Three way dance

Verascyel

◊ ◊ ◊

UN PEU AVANT LES EMEUTES

Quelques semaines plus tôt j'avais surpris un échange houleux entre deux jeunes femmes : Merihem, ma favorite et Dara, une jeune fille que j'avais l'intention de booker et finalement je l'avais fais à quelques reprises, mais la dispute entre les deux jeunes femmes m'avaient laissée songeuse.
Déjà le client qui s'était montrer soumis aux pieds des deux princesses, m'avait donné l'impression que l'une comme l'autre appréciait jouer les dominatrices, ensuite, il paraissait évident qu'un certain égo dominaient chacune des deux femmes et pour finir ...

Bon sang ce qu'elle me donnaient envies ...

Voir Dara qui, d'ordinaire était si professionnelles et si égocentrée se rabaisser ainsi m'avait presque autant excitée que de voir Merihem si sure d'elle et si arrogante, comme si les rôles s'étaient inversés.
Cela dit, je n'avais pas du tout le tempérament d'une soumise, non  si cela m'excitait c'était parce que j'avais une idée derrière la tète qui impliquait que deux personnes quittent leur zone de confort ...

Alors j'avais loué les deux et demander explicitement à ce que personne ne le sache.

Le soir même j'avais loué une des chambres avec des accessoires BDSM, j'avais bien l'intention de profiter de ce moment pour effleurer ce genre de pratiques, mais revenir à du plus traditionnel un peu plus tard, mais voir les deux filles dans ce genre de jeu pouvait être drôle et je n'allais pas me priver, je savais même déjà comment cela allait tourner.

J'avais donc fais le choix de me faire la plus sexy possible : Maquillage sexy, lèvres rouges carmins, des boucles d'oreilles volumineuses, un bustier transparents aux motifs noirs, porte jarretelles assorti, collants grillagés et des chaussures dont la hauteur des talons donneraient des sueurs froides aux architectes de l'Empire state building.

J'aurai presque l'air d'une gagneuse si je n'avais pas la prestance d'une gagnante.

Je m'installais donc dans le canapé à l'extrémité gauche. A côté de moi se tenait une petite table sur pied avec trois flute et deux bouteilles dans champagne dans un bac à glace. De la je patientais en buvant ma flute à mon aise, jusqu'à ce que l'on toque à ma porte.

— Entrez c'est ouvert ...

Mon regard se posait alors sur la demoiselle qui m'avait rejoins et je tapotais gentiment le canapé à mes côtés lui signifiant de s'asseoir. Une fois cela fait, je lui souris et mimais le geste de l'embrasser avant de m'interrompre.

— Oh, une seconde, avant de commencer prends donc une flute ...

Je tendais donc le breuvage à la demoiselle en lui souriant.

— Détends toi en attendant ...

Je savais que la question allait sortir le fameux "en attendant quoi" j'avais déjà presque envie de rire à cette idée ...

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Dara

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Depuis mon altercation virulente avec Merihem, je m'en étais voulue. Non pas d'avoir tenté de remettre cette petite pimbèche à sa place, mais bien de m'être faite claquer le beignet, mais surtout de m'être montrée si peu professionnelle alors même qu'une guest nous observait et pas n'importe quelle guest : celle qui louait Merihem systématiquement.
Pour autant, elle avait commencé à me louer plus souvent elle disait vouloir faire ma connaissance et je devais l'admettre, j'avais eu beaucoup de plaisir que cela soit en étant entre ses cuisses ou qu'elle soit entre les miennes. Elle avait visiblement de l'expérience et de la pratique.

Aussi n'étais-je pas surprise lorsqu'elle m'avait demandé de venir. Je m'étais rapidement préparer : une robe cocktail noire, des talons assortis, un maquillage appuyé, mais léger et une dose de parfum correcte. Je m'étais alors rendue à la chambre et pas n'importe laquelle : La salle Cocyte, connue pour abriter du matériel BDSM, la si gentille Madame Verascyel avait-elle l'intention de m'appeler "Maîtresse Dara" ? Bien que la possibilité soit fort excitante, il y avait plus de probabilité que ce soit moi qui lui donne du "Maîtresse Verascyel" et bien que je n'avais pas vraiment le tempérament à la soumission, je savais faire contre bonne fortune , bon coeur, surtout pour une dame aussi belle, élégante et distinguée.

Le coeur battant à tout rompre, ne sachant trop à quelle sauce je serai mangée, je toquais à la porte lorsqu'une voix m'invitait à entrer. Je passais de l'autre côté de l'imposante fermeture en bois pour découvrir une Verascyel sublime dans une tenue plus sexy que jamais.
"Merihem serait verte" pensais-je, elle qui était sa favorite et maintenant c'était moi. C'était pour moi les rendez-vous, c'était pour moi cette tenue sexy et c'était pour moi qu'elle avait dépensé de l'argent. de toute façon Merihem avait son propre client : je l'avais vue se pomponner.

— Bonsoir Dame Verascyel fis-je d'une voix sensuelle et séductrice.

Mais la belle dame ne répondit pas, se contentant de me sourire dans la semi obscurité de la pièce et de tapoter le siège à ses côtés. Nerveuse je posais mes fesses à côté des siennes. Il y avait largement la place pour me poser tranquillement, mais je me doutais qu'elle me voulais proche.
Une question cependant me vint : pourquoi ne pas s'installer directement sur le lit ou dans le canapé à deux places  J'avais comme un pressentiment qui allait s'avérer payant.

Alors que Verascyel fit mine de m'embrasser avant de se raviser et de me dire de prendre une coupe en attendant. J'acceptais volontiers, haussant un sourcil.

— En attendant ? Mais en attendant quoi ?

Tout à coup la porte se mit à toquer et le pressentiment que j'avais eu me fit réfléchir avec horreur à un scénario si machiavélique que j'aurai presque pu en être admirative si je n'en avais pas été la proie : Verascyel signifia à la personne d'entrer et comme mon "sens d'araignée" l'avait deviné ...

Merihem fit son apparition ...

Mon regard choqué se posait sur Verascyel souriant de sa petite blague et faisant signe à la jeune femme de s'asseoir à côté de moi ...

Voila quel était le plan de Verascyel depuis le début, la garce ! J'allais surement passer un sale quart d'heure ...

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Merihem

◊ ◊ ◊

Ce n’était pas inhabituel pour moi d’être louée par Verascyel. Après tout, c’était ma Guest attitrée, elle m’avait choisi alors j’avais l’habitude de la voir. Sous de nombreuses positions et ce n’était pas pour me déplaire.
J’avoue avoir eu quelques doutes lors de la toute première fois. Je n’étais pas à l’aise avec les femmes à une époque. Je savais qu’elle m’attirait autant qu’un homme mais je n’avais que rarement eu l’occasion de prendre de l’expérience avec elles avant le Mystic Swan. C’était une des bonnes choses que m’avait apporté cet endroit, parmi un grand nombre de mauvaises. Mais cet aspect-là du MS, je ne le regrettais pas. J’étais heureuse de pouvoir connaître Verascyel en tant qu’amante. C’était une femme, une vraie. Avec du charisme. Du genre qu’on ne voit que peu souvent dans sa vie. Elle faisait partie de ces personnes qui s'inquiétaient autant de prendre du plaisir qu’en donner. Avec elle, c’était simple. Je n’étais jamais déçue.

Pourtant quelque chose n’allait pas aujourd’hui. Je me préparais tranquillement dans la salle de bain commune des Swans et quelque chose me tracassait. En général, les locations de Swans ou Jewels, peu importe, finissaient toujours par s’ébruiter. Pas que j’aimais ça, seulement lorsque ce n’était pas le cas, c’était bizarre. Aujourd’hui, c’était bizarre. Personne n’en parlait, comme si personne ne savait. Tout le monde savait toujours tout des disponibilités des filles en général. Alors qu’est-ce qui n’allait pas ?
J’avais beau me creuser les méninges, je ne trouvais aucune réponse.
A trop réfléchir, je perdais même du temps sur ma préparation et je ne pouvais pas me permettre d’être en retard. Alors pour une fois, je décidais de ne pas trop réfléchir, de ne pas trop organiser ma soirée. De me laisser porter. Je détestais cela, j’aimais tout contrôler. Cela venait peut-être de mon esprit perfectionniste. Dans tous les cas, cela ne changea rien au fait que je dû me faire violence pour me concentrer sur mon teint plutôt que sur mes pensées.

Quelques minutes plus tard, trente pour être précise, j’étais prête. Enfin, mon maquillage était prêt, j’avais opté pour quelque chose de simple : un fard légèrement marron pour mettre en avant mon teint hâlé, un rouge à lèvre mat carmin et un contouring fait assez rapidement pour mettre en avant mes pommettes saillantes. Avec le temps, j’avais appris à connaître les goûts de ma Guest attitrée et je ne doutais pas de lui plaire ce soir aussi. J’aimais bien lui plaire, c’était toujours rafraîchissant d’entendre un compliment. C’était d’ailleurs dans cette intention-là que j’avais décidé de boucler le bas de ma chevelure aussi. Un travail assez fastidieux à cause de ma masse capillaire mais le résultat était ravissant. Il me ravissait et cela était déjà suffisant. Sans compter que cela faisait remonter légèrement mes cheveux, ils seront moins gênants pour la soirée qui s’annonce.
Toujours enroulée dans ma serviette, je me dirigeai vers mon armoire pour choisir ma robe à présent. Je fis un tour rapide des robes constituant ma garde-robe avant de me décider sur une robe asymétrique vert bouteille qui mettait aussi en avant la couleur de mon teint. Sans plus de tergiversation, je décrochai la robe du cintre avant de laisser tomber ma serviette pour enfiler mon vêtement. Le devant de la robe s’arrêtait à la hauteur de mes genoux quand le bas descendait jusqu’à mes pieds, à la limite de traîner sur le sol. Bien heureusement, je mettais des talons hauts ce soir. Des rouges carmins pour rappeler mon rouge à lèvre.
Je ne fis qu’un rapide tour devant le miroir avant de me diriger vers le cocyte où j’étais attendue dans quelques minutes. Je n’avais pas vraiment besoin de me contempler pour savoir que j’étais belle, ce soir. Les têtes se tournant sur mon passage me le signifiaient déjà de toute façon. Mais aujourd’hui, je ne les avais pas comptées bien trop préoccupée par le retour de mes pensées. Qu’est-ce qui cloche ?
Et surtout, pourquoi je n’arrive pas à mettre la main dessus ?

