.
En dehors de mon job, je me comportais comme avant, mais ici, dans cet enfer, si je ne voulais pas avoir des ennuis, je devais jouer le jeu.

Evidemment les dirigeants avaient trouvés comment me mettre en valeur, soit je portais des tenues qui permettaient de voir ou deviner ce que j'avais entre les jambes, soit je ne portais simplement rien, comme aujourd'hui : j'étais entièrement nu, des anneaux de cuir cerclant mes chevilles et mes poignets, chacun possédant un anneau pour accrocher des chaines. Je pouvais les enlever moi-même, mais je n'en avais pas la permission sauf si un Guest le demandait.

Fort heureusement, je m'étais mis un peu à l'écart et j'attendais tranquillement que le temps passe, je jouais aussi avec la position de mes jambes pour cacher mon sexe d'homme, histoire que les pervers ne puisse le voir, mais ma taille me trahissait surement.

Chaque jour c'était pareil : devoir faire de mon mieux pour éviter un maximum les clients, hélas, chaque jours j'avais de plus en plus de succès et les clients parlaient beaucoup entre eux ...

Et justement, celui qui était en train d'arriver avait l'air de savoir ce qu'il voulait, je n'allais surement pas y couper ...

— Bonsoir ...

Oh bon sang, je détestais devoir féminiser ma voix pour jouer le jeu, déjà que les hormones avait détruit ma masculinité, je devais en plus jouer les ingénues.
Je ne suis pas une femme bordel, foutez-moi la paix, relâchez moi et prenez cette salope de Luiza à la place, je suis sur qu'elle ferait une excellente pute !

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Black Mirror

J.Oncero & R.Vercetti

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Depuis quelques temps, je ne sais plus oú j'en suis. Dans le fond je crois que j'ai accepté cette vie, avec mes préférences qui à l'origine me faisaient peur, et me faisaient honte.
Cela m'arrive encore de vouloir refouler tout ca avant que je n'admette le bien-être que je peux éprouver en me soumettant.
De toute façon, je suppose qu'il est trop tard pour reculer, c'est ainisi... Je frisonne en repensant à mon costume de soubrette, aux plaisirs que j'ai ressenti en souffrant pour marcher avec les ballets boots de l'extrême et à mon coeur qui se soulevait à chaques ordres que Madame me donnait.

Et puis, il y avait cette nouvelle cage de chasteté qui compresse encore plus mon membre, grandissant de ce fait la douleur que je peux ressentir !
Vivre ainsi cependant me réconforte.

En cette soirée, je pris la décision de me promener, pour aller oú ? Je ne le savais pas, mais j'ai envie de découvrir un nouvel endroit.
Mon attention se porte sur le club bdsm...C'est la première que je vais un tel endroit. Est-ce que cela m'effraye ? Hier sans doute, aujourd'hui, je crois que j'assume ce que je suis.
Toutefois, j'ai une certaine appréhension avant d'entrer!

Je ravale ma salive, je suis vétu simplement, un t-shirt rouge, un short jean, et voilà.
J'observe. Il y a un peu de monde à l'entrée, quant à moi, je ne sais pas vraiment ce que je veux...
Alors que je me décide pour me rendre au bar pour boire un verre avant d'en savoir plus je remarque sur le coté une personne qui me semble nue. Cela m'étonne sans vraiment en realité car aprés tout c'est le propre d'un tel endroit.

Elle me saluait. Je ne sais pas trop ce que je pense à ce moment là, je remarque toutefois qu'elle semble gênée, mais que puis-je bien y faire ?

— Bonsoir

réponds-je simplement.

— Est-ce que je peux vous offrir un verre ?

Proposais-je ensuite sans vraiment savoir si je faisais bien.

— Je me nomme Jairo, et je suis ici en tant que VIS

Dis-je pour me présenter en remarquant les anneaux autour de ses chevilles et ses poignets alors que c'est une cage de chasteté et un collier ras le cou avec un anneau que je porte.

