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Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple

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Ergheiz

Ergheiz
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MessageSujet: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyMer 15 Nov - 21:40



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Le chant de cœur du peuple

L.Little & A.Rossi

◊ ◊ ◊



La pause de midi, un moment merveilleux ou les professeurs comme les élèves pouvaient recharger leur batterie, un instant si particulier pour moi, les cours à la l'université Cleyn n'avaient rien à voir avec ceux que je donnais à Los Angeles, les élèves étaient bien plus dissipés, se fichant royalement des cours de littérature. Leur unique but étant visiblement de conclure avec leur voisine de table ou d'aller se faire une de ces cigarettes botaniques qu'ils affectionnent particulièrement.
De toutes les classes que j'avais eue, je n'avais pas eu un seul élève un tant soi peu travailleur, alors la pause, c'était le moment ou je pouvais penser à autre chose, manger un morceau et me vider la tète.

J'avais choisi la littérature parce que j'aimais lire, parce que les cursives, les capitales, la casse et les lettrines me parlent, parce que Sartre, Platon, Socrate, sont des musicien de l'écrit et que la littérature était réellement "le chant de cœur du peuple" à mes yeux. J'aimais lire, du roman de gare, présentant une enquête policière à de la littérature plus soutenue en parlant par des histoires à l'eau-de-rose façon Marc Levy, lire c'était mon échappatoire, mon petit moment ou la réalité s'effondrait comme un château de cartes et ou je me retrouvais dans un monde si merveilleux.
Mon livre préféré ? La Bible bien sûr, mais tout croyant vous dirait que ce n'est pas une fiction ...

C'est parce que j'adore lire que je ne pu m'empêcher de remarquer qu'un autre de mes collègue était plongé dans un bouquin, il n'avait pourtant pas la tète d'un littéraire, en tout cas, il n'en était pas le cliché maigrichon à lunette, pas comme moi.
Je posais mes propres oculaires sur mon nez avec un petit sourire, il était bon de voir que, à défaut de mes élèves perturbants, certains de mes collègues avaient au moins des points communs avec moi, ne voulant pas le déranger, je décidais de sortir mon propre livre : "Le chef d'œuvre inconnu" je l'avais déjà lu plusieurs fois, c'était un de mes favoris et, aujourd'hui encore, j'avais bien l'intention d'honorer Balzac de ma lecture ...

Au bout de quelques minutes, je reposais mon livre sur la table pour manger un morceau, jetant un autre œil vers l'inconnu au livre, un petit sourire passait sur mes lèvres à nouveau, pour la première fois depuis mon arrivée à Cleyn, j'avais la sensation d'être ailleurs que dans cet endroit lié à la luxure. Il fallait dire que c'était cela qui m'avait attiré, mais comme toute femme prête à fauté, j'avais mes moments de doutes, or ma décision avait été radicale, j'aurai pu me contenter d'un week end à Cleyn, mais mon mari aurait suspecté quelque chose, cela dit, prétendre avoir été renvoyée d'une école privée pour s'inscrire dans la pire université du pays était un peu radical juste pour soulager de la frustration.

Mon regard tentait de voir ce que l'homme lisait, mais difficilement, comme dit, il n'avait pas l'air littéraire, non pas qu'il ait l'air limité intellectuellement, loin de la, mais physiquement il était loin du cliché duquel je remplissais toutes les cases.
N'y tenant plus, je me décidais.

— qu'est ce que vous lisez ?

J'avais personnellement horreur que l'on me dérange pendant ma lecture, aussi, si je l'ennuyais, je retournerai à Frenhofer et son chef d'œuvre inachevé ...

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Ergheiz

Ergheiz
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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 17 Nov - 9:28



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Le chant de cœur du peuple

A.Rossi & L.Little

◊ ◊ ◊



Ambrose avait eu un seul cours ce matin, mais il n’était pas question de rentrer chez lui. Il lui restait des cours cet après-midi et, en attendant, il profiterait du temps libre pour avancer sur ses travaux. En particulier, il avait reçu un livre très intéressant de la part d’un collègue suisse et il en parcourait les pages avec intensité depuis des heures. A l’approche de l’heure du déjeuner, il avait déballé son en-cas et mangé, mais il n’avait pas lâché le livre un seul instant et il s’y était pleinement remis aussitôt fini. Dans la salle des professeurs, les allées et venues s’enchaînaient, le silence était brisé puis retombait aussi soudainement, mais rien ne le distrayait de son occupation.

Il était proche de la moitié de l’ouvrage quand il sentit quelqu’un s’asseoir à sa table. L’heure du déjeuner était largement venue et il leva brièvement les yeux pour voir la collègue qui s’était assise face à lui, une jolie brune à l’air gentil à laquelle il décocha un sourire chaleureux avant de retourner à son étude. Entretemps, il s’était pris un café et le gobelet refroidissait doucement entre ses doigts. Il profita de la coupure pour en boire une belle part avant de le reposer près de lui, reprenant son livre à deux mains. Il avait distraitement vu la brune sortir un livre elle aussi et il ne s’en occupa pas plus. Pas avant d’être finalement interrompu.

Ambrose leva des yeux ronds de sa lecture comme s’il avait perdu quelque chose et trouva le regard d’un bleu profond de l’autre professeur.

— Hmmm ?

Il émergea et réalisa sa réaction tout en comprenant enfin la question qui lui avait été posée. Il s’esclaffa d’embarras et finit son café.

— Pardon, j’étais littéralement plongé dedans. C’est… une nouvelle traduction des Moralia de Plutarque. C’est le père du néoplatonicisme ? Ah ! Quelle importance ! Mais son travail a été très influent en son temps et pendant la Renaissance et certains des choix de la traduction révisée sont… susceptibles de faire couler de l’encre chez les philosophes et les romains.

Il s’arrêta pour adresser un sourire amical et bienveillant à son interlocutrice. Il ne la connaissait même pas et elle avait engagé la discussion. Le moins qu’il puisse faire était de se présenter et de s’intéresser à elle également. Alors, il marqua la page et ferma le livre avant de le poser et de lui tendre la main.

— Ambrose Rossi, Archéologie, Histoire gréco-romaine, surtout romaine en fait. Enchanté, vraiment. Vous êtes ?

Aucun d’eux ne se doutait de l’identité, de la vie et de la morale de l’autre, ni des idées qui pouvaient leur trotter en tête à ce moment. Pour Ambrose, les choses étaient simples : il s’adressait à une bien belle femme et il en était ravi. Il ne pouvait rater l’occasion de faire sa connaissance et de voir ce que pourrait être leur relation en devenir. Elle était charmante et il se serait maudit de l’avoir ignorée jusqu’à la fin de la pause de midi.

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 17 Nov - 9:47



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Le chant de cœur du peuple

L.Little & A.Rossi

◊ ◊ ◊



Le pauvre homme semblait tout droit sorti d'une profonde réflexion, je m'en serais presque voulue si ma curiosité n'était pas ainsi satisfaite : la Moralla de Plutarque ou les "œuvres morales de Plutarque" si je ne m'abuse.