Toujours sans réponse à mes questions, j’arrivai déjà à la porte du cocyte. Pile à l’heure alors je ne pouvais pas prendre quelques minutes pour réfléchir de plus belle. Je toquai, attendit une réaction de la part de Verascyel me permettant de m’introduire dans la chambre puis entrai enfin.
La dernière fois que j’avais vu Dara, nous nous étions chamaillées comme des enfants dans les couloirs avant qu’elle tourne les talons, excédée. Je souris au souvenir de ma petite victoire, et remerciai à nouveau mon self-control de m’avoir offert cette victoire. Cependant avais-je envie de voir Dara dans cette chambre pour autant ? Non. Avais-je envie de voir Dara en général ? Non, toujours pas. Alors je ne pouvais nier que le fait qu’elle soit dans cette chambre avec nous ne m’enchantait pas. Malheureusement, je ne choisissais pas. Et ça ne pouvait pas être une erreur.
Verascyel était intelligente, elle ne faisait jamais d’erreur.
A mon grand malheur. Enfin, le notre à en croire l’expression choquée de Dara.

— Bonsoir Dara.

Avec maturité, je fis l’effort de la saluer. Je ne l’aimais pas mais j’étais avant tout une femme professionnelle et cela, même ma rivalité avec Dara, ne me l’enlèverait pas.
Puis je me tournai enfin vers Verascyel, tout sourire. Sa ruse ne pouvait être que saluer. Je n'appréciais pas son petit tour mais j’étais assez grande pour avouer que cela relevait du génie pour mettre en action son je-ne-sais-quel-plan malicieux. J’étais loin de me douter de ça en toquant.

— Bonsoir, Dame Verascyel.

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Verascyel

◊ ◊ ◊

J'avais le sourire aux lèvres et la main sur la cuisse de Dara, un regard pervers se plongeait dans le regard de ma favorite horrifiée. Je n'avais n'avais pas besoin de croiser celui de Dara pour savoir que la surprise n'était pas à son gout non plus. Connaissant les deux, je savais que Dara serait celle qui aurait le plus de mal à faire semblant et je comptais bien la titiller un peu.

— Viens t'asseoir à côté de notre amie commune.

"Amie" ? Aucune chance. Les deux semblaient se haïr au plus haut point, mais je voulais voir ce qui allait se passer. Arriveraient-elles à collaborer pour mon plaisir ou devrais-je monter sévère ? De toute manière le moment allait être venu.

— Prenez un verre les filles, cela risque d'être long ...

"Pour vous" aurais-je pu ajouter, mais je m'abstins. Il était évident que cela n'allait être plaisant que pour une seule personne ce soir ... Sauf si j'arrivais à jouer mon coup comme il le fallait.
Car oui, mon but était de réunir ses deux rivales autour de la seule chose qui nous passionnaient toutes les trois : le sexe et j'avais bien l'intention de jouer avec leur nerf.
J'attrapais mon verre en leur jetant un regard, un sourire démoniaque sur les lèvres.

— Vous savez ce qui me ferait plaisir ?

Je les détaillaient tour à tour, c'était hilarant de les voir aussi mal à l'aise. J'avais l'intention de titiller l'égo de Dara, mais Merihem ne resterait pas sur la touche, raison pour laquelle j'avais poussée Dara à s'asseoir à côté de moi et Merihem en bout de canapé. Non seulement ma favorite était loin de moi, mais en plus elle était à côté de Dara.
Pour mon plus grand malheur, car j'aurai préféré être au milieu comme la vanille dans un Oreo, mais tant pis, cela n'aurait pas collé avec ma petite mise en scène.

— Un baiser de vous deux ...

Je souriais en voyant Dara tenter de faire bonne figure. La blonde tentant de se montrer séductrice envers moi. Je la laissais se pencher, encore un peu ... Encore un peu ...

Et je la stoppais d'un geste de la main avant de montrer Merihem de l'index.

— Je veux dire ... Que vous vous embrassiez toutes les deux bien entendu ...

Et ça, ça risquait d'être TRES intéressant ...

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Dara

◊ ◊ ◊

Merihem ...

Tout, mais pas ça ... Cette insupportable garce que je ne pouvais voir en peinture était debout devant nous et venait s'installer à côté de moi à la demande de la cliente, une demande que nous ne pouvions donc évidemment pas refuser.
J'étais mal à l'aise. La voir me saluer me donnait envie de la gifler ...

— Bonsoir Merihem ...

J'avais fais de mon mieux pour avoir l'air la plus sensuelle possible, mais je doutais fort que l'on n'entende pas un peu dans mon ton mon envie de lui arracher les yeux.
Etais-je vraiment forcée de faire cela ? Je m'étais présentée au MS de mon plein gré, n'avais-je pas le droit de refuser un booking déplaisant ?
Non, cela n'eut pas été judicieux, d'une part parce que, de toute manière je n'avais pas le choix, d'autre part parce qu'en plus d'être extrêmement séduisante, Verascyel pouvait être une bonne cliente et si je lui montrais ma bonne volonté, je pouvais peut-être même infliger la pire humiliation possible à cette garce de Merihem en lui piquant sa cliente favorite.

Verascyel nous invitait à boire, ce que je fis et offrais même une coupe à Merihem pour montrer ma bonne volonté, non pas sans lui jeter un regard noir que notre cliente ne verrait pas, faire des efforts oui, mais pas à n'importe quel prix.

Lorsque Vera réclamait un baiser, je me fis plus douce, plus chaleureuse, plus joueuse, m'approchant doucement d'elle, humidifiant mes lèvres dans un geste qui rendaient fou la plupart des hommes, mais me vit mettre un stop dans une incompréhension totale.
Et ce fut à cet instant que je sentais la colère et l'humiliation me bouffer les entrailles. Elle n'était pas sérieuse : embrasser Merihem ?

Mais je ne pouvais pas dire non, je refusais d'avoir un premier point noir dans mon carnet par fierté.
Alors je me tournais vers Merihem, tentant de grimacer le moins possible et me penchant vers elle ...

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Merihem

◊ ◊ ◊

C’était du pur délire. Cette soirée était un pur délire. Pire que ça, un bad trip. Qu’est-ce que ça pouvait être d’autre si ce n’était pas ça ?

Pour commencer, j’avais dû poser mes fesses à côté de celle de Dara. Alors qu’il restait une place à côté de Vera et elle ne me l’avait même proposée. J’avais décidé de rester professionnelle et je le ferai alors je me contentai d’arborer un sourire poli. Je faisais vraiment de mon mieux alors que toutes mes pensées étaient en train de se rebeller contre ma Guest attitrée. Elle avait un plan derrière la tête, je pouvais en être sûre car Verascyel agissait toujours intelligemment. Je devais donc agir pareil mais Dara faisait toujours ressortir mon arrogance.
Même dans un moment comme celui-là, il était dur de ne pas être arrogante avec elle. Et encore plus quand je voyais la tonne de regard noir qu’elle pouvait me jeter à la seconde rien qu’en me tendant une coupe de champagne que j’acceptais. Au moins, ce champagne était toujours le même que d’habitude. Je ne pouvais pas en dire de même de ma Guest attitrée qui avait visiblement décidé d’écouter le petit diablotin sur son épaule. Si seulement je pouvais le voir, je l’aurai déjà balayé à coup de pichenettes. Quoique Dara se serait précipitée pour le faire avant moi, la connaissant. Son esprit de compétition se mettait en marche pour moins que ça, de toute façon.

Verascyel demanda un baiser à Dara. Dara ?! Je haussai un sourcil ne comprenant pas pourquoi cette intruse profitait plus de ma Guest attitrée que moi. Je n’étais pas jalouse mais je voyais déjà Dara revenir sur ses grands chevaux pour me faire la liste de ce qu’elle avait pu avoir avant moi ce soir. Elle ajouterait sûrement un petit truc comme “Elle me préfère, tu n’auras bientôt plus de Guest attitrée”. Peu importe, ce n’était qu'un soir. Un soir à rester professionnelle autant avec Verascyel qu’avec Dara. Je me repris vite, reprenant une expression de convenance pour la situation : un sourire amusé, par exemple. Bien que la situation ne m’amusait pas du tout en réalité.
Quoique… Je ne pus m’empêcher de lâcher un sourire moqueur lorsque ma Guest stoppa Dara alors qu’elle s’avançait pour poser ses lèvres apprêtées sur celles de Verascyel maquillées de rouge comme à son habitude. La scène valait son coup d'œil et j'imaginais parfaitement le visage de Dara à qui on enlevait son trophée en quelque sorte. La pauvre ne devait pas avoir l’habitude qu’on l’arrête comme ça. Je la plaignais un peu même si cela ne pouvait pas faire de mal à son ego en obésité morbide. J’espère qu’elle savait que moi, on ne m’arrêtait jamais dans ce genre d’instant. Cette situation était plutôt amusante finalement.
J’avais pensé trop vite. Je déchantai très vite lorsque Verascyel énonça le fond de sa pensée. J’aurai dû me douter qu’elle ne faisait pas cela pour le plaisir de provoquer Dara. Dara ne risposta pas pour autant, elle ne dit rien et se tourna vers moi plutôt. Elle la jouerait sûrement aussi professionnelle que moi, c’était quelque chose que même une mauvaise vision d’elle ne pouvait pas lui enlever. Elle était professionnelle. Assez pour amorcer le rapprochement physique entre elle et moi malgré le dégoût flagrant dans ses yeux.

— Bien, murmurai-je. — C'est à votre guise.

Je n’avais aucune envie d’embrasser Dara. Cette fille n’était pas moche, elle était d’ailleurs très belle mais elle s’était toujours montrée casse bonbon avec moi. On ne pouvait donc pas me jeter la pierre de ne pas vouloir poser mes lèvres sur les siennes. Pourtant, je n’avais pas le choix. Mon professionnalisme ou mon ego ? Je choisirais toujours le professionnalisme avant l’ego. Alors je gardai le silence sur ma non-envie et me rapprochai moi aussi des lèvres de Dara. Une fois assez proche, je décidai de fermer les yeux. Pas pour donner plus d’intensité ou de réalité à ce baiser mais surtout pour ne pas regarder Dara. A travers des lèvres, je pouvais imaginer quelqu’un d’autre. Pas avec les yeux ouverts.
J’entrouvris légèrement les lèvres, pour que ce baiser ne fasse pas smack de collégiens, et les posèrent sur les siennes. En espérant désespérément que sa langue de vipère n'était pas transmissible et qu'elle ne viendrait pas non plus s'inviter dans ma bouche.