(c) oxymort

Black Mirror

R.Vercetti & J.Oncero

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Pourquoi l'avais-je salué ? Aucune idée, je voulais me faire le plus discret possible que personne ne me remarque. Je me sentais ridicule, ainsi exposé devant tout le monde, ma nudité à la vue de tous.
Peut-être l'avais-je salué parce qu'il me regardait, il n'avait pas l'air bien méchant, contrairement à d'autres, comme ceux qui m'avaient ... Bref ...

Et merde, il venait vers moi ...

Au final, plutôt sympa, peut-être le genre à me laisser tranquille dormir dans un vrai lit ? Un petit espoir m'avait atteint, puis j'avais vu son bracelet et je m'étais dis que c'tait foutu : ce n'était pas lui qui prenait les décisions.
Hélas, même en ayant bossé pour l'un des pires criminels de New York, je n'étais pas du genre à vouloir risquer les ennuis. J'avais trop besoin de la lumière du soleil, de pouvoir circuler comme je le souhaitais, alors quand il m'offrait un verre je répondais par l'affirmative, tentant de cacher mes attributs féminins comme je le pouvais.

Pas besoin de me le dire : je savais à quoi je ressemblais et le ciel savait que si j'avais été à la place de ce mec j'en aurais eu la trique de voir une nana à poil avec des sangles aux poignets et aux chevilles, mais moi, je n'étais pas une meuf bordel ! J'avais une queue c'était une preuve non ?

Le gars décidait de se présenter : Jairo, prénom original. C'est drôle, il me rappelle moi avant que Luiza me transforme en actrice porno : pas une once de virilité, je ne pensais pas cela méchamment, moi non plus je n'étais pas exactement Jason Statham avant que le bistouri du taré qui bossait pour Luize ne me transforme en Romina ...
"Romina" en plus, c'était pas un nom ça ! On aurait dit le blaze d'un chat obèse à vieille mémère de quatre-vingt piges.

— Appelle moi v ...

Oh putain la gaffe !

Je venais de parler avec ma voix masculine, même si avec les hormones cette dernière sonnait plutôt aigue, je n'avais pas fait attention, pire, j'avais failli dire "Appelle-moi Vince" grosse erreur, il fallait que j'accepte que je portais ce prénom ridicule.

— Appelle-moi "Romina" ... Chéri !

Le "chéri" fut ajouté un peu après quand je repérai le regard inquisiteur de la responsable des lieux, qui n'hésiterait pas une seule seconde à me dénoncer aux gardes, il fallait que je joue le jeu, je refusais de finir à nouveau sous la violence des gardiens, je l'avais bien assez vécu ...

(c) oxymort

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J.Oncero & R.Vercetti

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Je ne sais pas trop ce que je fais, ni ce que je pense. Est-ce que je suis à ma place ? Je ravale ma salive, et je me pince la lèvre inférieur.
La personne devant moi fait partie de l'établissement, sans doute saura t-elle m'aider, me guider. En tout cas, je me suis présenté à elle. Il y a quelque chose qui semble la déranger, mais je n'ose pas le lui demander. De toute façon, peut-être est-elle déjà avec quelqu'un ?

Il était désormais trop tard pour reculer. La musique d'ambiance est vraiment idéale, j'entends des gens qui trinquent, d'autres qui rigolent, et des couples se retirer en direction d'un escalier.
La personne devant moi se présente.

Romina ! Le chéri qu'elle lance juste après me perturbe. D'ailleurs je baisse la tête un tout petit peu.

— Enchanté !

Dis-je avec une certaine timidité.  Après ? Un silence, je ne sais pas quoi lui dire. Mon coeur palpite. Que puis-je lui demander ? Je ne sais pas du tout. Je dois avoir l'air nul ? Puis que dira t'elle si jamais elle remarque ma cage de chasteté.

Mon regard se tourne en direction du bar. Et d'instinct je souffle un simple.

— Est-ce que je peux vous offrir un verre ?

Demandais-je en me grattant l'arrière de la tête dans un geste lent.
Acceptera-t-elle ?

Je l'espère ...

— A vrai dire je ne suis pas habitué à ce genre d'endroit, que pourriez-vous m'en dire ?

Déclarais-je à la suite pour en apprendre un peu plus sur les pratiques de cet établissement.