— Les soixante dix-huit textes ...

Murmurais-je plus pour moi que pour mon interlocuteur qui devait très bien savoir ce qu'il était en train de lire après tout.
L'homme semblait passionné, je n'en savais pas beaucoup sur le sujet, bien que cela évoquait le néoplatonisme, courant découlant de Platon que j'avais étudié depuis bien longtemps -obligatoire pour devenir professeure de littérature- mais Platon et le néoplatonisme étaient deux matières différentes, après, il fallait l'avouer, c'était aussi une question de préférence.
En tout cas, cela me faisait du bien d'avoir à faire à quelqu'un de cultivé pour changer, je repensais à mes quelques heures de cours en ces lieux : un véritable échec critique à tenter de faire rentrer une quelconque culture dans le crane de ces jeunes qui, visiblement, s'en fichaient complétement ...

— Lauren Little, professeure de littérature ...

Répondais-je en lui tendant la main, en réponse à sa propre présentation. Il avait l'air gentil, plutôt bel homme, pas forcément l'air d'être venu à Cleyn pour la même raison que moi, mais pour quelle autre raison venait-on dans cet sorte d'enfer sur terre ? Il avait l'air plutôt séducteur, bien bâti et intelligent, nul doute qu'il devait être la coqueluche de ses élèves féminines et peut-être même de certains jeunes garçons

— Je suis navrée de vous avoir interrompue, j'aimerais que mes élèves soient aussi passionnés que vous ...

Et j'étais sincère, si j'avais déménagé c'était pour vivre une autre vie que celle de la gentille croyante, prof de littérature coincée, mais le collège privé ou j'officiais à Los Angeles me manquait vraiment, la plupart de mes élèves y étaient intéressés par mes cours, ici j'aurais pu être absente, c'était pareil.

— Cela fait longtemps que vous donnez cours ici ?

Cela ne me regardait absolument pas et il avait sans aucun doute envie de se replonger dans sa lecture, mais pour une fois que j'avais à faire à un intellectuel plutôt que des sportifs sans cervelles ou des pervers obsédés par le coït, j'en profitais pour le découvrir, même si j'étais mal placée pour juger ceux qui avaient ce genre de pensées perverses ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyJeu 23 Nov - 0:45



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A.Rossi & L.Little

◊ ◊ ◊



Ambrose était légèrement surpris à l’énoncé de ce détail, et il sourit avec intérêt avec flatterie avant de comprendre la raison de cette connaissance si fine de la chose.
Sa bouche fit un O compréhensif avant de retrouver son sourire. Il lui serra la main avec chaleur et douceur. Il ne lui semblait pas que Lauren soit là pour être séduite, cependant. Non pas que ça l’empêcherait de se montrer attentionné et accessible, car la belle brune ne manquait pas de charme et attisait son intérêt tant par son corps que par son esprit.

Il ricana doucement à ses paroles. Oui, il voyait très bien ce qu’elle voulait dire. Lui aussi aurait parfois aimé avoir des oreilles plus attentives pendant les cours. Les Humanités étaient plus féminines en général, mais il y avait quand même une relative parité en Histoire et il se retrouvait souvent avec un auditoire très partagé selon qu’il s’intéresse ou non à son sourire.

— Je vous comprends. C’est un établissement un peu compliqué, n’est-ce pas ?

Cette fois, il délaissa totalement le livre en le repoussant légèrement de côté. C’était le signe qu’il accordait la totalité de son attention à son interlocutrice et avait décidé de remettre sa lecture à plus tard. Ce n’était rien d’étonnant pour qui le connaissait, mais une enseignant en Littérature saurait être flattée de passer après un livre sans doute.

— J’ai commencé cette année, en fait. Je savais où je mettais les pieds mais… Oui, on s’attend à autre chose ! On aimerait parfois que les flirts et les jeux adolescents passent après le cours.

A sa connaissance, c’était une chose sur laquelle tout le corps enseignant s’entendait. Certains s’y faisaient plus que d’autres même si dans l’ensemble tout le monde ne profitait. D’ailleurs, en parlant de corps enseignant, on lui avait présenté l’établissement et il avait parcouru la liste de ses futurs confrères et consœurs avant de venir, mais il ne se rappelait pas d’avoir vu le joli minois de Lauren, et son nom ne lui disait rien.

— Vous arrivez, vous aussi ? Je le demande parce que je vous aurais remarquée sur le listing des enseignants si je vous y avais vu avant d’accepter.

Il avouait au moins son intérêt, sans se montrer trop offensif. Sa réaction lui en dirait déjà un peu sur ce qu’elle mettait comme limites entre eux.

— D’où est-ce que vous venez, Lauren ? Si ce n’est pas trop indiscret ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyJeu 23 Nov - 20:58



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◊ ◊ ◊



Un établissement compliqué ? C'était rien de le dire : cet endroit était un véritable zoo , pas moyen d'en placer une, ce qui me poussait à faire cours dans une indifférence la plus totale et parfois trop bruyante que pour être entendue, c'était le revers de la médaille de ce que j'étais venue chercher ici, tout ne pouvait pas être rose ... En fait ... Tout ne l'était pas, j'étais clairement en dehors de ma zone de confort, mais j'en avais besoin, j'y voyais comme une épreuve du seigneur ... Teintée d'un peu de luxure ...

Il repoussait son livre de côté, j'espérais vraiment ne pas l'avoir gêné dans sa lecture, j'en aurai été affreusement peinée, bien que, voir que ma conversation l'intéressait plus que son livre avait un côté un peu flatteur.
Ainsi donc j'en apprenais plus sur mon vis-à-vis, mine de rien cela me faisait du bien : la plupart des profs mettaient une distance avec moi, la petite chrétienne toujours plongée dans ses livres cela ne faisait pas rêver et même sur le côté pervers, j'avais encore beaucoup à apprendre, vu que la plupart des habitants de Cleyn étaient la pour le côté luxure ce n'était pas étonnant.

— Oui, c'est sur, mais en même temps, Cleyn n'est pas vraiment propice à l'apprentissage. Comme vous je m'attendais à autre chose, j'ai l'impression que l'on s'y fait vite.

Ce qui n'était pas tout à fait faux, au final, je faisais cours dans l'indifférence la plus totale et si c'était frustrant, j'avais appris à ne pas m'en formaliser. Ceci étant, je ne voyais pas trop comment faire autrement, aurais-je eu un portevoix que cela n'aurait rien changé, au mieux ils auraient quitté l'amphithéâtre, il y avait quelques exceptions bien sûr, des élèves qui essayaient de se concentrer, mais la plupart s'en fichaient, bavardaient au cours, jouaient sur leur portable, voir s'adonner à de petits câlins presque platoniques.
Comment faisaient les autres professeurs ? Est-ce qu'ils essayaient quand-même de donner cours ou est-ce qu'il se contentaient de faire leurs heures en attendant que cela passe ?

Il avouait un intérêt pour ma date d'arrivée, supputant par la même un intérêt pour ma personne. C'était rare en ces murs pur les raisons déjà évoquées et le rouge me montait ainsi aux joues.