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Verascyel

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Quand on aime les femmes, voir deux femmes sublimes s'embrasser avait quelque chose de tellement ... Excitant.
Mais savoir que ces mêmes deux femmes se détestaient à ce point et se forçaient juste pour ma petite satisfaction personnelle était jouissif, si mon égo était un pénis il sera dur à s'en faire péter les veines et serait capable de démolir une porte. Je me détendais, m'allongeant en position semi assise dans la place à côté de moi pour mieux jouir du spectacle en buvant ma flute de champagne.

Je voyais bien que les deux filles avaient du mal à se lâcher, mais fut assez surprise de voir que Dara restait plus longtemps que le temps académique prévu. A moins que ce ne soit Merihem qui la retienne ? Peu importe, au vu de l'égo surdimensionné de Dara, j'avais déjà prévu quelque chose de très particulier pour elle ... Enfin pour elles deux en fait, mais c'était surtout Dara qui allait avoir du mal avec le prochain ordre ...

D'une main subtile je sortais du côté du coussin sous mes fesses, une jolie paire de menottes d'acier et me penchant je regardais les filles à tour de rôle, puis posais mon regard sur Merihem.

— Mets-ça ...

D'un subtil regard j'attendais le sourire satisfait de Dara ou la réaction de Merihem, n'importe quoi avant de couper l'élan et de me tourner vers la blonde.

— Dara, je veux dire ...

La blonde n'apprécierait clairement pas ce que j'avais prévu, mais s'exécutait sans rechigner, je refermais les bracelets d'acier sur les poignets délicat de la petite princesse.

— Allonge-toi sur les genoux de Merihem, je te prie ...

Je la regardais s'exécuter avec un sourire satisfait. Pour l'instant je me concentrais sur Dara et son égo, mais Merihem aurait son tour aussi.
Je rattrapais ma flute et en vidait le contenu avant de me reservir moi-même.

— Merihem, chère favorite ...

Je plantais mon regard dans celui de Merihem qui n'allait surement pas regretter d'être venue du moins durant les prochaines secondes.

— Mettez donc une quinzaine de fessées à cette insolente voulez-vous ...

Je m'amusais vraiment comme une petite folle ...

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Dara

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Un cauchemar ...

C'était ça, un véritable cauchemar, maudite Verascyel me forçant à embrasser cette grognasse ! Je me souvenais alors l'avoir vaguement croisée la dernière fois que Merihem et moi nous étions bouffées le nez et j'étais de plus en plus sure que c'était à ce moment la qu'elle avait prit sa décision.
Intérieurement je soupirais, aller, ce n'était qu'un mauvais moment à passer, après tout j'étais déjà passée sous le ventre de largement plus laide que Merihem.

D'ailleurs en parlant de ça, il allait se passer quelque chose que je n'aurai jamais prévu ...

Doucement, grimaçante, un peu énervée et avec l'envie de fuir, je laissais le professionnalisme diriger mes mouvements, posant doucement mes lèvres sur celle de ma rivale. L'envie de mal faire me vint, après tout si ce n'était pas top, Verascyel n'aurait sans doute plus jamais une idée si saugrenue que de nous voir nous embrasser.

Une peur m'étreint soudain : et si elle voulait plus ?

Ne sois pas idiote Evie, évidemment qu'elle allait vouloir plus : du sexe. Allais-je devoir toucher Merihem, l'embrasser ? La goutter ? Non, je ne pourrai jamais faire une chose pareille ...

Ce fut à cet instant que je ne compris pas tout de suite ce qui était en train de m'arriver. Je n'avais aucune envie d'embrasser Merihem, aucune ...
Alors pourquoi ?
Pourquoi ma langue s'était-elle aventurée entre ses lèvres pour chercher la sienne ? Pourquoi m'étais-je sentie aussi bien ? Aussi à l'aise ? Comme si ...

Comme si c'était quelque chose que j'attendais depuis longtemps ?

Je devais l'admettre, même malgré la persuasion dont était capable mon égo : j'appréciais ce baiser et lorsque nous nous séparèrent, je ne pu m'empêcher que je trouvais Merihem ... Jolie, bien plus jolie que je ne l'avais pensé jusqu'ici. Je devais probablement en rougir et une pointe d'excitation commençait à monter en moi, mais ma fierté la ravalait aussi sec.

On va dire que ce n'était pas si terrible ! Je reportais sur Merihem le même regard hautain et arrogant que d'habitude, mais je n'avais pas besoin de m'observer dans le miroir pour comprendre qu'il avait perdu de son éclat.

Pourvu que ma rivale n'ait pas aperçu mon trouble ...

Heureusement pour moi ce petit moment de questionnement allait s'interrompre : Verascyel donnait un nouvel ordre et je vis une paire de bracelets d'acier pendre devant mon visage. Notre guest commune plantait ses yeux dans ceux de ma rivale en lui disant de mettre les menottes. Cela voulait-il dire que Merihem allait être punie ? J'allais surement être récompensée pour mon excès de zèle durant ce baiser ...

Que non, les menottes étaient pour moi et Verscyel s'était amusée à jouer les fausses gentilles, mais qu'est ce qu'on lui avait fait pour qu'elle décide de nous punir de la sorte ?

alors je m'exécutais, tournant mon dos à la rouquine et refermant moi-même les anneaux autour de mes poignets, fermés comme il fallait, sinon j'étais bien foutue de me barrer et d'avoir des problèmes plus tard.

Puis vint le moment que je redoutais : quinze fessées ? Quinze ? Verascyel était défoncée ou quoi ? Je ne supportais déjà pas de devoir partager l'intimité d'une cliente avec cette garce, mais qu'en plus ce soit elle qui aie le dessus me paraissait intolérable, pas sur que je tienne jusqu'au bout ...

Pourtant en repensant au baiser, la perspective d'une Merihem dominatrice me trottait dans la tète, l'image de ce type lui embrasser les orteils pour lui dire au revoir me revint et le trouble que j'avais senti à cet instant. Merihem ferait-elle une bonne dominatrice ?

Non me dis en mon fort intérieur, certainement pas autant que moi, après tout, je suis la princesse du Myst...

— AIE !

La première fessée venait d'arriver, ça Merihem, tu me le paieras ! Si Verascyel m'en donne l'occasion tu auras les fesses si rouge que tu ne pourras t'assoir et c'est toi qui finira avec mon pied dans la bouche jusqu'à la glotte petite garce !

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Merihem

◊ ◊ ◊

J’ai envie de vomir. Je jure que je vais gerber. Vider mon repas sur ce divan. Voilà ce que j’aurai dû penser lorsque Dara inséra sa langue vicieuse dans ma bouche. J'aurais dû me dire que c’était dégoûtant. Être dégoûtée, tout simplement. Pourtant, j’aimais la façon dont sa langue caressait la mienne, elle n’avait pas mauvais goût non plus. C’était peu étonnant, elle n’aurait pas aussi populaire sinon. Je ne m’attendais pourtant pas à ça, je me disais qu’avec toutes les horreurs que pouvaient débiter sa bouche, elle ne devait pas être si bonne que ça. Elle ne devait pas avoir si bon goût que ça. Pourtant l’un et l’autre n’était aucunement lié.
Le baiser finit par s’interrompre et je n’eus pas le choix que d’admettre que j’avais aimé ce baiser. Embrasser Dara n’était pas si horrible. C’était plutôt bien même. Pour autant, ça n’en faisait pas une personne que j’avais envie d’embrasser pour autant encore et encore. Je reconnaissais de bonne foi son talent mais son caractère la rendait toujours aussi irritante. Forcées comme nous l’étions, le baiser était bon mais de nous-mêmes nous ne ferions jamais ça. Elle était bien trop insupportable pour que je ne pense ne serait-ce qu’à un ridicule baiser.

Je sortais de ma rêverie grâce au son de la voix de Verascyel. Je ne rêvais pas vraiment en soit, je remettais plutôt mes idées en place. J’étais toujours claire avec moi-même et je ne voulais pas me mentir ou me voiler la face alors je prenais ce temps pour faire le tri. Même si ce n’était clairement pas le moment adapté.
J’étais complètement décontenancée quand Verascyel me tendit en plus des menottes. Pour moi ? Quoi ? Non. Je ne réussis même pas à rester de marbre, je fronçai les sourcils d’incompréhension par réflexe. La bonne chose aurait été d’accepter sans rien dire, on ne disait jamais non à un Guest de toute manière. Aujourd’hui ne ferait pas exception à la règle : depuis que j’étais rentrée dans cette pièce, j’étais le jouet de Verascyel et elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi. J’étais sa marionnette. Prête à prendre les menottes.
Les menottes qu’elle dirigea finalement vers Dara. Elle allait faire ça à chaque fois ? Nous mener en bâteau tout du long ? J’étais de nature calme et patiente mais j’aimais savoir quoi faire et j’avais vraiment du mal à être pris pour un jambon à répétition. J’avais déjà assez eu de sa première surprise en voyant Dara déjà confortablement installée.

D’ailleurs, elle était maintenant installée sur mes genoux. J’espérais pour elle qu’elle était à l’aise car Verascyel ne voulait visiblement pas la ménager. Et c’était à moi qu’elle donnait toutes ces tâches pour malmener Dara. Comme si elle ne me détestait pas assez. Quand bien même, je me fiche de comment Dara me voyait, je ne pensais pas avoir besoin de mettre de l’huile sur le feu. Mais les désirs des Guests étaient des ordres alors j’allais forcément m’exécuter.
Dès que Dara arrêta de gigoter sur mes jambes montrant qu’elle avait fini par se placer, je jetai un petit regard à Verascyel. Était-elle sûre ? Je le ferais, je n’aimais pas vraiment la violence mais je préférais ma place que celle de Dara. Pour toute réponse, je vis une étincelle s’allumer dans ses yeux que j’interprêtai comme un “Ne te retiens pas” et assénai sa première fessée à Dara. Elle se plaignit directement après. Plus que quatorze, quoiqu’une quinzaine n’était pas vraiment précis, ça pouvait bien être seize. Quand on dit une quinzaine c’est un échantillon, un synonyme de “environ quinze”. Au fond, je prenais du plaisir à lui donner ces fessées. Elle les méritait à mes yeux et même si je n’étais pas censée lui donner des fesses comme une mère à son enfant, c’était plutôt comme cela que je le voyais. Excepté au moment où ses fesses rebondissaient avec le tissu de la robe après le coup, ça avait quelque chose de sexy. Chacune de mes fessées étaient mises avec précision, allant d’une fesse à l’autre avec toujours la même intensité.
Au bout de quinze, je m’arrêtai. Elle méritait largement d’en prendre une seizième mais Verascyel était d’humeur joueuse ce soir et je ne voulais pas me reprendre un retour de karma d’une quelconque manière. Je rabaissai donc sagement mon bras au bout de quinze fessées. Dara les avait sûrement comptés et la connaissant, elle aurait crié à l’injustice pour la seizième.
Je lui faisais un cadeau finalement en m’arrêtant à quinze.

