Three way dance

Dara

◊ ◊ ◊

Merihem me séduisais autant qu'elle m'impressionnait. Alors que nous avions résolu d'en terminer avec la petite boutade censée rendre Verascyel encore plus virulente, la jolie brune ne put s'empêcher de réagir au quart de tour avec une dernière provocation. Décidemment, elle serait ma rivale sur tous les points, elle avait même réussi à me ravir la vedette et la colère de Verascyel par la même occasion puisque la dame semblait maintenant accorder une attention toute particulière à la Swan, mais curieusement, je ne me sentais pas en colère, mais plutôt ... Excitée ...

Alors ma jolie rivale défaisait les menottes de notre cliente et, contrairement à l'idée reçue elle ne se jetait pas sur nous, mais réagissait d'une manière plus calme, plus détendue que je ne l'aurai cru.
Une manière de dire "méfiez vous de l'eau qui dort" puisque je sentais que cette apparente sérénité n'était qu'une manière de laisser bouillir encore un peu la marmite avant qu'elle n'explose.

Sa riposte ne se fit pas attendre longtemps, elle nous ordonnait de nous désaper totalement des dernières frusques éventuelles qui nous couvraient avant de nous mettre à quatre pattes sur le sol.

— Oui maîtresse ...

Répondis-je, non sans une certaine provocation, espérant un peu que cela reporterait l'attention de Verascyel sur moi, hélas, je devais l'admettre : Merihem m'avait battue la dessus, une fois encore. Elle était la favorite de la dame aux cheveux de feu et celle de qui elle avait le plus envie de se venger. Le point positif était que je serai la première à subir sa vengeance, quel qu'elle puisse être.

Je l'entendais choisir soigneusement son matériel, avant de venir me fixer un collier autour du coup, collier que je reconnaissais et tentais déjà de me détendre avant de sentir le crochet terminé en forme de boule s'enfoncer dans mon anus. Une chaine reliant le collier à ce dernier.
Docilement j'ouvrais la bouche à l'approche du baillon boule qui vint m'empêcher de parler, enfin des pinces vinrent se fixer sur ma poitrine. Un petit moment s'écoulait ou je fermais les yeux attendant la suite, mais rien. J'ignorais si elle préparait déjà Merihem ou si elle voulait juste me faire languir.

— Mmmm mmmmh

Murmurais-je, cela ne voulait rien dire, mais je tentais juste d'attirer l'attention.

Le premier coup de cravache m'arrachait un cri de surprise, puis un second, un troisième, un quatrième jusqu'à ce que j'arrête de compter, puis vint les coups de martinet et la garce n'y allait pas de main morte. Je prenais à la fois du plaisir et de la douleur tandis que les lanière sme lacéraient gentiment la peau. Pas de sang bien sur, ce n'était pas le genre de Verascyel d'aller trop loin, mais je n'avais pas besoin de les voir pour savoir que mes fesses étaient bien rouges en cet instant.

Puis Verascyel fini par lâcher un moment et je la vis reparaître devant moi, tirant sur les chaines qui capturaient ma poitrine. Elle tirait jusqu'à ce que je gémisse et je m'amusais à ne pas lui donner ce qu'elle voulait jusqu'à ce que je n'en puisse plus.

Et enfin, elle se dirigeait vers Merihem, me laissant souffler un instant. Mon regard se posait sur la cliente et je pouvais remarquer qu'elle portait un gode ceinture d'une taille assez conséquente, la question était : dans lequel de nos trous cela finirait-il ? allais-je le découvrir si j'observais la manière dont elle allait traiter Merihem ?