— Oh .. Merci ... C'est flatteur.

Un petit sourire gêné apparaissait sur mon visage, il n'était pas mal non plus, il fallait dire qu'à Cleyn, facilement quatre-vingt pourcent des personnes que j'avais croisée était plutôt avenante physiquement.
Pour masquer mon trouble, je choisissais de répondre à sa question :

— Oui, j'arrive tout juste, cela doit faire une semaine que je suis ici.

Je n'en ajoutais pas plus, mais je n'étais pas du genre à mentir, le mensonge est un pêché selon les saintes écritures, aussi évitais-je les sujets sensibles, le mari, les enfants ...
Lorsqu'il m'avait fait son compliment, j'avais instinctivement mis ma droite sur la gauche pour camoufler ma bague de mariage, une part de moi ne voulant pas paraître inaccessible, même si je savais bien que, à Cleyn, cela ne gênerait pas grand monde. Je n'en avais pas parlé aussi par honte personnelle, après tout que n'étais-je si ce n'était une catin se vautrant dans la luxure dans le dos de son mari ignorant le danger ?

— Je viens de Los Angeles, j'y étais professeure auparavant ... Et vous ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptySam 25 Nov - 2:20



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A.Rossi & L.Little

◊ ◊ ◊



Le rouge des joues et le sourire gêné trahissaient sa surprise et la sincérité de ses mots. Lauren n’avait apparemment pas l’habitude d’être complimentée ou de recevoir des éloges. Ce n’était pas grave. Ambrose marquait sûrement des bons points de Prince Charmant en lui amenant un peu de chaleur. Il ne put s’empêcher de trouver sa réaction d’une honnêteté charmante, et que rougir allait à merveille avec ses grands yeux d’un bleu clair. Concentré sur son visage, et ses beaux yeux, il ne remarquait pas son alliance. Non pas qu’elle l’aurait gênée.

Son sourire s’élargit et s’éclaira d’une surprise sincère à cette révélation.

— Vraiment ? Los Angeles ?! J’en viens ! J’y suis né et j’y ai grandi !

Il ne pouvait s’empêcher de s’emballer sur cette coïncidence en fait pas très exceptionnelle, montant un peu la voix et se recevant en conséquence des œillades de leurs collègues présents. Il n’y fit pas attention et se pencha un peu plus dans la direction de Lauren, son intérêt et sa curiosité encore plus saisis. Le jeu était devenu une discussion totalement naturelle aussi.

— J’y enseignais aussi. Enfin… J’étais surtout chercheur et ailleurs. A cause de ma spécialisation, j’étais plutôt en Europe et rattaché à des universités là-bas ces dernières années. J’ai récemment décidé de me poser un peu, mais pas à L.A., alors … me voilà !

Il haussa les épaules avec amusement en ricanant légèrement. Il avait volontairement passé son divorce sous silence. Ce n’était pas un sujet qu’on abordait comme ça, surtout si on était face à une belle brune qu’on n’aurait aucun mal à accepter dans son lit. Quel meilleur moyen de lui faire se poser des questions inquiétantes sur soi après tout ? Il préférait encore se concentrer sur ce qui comptait : ce qu’ils avaient en commun. Le sentiment de rapprochement ferait sûrement des merveilles pour voir si la prédisposition de l’enseignante à se laisser complimenter évoluerait en bien. Et puis, il pouvait aussi poser des questions intéressantes sur le ton de la discussion et estimer un peu mieux ses chances.

— Où est-ce que vous êtes installée ? Le déménagement n’est pas trop dur ? C’est toujours une épreuve, surtout si on est seul. Vous, vous êtes seule ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyMar 28 Nov - 2:05



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L.Little & A.Rossi

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Un sourire sincère illuminait mon visage, tandis qu'il évoquait sa vie à Los Angeles, cela faisait plaisir de croiser un compatriote. Depuis le départ, j'avais l'horrible sensation d'être une extra terrestre au sein de cette ville, il faut dire que les femmes étaient toutes plus libérée sexuellement que moi, je me sentais comme la grande sœur casse pied qui ruinait l'ambiance en baissant la musique.

— Quelle coïncidence, le monde est petit, d'où étiez-vous ? Je vivais à Bel Air avant, je vous rassure, pas dans les maisons les plus chères, mais je n'avais pas à me plaindre.

Oui "je" pas "on" le fait que j'ai l'impression de me faire séduire avait un côté très plaisant, aussi me donnais-je du mal pour camoufler ma bague de mariage. Il faut être honnête, la séduction est un jeu flatteur et même si je n'étais pas du genre à me vautrer dans la luxure comme beaucoup de femmes de Cleyn, il était évident que cela me faisait malgré tout plaisir, d'autant qu'il était bel homme.
Et puis, j'étais venue pour ça non ? De plus, en tant que croyante, je ne croyais pas aux coïncidences, le fait que notre seigneur ait posé un homme sur ma route n'était pas par hasard, cela était sans doute un cadeau ...
Ou une épreuve ? Non, impossible, j'avais toujours prouvé ma foi au fil des années.
A moins que ... Sans jeu de mot, je ne fasse preuve de mauvaise foi ?

Les bras croisés sur le bureau, j'écoutais attentivement ce qu'il me disait, comme fascinée, comme s'il me récitait la bible par cœur, à la virgule prêt.
Il y avait quelque chose de très attirant chez Ambrose, pas parce qu'il était bel homme -pas seulement- mais aussi parce qu'il savait s'exprimer avec une certaine passion, il vivait ce qu'il expliquait et j'étais irrémédiablement attirée par son récit, si d'autres gens autour avaient était interloqués par la manière forte avec laquelle il s'exprimait, je ne le remarquais pas.
Pour moi c'était comme si la pièce avait disparue, comme si j'étais dans un immense cosmos sans aucun mur, ni aucune limite. Plus emprisonnée nulle part, flottant simplement dans ses explications.
Evidemment ce n'était qu'une image, bien sur que je savais être encore bien présente dans cette salle des professeurs et assise au lieu de flotter, mais c'était comme si c'était réel, j'étais comme absorbée par ses explications.

— On aura été enseignant à L.A tous les deux, c'est peut-être pour ça qu'on n'a pas l'habitude des étudiants de Cleyn ... Enfin ... Surtout moi ...

Puis vinrent plusieurs questions et je me rendais bien compte que je ne pourrai pas éluder la vérité plus longtemps. Il me plaisait, c'était un fait et je n'avais aucune envie de casser son élan -quel que soit ce dernier- mais je ne mentirai pas pour le plaisir ou l'attirance, la sainte bible condamnait vertueusement le mensonge.

— Je suis dans le quartier nord de la ville et ... Je vis seule ...

Je vivais réellement seule, mon mari était toujours à LA et je ne le voyais que le week end, tôt ou tard, il faudrait dire à Monsieur Rossi que j'étais mariée et j'espérais qu'il ne s'en formaliserait pas, mais Cleyn n'avait-elle pas cette réputation justement ?
D'ailleurs Ambrose Rossi n'avait pas l'air spécialement local, il était moins beauf, moins vautré dans la vulgarité ou l'explicite, du coup, j'étais un peu curieuse.