Je suis ici pour apprendre. Pour m'assumer ... Depuis que je me suis déguisé en soubrette quelque chose en moi à changé, comme un abandon ...

(c) oxymort

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R.Vercetti & J.Oncero

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"Enchanté" dit-il ! Tu m'étonnes, je me suis déjà vu dans un miroir et si je devais croiser une nenette avec un physique pareil, moi aussi j'aurai été enchanté, sauf que, dans ce cas-ci, la nenette c'est moi.
J'avais tendance à dire que Luiza avait fait de moi un monstre, mais quand j'y réfléchis, ce n'était pas si mal, j'aurai pu ressembler à Bella Ramsay ou à Susan Boyle.

— Je ...

Putain mec, barre toi !
J'aurai voulu lui dire que je n'avais aucune envie d'un client, je ne supportais pas qu'un homme me touche, mais je voyais le regard inquisiteur de ma patronne, avec un sourcil relevé et si je faisais une telle bêtise, cela risquait de chauffer pour mes fesses d'une manière encore moins agréable.

— Enchantée moi aussi !

Tu parles ! Ca sonnait faux, j'en faisais dix fois trop en essayant de me donner un côté girly pour convaincre la marâtre, sauf que la seule image que j'avais de la séduction c'était les quelques films porno que j'avais maté.
Hey, c'était peut-être ça la solution, si j'étais moins convainquant cela démotiverait peut-être ce monsieur, la plupart des messieurs qui débarquent dans cet endroit ont envie de dresser des femmes, soyons honnête : j'aurai pu être client si j'avais su qu'un endroit pareil existait.

— Je, oui bien sûr !

Toujours sous la menace de la matrone qui avait la main sous le comptoir, je savais très bien ce qu'elle y faisait : elle avait un système de communication quelconque et en moins de une minute la sécurité débarquerait et m'emmènerait la ou je ne voulais pas aller, alors autant jouer le jeu.
Je réalisais alors qu'il y avait peut-être une manière de décourager certains prétendants. Mine de rien, un pied relevé, l'autre au sol, le coude touchant le bar, je me retournais doucement, faisant mine de réflechir, exhibant ainsi la seule part de masculinité qu'il me restait : mon pénis.

— Et bien, vous pouvez partir avec quelqu'un en chambre ou dans une alcove et vous pouvez la dominer ou vous faire ... Dresser ...

J'avais insisté sur le mot "dresser" tout en touchant mon sexe, une manière de dire qu'il risquait de l'avoir dans le cul et je priais pour que ce soit le genre de mecs à éviter ce genre de chose.
S'il poursuivait cela serait problématique pour moi. Mon v ... Ce qui m'était arrivé dans les griffes de Luiza m'avait traumatisé, je me voyais vraiment mal en rendez-vous avec un homme.

Aller mec, t'as l'air sympa, barre-toi, j'ai déjà assez peur comme ça ...

(c) oxymort

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J.Oncero & R.Vercetti

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Il y avait des choses étranges, quelque chose qui clochait, mais je me disais que c'est normal, et peut être qu'ici c'est la norme.
Bref, je me suis présenté, et posé des questions quand à ce que l'on pouvait faire ici. Parce que oui, je ne connais rien.
Et j'ai envie d'en savoir plus ! Alors je lui ai proposé un verre sans savoir si j'ai bien fait. Je suis assez satisfait de voir qu'elle accepte.

Mais alors que je me dirige pour me rendre au bar, elle se lève, et rapidement je remarque la queue entre ses jambes ! Mon cœur se soulève ! C'est la première fois que je vois cela. Je ne dis rien. Mais je ne sais pas quoi penser. Je lui offre un verre de son choix malgré tout.

Je crois qu'il y a quelque temps je n'aurais pas pu poursuivre. Cependant depuis, depuis Goddess Erin, et la scène avec Madame Boronov et Timeo, j'ai appris à apprécier les queues. Bien sûr, j'ai toujours de l'appréhension, un sentiment étrange, mais je m'oublie lorsque cela commence, et que je me sens inférieure.
Alors peut-être qu'avec elle, il y aura quelque chose de nouveau...