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Merihem

◊ ◊ ◊

A peine détachée, Verascyel était déjà repassée à l’attaque. Je n’avais pas encore analysé la phrase qu’elle venait de dire qu’elle me la faisait oublier en s’emparant sauvagement de mes lèvres. Cette femme n’était vraiment pas faite pour se faire attacher, ou du moins pas dans cette situation où elle prenait tant de plaisir à nous voir lutter contre notre adversité. Son baiser fut tout aussi fugace que le mien et d’autant plus excitant. J’étais mouillée comme une chatte restée sous la pluie et j’en voulais encore plus que ça. Dame Verascyel avait ce pouvoir de m’exciter toujours plus. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle me connaissait si bien. En cet instant, je ne voyais qu’elle et j’oubliais Dara qui ronronnait à mes côtés devant ma Guest - comme elle faisait toujours.
Je ne pris que quelques secondes à enlever la fine couche de tissu qu’il me restait. Dara avait défait la fermeture de ma robe plus tôt dans la soirée, le vêtement avait donc glissé tout seul à peine la première bretelle dégagée de mon épaule.  Je ne portais pas de soutien-gorge en dessous et j’enlevai mon tanga si vite que je crus le déchirer. Pourquoi étais-je si pressée de me faire punir ? La question était aussi bonne que le plaisir que je prendrais face à la sentence de dame Verascyel. Du moins, je l'espérais. Je me plaçai docilement à côté de Dara, trépignant d’impatience. Elle devait être autant à la merci de son excitation que moi car elle roucoula un “Oui, maîtresse” qui ne lui ressemblait pas vraiment. Enfin, je ne l’avais jamais vu se soumettre aussi facilement et surtout si rapidement. Elle me tenait toujours tête pourtant, elle m’excitait bien plus dans cette position. Mes yeux traînant sur son corps, j'appréciais son dos cambré qui relevait parfaitement son fessier. Elle était audacieusement excitante, et je ne disais pas ça de Dara tous les jours.

Dame Verascyel avait préféré commencer par Dara que par moi. Je reconnaissais bien là le sadisme de la Guest. Elle aimait jouer sur l’envie de ce qu’elle louait, c’était cette envie latente et lancinante qui intensifiait le plaisir. J’avais l’habitude pourtant je ne pouvais m’empêcher de me sentir frustrée, surtout face à l’action qui se passait juste à côté de moi. J’étais si tendu d’excitation que les gémissements-même de Dara ne me laissaient pas de marbre. Chaque petite sensation devenait une gigantesques tornades en moi tellement mon excitation était forte. Une légère brise, un soufflement pouvait me faire gémir de plaisir. J’étais frustrée de ne pas avoir ce que je voulais et c’était une horrible sensation.
Malgré ma frustration interne, je ne loupais pas un morceau de ce qui jouait à côté de moi. J’étais plus que consciente du plaisir que Dara prenait et de la satisfaction qu’en prenait Verascyel de son côté. Chaque coup résonnait dans tout mon corps, je ne pouvais m’empêcher de dandiner mes fesses, je mourrais d’envie qu’elle s’en prenne à moi. J’étais dans un tel état d’excitation que j’étais prête à savourer avec délice un fouet sur ma superbe peau. Pourtant, ce n’était pas mon tour et tout ce que je pouvais faire était de savourer les gémissements de Dara et manger cette scène des yeux, rassasier mon excitation par le regard. Dans un élan de … folie sûrement - car la Guest me le ferait sûrement payer ensuite - j’embrassais les lèvres de Dara. Avalant chacun de ses gémissements, au passage. L’embrasser dans cette situation était d’autant plus excitant. Cette femme représentait l’érotisme du MS et je n’avais jamais été aussi d’accord avec ça que dans cette situation. Elle était tout simplement sublime dans sans vêtements, sans bijoux inutiles.

Lorsque la Guest se tourna enfin vers moi, je vis ce qu’elle nous cachait à toutes les deux. Un double gode ceinture lui cintrait le bas de la taille, je ne savais pas ce qu’elle me promettait mais je savais d’avance comment la provoquer un peu plus. N’était-ce pas mérité ? Elle m’avait bien fait attendre après tout.
Je ne bougeai pas alors qu’elle me plaçait les épingles à tétons. Je savourais cette douce douleur qui ne contribuait qu’à démultipliait mon excitation. Elle me plaça ensuite, comme Dara, le crochet anal que je sentis entrer en moi avec plaisir. J’étais tellement excitée que la simple sensation du métal frais sur ma peau me fit frémir et gémir. Je ne pouvais même plus retenir mes gémissements. Alors que la Guest pouvait simplement me fouetter comme elle l’avait fait pour Dara, elle décida au contraire de se mettre face à moi en baissant les yeux sur le pénis en plastique. Je savais ce qu’elle attendait de moi. Elle voulait que je suce avec force afin que les à-coups face bouger la seconde partie en elle. C’était comme cela que marchait ce gode ceinture, il fallait y aller avec force lors d’une fellation pour qu’elle ressente quelque chose. Or le crochet anus était accroché à mon cou et plus je me débattrai, plus cette invention en moi se ferait sentir. J’aurai pu refuser mais je l’avais cherché, je l’avais provoquée encore et encore alors j’étais prête à en affronter les conséquences. Je m’humidifiais un peu plus à l’idée de le faire. Prête à faire face à ma punition autant mentalement que physiquement, j’ouvrai la bouche et mis le plastique dans ma bouche, entamant de rapides va et vient avec violence.