— J’ai fini dis-je comme une bonne élève, un sourire aux lèvres.

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Verascyel

◊ ◊ ◊

J'étais tellement émoustillée par la scène : Dara sentait le karma faire son travail et je prenais du plaisir à observer sa frustration et ... Semblait-il une part de plaisir.
Mon but n'était pas réellement des les rabibocher, juste de jouer un peu avec leur colère et me faire plaisir, mais ... Et si j'arrivais carrément à en faire des amies ? Ce serait drôle.

Merihem semblait avoir du mal à se lâcher, comme si elle avait peur de Dara ou que celle-ci la déteste encore plus. Pour autant elle s'acquittait de sa tâche comme demandé avec un certain enthousiasme.
Et Dara ...
Dara ne semblait pas vraiment détester ce traitement, que du contraire : elle semblait même y prendre un peu de plaisir, mais c'était dur à dire sans voir son visage. Peut-être s'était-elle contentée de ne pas grommelé.

Quinze fessées, comme prévu. En stipulant "une quinzaine" je voulais voir si elle prendrait l'initiative d'en faire plus, mais peut-être que Merihem était la bonne élève comme toujours et que je devrais lâcher un peu la bride à dara ? Nous verrons, pour le moment nous prenions du plaisir ... Ok, surtout moi.

— Bien Merihem, cela t'as fais du bien ?

Je faisais exprès de poser cette question à Merihem, voulant du même coup souligner leur rivalité légendaire. Je voulais que chacune puisse se venger un peu avant de passer aux choses sérieuses. Je fis signe à Dara de se réinstaller, elle avait encore les menottes dans le dos et j'hésitais à les lui enlever, mais ... Non, j'allais attendre un peu.

— Merihem, mets-toi à genoux devant Dara je te prie ...

Je la regardais avec un petit air supérieur, mais très excité. Ma respiration s'accélérait, encore un peu d'introduction et après nous nous amuserions toutes les trois.

— Si j'ai bonne souvenance Merihem, votre dernière dispute s'est passée après une séance de domination. Alors ... A ton tour.

J'étais satisfaite de remarquer que Dara avait des chaussures ouvertes, sans quoi j'aurai été contrainte de lui demander de les retirer. Un sourire mauvais étirait mes lèvres.

— Tu vas lécher les orteils et les talons de Dara avec conviction ...

Je me doutais qu'elle aussi allait détester cela, mais après tout, cela la dérangeait moins quand c'était le vieux qui le lui faisait. Une bonne gagneuse doit savoir jouer les deux rôles. Je n'étais pas particulièrement friande de fétichisme des pieds, mais cela faisait partie de l'ambiance : lécher les pieds de quelqu'un était une telle marque de soumission. Après tout, ne surnomme t'on pas quelqu'un qui se soumet à un autre un "lèche bottes" ?

— Chacun son tour Merihem, Dara n'a pas rechigner quand elle devait prendre une fessée ...

J'ignorais si Dara avait prit du plaisir avec ces fessées, j'avais pensé faire durer la domination de Merihem un peu plus longtemps, mais au final, j'avais trop envie de passer à la suite, alors chacune son petit moment domination. Merihem allait-elle aimer jouer les soumises comme elle avait été enthousiaste à l'idée de jouer les dominantes ?

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Three way dance

Dara

◊ ◊ ◊

Sur le coup ma haine passait de Merihem à Verascyel. Mine de rien j'avais aimé ce baiser, aussi perturbant que cela puisse être, mais me prendre des fessées de cette dinde ? Avait-elle définitivement décidé de prendre le parti de Merihem ?
Mais oui, c'était évident : Merihem était sa favorite, quelque soit celle qui avait raison, Vera avait décidé que je devais le payer et du coup je me mangeais des fessées.

La première m'avait surprise, mais je m'attendais aux autres, s'était étonnamment léger comme fessée. Non pas que Merihem y aille vraiment doucement, mais plus doucement que je ne l'aurai cru. Je n'avais pas véritablement de fantasme de soumission sauf avec Cerberus quelques fois, mais sur le coup, cela ne me dérangeais pas, j'y prenais même du plaisir et j'avais cessé de compter à quatre.
Je fus même surprise qu'a partir de la sixième, je poussais un gémissement de plaisir. Comment ? Pourquoi ? Appréciais-je vraiment de vivre cet instant comme ça ? De me faire fesser par cette fille si désagréable ?
C'était un fait : je prenais du plaisir en cet instant, je devais l'admettre.

La dernière fessée arrivait et Merihem précisait avoir terminé. En avait-elle fait quinze ? Seize ? Plus ? Je n'en savais rien, la seule question passant dans ma tète était "déjà ?" Mais je m'abstins de le dire à haute voix.

Lorsque Verascyel me fit asseoir et ordonnait à Merihem de se mettre à genoux, nos regards se croisèrent. Qu'est ce qui était en train de m'arriver ? Je la trouvais belle, plus belle que jamais, peut-être même plus belle que je ne m'étais trouvée belle moi-même.
J'en étais tellement perturbée que je sursautais presque à l'ordre de Verascyel : me lécher les orteils ? Comme le vieux l'autre fois ?

J'étais surprise et concentrais maintenant mon regard dans celui de Merihem, dix minutes plus tôt je lui aurai surement fais un sourire mauvais pour montrer ma supériorité, mais en cet instant, je me contentais de la regarder. Mon impression de beauté n'était pas passagère, elle était vraiment magnifique et je me surpris même à être impatiente qu'elle s'y mette, sera-t-elle aussi belle en  soumise qu'en dominante ? et moi ? etais-je vraiment dominante avec les menottes qui me cerclaient les poignets ?

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Three way dance

Merihem

◊ ◊ ◊

— Plutôt oui

admis-je pour toute réponse.

J’avais pris un malin plaisir à fesser Dara. J’aimais être emphase avec moi-même donc il fallait bien que j’avoue avoir aimé jouer les dominantes. Surtout avec Dara. En quelque sorte, je trouvais qu’elle méritait de se soumettre à moi. C’était peut-être mon côté vicieux qui se le disait mais elle avait tellement pris un malin plaisir à toujours montrer sa supériorité vis-à-vis de moi que j’étais heureuse de faire effondrer tous ses rêves. Malsain, peut-être. Toutefois je préférais me dire que c’était le karma qui lui revenait en pleine tête. Elle n’était pas non plus sympa avec tout son entourage et j’aimais que Verascyel ait décidé qu’il était temps de la remettre à sa place.
Du moins, j’espérais vraiment que c’était le but de cette réunion. Il n’y avait pas de raison qu’il en soit autrement étant donné que c’était Dara qui se prenait tout depuis le début.
Pour le baiser, je n’avais été qu’un dommage collatéral.

Encore une fois, je me mettais le doigt dans l'œil. Enfin plus que ça, mon doigt devait au moins toucher un bout de mon cerveau après avoir transpercé mon œil pour imager l’étendu de mon erreur.
Verascyel ne faisait pas d’alliance implicite avec moi pour donner à Dara ce qu’elle méritait. Elle ne défendait pas sa favorite. En fait, elle se jouait complètement de nous et ma première intuition en entrant dans cette pièce avait été la bonne. Pourquoi m’étais-je bercée d’illusions rassurantes ? Je savais pourtant pertinemment que Dame Verascyel n’était pas du genre à penser aux émotions des autres. Elle ne voyait que des moyens de s’amuser et de prendre du plaisir. La cerise sur le gâteau était que son tout nouveau moyen pour s’amuser était notre dernière dispute à laquelle elle avait assisté. Sans que je le soupçonne bien évidemment. Je ne me serais jamais comportée de cette manière si je me pensais observée. J’aimais garder mon image de femme impassible et pourtant je l’avais perdu à cause de cette maudite Dara et maintenant Verascyel m’utilisait.
Quelle horreur !

”Elle se fiche de moi, j’espère ?!” pensais-je, ahurie par la demande de Verascyel.
Il était hors de question que je lèche ses pieds et pourtant je sentis tout de même mon corps glisser du confortable sofa pour s’agenouiller sur le sol. Plutôt mourir ! Réticente était un petit mot pour dire à quel point j’avais du mal à me soumettre. C’était l’euphémisme du siècle, même ! Auprès d’un client inconnu pour moi, il était déjà dur d’accepter de jouer ce rôle de soumise alors pour Dara ?! J’avais certes apprécié notre baiser ainsi que le fait de la fesser. Mais là, c’était trop. Je ne pouvais pas faire ça, c’est ce que je me disais face à chaque client qui me le demandait et pourtant je m’éxecutais toujours. Encore une fois, je devais me raccrocher à l’idée que mon logement et l’ensemble de mes vivres dépendaient de mon obéissance.
Je devais obéir malgré ces demandes qui mettaient à mal mon ego de femme froide. Je ne léchais pas les pieds, c’était les autres qui me léchaient les pieds pour que je daigne les regarder.
Mais j’allais le faire en priant pour que Dara, dont j’évitais le regard en cet instant, ne me le recracherait pas à la gueule dans quelques jours.