Le mot dresser me fait frissonner lorsqu'elle me raconte ce que l'on peut faire.  D'ailleurs je baisse la tête et lui réponds d'une voix timide juste à son attention.

— Je ... j'aime bien me faire dresser !

Dis-je en buvant mon verre en observant qu'elle caresse son membre.

Pourrais-je aller plus loin ? En suis-je capable ? Je termine mon verre rapidement.

— Et vous, que proposez-vous ?

Lui demandais-je en m'imaginant dans la peau d'une soubrette ! Je revois aussi les glory hole, et là, Romina, qu'est ce que cela ferait-il ?

(c) oxymort

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R.Vercetti & J.Oncero

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Mon plan était en train de marcher ...

Visiblement, il était en train de flipper sévère, je le voyais fébrile, incapable de poursuivre, c'était dans la poche ! Il allait trouver une excuse bidon du style aller aux toilettes et je ne le reverrai plus.
Ce n'était pas contre lui, mais après ce que Luiza avait poussé certains hommes à me faire subir, je refusais de vivre ça, fort heureusement, je m'arrangeais souvent pour être discrète, au grand dam de la directrice des lieux, hélas, certains arrivaient à me repérer et dans ces moments la, je tremblais, incapable de bouger un muscle, sentant la brulure dans mon anus, ressassant les images de ces moments horribles et tremblant comme une feuille.
La plupart ne le remarquaient même pas ou alors ils s'en fichaient.

Hélas pour moi, j'avais mal interprété son attitude, en même temps je n'avais jamais été le plus fin psychologue. Contrairement à la plupart des mes clients habituels, ce n'était pas l'idée de me prendre qui l'excitait, mais celle de se faire mettre.
Ok, donc celui-là c'était sur que je n'y couperai pas, mais serais-je seulement capable de bander ? Je n'avais jamais été attiré par les hommes avant, mais force était de constater que je préférais être l'enculeur que l'enculé.

Visiblement l'idée l'excitait particulièrement. Son attitude me rappelait les moments ou je me payais une professionnelle qui me faisait vraiment envie.
A l'époque, je commençais comme chauffeur pour Monsieur Luccioni. Grisé par l'argent, je m'étais d'abord payé des professionnels plutôt pas mal, puis petit à petit, n'importe laquelle pour le seul plaisir de me vider les couilles, ce qui faisait que, l'habitude aidant, lorsque j'en bookais une qui me plaisais vraiment, c'était tellement spécial que l'excitation dirigeait mon geste, aussi bien, lorsque les négociations tarifs, limites et autres étaient complétées, je vidais mon verre d'une traite comme il venait de le faire.
Il avait hâte ...
J'observais rapidement par dessus son épaule, le regard de la matronne qui m'observait avec une certaine force de caractère dans le regard, je savais qu'elle vérifiait que je fasse bien mon travail

— Je ...

Le regard de l'inquisitrice se faisait plus fort. Elle se mit à parler à un garde en posant son regard sur moi. Ce n'était surement rien, mais parano comme je l'étais et vu à quel point elle m'avait à l'œil, mon esprit analysait cela comme une réaction simple : il met trop longtemps à ferrer le client : il le fait exprès.
Toujours à mon observation, je pouvais voir une dominatrice occupée, elle aussi à faire comprendre à un client qu'il ferait bien de l'accompagner. Elle était loin, je n'entendais pas ce qu'elle disait, mais je voyais son attitude et j'avais l'intention de mon inspirer.
Pour le reste ... J'avais toujours été bon comédien et Luiza jouait parfois les femmes autoritaires, je pourrai surement m'en inspirer.

— Je pense que si tu as vraiment besoin d'être dressé ...

Ma voi manquait encore d'assurance, mon regard passait d'une table à l'autre, puis à la dominatrice un peu plus loin. Je me mis à l'imiter, prenant une pause similaire à la sienne : main droite sur l hanche, jambes légèrement écartées, ma main gauche vient frotter le teton de mon vis-à-vis à travers le tissu.
Je me mis à sourire en plantant mon regard dans le sien.

— Non, pas "si" tu AS besoin d'être dressé ... Objectivement ...