— Mmmh… Aaaah

Ne puis-je m’empêcher de gémir.

Si elle devait sentir quelque chose, le crochet anal me faisait vivre des sensations très fortes. C’était un mélange entre le plaisir et la douleur, toutefois le plaisir prenait toujours l’ascendant sur la douleur alors je ne m'arrêtais pas. J’haletai et gémissais au gré des frottements du crochet, pourtant je savais que je ne pourrais pas m'exécuter de cette manière très longtemps. Le crochet assez épais finirait par avoir raison de moi et je ne devais pas me blesser. Pour ça, je faisais confiance à la Guest qui en avait parfaitement conscience et qui m’arrêterait le moment venu.

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Verascyel

◊ ◊ ◊

Il était question de punir mes deux ex tortionnaires en commencant par Dara pour frustrer sa nouvelle "meilleure amie", aussi l'avais-je attachée, restreinte et surtout, l'un de mes petits accessoire préféré : un crochet relié à un collier chien que je fixais sur la demoiselle, le crochet se mettait dans l'anus et le collier autour du cou. Puis je vins fixer les pinces à tetons sur la poitrine de Dara. Merihem attendrait son tour.
Enfin je m'emparais de la cravache, hésitant un peu sur le martinet et le récupérant également.

Dara serait ma première victime et j'entamais donc une première attaque à coup de cravache. J'attendais un peu. Un second coup vint, puis un troisième et enfin j'entamais plusieurs coups, allant d'une fesse à l'autre, m'amusant à alterner de manière aléatoire, mais en m'assurant que chaque fesse recueille le même nombre de coups au final. Une fois la séance de coup de cravache terminée, je posais l'instrument de torture et m'emparant du martinet, tirant sur les lanières pour que ça claque. Dans un premier temps je fis tournoyer les lanières, les approchants des fesses de Dara, d'abord à vide, puis elle vinrent caresser violemment les fesses de Dara, je faisais tournoyer un maximum avant de conclure en prenant les lanières en main et les faisant partir avec force sur le doux fessier de Dara qui se creusait de sillon rouge, rien de sanglant évidemment, le sang ne m'attirait pas.

Il fallait passer à Merihem et l'envie de la titiller me venait, aussi la préparais-je comme Dara, entendant avec plaisir les gémissements de ma compagne favorite.
Mais elle n'aurait pas droit à la cravache pour le moment, non j'avais d'autres idées. Merihem semblait beaucoup apprécier gémir sous la douleur des pinces, elle serait servie. Je contournais le canapé pendant que ma favorite volait un baiser à sa collègue. Décidemment, j'avais réussi à les réconcilier et elles semblaient adorer cela pour ma plus grande excitation, mais elles devraient se rappeler que je restais le centre de l'attention.
Je plaçais le gode ceinture devant le visage de Merihem.

— Aller ma belle, tu sais comment ça marche : donne moi du plaisir ...

Fis-je avec un sourire malicieux et mauvais. Je savais très bien ce que cela ferait : plus elle bougerait, plus le crocher remuerait dans son derrière pour son plus grand plaisir ... Et le mien ...
Le problème de ce genre de crochet c'était qu'il fallait qu'il ne fallait pas trop abuser de ce genre de plaisir, une coupure ou une blessure était vite venue et cela serait très désagréable pour elle pour la suite. Je voulais la punir, mais pas au point d'en oublier le plaisir sexuel. Aussi lorsque le temps fut suffisant, je l'arrêtais, me penchant vers elle avec un sourire.