J’approchai lentement ma main du pied de Dara pour le prendre en main avant de le porter à ma bouche quand Verascyel me réprimanda. “Chacun son tour” avait-elle dit comme si je n’étais qu’une gamine rebelle et capricieuse. Je faisais actuellement de mon mieux dans un environnement qui ne me mettait pas à mon aise face à une personne qui m’affectionne autant que je l’affectionne. C’est-à-dire très peu. Mon regard sur Dara avait peut-être changé légèrement, la trouvant plus belle mais ce n’était pas pour autant que c’était devenue ma super amie de baise. Finalement, cette remarque ne fit que m’énerver un peu plus contre Verascyel. Je l’aurai pensé un minimum plus compréhensive étant donné qu’elle avait vu notre dernière dispute, elle se doutait qu’on mettait toutes les deux nos égos de côté. Ce qui pour Dara comme pour moi n’était pas chose facile.
Je déglutis, avalant toute ma colère du mieux que je pouvais. Je me retenais avec violence de ne pas lui retourner un regard noir. Ce geste n’améliorerait aucunement ma situation et je n’avais très clairement aucune envie de la rendre plus difficile non plus. Au lieu de ça, je me concentrai sur le pied de Dara. Il était plutôt beau. Du mieux qu’on puisse faire pour un pied du moins. Mais peu importe son pied, cela ne me rendait pas la tâche plus facile que ça. J’inspirai une dernière fois avant de me jeter à l’eau et de lécher son pied en suivant les indications que m’avait donné Verascyel plus tôt. Je faisais de mon mieux pour simuler un plaisir loin d’être ressenti.
Je ne comprendrais jamais les fétichistes des pieds. Et pourtant, je faisais leur boulot.
Et je le ferai jusqu’à ce que Verascyel me dise de m’arrêter à mon grand malheur.

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Three way dance

Verascyel

◊ ◊ ◊

Bras et jambes croisés, j'observais la situation avec un certain plaisir. J'étais plutôt heureuse de constater que Dara s'était pliée à mon petit jeu. En toute honnêteté, je pensais qu'elle ferait sa rebelle, mais elle ne le fit pas, acceptant de se manger une fessée de la part de Merihem avec brio.
Maintenant c'était le test de ma favorite: que ferait-elle ? Allait-elle se plier au petit jeu que je lui avais imposé ? J'avais choisi le fétichisme des pieds en fonction de leur dispute, mais je voulais voir si Merihem était capable de se plier à ce genre de jeu en tant que soumise autant qu'elle pouvait jouer les dominantes.

Alors je la voyais, se glisser du canapé. Je n'étais pas surprise. Aux yeux de Merihem, elle devait se sentir trahie, mais en vérité, elle restait ma favorite et j'étais très fière d'elle, fière de voir qu'elle était capable de jeter son arrogance aux orties pour se plier à mes ordres.

— C'est très bien Merihem, continue ...

Hors de question de la laisser s'en tirer qu'avec une petite léchouille, bien que, pour ma part, j'avais déjà observé chez Merihem, ce que je voulais y voir : la dévotion dont elle était capable, même si je me doutais que c'était plus par professionnalisme que pour me faire plaisir.

Je la regardais lécher et me montrer de quoi elle était capable, pour une petite nenette dont les habitudes étaient plutôt de se faire lécher les pieds par les autres, il faisait une jolie soumise. Je l'observais en silence, jetant un oeil distrait à Dara qui devait sourire de plaisir à voir sa rivale qui ...

Rien ...

Dara ne souriait pas, elle avait la bouche entrouverte et je pouvais lire deux choses dans son regard : lorsqu'elle regardait dans ma direction je pouvais y deviner la peur d'être la suivante, mais quand elle regardait Merihem, j'y voyais du plaisir, pas celui d'une égocentrique qui prenait sa revanche sur sa rivale, non, plutôt une fille habituée à dominer qui observait une soumise qu'elle aimait mettre à genoux et ce, même si elle ne l'avait pas réellement fait elle même.

Je laissais Dara en profiter encore un moment, avant d'y mettre un terme.

— Relève toi Merihem ...

Je détachais les menottes de Dara et regardais mes deux partenaires du soir tour à tour.

— Debout toutes les deux ... Je veux que vous vous déshabilliez mutuellement ... Oh et ... Soyez sensuelle les filles, la maîtresse vous regardes ...

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Three way dance

Dara

◊ ◊ ◊

Je ne pouvais y croire, visiblement c'était la soirée ou Merihem et moi allions en prendre plein la gueule.
Si je ne le voyais pas de mes propres yeux, je ne le croirais pas : Merihem jetait aux fleurs son égo pour se jeter à mes pieds. J'avais fais l'effort de me soumettre aux fessées de Merihem alors que je ne me croyais pas capable de le faire, mais la voir se mettre à genoux pour me lécher les pieds me paraissait tellement surréaliste.

Pourtant, elle le faisait et je sentais rapidement l'humidité de sa langue sur mes orteils. J'aurai du être dégoutée ou me moquer d'elle, mais il y avait deux raisons pour lesquelles j'étais incapable de me réjouir de sa mauvaise fortune : la première était que je savais que j'avais intérêt à me faire discrète, sans quoi la prochaine humiliation serait pour moi si Verascyel n'avait pas déjà prévu un scénario pour moi.
La seconde raison étant que je prenais plaisir à vivre ce moment avec elle. Pas pour le plaisir de l'humilier, mais parce que je prenais plaisir à sentir sa langue à elle sur moi. Je me sentais de plus en plus excitée et de moins en moins haineuse. Merihem me paraissant même de plus en plus belle.

La suite du scénario semblait tellement surréaliste, pas parce que Verascyel voulait que Merihem et moi nous déshabillions mutuellement, mais parce que je n'étais même plus écœurée à l'idée, mais enthousiaste. J'avais envie ce pousser plus loin, comme un fantasme interdit. Je pouvais voir que Verascyel l'avait très bien compris et en jouait et je n'avais même plus peur de ce qui allait arriver.

Au final, j'imaginais que seule Merihem ne supportait pas la situation actuelle, mais peut-être me trompais-je.

Je me levais à la demande de Verascyel, détaillant la demoiselle et sa robe verte asymétrique montée sur ses talons rouges. Plus je la regardais, plus j'avais envie d'avancer.

Mes mains tremblaient d'excitation en passant sur sa robe, mais un regard vers Verascyel me permit de comprendre qu'il fallait que nous jouions le jeu et pas simplement se contenter de s'arracher les vêtements.
Alors je passais doucement mes doigts sur les jambes de Merihem, à genoux devant elle, avant de remonter, de découvrir ses courbes.
Ma respiration s'accélérait, je me sentais à la fois confuse, honteuse et excitée, tandis que je la caressais à travers ses vêtements, passant mes mains sur ses hanches, puis sur ses épaules, décrochant une première bretelle, puis l'autre, révélant sa poitrine tendue, avant de passer doucement mes mains dessus. Vera n'avait riend emandé, mais je me laissais aller à ma propre envie.

J'ignorais si Merihem avait remarqué que je ne jouais plus un rôle et que je profitais juste de la situation, mais je vivais un moment vraiment agréable. J'avais complètement laissé tomber mes appréhensions et je trouvais même un malin plaisir à ce que Merihem s'en rende compte. Mon côté garce voulait se persuader que ce serait humiliant pour elle de remarquer qu'elle était la seule à passer un mauvais moment, une autre part de moi espérait qu'elle y prendrait du plaisir elle aussi.

Et emportée par ma fougue, je ne pu m'empêcher de venir chercher ses lèvres ...

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Three way dance

Merihem

◊ ◊ ◊

J’avais littéralement mis ma fierté de côté pour faire ce que me demandait de faire Verascyel. Si les pieds de Dara n’était pas répugnant et me rendait la tâche plus facile, je n’aimais pas lécher ses pieds pour autant. Je n’étais pas de ces femmes qui aiment tout au lit. Ca, notamment je n’aimais pas. Ce n’était pas la personne en face de moi qui me rebutait, loin de là malheureusement, c’était vraiment l’acte. Me faire fesser ne me dérangeait pas mais lécher des pieds c’était au-dessus de ce que je pouvais aimer.
Toutefois, j’accomplis ma tâche jusqu’au bout en essayant, peut-être vainement, de feinter l’excitation. J’étais professionnelle avant tout mais le sourire qui me transperça les lèvres lorsqu'on me donna enfin l’ordre de m’arrêter ne pouvait que me trahir au final. Malgré moi, j’espérais tout de même que les femmes face à moi avaient bien compris que mon léger dégoût venait de l’acte et non pas des personnes face à moi.
Je ne sais pas quand, ni trop comment mais j’avais fini par apprécier ce que nous faisions toutes les trois. A quelques détails près.

Quelle serait la suite maintenant que j’étais redressé ? Devrais-je de nouveau me baisser au pied de Dara ? L’idée me dérangeait de moins en moins le temps que ce n’était pas pour lui lécher les pieds. Je me voyais parfaitement retracer les courbes de ses jambes avec ma langue. Pourtant, elle comme moi, nous restions statique à attendre la réponse : on appréhendait visiblement.
Or, ce que nous suggéra Dame Verascyel n’avait rien de déplaisant. Nous ne serions plus l’une contre l’autre mais ensemble. Et cette idée me plaisait bien car mon corps s’approcha, sans une hésitation, de celle que mon cerveau avait toujours considéré comme une ennemie. Une magnifique ennemie, je le reconnaissais. Je m’étais avancée en premier mais les mains de Dara se posèrent sur moi avant que je ne puisse le faire et je restais bouche bée face à son toucher. Doux. Elle me touchait avec une douceur frappante comme si j’étais une des merveilles de ce monde. J’aimais ça. J’adorais ça, même. Alors, lorsqu’elle s’approcha, je n’hésitai pas une seconde à poser mes lèvres sur les siennes.
Lors de notre premier baiser, elle avait été de l’avant mais cette fois, je la pris de vitesse. Jouant de ma langue pour lui faire ouvrir un peu plus les lèvres, je m’infiltrai dans sa bouche dans un baiser plus passionné que sensuel. Je lâchais prise, me laissant contrôler par ce désir nouveau pour cette femme. Sans me défaire de ses lèvres, je laissais mes mains arpenter son dos nu à la recherche du petit nœud qui ferait tomber sa robe. En le trouvant, je ne fis pas plus de cérémonie et je le tirai doucement pour le défaire, allongeant mon bras pour plus de sensualité. C’était après tout ce que souhaitait Dame Verascyel. J’étais même heureuse de lui donner en prenant autant de plaisir, je ne m’en serais jamais doutée lors de mon entrée dans le cocyte. Sa robe ne tomba pas malgré le nœud défait, elle était toujours vaguement tenue par ses bretelles mais aussi par mon corps collé au sien.
Notre baiser se rompit naturellement. Je ne savais pas combien de temps nous nous étions embrassées comme je ne savais pas qui de nous deux avait le plus besoin d’air. Je me savais haletante. Pourtant cela ne m’empêcha pas de lui susurrer quelques mots à l’oreille.