— Qu'est ce qui vous a attiré à Cleyn ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyMar 28 Nov - 22:44



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A.Rossi & L.Little

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Lauren admettait ses difficultés à s’adapter au milieu dans lequel elle avait plongé et sa solitude face à toute cette affaire. Ambrose était loin de connaître la réalité et le fond des choses bien sûr. Il voyait les choses bien différemment. Il voyait une enseignante de la grande métropole étouffante partie se mettre au vert et tombée sur un environnement bien différent de ce qu’elle avait envisagé, une femme entre deux âges qui peinait à se trouver sa place et la compagnie pour vider son sac et boire un verre de temps en temps. C’était le quotidien de beaucoup de gens après tout. Il n’était pas étonné et il compatissait avec la belle. Son intérêt se transformait à chaque nouvelle information et il devenait presque soucieux d’apporter un peu de compagnie à sa collègue en galère. Il voyait plus d’un atome crochu entre eux pour rendre l’expérience intéressante.

— Qu'est ce qui vous a attiré à Cleyn ?

Ah ! Grand sujet ! Il avait plus d’une réponse à ce sujet et il ne savait jamais laquelle donner. Laquelle était la vraie. Il changeait souvent l’angle d’une personne à l’autre.

— C’est compliqué.

Il sourit. C’était la vérité vraie. Les choses n’étaient pas assez claires et établies dans sa tête pour être simples. C’est vrai que déménager à Cleyn lui avait permis d’assumer certaines parts de lui qu’on lui reprochait à Los Angeles. Mais il n’avait jamais été sédentaire et il ne s’attardait jamais assez dans une université ou un chantier pour que les conséquences de ses batifolages deviennent problématiques. Il y avait souvent une entente tacite. Il était le beau gosse de passage et elles étaient les femmes qu’il aimait fréquenter sur son passage. Il avait perdu de cette simplicité en se posant et il devait avouer qu’il n’en pouvait plus d’obtenir son prochain ticket pour des fouilles ou une mission déportée.

— Outre le travail qu’on m’y a proposé, on m’a fait comprendre que j’y aurais plus ma place. Peu importe ce que ça veut dire. Ce n’est pas faux, mais je regrette le temps où j’étais presque un nomade. C’était presque une solution par défaut.

Il laissa s’écouler une petite pause, pesant ses options avant de préciser un point crucial. Un point qui pourrait résonner de diverses manières chez Lauren. Il ne se doutait pas qu’elle était une fervente chrétienne. Mais il ne se doutait pas non plus que ça ferait écho à ses propres doutes.

— Je crois qu’on m’a chassé à cause de mon divorce. On m’a mis une étiquette sur le front. Une étiquette que je ne mérite probablement pas. Parfois, on déroge aux codes sans faire de mal ni y penser et je ne crois pas qu’on doive se sentir mal pour ça.

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyMer 29 Nov - 3:59



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"Compliqué" c'était le mot, pour moi comme pour lui visiblement. Avait-il, lui aussi menti à quelqu'un d'une certaine manière ? Je n'avais pas la sensation qu'il ait réellement vécu une vie simple à base de "je m'ennuie ici, je tente ailleurs" mais que lui, comme moi, trainait ses propres casseroles.
J'avais une vie de rêve à Bel Air, alors pourquoi venir dans un tel endroit ? Et lui, ? Qu'est ce qui avait pu le pousser à s'installer ici, hormis la promesse d'un droit de cuissage plus simple que dans d'autres villes ?

Et effectivement, c'était très différent, le travail était visiblement sa passion et il évoquait y "être à sa place" Il faut dire que pour quelqu'un avec une sexualité active, Cleyn semblait être l'endroit idéal, moi je n'y étais clairement pas à ma place, mais je sentais que je devais me battre jusqu'au bout, car il y avait des choses intéressante dans un tel endroit.

— Je comprends ...

C'était une réaction honnête, en fin de compte, nous étions tous les deux la pour une raison, mais pas la même. J'avais déménagé par perversion, il avait déménagé par passion, qui sait ce que l'avenir me réservait, mon contrat ne durait qu'un an renouvelable, à voir si je me plaisais ici et si l'école avait l'intention de m'engager.

Puis Ambrose poursuivait son récit, ainsi donc il était divorcé ...
En toute franchise, j'aurais du lui jeter la même pierre que les autres. Le divorce est un pêché, mais étais-je seulement en mesure de le juger ? Moi qui passerai désormais mes semaines dans cette ville pour le plaisir de la luxure ? Mon mari n'était pas au courant et je ne voulais pas que cela se sache. J'avais déjà dès ma première nuit, invité un inconnu dans la maison louée par mon mari, le pauvre me payait un logement, sans savoir toutes les choses honteuses que j'y avais fait cette nuit la et que je recommencerai sûrement ...

— Vous avez raison, on n'a pas à se sentir mal ...

Cette phrase faisait écho en moi parce qu'elle me concernait indirectement, c'était une belle manière de réaliser que moi aussi j'étais en dehors des clous et que je devais tenir le coup sans me juger, notre seigneur le ferait à ma place, je n'avais pas eu un coup de fil pour me dire que mon enfant était malade ou n'avais fini dans le fossé avec la voiture, j'étais donc, selon moi, graciée, mais je savais faire preuve d'un rien de mauvaise foi, sans jeux de mots.
Dans le même geste, je cessais de cacher ma bague de mariage, jouant même avec en la regardant avec une certaine mélancolie.

— Je suis ici parce que ça n'allait plus à L.A ...

Mon regard se reportait dans celui de mon vis-à-vis, je voulais qu'il y lise ma sincérité. Je ne racontait pas une histoire issue d'un roman de gare, c'était ma véritable vie, encore que, l'écrire aurait peut-être pu fonctionner ? Il faudrait que je me renseigne pour l'éventualité d'un journal intime ou quelque chose du genre.

— Je suis mariée, j'ai trois enfants, nous vivons un mariage très heureux et Adam est un homme merveilleux, mais ...

Je souriais d'un petit air triste. Ma vie avait été tellement bien rangée dans une case ... Ou plutôt, dans une de ses petites boites en plastique ou l'on insère les dossiers dont on n'a plus besoin, voir les outils pour réparer la voiture ou que sais-je, je suis nulle en métaphore ...

— J'ai toujours tout consacré à la religion, la foi, la croyance, même mes enfants portent des noms en rapport avec la sainte bible. J'aurai pu me contenter de cette vie, mais je sentais bien que quelque chose me manquait. Mon mari est riche, très riche, mais cela implique qu'il s'occupe énormément de son travail et donc que je sois délaissée.

Un petit ricanement sortait de mes lèvres.

— C'est ridicule hein ? J'aurais pu simplement venir ici, pratiquer le coït avec le premier venu et repartir, mais j'avais besoin de me frotter à autre chose qu'a ma banlieue chic. Je sens que c'est ... Comme une épreuve du seigneur ... Avec une compensation ...