— Tu as été très bien ...

Je me plaçais alors derrière Merihem, décrochant la laisse et enlevant le crochet, révélant un anus légèrement distendu qui allait se refermer au cours des prochaines minutes. Je m'enfonçais doucement dans son intimité. Commençant par des vas-et-viens légers et tendres.
Je sentais le regard pesant de Dara sur moi, évidemment elle allait avoir droit à quelque chose après.
J'entamais des coups de rein de plus en plus puissant, le cuir de la ceinture claquant violemment contre les fesses de Merihem. Mes mains se crispèrent sur ses hanches tant j'étais de plus en plus active et le gode interne en moi m'arrachait des cris de plaisir également.

— Han han hhaaaannnn

L'orgasme fini par exploser en moi, je me sentais tremblante de tous mes membres, mais je ne m'interrompais pas, donnant de la force pour que Merihem ait du plaisir elle aussi. Quand, enfin mes hanches n'en purent plus et que Merihem avait atteint son propre plaisir, je ralentissais l'allure avant de me coller à elle et de détacher ses mains.

— Tu as été parfaite ... Mais j'ai encore un petit devoir à te confier ...

Je sortais de Merihem, la libérant de tous les accessoires, hormis les pinces à tetons. Je la regardais avec un sourire, derrière Dara pour qu'elle ne voit pas ce qui l'attendait. Je décrochais le gode ceinture et le donnais à Merihem en souriant et en faisant un geste de la tète pour lui faire comprendre ce que j'attendais : je voulais qu'elle baise Dara.
Je me plaçais devant la jewel en écartant les jambes et lui faisant signe de me lécher en clignant de l'oeil pour faire comprendre à ma favorite que c'était le moment.

Cela ferait une excellente fin en apothéose ...

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Dara

◊ ◊ ◊

La petite séance de torture à coups de cravache et de martinet avait été fort bien plaisante et alors que j'avais l'impression de sentir carrément mon cul fumer de partout suite à la force des coups, je me faisais voler un baiser de la part de Merihem, ce qui était totalement inattendu, mais cela me fit sourire. Peut-être qu'au final je ne la détestais pas autant que je le croyais ? Qui pouvait savoir la suite des évènements ? ce qui s'était produit ce soir était quelque chose qui allait tout changer notre manière de nous voir.

Je ne pouvais pas tourner la tète sans que le dispositif anal de Dame Verascyel ne me tire sur les parois de l'anus, mais je pouvais entendre que ma collègue prenait un plaisir immense. Notre guest attitrée était douée pour les plaisirs de la chair ce qui était assez rare : la plupart des guests se fichaient du plaisir qu'ils donnaient, mais pas Verascyel, elle avait toujours des idées et toujours envie de faire plaisir en se faisant plaisir et ce n'était pas Merihem qui allait me contredire.

Et que dire d'elle ? L'entendre gémir me rendait folle d'envie. Si Verascyel avait réussi à se créer une place dans mes fantasmes, Merihem était l'attraction principale. Comment avais-je pu passer tant de temps à la haïr et finalement à la désirer. C'était aussi pour cela que je profitais volontiers de ce moment à trois car je doutais que Merihem eut envie de remettre le couverts en solo avec moi. Pourtant clairement savoir qu'elle était juste à côté de moi, sans vêtement en train de s'envoyer en l'air, j'en avais le cœur qui battait et le creux des reins qui démangeait.

Enfin mon tour revint et j'appréhendais la suite des évènements ne sachant pas ce qui se tramait derrière moi, mais ne doutant pas un instant que les deux gentilles garces m'avaient prévu un instant très particulier.
Soudain je vis Verascyel s'installer devant moi et écarter les jambes sans gode ceinture, ce qui me fit comprendre un peu trop tard ce qui allait se passer ...