— Tu es vraiment magnifique, ce soir.

Je le reconnaissais de bon cœur. En fait, j’aimais qu'elle se soit préparée de cette manière pour ce soir spécifiquement même si c’était plus pour Verascyel que pour moi. J’espérais même lui faire plaisir en reconnaissant ses mots, je les avais toujours pensés mais jamais énoncés car ça lui aurait fait trop plaisir. On ne fait pas plaisir à une rivale. Mais à cette femme qui avait tout de la parfaite amante en face de moi, on lui décrochait la lune pour la faire sourire.
Et comme pour appuyer mes mots, je m’écartai légèrement en faisant tomber, à l’aide de mes doigts, ses bretelles de chaque épaule.

(c) oxymort

Three way dance

Verascyel

◊ ◊ ◊

C'était pervers ...

Pas tant les actes en eux-mêmes, mais mes idées, je me félicitais intérieurement de ma perversion, poussant deux femmes en dehors de leur zone de confort qui plus est ensemble alors que les deux ne peuvent pas se piffer.
Je voyais bien que Merihem et Dara avaient beau être en grosse rivalité, elle appréciaient ce moment.
En vérité, je n'y étais pas pour grand chose. Je n'avais pas un seul instant voulu que ça arrive, une part de moi l'avait imaginé et en était même excitée en voyant que cela devenait concret, mais je ne suis pas psychologue. Je me fichais royalement qu'elles s'entendent ou non, je voulais seulement sentir le plaisir de la domination psychologique sur deux demoiselles fort charmantes.

Je ne pu cacher ma surprise de voir Dara embrasser Merihem et surtout avoir prit l'initiative de le faire et tout autant de surprise de voir Merihem répondre favorablement au baiser. L'idée d'être en train de réconcilier les deux rivales autour du sexe était très excitantes. J'aurai même été tentée de les laisser s'arranger entre elles, mais je ne voulais pas rater une telle occasion, surtout que les deux demoiselles se séparaient enfin, haletantes d'un long baiser passionné.
ce n'était plus moi qui dirigeait le jeu ou alors si peu. Clairement, les deux demoiselles étaient lancées par leur propre envie et cela me donnait de plus en plus envie à moi aussi.

Tandis que les deux princesses étaient en pleine effeuillage, je décidais, moi aussi, de m'exciter un peu, glissant ma main dans mon string et jouant du bout de mes doigts sur mon clitoris. Ma respiration s'accélérait devant ce spectacle très excitant et très vite, je glissais le sous vêtement trop présent le long de mes jambes pour l'envoyer choir près de la table.

Ma main vint passer dans les cheveux de Dara, puis ceux de Merihem. Je passais mes mains sur les corps des deux sirènes qui m'accompagnaient, écartant les cuisses de manière lascive et provocante.

— Vous êtes tellement dans votre jeu que je commence à être frustrée ...

Je les regardais encore un peu, laissant les deux s'exciter ensemble encore un moment avant de venir chercher les lèvres de chacune. Dara pour commencer. Elle n'était pas ma favorite et c'était justement pour cela qu'elle était la première : je voulais garder le meilleur pour la fin.
Les deux embrassaient très bien et je trouvais cela très chaud, de plus en plus en fait. Lorsque je fini d'embrasser Merihem, je regardais tour à tour les deux demoiselles.

— Tant que tu es la Merihem, remets toi à genoux et montre à Dara comme tu sais y faire entre ses cuisses ...

Après le pied, la vulve et pour avoir pratiqué Merihem plusieurs fois, je la savais très douée dans ce domaine ...

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Three way dance

Dara

◊ ◊ ◊

Mes faire lécher les pieds par ma rivale était excitant, mais la suite était sans commune mesure. Venir chercher ses lèvres avait demandé à ce que je laisse tomber une énorme partie de mon égo surdimensionné et cela m'avait beaucoup couté, mais le jeu en valait la chandelle.
L'ordre avait été de se déshabiller, mais aucune de nous ne s'y résignais. J'avais libéré la poitrine de mon amante, mais pour le reste, j'étais bien plus excitée par le baiser.

Lorsque nos lèvres s'étaient touchées, j'avais craint que Verascyel ne nous rappelle à l'ordre, mais un regard à la dame me montrait qu'elle semblait tout autant excitée par la situation : elle avait commencé elle aussi à se toucher sans aucune pudeur. Ses doigts s'affairant dans son string, le faisant remuer dans tous les sens. Je sentais ses yeux sur moi, sur nous ...
Alors je devais lui en donner pour son argent ... Et mon excitation ...

Mes mains passèrent sur le corps de Merihem, tandis que je l'embrassais encore, sentant que j'arrivais au bout. Je sentais la douceur des ses jambes, de ses fesses. Son corps était un appel à la luxure et ses gémissements étaient agréables à l'oreille.

Enfin nos bouches se séparèrent. Je restais un moment à la regarder comme si je la découvrais pour la première fois. Je fus surprise d'entendre le compliment et encore plus surprise de m'entendre y répondre :

— Toi aussi  tu es ... Sublime ...

"Magnifique aurait été plus approprié, mais je ne voulais pas faire doublon avec son propre compliment. Ma fierté, bien qu' peu présente était toujours un peu la, mais plus aussi acerbe et venimeuse que d'habitude. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, elle était réellement "sublime" j'avais choisi le bon qualificatif.

Je sentais les bretelles quitter mes épaules et me laissais faire pour le déshabillage, avant de répondre favorablement à la demande de Verascyel : je m'installais sur le canapé et écartais les cuisses, cherchant cette fois du regard l'approbation de la guest qui semblait y prendre énormément de plaisir ...

— Viens ... Chuchotais-je à Merihem, presque suppliante ...

(c) oxymort

Three way dance

Merihem

◊ ◊ ◊

Dara venait de me rendre mon compliment et j’en restais quelque peu ébahie. Quelque chose avait changé entre nous. Une fissure dans la muraille de notre ressentiment. Nous avions laissé tomber toutes les barrières, elle comme moi. J’admettais que je la désirais et je n’avais pas répondu à son baiser par pur professionnalisme. J’avais eu envie de l’embrasser, de faire perdurer le baiser. J’avais été heureuse et excitée à l’idée de l’embrasser et de défaire sa robe. De la déshabiller et je n’avais pas fait ce compliment pour le jeu que nous imposait Verascyel. J’oubliais même cette dernière par moment, trop concentrée sur Dara.
Pourtant, je n’avais pas pu louper les bruits de sa propre masturbation. Elle aimait ce qu’elle voyait. Voyait-elle elle aussi que nous ne nous forcions plus ? Qu’elle, Verascyel, nous avait trouvé un chemin d’entente dans notre rivalité. Nous étions toutes les deux prêtes à s’offrir à l’autre pour une parcelle de plaisir. Que nous ayons à la donner ou à la prendre. J’étais persuadée qu’elle voyait très bien que nous ne nous forcions plus, que nous en avions envie autant qu’elle. Elle confirma d’ailleurs mes pensées en nous donnant un nouvel ordre.

Cette fois, me mettre à genoux devant Dara ne me gêna pas le moins du monde. Et encore moins quand je la vis écarter les jambes pour moi. Je n’aimais pas lécher les pieds des autres, pourtant lécher d’autres parties ne me gênait pas le moins du monde. J’avais appris avec mon arrivée au Mystic Swan que j’étais plutôt douée pour ça. Je savais donner du plaisir aux hommes comme aux femmes et j’étais autant excitée par les uns que par les autres. Dara était une des plus excitantes que j’ai pu voir. Dara, c’était LA femme que tout le monde voulait soumettre. La grande gueule à l’égo démesuré qui ne se laissait pas faire et pourtant elle me suppliait en chuchotant et je savais que j’avais gagné beaucoup. Cette femme ne devait pas avoir pour habitude de supplier d’elle-même.
A genou face à elle, je me frayai un chemin entre elle. Pour être plus proche, plus à mon aise. Je comptais bien lui donner le plaisir qu’elle avait l’air de réclamer alors je ne mis pas plus de suspens. Je baissai ma tête jusqu’à son intimité et écartais doucement les côtés de son sous-vêtements en dentelle. Je pris quelques secondes pour la contempler comme ça, pratiquement nue devant moi en proie à n’importe quel geste que je pourrais faire. Je glissai même un regard à Verascyel sur le côté, accompagné d’un sourire provocateur. “Regarde-moi bien faire” avais-je envie de lui dire mais je ne perdais pas de temps en mot inutile. A la place, j’enfouis ma tête entre les plis de la femme face à moi. Je soufflais légèrement sur son clitoris avant de lécher toute la surface de son intimité. De bas en haut, en faisant une pause sur son bouton sensible.

Je ne faisais pas les choses à moitié. J’étais partout : lorsque ma langue était sur son clitoris jouant avec lui, l’aspirant, mes doigts étaient en elle stimulant l’autre côté de cet organe orgasmique. Quand ma bouche était sur ses lèvres découvrant les profondeurs de son intimité, mes doigts pressaient et pinçaient légèrement son clitoris. Je menais assaut sur assaut, ne laissant jamais Dara reprendre son souffle. Moi-même je ne soufflais que peu, ma deuxième main ayant rejoint mon intimité pour me stimuler autant que mon excitation me l’ordonnait. J’étais, en fait, à bout de souffle mais je n’avais pas fini alors je ne comptais pas m’arrêter.
Je haletai contre elle, mon souffle se percutant contre ses parties sensibles et gonflées alors que ma langue et mes doigts savouraient le fluide de la jeune femme. J’étais passée par nombre de femmes différentes depuis mon arrivée. Toutes ont des goûts différents et si je devais faire un classement, celui de Dara était un des meilleurs que j’avais pu goûter jusqu'à présent.
Je la savourai par ce doux miel mais aussi par ses gémissements qui ne cessaient pas de m’exciter un peu plus à chaque souffle coupé, chaque halètement et chaque bride de mots. J’étais aussi pantelante qu’elle et je savais qu’à continuer comme cela, je réussirai bientôt à me faire jouir. Pourtant, je priais avant tout pour réussir à la faire jouir, elle.

(c) oxymort

Three way dance

Verascyel

◊ ◊ ◊

J'observais Merihem en pleine action en train de visiblement prendre beaucoup de plaisir à en donner à Dara qui, visiblement, en profitait bien. Ma main vint caresser sa poitrine et je pouvais sentir que ses tetons avaient durcit. Je me penchais pour les mordiller, les lécher sous le bon plaisir de la demoiselle.
Des coups de langue sur les seins, des coups de langue dans son intimité. Dara prenait du plaisir et je commençais à me sentir coupable par rapport à Merihem.