Mon pouce et mon index se fermaient sur son teton à travers ses vêtements, mon regard se fit plus fauve. J'observais avec plaisir la matronne s'interrompre dans sa progression vers moi, effectivement j'avais rêvé ; le garde était déjà reparti, mais qu'importe : elle pouvait toujours le rappeler.
D'une main ferme j'agrippais la clef d'une des salle quittant le regard de mon client deux secondes le temps de regarder le chiffre.

— Alors vas dans la salle privée numéro trois

Dis-je en lui enfonçant la clef dans la main.

— Quand j'arrive, je te veux nu et à genoux, mains dans le dos et tète baissée !

C'étaient les mots de Luiza qui sortaient de ma bouche, à ceci prêt qu'elle ne m'avait laissé aucun choix, mais je tenais le même mépris dans ma voix, la même autorité.

Je regardais partir mon vis-à-vis, visiblement très excité. Je commençais d'abord par défaire ces foutues sangles sur mes poignets te mes chevilles.
La matronne s'approchait alors que j'attrapais rapidement une paire de talons hauts. lle me demandait ce que j'étais en train de faire, me cassant les couilles comme quoi c'était la tenue qu'elle m'avait choisie, tu parles ! C'est pas une tenue ça.
Je lui répliquait que le cient voulait que je le domine et lorsqu'elle me rappelait que mon rôle était d'être "soumise" je lui rappelait que le client était roi, elle n'insistait pas.

Je me préparais rapidement en backstage : une jupe en cuir, un corset noir et violet à plusieurs lacets pour libérer ma petite poitrine et une paire de talons hauts ouverts. Je me regardais un moment dans la glace, prenant curieusement plaisir à ce que je voyais.

Je déambulais dans la salle, quelques filles me regardaient surprises, pourtant elles m'avaient déjà vue.
Quand je me vis dans un reflet de miroir en train de marcher, je compris pourquoi : il dégageait une telle assurance de moi que je ne me reconnaissais pas, c'était presque comme ... Comme si j'avais hâte de commencer.

D'une main je poussais la porte de la chambre, posant mon regard sur le chose à genoux et pris une inspiration. Quand il faut y aller, faut y aller ...

— Alors petite salope ? Comme ça tu veux être dressée ?

Demandais-je, tentant d'imiter les actrices de films de boule que je regardais avant.
Ce ne fut que lorsque mon regard se posait sur la cage de chasteté entre ses cuisses que je réalisais qu'il ne s'agissait pas d'un fantasme isolé, ce type était un vrai soumis.
et le plus perturbant c'était que réaliser cela commençait à me faire durcir ...

(c) oxymort

Black Mirror

J.Oncero & R.Vercetti

◊ ◊ ◊

Je ne sais pas vraiment quoi dire. Oui je me dis que j'en ai envie, cette personne travaille ici, elle doit savoir y faire. Sa queue m'a effrayé, mais je dois m'assumer, je dois m'accepter, accepter ma soumission, et y prendre mon plaisir comme c'est le cas.
Bien sûr, il y a eu les godes, puis Timeo ... mais ici, je ne sais pas, je suis grisé. Alors oui, je lui ai dit que je voulais être dressé.

Je la regarde, j'ai l'impression qu'elle est indécise, mais sans doute je me trompe. Donc j'attends de voir, pendant cet instant j'imagine, je m'imagine à quatre pattes, avec elle, dominante ... j'en frissonne. J'en rougis même !
Voila qu'elle commence à me répondre. D'une main, elle vient jouer avec l'un de mes tétons, puis, elle continue, je la regarde dans les yeux, la douleur irradie dans mon corps.

Elle me donne une clef, un numéro de chambre, et des consignes strictes qui m'excitent. Je ravale ma salive, et je réponds par l'affirmative d'un geste de la tête.
Suite à cela, je file donc dans la chambre, je me demande ce qui m'attend. Je l'ouvre, la piece dégage une atmosphère en adéquation avec le lieu.