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Three way dance

Merihem

◊ ◊ ◊

Ma jouissance était latente et voir les expressions de plaisirs que m’offrait Verascyel face à cette fellation ne faisait que me la rendre plus douloureuse. Je savais qu’il ne faudrait pas tout de même un peu plus de stimulation que ceci si je voulais jouir, bien que mon intimité soit déjà noyée. La douce brûlure que me procurait le crochet anal s’enfonçant un peu plus en moi n’était pas suffisante pour me faire atteindre mon apogée. J’avais besoin de sentir dans tout mon être cette excitation, j’avais besoin qu’elle vienne de mon intérieur. Je voulais clairement que l’on me possède. Je n’avais jamais eu beaucoup de patience et elle se divisait considérablement lors de préliminaires comme ceux-là. Ils étaient intenses et pourtant pas assez d’une certaine manière. Ils étaient trop longs pour que je puisse les encore les supporter dans mon état d’excitation. Je voulais jouir, je n’aimais pas que Dame Verascyel s’amuse à me frustrer. Je ne pouvais toutefois pas lui faire part de mes pensées avec ce morceau de plastique en bouche.
Comme prévu, la Guest me connaissait assez bien pour savoir quand mon anus atteindrait sa limite. Elle me décrocha après quelques minutes de plaisir et alors que je pensais enfin pouvoir émettre mes remarques. Mon impatience. Elle ne m’en laissa pas le temps, elle s’enfonça en moi doucement. De cette manière, elle s’emparait de l'entièreté de mon attention. Tous mes sens décuplés l’écoutaient, prêts à recevoir la jouissance qu’ils attendaient depuis le premier baiser de Dara qui avait déclenché - contre toute attente - mon désir. J’accueillais les coups de reins de ma Guest avec vigueur, n’hésitant pas une seule seconde à balancer mon fessier vers elle. Je voulais avoir le maximum de sensation, je me sentais si proche du but. Si proche de mon orgasme. Je le voyais poindre le bout de son nez, je le sentais commencer à s’insinuer en moi. Il était là, refusant de se déclencher. C’en était frustrant. J’essayai en vain de me faire jouir, ne retenant aucun de mes gémissements, ressassant ma langue entre les douces lèvres de Dara. Puis Verascyel lâcha un gémissement, presque similaire à une mélodie, qui ouvrit les vannes de ma propre extase.

— Haaan oui, aaaah ...

La déferlante de plaisir passa, elle ravagea tout sur son passage. Mes forces balayées, mon corps s’avachit vers l’avant alors que j’accueillais cette douce sensation de vide en moi. Verascyel venait de se retirer et elle ne me laissa que quelques secondes pour me remettre de ma tempête orgasmique avant de me débarrasser de tous mes accessoires et de me tendre le jouet qui venait de me faire jouir. Je compris parfaitement ce qu’elle attendait de moi grâce à son geste et j’enfilai sans plus attendre le double gode. Mes jambes tremblaient encore de mon dernier orgasme lorsque j'enfonçai la deuxième partie de l’objet en moi. J’allais jouir à nouveau, j’espérais juste que ce ne serait pas trop rapide pour Dara. Je voulais qu’elle puisse jouir sous mes doigts, elle y avait bien le droit après tout.
Je retirai le crochet anal de Dara doucement alors que mes doigts flirtaient sur son intimité. Elle était prête pour moi. Je ne lui laissai pas une minute le temps de souffler, je m’enfonçai en elle brusquement. Puis je ralentis en entament le “vient” qu’elle puisse bien sentir comme je la possédais, comme j’étais présente en elle avant de la remplir à nouveau avec tout autant de force que la première fois. J’entamais cette douce torture le temps de faire remonter mon excitation, puis je reprenais un rythme plus rythmé sur l’aller comme sur le retour. Mes propres coups de reins se répercutaient en moi et je ne retenais aucun de mes gémissements. Je lui offrai mes halètements alors que l’ongle de mon index gauche frôlait sa colonne vertébrale encore et encore. Je l’empoignais avec force de la main droite, elle ne pouvait pas refuser le rythme de ma cadence. Je l’entendais souffler et gémir alors que mon propre rythme m’amenait vers mon salut. Sentant ma propre jouissance arrivée, j’augmentai le rythme. Dara devait jouir aussi.