Je vins me mettre à genoux derrière elle, ôtant son sous-vêtement pour lui caresser l'entre cuisse.

— Cambre un peu les fesses ma belle ...

J'en profitais pour lui mettre une énorme fessée avant de me pencher entre ses fesses, ma langue vint chercher son anus, avant de glisser entre ses cuisses, puis de remonter et d'alterner entre ses fesses et son intimité. Mes doigts vinrent rapidement se mêler à la fête du côté face d'abord, puis du côté pile, mais plus doucement. Je finissais par saisir ses chevilles et continuer à lécher pour le plaisir.

Mes mains revinrent rapidement se glisser entre mes propres cuisses pour me toucher. De la ou j'étais j'avais une vue imprenable sur le visage plein d'extase de Dara.
Je prenais un plaisir immense à me trouver dans cette situation, mais il était temps pour moi de mettre la main dans une autre pâte, ou plutôt la langue dans un autre ... Bref.

Je vins à quatre pattes me mettre à côté de Merihem, lui proposant de prendre le relai, mais pas pour qu'elle se repose, je lui fis signe de venir entre mes cuisses à moi et à Dara de s'avancer un peu.
Je me posais sur mes fesses et saisissais les cuisses de Dara pour commencer à lui lécher l'intimité.

Des gens auraient payé pour voir ça et la soirée n'était pas finie ...

(c) oxymort

Three way dance

Dara

◊ ◊ ◊

L'orgasme était aussi intitulé "la petite mort" et ce qui venait de mourir au moment ou j'avais presque supplié Merihem c'était mon égo, mais pour ce soir, je n'en n'avais pas besoin. Je me fichais qu'elle me voit si sensible ou si vulnérable. J'avais envie de l'être, plus tellement pour les petits jeux pervers de Verascyel, mais pour la beauté de Merihem.

Que se passait-il avec moi ? Merihem était l'ennemie, celle que je ne pouvais pas supporter à cause de son attitude, de son arrogance de ...

De sa beauté ? De son corps ? De son succès ?

Et si tout cela n'avait jamais été une histoire d'égo, mais plutôt une colère face à l'impossibilité de pouvoir la séduire ? Et si c'était le cas que voulais-je vraiment ? Son corps ? Son cœur ? Les deux ?

Je n'aurai pas la réponse ce soir, mais je pouvais au moins obtenir l'un des deux et en ce moment c'était le plaisir qui inondait mon entre jambe tandis que Merihem était en train d'y glisser la langue. J'en avais les jambes qui tremblaient tant elle était douée, mais le summum de l'extase c'était son visage : ses yeux clos qui s'ouvraient parfois pour sonder les miens. Ses lèvres que je devinais en pleine action et son nez qui venait me chatouiller juste au dessus de mon clitoris. J'en gémissais de plus belle, de la voir ainsi, une véritable beauté.

Voir Verascyel se lever et venir lui donner du plaisir à son tour n'était pas pour rendre le spectacle moins agréable et je commençais à sentir mon côté sale gosse se réveiller pour une idée des plus plaisantes, mais le moment n'était pas encore venu, bien que mes doigts se refermaient déjà sur ce que je cherchais : un accessoire plutôt utile pour la suite à venir.

Verascyel fini par venir prendre la place de Merihem, lui proposant de s'occuper de sa propre intimité avant qu'elle ne s'occupe de la mienne. Douée, elle aussi, mais un peu moins que Merihem. Mon plaisir était crescendo, la technique de la guest s'améliorait de plus en plus et mon plaisir également.

J'en profitais encore quelques minutes avant de gentiment cercler les poignets de Verascyel avec les menottes qui m'emprisonnaient un instant plus tôt provoquant la surprise de la dame qui se relevait sur les coudes difficilement avec les poignet entravé devant son corps, me jetant un regard interloqué.

— Chère Verascyel, nous nous sommes toutes les deux pliée à votre petit jeu, je suis sure que vous apprécierez de nous rendre la monnaie ...

Jeu dangereux et pari risqué, Vera n'était pas du genre soumise, mais visiblement ce soir, nous avions toutes décidé de laisser tomber nos barrières et de sortir de nos zone de confort.

— Alors on commence par quoi ? Je vous met la fessée, vous lui léchez les pieds ou on passe directement au gode ceinture, chacune notre tour ?

Fis-je avec un air provocateur, je savais et Merihem aussi sans doute, que nos assaut à coups de strapon nous seraient rendus au centuples pour la dame ...

(c) oxymort

Three way dance

Merihem

◊ ◊ ◊

Savourant à la fois le plaisir de Dara comme le mien, je ne compris que quelques secondes en retard que Verascyel s’était déplacée. Elle était maintenant derrière moi. Elle me parlait et si elle ne l’avait pas fait, je ne l’aurais sûrement pas remarquée. J’étais bien trop absorbée par les gémissements de Dara mêlés aux miens. Elle me donnait des instructions et, bien entendu, j’obéissais allégrement. C’était la cliente, je devais toujours lui obéir. Et même si j’aimerais pouvoir me dire que mon obéissance était dû à ce rôle, je savais pertinemment que si j’écartais un peu plus les cuisses et cambrais mon bassin, c’était dans l’espoir qu’elle me touche. Qu’elle me savoure comme elle savait si bien le faire. Elle nous avait titillées toute la soirée et pourtant, j’étais plus qu'heureuse de lui obéir maintenant. Je m’offrais, pantelante, dans ses mains expertes.
Je sentis le tissu de mes sous-vêtements glisser le long de mes jambes. Malgré moi, un grognement s’échappa de ma gorge, montrant toute mon impatience, rapidement suivi d’un sourire car je savais que Verascyel était très douée, elle aussi, pour donner du plaisir. Cependant, je ne m’étais pas attendue à être fessée et ma langue dérapa plus haut que prévu dans l’intimité de Dara sous le choc, donnant un petit coup de langue plus sec à son clitoris. Je ne doutais pas que cela ne ferait qu’augmenter son plaisir.

Je me reconcentrais de mon mieux sur ma tâche mais c’était loin d’être une chose aisée à faire. Mon propre plaisir grandissait et prenait bien plus de place que ma concentration pour faire jouir ma rivale. Ma tête me tournait face aux sensations qui remontaient petit à petit dans tout mon corps. L’orgasme me guettait et je trépignais d’impatience qu’il s’empare de moi. Qu’il me dévore et qu’il me consume. Verascyel s’attelait à sa tâche avec autant de dévouement que moi pour Dara quelques minutes plus tôt. Maintenant, je haletais contre l’intimité de Dara et la léchais avec vigueur alors que mes deux mains avaient retrouvé le sol. Une sécurité nécessaire pour tenir à quatre pattes sous les assauts perpétuels de Verascyel. Je n’allais pas ressortir de là, bien coiffée, c’était sûr. Je sentais l’orgasme destructeur monté. Puis m’atteindre. Mon corps entier se raidit et fut pris de soubresauts alors que le plaisir me transperçait. Je n’avais pas les mots pour le décrire, tout ce que je pouvais dire c’est qu’il me laissa H.S après coup.
Verascyel dû le sentir car elle prit ma place, me bousculant légèrement pour pouvoir se caler entre les jambes de Dara. Sur le côté, à bout de souffle, je ne pus rien faire d’autre que l’admirer. Même à quatre pattes entre les jambes de quelqu’un, elle avait cette aura dominante. Ce charisme qui, malgré moi, me laissait bouche bée d’admiration. Assise sur mes fesses, je détaillais Verascyel mouvoir son visage en rythme avec les gémissements de Dara. Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu’elle lui destinait le même sort que le mien. Épuisée après un plaisir ravageur. Enfin c’était sans compter l’esprit rebelle de Dara qui ne se laissa pas faire aussi sagement que moi.

Je n’eus même pas le temps de dire un mot que Verascyel était à présent menottée. Délicieusement à notre merci. Sans compter que les idées de Dara éveillaient de nouveau l’excitation en moi. J’aimais ce qu’elle proposait, la vengeance avait toujours été ancrée en ma rivale et pour une fois, elle nous servait à toutes les deux. Comment pouvais-je refuser une Verascyel à ma botte ? Si l’idée était plaisante, les conséquences seraient dévastatrices. Je le savais et Dara me confirma le savoir aussi lorsque nos regards se croisèrent mais le plus fou était sûrement que nous avions l’air toutes les deux enclines à courir ce risque. On en avait pour notre fierté. Et aussi pour notre plaisir. Cette opportunité ne pouvait pas être loupée. Je me relevais donc avec élégance pour aller m’asseoir aux côtés de Dara, sur le divan.

— Je pense qu’elle devrait tout d’abord nous exprimer, avec des gestes, sa reconnaissance pour notre obéissance

Dis-je en tendant ma jambe, et plus précisément mon pied, vers la Guest.

— Qu’en dis-tu, Dara ?

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Three way dance

Verascyel

◊ ◊ ◊

Les petites garces ...

Dara avait profité de mon inattention pour me menotter et je me retrouvais ainsi dans cette position inconfortable. Bien sur rien n'était irrémédiable, en ma qualité de guest je pouvais tout à fait les menacer ou arrêter le jeu et si elles refusaient (ce qu'elles ne feraient surement pas) je pouvais encore me plaindre a la direction du MS. Il ne me suffisait que de quelques mots pour être libérée.

Mais je ne le fis pas ...

Je n'étais pas du genre soumise, j'avais bien essayé une fois ou deux avec quelques boursiers attirants de Wall Street, mais le fait était que mon rôle, celui qui me collait le mieux était de jouer les dominatrices : "Maîtresse Verascyel la toute puissante" il n'y avait rien de plus jouissif que d'avoir le monde à genoux à portée de talons, pourtant, ce soir était spécial et je m'en serai voulue d'être mauvaise joueuse : j'avais poussé les deux petites nenettes dans leurs retranchements et elles qui ne pouvaient pas se sentir étaient en train de faire front commun face à la méchante de l'histoire, ce n'était que justice au final.

... Même si je n'allais pas non plus me laisser faire, bien entendu.

— Ca vous allez me le payer cher toutes les deux ...