Un sourire plus sincère se dessinait sur mes lèvres, je contemplais une énième fois la bague qui encerclait mon annuaire gauche.

— J'aime mon mari et mes enfants Monsieur Rossi, j'aime à croire que je suis une bonne épouse, une bonne mère et, malgré les circonstances, une bonne croyante, mais je suis une femme et de temps à autres une femme a des besoins qu'un mari absent ne peut satisfaire. De temps en temps, une femme a besoin de se sentir utile. De temps en temps, une professeure a besoin d'être confrontée à des élèves turbulents ... Ce que je vis, ici, à Cleyn est un test dans ma vie, mais la vie elle-même n'est-elle pas un test ?

Un dernier regard à mon interlocuteur et fini par éclater de rire.

— Désolé, on dirait que je me justifie ...

C'était un peu le cas, je ne voulais pas qu'il ait une mauvaise image de moi ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyMer 6 Déc - 19:58



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◊ ◊ ◊



Lauren était diplomate. Mais, pendant qu’Ambrose contait son histoire, il recevait des signaux contradictoires de la part de sa collègue littéraire. Il ne savait pas comment les interpréter. Le rejetait-elle derrière une compassion polie et bien chrétienne ? Ou faisait-elle face à ses propres contradictions en l’écoutant ? Il n’allait pas tarder à le savoir.

Oui. Il avait fini par la remarquer, l’alliance qu’elle cachait d’une main. Elle ne la cachait plus et elle lui parlait de ses soucis à cœur ouvert même si avec un soupçon de prudence. Logique. Elle ne voulait sûrement pas être prise pour une pute ou pour une bonne femme coincée en pleine crise de la quarantaine. Elle voulait être prise au sérieux. Et respectée.

Ambrose ne lui donna pas moins que ça. Il écouta en silence et en soutenant son regard. Malgré les mots parfois trop guindés, il avait écouté sans jugement son histoire de sacrifice et de solitude. C’était finalement une histoire assez banale d’une femme qui n’en pouvait plus de ne pas être femme. Bien sûr, quand on le vivait soi-même, c’était sûrement la chose la plus unique et la plus folle au monde. Elle ne devait pas réaliser à quel point elle n’était pas seule.

Il avait secoué la tête en silence et l’avait laissée continuer. Elle aimait son mari, sa vie, ses principes, mais elle voulait voir plus de la vie. Ça se comprenait. Lui, il avait passé des années à bourlinguer. Elle, elle avait passé sa vie d’adulte dans sa belle maison sans problème et son groupe de femmes au foyer désespérées. Il était venu se poser le temps de retrouver son chemin et elle était venu sur un chemin inconnu avant de retourner se poser chez elle. Ils étaient là pour des choses différentes, pourtant leurs chemins se croisaient avec un opportunisme flagrant.

Parce qu’Ambrose savait pourquoi Lauren avait pris contact à présent. Il fit mine de ne pas avoir noté ça et ne laissa rien paraître. Par politesse. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise. Elle devait déjà avoir beaucoup de mal à sortir tout ça au milieu de ses collègues.

— Désolé, on dirait que je me justifie ...

— Auprès de qui ?

Il parlait doucement pour respecter l’intimité de leur discussion et sourit avec douceur et compassion.

— Pas besoin de vous justifier auprès de moi… Madame Little. Je comprends que vous ne voulez pas que je pense du mal de vous. Ce n’est pas le cas. En fait, je trouve votre histoire touchante. Il faut du courage pour accepter tout ça et vouloir y faire quelque chose, je crois. Vous pouvez porter la tête haute.

Il lui fit un clin d’œil et son sourire s’élargit. Il fit une courte pause pendant laquelle il prit son livre pour le sortir de table et le ranger. Il revint s’appuyer dessus et se pencher vers elle, et cette fois il n’y avait rien d’autre qu’elle à son attention.

— Et … Vous êtes venue me voir et me dire tout ça parce que vous avez envie de vous sentir … utile … vivante … Lauren ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 15 Déc - 6:46



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◊ ◊ ◊



"Auprès de qui ? La question prêtait à sourire, c'est vrai ça, auprès de qui essayais-je de me justifier ? De moi-même sans doute, mais j'avais déjà perdu la bataille depuis longtemps : oui ce que je faisais était mal et je le savais, pas besoin de se voiler la face, je le savais, mais pour autant avais-je l'intention de faire machine arrière ? Pas maintenant, j'avais cédé à Jacob des mon arrivée ici, j'étais faite pour découvrir tout cela et j'avais même réussi à me convaincre que le seigneur lui-même m'avait mise sur cette route, comme une manière de découvrir autre chose ou même simplement une récompense. Je ne pouvais pas croire que j'étais la uniquement par épreuve, pas après tout ce que j'avais accompli.

Monsieur Rossi prenait le temps pour que ses mots passent plus agréablement, une manière de me détendre un peu face à ma propre culpabilité. Je l'écoutais patiemment, un petit sourire gêné passant sur mon visage, lorsqu'il avait compris que je me justifiais auprès de lui, certes ce n'était pas le cas, mais c'était ce qu'il avait compris et cela créait une sorte de proximité avec lui.

— Je vous remercie.

Une petite peur se fit en moi lorsqu'il s'emparait de son livre, je cru un instant qu'il allait se remettre à bouquiner, mais non, il le rangeait, avant de se pencher en avant. Mon cœur se mit à battre plus vite, son regard accrochait le mien et, même si je n'étais que peu expérimentée, je savais déjà ce qu'il allait faire : me draguer, tenter sa chance, mais sa manière de faire était largement plus subtile que celle de Jacob, aussi un petit sourire se dessinait sur mon visage et je me prenais totalement au jeu, toute ménagère coincée que je pouvais être.

— Je désespère de me sentir vivante et utile Monsieur Rossi ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 15 Déc - 6:47



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◊ ◊ ◊



On n’allait pas se mentir, Ambrose n’avait pas spécialement l’habitude des grenouilles de bénitier, et il n’en avait jamais rencontré une si partagée entre doctrine religieuse et nature humaine. Pour autant, il n’était pas bête. Il voyait les réactions de l’enseignante sur son joli visage et dans ses grands yeux bleus. Il voyait sa gêne et sa sollicitude quand il la rassurait, et sa peur lorsqu’il avait pris son livre et qu’elle avait cru qu’il partirait. Il pouvait voir son soulagement et son sourire candide en le voyant rester et se pencher totalement sur elle.

Si ce n’était pas un aveu de désir et une invitation à continuer, il avait clairement perdu la main. Le sourire charmeur d’Ambrose s’affina et s’éclaircit en laissant un court silence flotter entre eux, leurs regards croisés.

— Vous pouvez m’appeler Ambrose, Lauren.

Un petit clin d’œil. Mutin. Complice. Il voyait bien qu’elle n’avait pas beaucoup d’expérience et il se demandait si ça la ferait pouffer en rougissant ou si elle détournerait le regard sans savoir quoi en faire. Il préféra couper toute réaction dans son élan en passant à l’action, avançant une main vers les siennes et les couvrant tendrement en continuant.