— Jouis avec moi, Dara. Jouis ! lui ordonnai-je doucement alors qu’un nouvel ouragan m’emportait.

Je sentis la belle Jewel trembler sous mes doigts. Elle avait joui aussi et j’en étais ravie.
Comme Verascyel l’avait fait pour moi, je donnais encore quelques coups de hanches bien plus doux, déposais un baiser sur son omoplate pour la remercier puis me retirai complètement. Qui l’eut cru que je finirais plus proche de Dara après cette soirée érotique ? Moi, je ne l’aurais pas cru pourtant j’étais consciente qu’aujourd’hui je la regardais avec un regard nouveau. Pourquoi avais-je perdu mon temps à être sa rivale quand nous pouvions vivre des choses si intenses ensemble ?

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Verascyel

◊ ◊ ◊

Quel plaisir que cette soirée si particulière. J'avais accompli bien plus que je ne l'avais imaginé : Les deux jeunes femmes avaient fait montre d'un plaisir sans failles et, plus important encore, j'espérais les avoirs réconcilier, du moins les événements ne laissaient aucun doutes la dessus : chacune de nous avait prit du plaisir avec les deux autres et si ma complicité avec Merihem nous avaient amenées à un petit plaisir à deux c'était maintenant ensemble que nous allions procurer du plaisir à Dara ou plutôt que nous serions trois à en prendre : Merihem avec le côté rentrant du gode ceinture, Dara avec l'autre côté et moi avec la langue de Dara.

Et la Jewel était douée, malgré la manière dont Merihem s'occupait d'elle, elle se concentrait sur les coups de langue à distribuer avec brio ce qui m'arrachait des gémissements puis très rapidement de nouveau cris de plaisir, je doutais de jouir à nouveau, surtout avec un simple cunnilingus, mais je prenais un plaisir immense pour cette conclusion.

Mon regard rencontrait celui de Merihem avec un certain sourire de satisfaction, je constatais qu'elle n'était pas concentrée sur moi, mais sur le plaisir qu'elle accordait à Dara, à la bonne heure, je venais peut-être de réunir les meilleures amies du monde.

Je connaissais Merihem, un peu moins Dara, mais je sentais que les deux étaient sur le point de se terminer. Merihem et moi avions déjà jouis presque en même temps, ce serait génial si les deux pouvaient y arriver ensemble.

Et ce fut le cas ...

Après avoir ordonné à Dara de jouir en même temps qu'elle cela arrivait, était-ce un hasard ou est-ce que le fait que la grande rivale de Dara lui done des ordres l'excite à ce point ? Ou autre chose ? La petite princesse des Jewels aurait-elle trouvé du plaisir à être vaincue par son antagoniste ? Intéressant, peut-être me faudrait-il reprendre contacte avec Dara de temps en temps, mais sans négliger Merihem bien sur ?

Je redescendais à mon tour observant, les deux jeunes femmes qui haletait de plaisir, avant de retirer ce qui me restait de vêtements et me diriger vers la salle de bain.

— Et bien merci les filles, je compte prendre un très long bain, donc si vous avez encore des choses à vous dire n'hésitez pas, entre collègues vous avez surement beaucoup de choses à discuter ...

Fis-je avec un clin d'œil. Je ne pensais évidemment pas à cela, mais peut-être à des choses plus intimes, c'était le moment pour elles d'envoyer valser cette rivalité ridicule qui les avaient déchirées jusqu'ici, bien que le travail avait déjà très bien été entamé ...

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Dara

◊ ◊ ◊

L'odeur caractéristique et agréable de l'entre jambe de Verascyel présente devant moi me donnait fort envie, tandis que je sentais que l'on me libérait du crochet et que Merihem s'enfonçait d'un seul coup puissant ce qui m'arrachais un cri de surprise et de plaisir tandis que je jetai à la guest un regard entendu. Ma langue sortait tandis que les coups de rein de Merihem m'arrachait divers cri étouffé par l'appendice sortant de ma bouche.

très vite j'entamais ma gâterie buccale sur l'intimité de Verascyel, j'entendais ses gémissements, ce qui me rendait folle de désir. Ses doigts se contractaient sur le canapé jusqu'à ce que ses jointures blanchirent et ses orteils se serrèrent sous le plaisir que ma langue lui apportait.