Bref, lentement, je me déshabille, entièrement, j'ôte tout, voilà qu'il ne me reste plus que ma cage de chasteté.
Ensuite, je me mets à genoux, je glisse mes mains dans mon dos et je baisse la tête. J'attends. Un bon moment avant que ne s'ouvre la porte et que des talons ne claquent au sol. Mon cœur s'emballe, et je me sens fébrile lorsqu'elle m'insulte ... ma cage frémis même. Cette expérience s'annonce comme quelque chose de nouveau... jamais je n'aurai cru en arriver là.
Mon regard est toujours baissé.

— Oui ... s'il vous plait ...

Dis-je timidement.

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Black Mirror

R.Vercetti & J.Oncero

◊ ◊ ◊

Ok, j'avais franchis le début et après ? Que devait faire une dominatrice ? Impossible de regarder la suite des évènements de ma collègue. J'avais un rôle à jouer et ce type ne se contenterait pas de quelques excuses et d'un "finalement je ne sais pas faire" il allait falloir assumer.
J'aurai pu lui demander, mais quelque chose me disait que cela ne marcherait pas. Je me mis à déambuler autour de lui, faisant claquer mes talons sur le sol avec un certain plaisir à l'oreille.
La cage de chasteté, c'était peut-être une bonne idée de commencer par la ? Je n'avais jamais eu d'expériences SM jusqu'ici et la seule chose que j'en connaissais c'était dans des films pornos, mais étant hétéro, je regardais plus souvent des maîtres dominer des femmes que l'inverse.

Par flemme, je tendais le pied pour toucher le sexe encagé du bout du talons, curieusement, je tenais debout sans me casser la figure ce qui était surprenant pour quelqu'un qui n'avait pourtant pas tant l'habitude de marcher avec ce type de chaussure.

— C'est quoi ça la ?

Je jouais un peu du bout de la chaussure sur le sexe encagé. Comment certains pouvaient fantasmer la dessus ? Je ne comprenais pas, mais intérieurement, je devais avouer qu'avoir cet espèce de pouvoir n'était pas désagréable. Je remarquais sur le visage de mon vis-à-vis que ce que je lui faisais n'avait pas l'air désagréable. N'y avait-il pas une histoire de plaisir avec des chaussures dans le BDSM ? A bien y réfléchir, j'avais déjà pu observer certains clients lécher les chaussures de mes collègues.
Ok, on va un peu s'amuser ...
Je posais le talon devant lui.

— A quatre pattes !

Dis-je d'un ton si autoritaire que je failli sursauter. Je remuais le talons devant son visage.
Et ensuite quoi ? "Lèche ça salope" ? "Embrasse mes pieds" ? "Câline mes talons" ? Que devais-je dire ? J'avais pu observer du léchage de chaussures, mais de loin et avec la musique il était difficile de comprendre ce que disait la maîtresse avec ces clients, il allait décidemment falloir que j'arrête de faire l'asocial et que j'aille parler à mes collègues dom pour en savoir plus si ce genre de plan devait se reproduire.

— Lèche !

Je priais pour avoir choisi la bonne formule, mais cela semblait correct. L'observer se mettre en mouvement comme un automate dont on aurait changé les piles avait quelque chose de divin. Je me sentais puissant, imposant ...
Dans mon imagination, je me voyais comme Monsieur Luccioni quand il donnait des ordres, sauf que cette image ne collait pas, c'était comme si je l'imposais à mon esprit.
Ce ne fut que lorsque j'imaginais Luiza à ma place que je réalisais que c'était elle que j'étais le plus en train d'imiter et si cette image imposait en moi une dualité comme si je faisais quelque chose de mal, je constatais que jouer les dominant m'avait rendu dur comme un piquet.

Etais-je vraiment en train de prendre du plaisir à ma nouvelle vie ?

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Black Mirror

J.Oncero & R.Vercetti

◊ ◊ ◊

La situation m'intrigue. Que va t'elle faire ? Les yeux baissés, a genoux j'attends, ses talons claquent au sol, elle approche.
Je suis nu. Mais dans ce monde cela ne me touche plus.
Du bout de sa chaussure, elle vient titiller ma cage de chasteté. Sa paire de talon haut ouvert est excitante. Je soupir, elle joue avec ma cage, je ne bouge pas mais je rougis.