— Est-ce que vous avez encore cours, cet après-midi ? Parce que je pensais rentrer et ce serait un délice de poursuivre notre discussion dans un cadre plus … confortable … et intime.

Les éclats sonores qu’il avait pu laisser passer au début de leur discussion étaient clairement terminés. Il avait la voix basse, le timbre grave, profond, la diction douce. Il la caressait presque à distance du bout de la langue et ménageait clairement la gêne potentielle qu’elle pourrait ressentir en se sentant écoutée. Il savait que les choses étaient clairement en train de prendre le bon chemin et Lauren était rapidement passée dans son esprit d’une jolie collègue quadragénaire inconnue à une belle femme de goût et d’esprit qu’il trouvait très sérieusement désirable, pour garder le terme le plus soutenu du lot. Mais il n’avait pas l’intention de la traiter comme un acquis ou comme un bout de viande. Elle ne demandait pas de se faire tringler. Elle demandait à vivre. Et il voulait qu’elle se sente puissante et vulnérable à la fois entre ses mains.

— C’est à côté. Je peux vous y conduire.

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 15 Déc - 7:02



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◊ ◊ ◊



— Ambrose ...

Le nom était sorti comme un poème, après tout, il m'avait invité à le prononcer et je devais l'admettre : il me plaisait beaucoup. J'étais toujours partagée, agissais-je bien ou étais-je en train de foncer dans un mur ? Probablement un peu des deux, mais je me disais que parti comme c'était parti, je ne pouvais pas renoncer.
Depuis mon arrivée ici et en moins d'un mois j'avais eu plusieurs amants et l'envie de poursuivre mon exploration des choses coquines me tiraillait de l'intérieur. J'avais envie de découvrir cela avec Ambrose et faire un nouveau pas vers l'avant.
Le fait de m'avoir invitée à prononcer son prénom me fit sourire, moins regard fuyait un peu, comme une gamine qui découvre que son "amoureux" l'aime bien, sauf que la nous n'allions pas nous contenter de nous tenir la main, elles seraient bien assez occupées ailleurs.

Ambrose me proposait alors d'aller s'amuser ailleurs, dans un cadre plus intime et comme dit, je ne suis pas naïve, je savais ce qu'il avait en tète et comment j'allais finir et l'idée me plaisait énormément.

— Oh, c'est embêtant je dois donner cours ...

Fis-je avec un air faussement embêté, ou avais-je appris à être aussi taquine ? Je ne l'étais pas avant, pas avec Adam et fort peu avec mes enfants, je parle bien sûr de simple taquinerie rien de plus, cela ne me ressemblait pas, pas plus que d'être séductrice, j'avais déjà découverts ce trait de caractère en moi quand j'avais séduit Jacob et je me plaisais à découvrir cette nouvelle Lauren.

— Mais bon, si c'est quand-même pour faire cours à un auditoire entier qui s'en fiche, pour une fois Balzac devra attendre ...

Balzac ou quelque soit l'écrivain dont j'étais censé parler était fort probablement mort depuis des siècles, moi j'étais vivante et j'avais envie d'écrire mes propres lignes de dépravation, si le seigneur m'avait accordée cette personnalité si sensuelle c'était surement pour que j'en fasse usage, comme si, après toutes ses années de bons et loyaux services, j'étais enfin récompensée, ce n'était probablement pas le cas, mais mon inexpérience et ma naïveté me poussaient à vouloir croire cette version.

— Conduisez-moi Ambrose, emmenez-moi au pays de la débauche, pratiquons le coït !

Okay, va peut-être falloir revoir mes phrases d'accroche ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 15 Déc - 23:34



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◊ ◊ ◊



Le sourire de l’archéologue s’étira une seconde en l’entendant. La manière dont elle prononçait son prénom en disait long sur ce qu’elle pensait. Généralement, il l’entendait de cette manière, ou pas loin, lorsque les choses s’emballaient sous les draps, dans un hoquet étranglé ou dans un soupir de jouissance. Le fait que la brune en soit à l’énoncer ainsi lui donna un frisson. Il savait très bien ce qu’elle avait en tête. Difficile pour elle de le cacher. C’était même impossible à ce stade. Le fallait-il seulement ? Non. Ils flirtaient. Ils allaient plus loin que du flirt. Ils se faisaient des avances. Et elle était extrêmement réceptive. Prête à craquer. Certains diraient que c’était une honte de pousser ainsi une femme mariée, mais ne s’était-elle pas ouverte en première sur sa souffrance ? N’avait-elle pas ouvert la porte pour s’ouvrir à cette possibilité ?

Il allait hausser les épaules. Tant pis. Il pouvait lui donner rendez-vous un soir. Peut-être ce soir ? Mais il fut coupé dans son élan.

Il s’arrêta net en haussant les sourcils, surpris. Il ne s’attendait pas à ça. A la voir faire le mur pour partir avec lui. Il n’avait peut-être pas réalisé à quel point la belle manquait de tout ça et avait envie de lui. Ça le fit rire, doucement, amusé. Un peu flatté aussi.

Il marqua une autre pause soudaine, fit la grimace, mais retrouva dans la seconde son sourire et rit de plus belle. Quelques regards se tournèrent vers eux, brièvement, et il se tut. Les regards retournèrent à leurs occupations. Ils n’en avaient rien à faire.

— Nous travaillerons votre répertoire de mots coquins par la même occasion.

Il lui fit un clin d’œil, rassurant, pour qu’elle ne se sente pas jugée, et il lui tendit la main tout en se levant, son sac dans l’autre. Il attrapa la première main qui vint, attendit qu’elle se soit levée et l’entraîna doucement après lui, l’air de rien. Ils quittèrent la salle des professeurs sans un bruit ni un regard intrigué et ils prirent le chemin de la sortie sans un mot, seuls leurs pas se faisant entendre dans les couloirs à cette heure-ci.

— J’ai ma voiture sur le parking. Vous venez aussi en voiture ? Vous me suivrez ? Ou je vous conduis et vous ramène ensuite ?

Il se tourna vers elle en souriant. Et puis, un éclair taquin passa sur son visage et il lui demanda :

— Vous devriez peut-être monter avec moi. J’ignore si vous avez déjà eu l’occasion de… prendre votre pied en voiture ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 15 Déc - 23:53



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J'avais conscience de ce que je faisais et j'avais déjà fauté deux fois, il était trop tard pour les regrets et j'étais en plein déni : pour moi, un de plus ou de moins ce n'était pas grave.
Et au final, ce n'était pas "un de plus" comme si je me fichais de mes partenaires, il était charmeur, patient, moins pressé que Jacob, même si je n'avais pas détesté la fougue de sa jeunesse.

La remarque sur mes expressions un peu "coincée" me fit sourire, je savais que ce n'était pas pour se moquer. Je l'avais dis : j'étais étrangère à cette liberté et le faire de me retrouver ainsi à m'ouvrir à un monde plus "libertin" devait se faire en douceur.

— Avec plaisir.

Je posais ma main dans la sienne, elle était chaude ... Comme moi ...