De son côté, Merihem redoublait de plaisir et je ;la sentais en moi, c'était tellement agréable, elle avait un sacré coup de rein et je comprenais mieux pourquoi il y avait des hommes qui la bookaient s'ils étaient adeptes du gode ceinture les coups de butoir de Merihem devaient être un véritable plaisir pour eux, ça l'était pour moi en tout cas ...

Petit à petit, Merihem arrivait au bout de son propre plaisir et je sentais que cela n'allait pas tarder pour moi non plus, mais l'entendre m'ordonner de jouir fut un plaisir qui se déversait en moi. J'étais battue par ma rivale, elle m'avait eue par la jouissance et je ne remercierai jamais assez Verascyel pour cela. C'était l'extase, moi, si fière, si arrogante, je prenais plaisir à ce que ce soit elle qui tienne les rennes et j'adorais cela. Mon plaisir montait d'un coup et tandis que je sentais mon entrejambe humide comme jamais, je me laissais aller à un véritable cri de plaisir qui déchirait les presque silence de la pièce seulement interrompu par les cris de plaisirs de mes deux partenaires.

Enfin, alors que nous redescendions, Verascyel se préparait à filer sous la douche. Elle était comme ça : pas de fioritures, ce qui était fait était fait, la suite ne pouvait attendre, une vraie machine et Merihem le savait surement mieux que moi. Mon attention se reportait sur la brune, tandis que je ramassais mes affaires.

— Je ... Tu veux de l'aide pour remettre ta robe ?

J'étais un peu gênée comme une fille amoureuse qui se retrouve enfin seule avec le garçon de ses rêves.

— Je ... Tu étais ... Moui, c'était pas mal ...

Et revoila la garce habituelle présentant son petit nez. Moi ? Hors de question de reconnaître que Merihem était excellente dans son rôle et qu'importe si personne ici ne m'avait donné autant de plaisir depuis ... Depuis même dehors en fait ...

— Non, tu as été formidable ...

Je regardais le sol de la pièce, tentant de cqalmer ma nervosité par rapport à ce que je m'apprêtais à faire. Une chose que la grande Everleigh Huntington alias Dara n'avait jamais fait et ne referais sans doute plus jamais : m'excuser.

— Je suis désolée de m'être comportée comme une garce jusqu'ici ... Ce soir j'ai compris un truc.

Je m'approchais doucement d'elle comme si ce que je m'apprêtais à faire nécessitait de se plonger les yeux dans les yeux.

— Toi et moi on est plus forte en équipe que séparées ...

Et je posais un baiser sur ses lèvres, un vrai, tentant d'enfourner ma bouche dans la sienne, une manière de mettre à fin à notre petite gueguerre. Merihem était géniale, je regrettais d'avoir mis autant de temps à le comprendre ...

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Three way dance

Merihem

◊ ◊ ◊

Comme après chaque ébats, Verascyel préférait s’isoler le temps d’un bain. Si elle avait besoin de prendre un bain c’est parce que nous l’avions bien fait suer. J’y étais habituée et ne m’en offusquais pas. Elle me le faisait aussi lorsque nous n’étions que toutes les deux, elle me permettait ainsi de rester un peu plus dans la chambre. De souffler avant de revenir à ce qu’était ma vie. J’aimais beaucoup ce répit en toute intimité qu’elle m’octroyait à chaque “location”. Elle faisait partie des rares Guests qui nous accordait de l’intention et du respect. Comme on en accorde à un être humain.