— Une cage de chasteté.

réponds-je simplement en gardant la position.
Aprés un instant, sa voix claque pour me dire de me mettre à quatre pattes. Je me suis alors simplement laissé tomber en avant, mes mains touchant alors le sol.

Mon souffle devient rapide. Sous mes yeux elle agite son pied, sa chaussure, je me pince la lèvre inferieure, cela m'excite. Mais je ne peux rien dire ni faire.
Mon cœur bat fort, je l'entends, elle me torture en faisant cela. Puis un mot, un mot qui raisonne.
Lèche ! Le mot se répète en moi. Mon regard fixe le pied ...
Mon visage se penche, je plisse les yeux, c'est beau ...

Ensuite, ma langue glisse entre mes lèvres, et je la fait glisse le long du pied, sur le flanc droit, un trait de salive se dessine, puis un autre, par mégarde, c'est la peau que je lèche.

Le silence m'apaise, il me permet de me sentir bien, et d'adorer la chaussure avec soin, je penche ma tête pour que ma langue puisse atteindre la semelle ... et ainsi jusqu'à ce que le bon vouloir de la dominante en décide autrement.

(c) oxymort

Black Mirror

R.Vercetti & J.Oncero

◊ ◊ ◊

A y réfléchir j'avais eu beaucoup de chance que Luiza ne réfléchisse pas à des idées concernant une cage de chasteté, elle aurait user de ses charmes en m'en mettant une remplie de pique de griffes, voir carrément chauffée à blanc. Luiza m'avait torturé de tellement de façon que je ne les comptais plus et, à bien y réfléchir, mon petit séjour ici était le paradis à côté de ce que j'avais vécu sous ses griffes.

Mais pour le moment ce n'était pas moi qui était encagé. C'était drôle de découvrir les fantasmes des autres, en tout cas en cet instant, je me sentais puissant, il y avait un véritable plaisir à être de l'autre côté de la cravache et je m'évertuais à tenter de singer Luiza dans son attitude si particulière : Dominatrice, arrogante, méprisante ...
Il me suffisait de penser à elle pour réussir à jouer le jeu, ce n'était pas très difficile.

Mon regard se posait sur ce gars, il prenait visiblement un pied immense, sans mauvais jeu de mot et je devais reconnaître que sentir cette drôle de sensation à la fois humide et douce.
Cela faisait-il de moi un gay d'apprécier cette sensation ? De toute manière, je n'avais pas le choix et je préférais de loin ce rôle à un homme dominant qui prendrais mon cul pour une basse-cours.

Je n'étais pas habitué à ce genre de situation. Lécher les pieds, d'accord et après ? Que devais-je faire pour pousser ce mec dans son fantasme ?
Des flashbacks me prenaient d'assaut, de Luiza de ce qu'elle m'avait fait subir. Mes yeux devinrent humides, mais je les essuyais discrètement, le mec était trop concentré sur ses léchouilles.
Que faire pour la suite ?
Devenir Luiza ...

Ma main attrapait les cheveux du soumis, plantant mon regard dans le sien, aller Vince, imagine ce que tu ferais à cette pute de Luiza si tu l'attrapais ... Et essaie d'être un peu moins gore que tu le serais.
Je lui crachais au visage, autant que ma haine serve à quelque chose et puis tant qu'a faire, une gifle suivi.

— T'aimes ça hein ?

Mon regard s'interrompais un instant en regardant le sien, mais ce n'était plus cet inconnu qui m'avait loué que j'avais sous les yeux. J'arrivais presque à me convaincre que c'était Luiza.
Et d'un seul geste je lui enfournais mon sexe dans la bouche, poussant jusqu'au fond. Je rejetais ma tète en arrière, tentant de prendre du plaisir en imaginant Luiza à sa place ...
Non, en fait ... C'était encore plus agréable que quand Luiza me suçait avant de vouloir me faire du mal ...

(c) oxymort

she's mais favorite monster

R.Vercetti & I.Van Ackerlaken

◊ ◊ ◊

Quel enfer ...

Depuis que Luiza m'avait envoyé ici je ne voyais aucune échappatoire.
La musique était insupportable, les voix, les cris, l'amusement alors que nous étions cantonné ici aux plaisirs des clients. Tant de choses qui me tapaient sur le système, jour après jour.
Et l'odeur ...