— Je vais monter avec vous Ambrose, d'une part parce que je suis curieuse de voir ce que vous m'offrez et aussi parce que ... Je n'ai pas de voiture ...

J'avais laissé la voiture à Adam, moi j'avais le car et le week end j'étais en famille, je n'étais pas censée me déplacer plus que ça après mes heures de cours, Adam, lui, avait des rendez-vous importants, j'avais donc décidé de lui laissé le véhicule de la maison. Peut-être devrais-je en acheter une ici, il était surement possible de s'en procurer une sans pour autant utiliser la carte ? Je verai cela plus tard.

Pour le moment je quittais la salle des professeurs avec Ambrose, consciente que quelques regards se posaient sur nous et je savais très bien ce qu'il pensaient ou plutôt ... Ce qu'ils savaient ... Cleyn était connu pour son ouverture d'esprit au niveau sexuel, un homme et une femme partant pour s'isoler c'était rarement pour faire une partie de Poker.
J'avais un peu heonte, mais je ne devais pas, il était plus que temps pour moi d'assumer mes choix ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyJeu 21 Déc - 8:35



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◊ ◊ ◊



— Oh ?

Ambrose était sincèrement surpris. La voiture était presque obligatoire dans la plupart des endroits. Cleyn avait au moins des transports en commun assez complets pour sa petite taille, entre le métro et le bus, le train et l’autoroute. Mais ça restait peu efficace et potentiellement dangereux pour elle. A moins qu’on la voie comme quelqu’un de trop prude pour être une bonne victime ? Si c’était le cas, les choses risquaient de changer assez rapidement avec ce qu’il pouvait bien lui apprendre. Rien que le genre de choses pouvant se faire dans une voiture…

— Nous allons trouver un endroit où … faire cours, dans ce cas.

Un sourire et un clin d’œil. Ils continuèrent jusqu’au parking et il lui ouvrit la portière passager sans un mot. Il n’avait pas une voiture excessive pour une Américain, une berline sans prétentions avec quand même une sellerie confortable et de l’espace. L’intérieur était très confortable. Il sortit du campus toujours sans un mot et prit machinalement le chemin de son adresse, tout en réfléchissant à un endroit où s’arrêter.

Sachant que les choses allaient mettre quelques minutes à se mettre en place, il décida d’ouvrir les hostilités en laissant glisser sa main du levier de vitesse à la jambe de sa collègue, la caressant du genou en remontant sa cuisse et en relevant sa jupe à son passage. Il n’hésitait pas à laisser ses doigts plonger à l’intérieur de ses jambes, encore sage mais très ouvertement intéressé.

— Passons ce vocabulaire en revue, Lauren.

Il croisa son regard en souriant et retourna ses yeux sur la route.

— Que peut-on utiliser à la place de ‘pratiquer le coït’, à ton avis ? Et ‘faire l’amour’ est invalide. Ce n’est pas une question d’amour, n’est-ce pas ? Essaye plutôt de me dire ‘j’ai envie de baiser’.

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyDim 24 Déc - 2:09



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Trouver une voiture serait peut-être une idée, au départ, j'avais laissé le break à Adam parce qu'il en avait plus besoin que moi et que mes trois enfants étaient en âge de conduire : Matthew et Mary avaient la vingtaine et Luke avoisinait bientôt les dix-huit ans, il leur arrivait donc d'utiliser le véhicule familial.
A Cleyn, je pensais ne pas en avoir besoin, je l'avais gardé une semaine, le temps d'amener mes affaires dans ma nouvelle maison, mais il serait peut-être temps de penser à un véhicule sur place, Adam ne serait pas contre, il avait les moyens et voulait que je sois au mieux "dans cette épreuve" évidemment s'il savait que je lui avait menti et que j'étais à Cleyn par choix et aussi pour la débauche, il était fort probable qu'il regretterait d'avoir mit la maison à mon nom.
Quant à mes enfants ... Je n'osais imaginer, surtout Matthew qui était très pieux, il me trainerait sûrement de fille de mauvaise vie et de petite vertu ...

Je suivais docilement Ambrose jusqu'à sa voiture, lorsqu'il ouvrait la portière passager, je me glissais à ses côtés. Il faisait froid dehors et je regrettais un instant de ne pas avoir pris ma veste, mais nous devrions avoir plus chaud dans peu de temps.
J'étais nerveuse.
Ma main se calais sur la poignée de la porte, celle que l'on saisit lorsque l'on n'est pas à l'aise en voiture -je ne voyais pas pour quelle autre raison, l'on utiliserait cet ustensile- et tentais de me détendre, après tout, il n'allait pas me manger, il n'allait que me faire ce que j'avais déjà vécu deux fois.

De perverses pensées me vinrent, pour chauffer la situation, je pourrai retirer ma culotte ou passer mes doigts sur son sexe que j'imaginais bien gonflé, mais l'assurance dont j'avais fais preuve chez le père Williamson avait disparue. Pourtant, ce jour la, j'avais eu tellement l'impression de dominer la situation que s'en était jouissif.
Tout à coup, je sentais la main de Ambrose sur ma cuisse, la chaleur commençait à monter en moi, mon regard croisait le sien et un petit sourire se dessinait sur mon visage, machinalement, je posais ma main sur la sienne, non pas pour la retirer, mais pour sentir son contact, comme un massage : "oui, vous me touchez la cuisse, oui c'est un geste intime et oui, je vous le permet"

C'était le moment de la leçon de vocabulaire, fini "pratiquer le coït" ringard et bonjour les phrases plus honnête, plus directe, mais serais-je capable de dire une telle vulgarité ?

— Je ... J'ai envie de b ...

Ca ne sortait pas, je fermais les yeux, comptant mentalement jusque trois.

— J'ai envie de b ...

Bon sang Lauren ! Tu es venue à Cleyn pour changer, pour tenter de devenir une femme plus ouverte sur ta sexualité, plus sincère dans tes choix, affirme toi !

— Oh treize à table ! Jésus de Nazareth, j'ai envie de baiser !!!

"Treize à table" "Jésus de Nazareth" les deux seuls jurons dont j'étais réellement capable, ça aussi il allait falloir améliorer ma manière de m'exprimer, mon regard se posait sur Ambrose, tentant de forcer les choses, ce n'était pas que je ne connaissais pas les jurons, juste que je n'osais pas les prononcer, un peu comme dans ces huit films autour d'un jeune sorcier ou tout le monde a peur de prononcer le nom du méchant.

— J'ai envie de baiser avec toi Ambrose !

Ok, c'était sorti d'une manière peu naturelle, mais cela avait au moins le mérite d'être honnête.
Sur ma cuisse, ma main droite vint remplacer ma gauche qui était toujours posée sur celle d'Ambrose et guidait cette dernière à remonter vers ma culotte, glissant cette dernière un peu sur le côté afin qu'il ait accès à ma caverne intime, ma main gauche quant à elle vint se poser sur son sexe en érection.

— J'ai envie de baiser ... La ... Maintenant ...