Elle était donc partie me laissant seule dans cette chambre avec ma rivale. Maintenant que la Guest était partie, nous n’avions plus à garder notre professionnalisme. Si cela avait été du professionnalisme jusqu’au bout ? Je devais avouer que pour ma part, ça n’avait plus été le cas à la fin. J’avais vraiment fini par ressentir une attirance pour cette femme. Elle s’était soumise avec chien et ses gémissements m'avaient touchée. Ils m’avaient excitée. Dara éveillait en moi de l’excitation à présent. Face à moi alors que la Guest nous tournait les talons, j’admirais ses petites lèvres expertes qui avaient fait gémir ma Guest attitrée. Elle était douée et j’étais déçue de ne pas avoir pu avoir expérimenté ses talents. J’effaçai ce sentiment de déception, profitant de la vue de son corps nue une dernière fois. Fine et parfaitement sculptée, sa peau blanche appelait au péché. Je comprenais qu’on puisse la considérer comme la meilleure des Jewels. Elle était différente de moi, mon contraire physiquement. Pourtant j’étais prête à avouer que sa vue m’avait plu lors de cette soirée. Cette soirée m’avait plu tout simplement.
Cependant, comme souvent, ma réaction dépendait de celle de Dara. Je n’allais pas la voir comme autre chose qu’une rivale si elle ne me considérait pas autrement elle aussi. Je ne me pliais à personne, mon avis sur les gens ne dépendait pas du comportement des autres à mon égard. Sauf pour Dara. Je l’avais toujours trouvée ravissante. Pourtant son comportement à mon égard avait étayé ma fierté et ma combativité, je l’avais toujours combattue au lieu de passer au-dessus comme je le faisais pour les autres. Peut-être avais-je aussi peur d’elle dans ces moments-là ? Ces mots m’atteignaient bien plus que ce que je voulais le laisser croire finalement et j’espérais vraiment que nous allions en finir avec cette petite guerre-guerre après cette… rencontre ? J’avais eu l’impression qu’elle avait apprécié autant que moi après tout. Pouvions-nous poser nos fiertés de côté ?

— Oui, je veux bien que tu m’aides. C’est gentil.

On marchait clairement sur des œufs mais j’acceptais cette poursuite de contact entre elle et moi. C’était peut-être le dernier mais c’était mieux que de s'arrêter sur un “Nous avons joui, allez bisous et basta”. Elle m’aida donc à remettre ma robe comme convenu, je n’hésitai pas à l’aider du mieux que je pouvais. En fait, elle n’avait fait que de remonter la fermeture à l’arrière mais c’était la partie la plus importante. L’acte qui faisait que la robe tiendrait. Je m’attachais vraiment à des détails insignifiants. Mais j’appréhendais la suite, ce qui m’arrivait rarement.
La jolie blonde revint face à moi et alors commença le moment gênant de post-baise. Celui qui était encore plus accentué dû par notre rivalité passée ou présente. Je restai juste là à l’écouter. Bouche bée, j’entendais la grande Dara bégayer et chercher ses mots pour la première fois. Était-elle vraiment gênée ? Je n’en savais rien mais tout s’éclaira lorsque je compris qu’elle était en train de me présenter des excuses. Je… Quoi ? Cette situation, je ne pensais pas réellement la vivre un jour. Même si j’espérais que notre rivalité s’estomperait après ce moment, je ne pensais pas la blonde capable d’excuse. Maintenant que je les avais, je les dégustai. Je dégustais ses paroles comme je pris soin de déguster ses lèvres lorsqu’elles se posèrent sur les miennes plus charnues. Je laissai la jeune femme l’approfondir en y laissant un gémissement, j’aimais et profitais de ce baiser. Je préférais bien plus cette relation que la précédente. Qu’étions-nous maintenant ? Des sœurs qui se soutenaient pour garder leur poste de reine dans leur groupe respectifs ? Peu importe, le temps qu’on ne cherchait plus à piquer nos fiertés, tout m’allait. Je voulais connaître cette femme.

— Moi aussi, je m’excuse de mon comportement, dis-je essoufflée en rompant le baiser. Je nous préfère aussi soudées plutôt que déchirées.

J’avais laissé le sous entendu sur “soudée” exprès. Je n’en étais pas peu fière honnêtement car si cela lui donnait des idées nous pouvions reco-… Mes yeux croisèrent l’heure affichée sur la pendule. J’avais un entraînement à honorer et je ne pouvais pas être en retard. Je devais partir. Pourtant, je n’étais pas triste pour autant. Je savais que je reverrai Dara. Comme Verascyel, d’ailleurs.

— J’ai rendez-vous malheureusement, bonne fin de soirée, Dara, la saluai-je avant de prendre la porte.

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