Après bien sur, quand elles m'auraient détachée après avoir bien joui de leur "pouvoir" provisoire. Doucement au geste des deux dames, je commençais par le pied de Merihem, passant ma langue dessus, mais n'étant pas très habituée à ce genre de rôle, je tentais de m'imaginais léchant une glace, ce devait être un peu pareil. J'entourais son orteil de ma langue, passant sur chacun d'entre eux, suçant le plus grand, puis passant sur le pied de Dara pour y faire vivre le même traitement, très excitée, non pas par l'acte, mais par ma future revanche.

Je savais qu'elle jubilait et qu'elles auraient l'occasion de jubiler encore dans l'autre rôle, mais pour le moment, je me donnais à fond, tentant de garder mon équilibre malgré les menottes. Si j'avais su, j'aurai pris des chaines plus longues, j'avais l'air d'une otarie en train de sauter sur la banquise.

Puis Dara me fit signe de continuer et alla s'installer derrière moi. La première fessée ne m'arrachait même pas un cri, je ne lui ferait pas ce plaisir, me concentrant sur le léchage intensif du pied de Merihem, tandis que Dara y allait à coups de fessées sur mon postérieur, oh ça ma petite, ça se payera et je pensais déjà à tout ce que je lui ferais subir ...

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Three way dance

Dara

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— J'en dis qu'elle a une jolie façon de faire : une vraie petite chienne très habile de sa langue ...

Sans être fétichiste des pieds, je trouvais un attrait particulier à voir quelqu'un lécher les miens. Il s'agit de la pratique d'humiliation la plus évidente, surtout pour une femme et à fortiori quand celle-ci avait un grade supérieur au mien, en l'occurrence : une guest comme Verascyel qui avait tant joué avec mes nerfs depuis que j'étais entrée dans cette chambre.
Cela dit, sa petite blague avait eu un impact positif : sans aller jusqu'à dire que Merihem et moi nous apprécions, nous avions appris à nous voir d'une manière plus ... Intime ... Et cela était très excitant : Merihem était très belle, c'était quelque chose que j'avais toujours pensé, mais pas assumé.
Et la, mon ancienne rivale et moi avions décidé de faire ployer genou à notre tortionnaire et c'était très excitant, pas seulement de voir qu'elle se prêtait au jeu (car elle aurait pu l'interrompre quand elle le voulait, elle était la guest c'était donc ses règles qui primaient) mais aussi le fait de savoir qu'elle nous rendrait les coups ainsi qu'elle avait promis de le faire avant d'aller sucer les pieds de la jolie Merihem, puis les miens, me gardant sans doute pour la fin car j'étais la responsable de cette petite "mutinerie" ...

L'idée me vint alors de continuer cette petite torture en lui faisant vivre la fessée. Je me disais que Merihem serait d'accord pour que ce petit jeu ne dure pas trop longtemps afin de ne pas lasser la cliente qui devait être impatiente de se venger. J'ignorais si Merihem me suivrais, mais j'avais déjà prévu la suite et accepterais docilement ma punition.

— Continue petite chienne, montre à ma jolie partenaire combien tu aimes lui rendre gloire ...

Et tout en la laissant bisquer intérieurement, je retirais mon pied de sa portée pour venir me placer derrière elle, à genoux et je levais la main pour une première fessée.
J'étais un peu déçue en n'entendant aucun cri de Verascyel après la première fessée, mais je devais lui rendre grâce la dessus : la cliente était d'une persévérance à toute épreuve et refusait de nous concéder ne fut-ce qu'un peu de sa faiblesse, mais qu'importe, j'enchainais quelques fessées, un peu plus rudes histoire de voir si Vera allait crier : rien, sa fierté était même supérieure à la mienne ce qui n'était pas peu dire ...

J'allais surement morfler quand elle reprendrait le contrôle.

Ma langue vint se perdre entre ses cuisses, je léchais son intimité avec véhémence et plaisir, passant de temps à autre sur l'anus, jusqu'à me concentrer uniquement sur ce dernier. C'était probablement très agréable pour elle, mais elle devait se douter que, étant en mode domination, j'avais prévu quelque chose et glissait doucement mon majeur dans son anus. Je remuais un petit peu avant de mettre une grosse fessée sur son derrière, avant de m'interrompre et de me poser aux côtés de Merihem pour l'embrasser, tout en lui donnant la clef des menottes

— Je crois que ça va être le moment ou il va falloir qu'on lui rende sa liberté et que l'on se fasse pardonner très chère Merihem ... A moins que tu n'aie d'autres idées avant ?

(c) oxymort

Three way dance

Merihem

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La langue de Verascyel était experte dans bien des domaines et j’appréciais tout particulièrement lorsqu’elle parcourait mon corps. Je la sentais débuter par les pieds avant de remonter légèrement le long de ma jambe et si je détestais le faire, j’avouais apprécier qu’on me le fasse. Ce n’était pas un fétichisme, du moins pas que je le pense, j’aimais juste cette savoureuse caresse que Verascyel pouvait offrir. Elle avait cette manière bien à elle de rendre n’importe quel acte sensuel lorsqu’elle le voulait et cela marchait toujours sur moi. Je ne pouvais pas m’exprimer pour Dara, par contre mais j’espérais qu’elle aime ce moment. J’avais lancé l’idée mais je ne souhaitais pas qu'elle n’en profite pas pour autant. Dès que Verascyel commença à s’occuper de ma rivale, je tournai la tête vers cette dernière. Constatant qu’elle prenait aussi plaisir à ce moment, je me sentis un peu plus excitée. Ce que nous faisions n’était pas habituel, en tout cas pour moi, pourtant j’y prenais un réel plaisir coupable.

Je ne loupai pas non plus une miette de la vengeance érotique de Dara, tout en savourant de nouveau la langue de Verascyel sur moi. J’admirai le visage provocateur de Dara à chaque nouvelle fessée qu’elle donnait à la Guest. Cette petite mutinerie nous coûterait chère mais elle en valait largement la peine. Mon excitation ne descendait pas, au contraire elle ne faisait qu’augmenter petit à petit. Elle atteint un nouveau niveau lorsque mes yeux se posèrent sur Verascyel, à mes pieds. Même soumise, elle resta la femme forte. Elle ne lâcha pas un gémissement, ni même un petit cri à chaque assaut de Dara. Elle était fière, elle subissait sans rien dire tout en s’attelant à sa tâche. Je ne pouvais qu’admirer cette femme. Même lorsque Dara s’en prit à son intimité et inséra un doigt en elle, dans son anus, elle resta digne de sa réputation.
Au retour de Dara, je me saisis de la clé qu’elle me tendait. Cette femme n’était pas faite pour être soumise bien longtemps et il valait mieux arrêter ce cinéma avant qu’elle décide elle-même que cela avait trop duré. C’était mieux pour Dara et moi, pour notre sécurité au sein de ce lieu. Je me levai donc dans l’objectif de la détacher. Je n’avais pas honte d’avouer que l’idée d’une nouvelle punition par Verascyel m’excitait un peu plus. J’étais trempée à l’idée de sa vengeance, je ne le sentais que trop bien entre mes cuisses. Alors une idée soudaine me vint : voler Verascyel le temps que c’était encore possible. Je fis marche arrière et m’accroupit face à la Guest. Je la connaissais très bien, j’étais loin d’être à ma première coucherie avec cette femme.

— Tu fais vraiment une très belle soumise, je te préfère à mes pieds la provoquai-je en redressant sa tête de ma tête.

Puis, sans prévenir, je fondis vers ses lèvres. Je ne l’embrassais pas, non. Embrasser était bien trop peu pour décrire ce baiser. Violent. Affamé. Exigeant. Excitant. Je menais la danse. Pas elle, et je rompis ce baiser avant qu’elle puisse ne serait-ce qu’essayer d’en prendre le contrôle.
Je la laissai là, en attente d’autre chose alors que je me dirigeais à présent vers ses poignets prisonniers. Je parcourus son dos, traçant le long de sa colonne, avec le métal froid de la clé avant d’insérer cette dernière dans la serrure et d’enfin défaire ses menottes.

— Malheureusement, on ne peut pas te garder dans cette position indéfiniment

Dis-je en la délivrant de ses entraves.

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Three way dance

Verascyel

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C'était humiliant et dégradant, mais ce qu'il se passait dans cette chambre, resterait dans cette chambre et je me devais bien de jouer le jeu après avoir joué les diablesses manipulatrices.
Je trouvais excitant, non pas de me soumettre, mais la vengeance qui finirait inexorablement par arriver. Dara et Merihem n'étaient pas naïves : elle savait parfaitement que j'acceptais de me plier à leur volonté pour le plaisir d'un jeu encore plus pervers par la suite.

Merihem ne résistait pas à l'envie de faire durer le plaisir et ce, malgré que Dara lui ai proposé de me libérer de mes chaines. Le regard de mon amante habituel plongé dans le mien me donnait une folle envie de la faire regretter ses paroles. Patience Bree Langford, tout vient à point qui sait attendre.

— Ne t'y habitue pas trop ...

Mais elle s'y habituait, tant et si bien qu'elle n'hésitait pas à me voler un baiser sans aucune retenue et j'en profitais. J'aimais la violence et la sauvagerie de ses lèvres posées sur les miennes. Je sentais mon bas-ventre être rempli d'une profonde excitation à l'idée de la suite des évènements. Nous ne durerions probablement plus longtemps et nous dirigions vers l'apothéose finale de cette rencontre, mais je profitais de chaque instant, chaque minute.

Et j'aurai ma vengeance, bien évidemment et je savais déjà comment.

Merihem continuait son jeu dangereux et j'avais la drole de sensation d'être un animal en cage attendant que les humains le libèrent pour faire un carnage. Le cliquetis habituel d'une paire de menottes retentissait et l'envie de sauter sur Merihem ou Dara me vint, mais ce n'était pas mon genre. Je savais me montrer plus sauvage, mais je n'étais pas une bête en rut

— Bien ... Vous vous êtes bien amusée ? Maintenant vous allez m'enlever tous vos vêtement et vous mettre à quatre pattes sur le sol, poitrine tendue, mais avant toute chose ...

J'attrapais le visage de Merihem et lui rendait le même baiser. Ce baiser sans retenue, sans pudeur, ce baiser ou elle dirigeait et que j'avais tant apprécié.

— Aller au boulot !

Tandis que les deux jeunes femmes s'exécutaient, je préparais le matériel pour m'occuper de Dara en premier afin que Merihem, si provocatrice sache ce qui l'attendrait ...

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