Je devais avouer que je m'étais bien amusé la dernière fois lorsque j'avais rencontré ce client, comment s'appelait-il déjà ? Jaico ? J'en ressentais une certaine honte, mais j'avais apprécié ce moment si particulier et si ... Inédit ...
Visiblement cela avait plu à la directrice des lieux qui semblait faire moins preuve de méfiance à mon égard. Depuis que j'avais mis les pieds ici, j'avais eu du mal à accepté ma condition : ce rôle, mais surtout ce nouveau corps ... Comment pourrais-je un jour accepté cette transformation imposée par cette folle de Luiza ? Impossible !

Je portais donc la tenue habituelle des slaves de l'île, pour une fois j'en avais eu le droit, à part le collier ras-le-cou qui me serrait fermé par un cadenas pour être sur que je ne l'enlève pas. Accoudé au bar, attendant le client ...

Ou la cliente ...

J'étais loin de me douter de la suite à venir.
Je me concentrai pur être la plante verte de la pièce : que personne ne me remarque. Je n'étais pas assez rebêle pour me révolter face aux VIP et encore moins pour tenter de m'évader.
Alors c'était cela ma manière de combattre : attendre que ça passe en étant le plus discret possible.
Quelques fois ça marche ...

D'autres fois moins ...

Mais j'étais loin de me douter de la suite des évènements à venir ...

Lorsqu'elle entrait dans la pièce, ce fut comme si la pièce elle-même lui appartenait, son charisme ayant déjà mentalement mis à genoux n'importe qui en ces lieux. Elle avait une force de caractère qui transpirait par tous les pores de sa peau, c'était le genre d'aura que ne possédaient que les personnes qui avaient vécu les pires choses et s'en était relevée.
J'espérais un jour pouvoir en faire autant.

(c) oxymort

Take a look at my life

R.Vercetti & O.Toth

◊ ◊ ◊

Il se passait quelque chose depuis quelques jours, une chose que je n'arrivais pas à expliquer.
Depuis ma transition forcée, je m'étais dis que j'étais devenu un monstre, que jamais je n'arriverai à accepter la "femme" que j'étais devenu ou plutôt que l'on m'avait imposé de devenir. Je n'arrivais que très difficilement à parler au féminin en présence des clients ou des autres, même s'i m'arrivait de me forcer, mais je n'arrivais pas à l'accepter si facilement.

Pourtant ...

Tous les jours, la même routine, une routine insupportable, me forçant à me lever, me voir dans le miroir, cette apparence que je n'étais pas et pourtant ... Quelque chose me plaisais, sans que je n'aurai su dire quoi.
Mes journées à tenter d'esquiver les potentiels clients, cacher ce qui faisait de moi une "femme différente" pour esquiver les pervers, tenter de trouver un sens à ma vie tout en m'ennuyant ferme. J'étais plutôt doué pour éviter d'avoir à tendre mes fesses.

Aujourd'hui encore j'avais réussi à passer entre les gouttes, pas de clients, durant toute la journée, puis était arrivé ce type : grosse bedaine, la cinquantaine, visiblement très intéressé par une soumise "particulière" et j'aurai pu l'esquiver lui aussi s'il n'avait pas été si précis dans sa demande.
La patronne avait affiché ce sourire mauvais, tandis que mon cœur avait vibré de force dans ma poitrine. Lorsque le doigt de la patronne m'avait pointé, j'avais compris que je n'arriverai pas à esquiver et le sourire maléfique du client, content de sa future location me fit comprendre que le dossier était clos et que c'était pour aujourd'hui.

Comme chaque rencontre avec un homme, celle-ci avait très difficile, il s'était montré plus violent que prévu, particulièrement quand je m'étais figé et à peine sorti de ma journée, je m'étais posé quelque part, isolé, et pour la première fois depuis longtemps j'avais fondu en larmes. Pour moi il était évident que je ne pouvais pas continuer ainsi. Il fallait que je parte d'ici, mais comment fuir un tel endroit.

(c) oxymort