Et cette fois c'était naturel et sincère, ainsi que le démontrait mes gestes, ma main droite poussant celle d'Ambrose à me caresser dans ce que j'avais de plus secret, mon autre main malaxant son sexe tendu et turgescent, avant de saisir le bout métallique de la tirette de son pantalon et de plonger à l'intérieur pour m'emparer de son mat de chair et le sentir bien chaud entre mes doigts ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyJeu 4 Jan - 2:14



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Après la difficulté qu’elle avait eu à se prononcer, l’explosion était pourtant moins surprenante que les injures employées. Et elles firent bien rire Ambrose, qui se contint mais ne put s’empêcher de rire bêtement, pris par surprise par les termes utilisés. Il ne savait pas à quoi s’attendre d’une femme si pieuse, et il avait maintenant une bonne image du tableau. Il sentait qu’il en avait d’autres à découvrir par la suite, mais, le pas de la porte franchi, Lauren se montrait enfin beaucoup plus libre et disposée à conclure.

— J'ai envie de baiser avec toi Ambrose ! J'ai envie de baiser ... La ... Maintenant ...

Les mots étaient de plus en plus sincères et le ton de plus en plus résolu. Il fallait dire que la littéraire ne faisait plus dans la dentelle, Ambrose sentant une main attirer la sienne le long de son entrecuisse et une autre se poser sur son entrejambe. Elle s’était vite mise à le palper, à le malaxer, faisant raidir son membre avec une assurance tranquille, née de l’envie comme, peut-être, d’une petite expérience en la matière. Il ne se posait pas de questions. Il passa sa propre main entre ses jambes, finit de remonter jusqu’à sa culotte et glissa ses doigts contre elle, frottant contre sa vulve, poussant le tissu dans sa petite fente pour mieux la caresser et taquiner son bouton de rose gonflé, excité.

Elle avait bel et bien envie de baiser et lui n’y tenait plus non plus. Heureusement que les voitures étaient automatiques ici. Pas besoin de récupérer sa main pour manipuler le levier de vitesse. Il repéra un petit chemin sortant de la route et s’y inséra sans un mot, s’arrêtant derrière les buissons et les arbres quelques mètres plus loin. A l’abri des regards indiscrets, il se rangea sur le bas-côté et tira le frein à main de sa main libre avant d’arrêter le moteur et de se détacher.

Il se tourna vers elle et remplaça la main qui la caressait par l’autre, avec une prise et une marge de manœuvre bien plus aisées. Il se pencha sur elle, glissa ses doigts sous sa culotte en l’écartant de son chemin et se mit à la caresser à même la peau sans perdre de temps, pendant que ses lèvres se joignaient aux siennes pour l’embrasser fougueusement. Il se redressa vite, sans arrêter de la caresser, juste pour parler.

— D’accord, Lauren. On va passer sur la banquette arrière et … As-tu déjà pratiqué le 69 ?

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyDim 7 Jan - 1:39



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Mes lèvres s'entrouvrirent, ma respiration s'accélérait et je poussais quelques gémissements discrets, les caresses d'Ambrose mettaient mes sens en ébullition et je pouvais sentir que lui non plus n'était pas en reste, je sentais son membre gonfler sous mes doigts pour mon plus grand plaisir.
Je sentais que c'était moi qui lui procurait cette envie, moi, la coincée, la croyante, bien catholique, bien sous tout rapport, celle que l'on imaginait coucher uniquement avec son mari, uniquement en missionnaire et uniquement pour faire des enfants, ce que j'étais avant d'arriver à Cleyn en vérité.
Les doigts d'Ambrose me torturaient de fascinante manière, empêché par ma culotte, le plaisir était comme retenu et cela me procurait une sensation très différente des masturbations auxquelles j'étais habituée, ma main vint frapper contre le vitre tant le plaisir y était, bien sûr, nous ne sommes pas dans un film ou dans une histoire écrite, une vitre de voiture ne se brise pas à la seule force du poing et encore moins de la paume de la main ouverte.

Les yeux clos, je sentais que la voiture tournait et en déduisait assez rapidement que Ambrose avait du trouver un lieu discret dans lequel il serait temps de faire son affaire, or, coucher en voiture avait quelque chose de glauque, dérangeant et c'était pour cela que je me sentais encore plus excitée : ce n'était pas conventionnel, ce n'était pas "convenable" et -par conséquent- ce n'était pas ce que ferait l'ancienne Lauren Little.

La voiture s'arrêtait donc sur un genre de petit chemin discret, Ambrose retirait la ceinture de sécurité et vint changer de main pour s'occuper de ma caverne personnelle, ses lèvres se joignirent aux miennes, sa langue vint fouetter ma langue et je sentais le plaisir m'irradier de partout.
Nous allions passer aux choses sérieuses, il l'avait dit, nous allions le faire.

— Oui, une fois et j'ai adoré cela ...

J'en confesse, de toute façon, quel jugement attendais-je de la part d'un homme qui avait déjà ses doigts enfoncé dans mon intimité et qui pouvait voir le plaisir sur mon visage ? J'avais pratiqué cela dès mon arrivée en ces lieux, un soixante neuf avec la complicité du jeune Jacob Duken qui m'avait initiée entre autres au caresses anales et à cette fameuse pratique.

Mon regard se plantais dans celui de Ambrose, retirant doucement sa main, mais il pourrait voir facilement sur mon visage que je ne changeais point d'avis, ôtant doucement ma culotte, avant de passer acrobatiquement une jambe à l'arrière de la voiture, laissant entrevoir mon intimité, avec un regard qui en disait long.

— Rejoins moi Ambrose ...

Ordonnais-je doucement en enlevant mes vêtements.

— Je te veux ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyJeu 11 Jan - 0:34



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A.Rossi & L.Little

◊ ◊ ◊



Ambrose frissonna. Madame Little n’était décidément pas si prude qu’elle le proclamait. Et c’était tant mieux. Ambrose se voyait mal tout lui apprendre, du début à la fin. Il préférait encore commencer sur de bonnes bases et pouvoir s’amuser plus qu’enseigner, même si l’idée de lui apprendre des choses, de lui faire expérimenter des plaisirs, ne lui posait aucun problème. Bien au contraire.

Doucement, elle s’était débarrassée de ses doigts pour se départir ensuite de sa culotte. Puis, elle l’avait gratifié d’un beau spectacle en passant à l’arrière, exposant sa fente à son regard en écartant largement les cuisses pour passer une jambe derrière les sièges et se préparer à se faufiler sur la banquette arrière. Ce faisant, elle laissa voir brièvement sa croupe en s’y glissant. Il ne rata pas une miette du spectacle et avait un grand sourire lorsqu’elle recroisa son regard.

— J’arrive …

Elle avait commencé à se débarrasser de ses vêtements et il en fit autant. Il se départit de sa veste et de sa chemise, encombrantes, inconfortables dans cette situation. Et il préférait encore un bon peau à peau. Du bout des orteils, il fit tomber ses chaussures devant les pédales, y laissa tomber ses chaussettes. Et il se fit rouler son pantalon à la suite sans pour autant retirer tout de suite son boxer. Il préférait lui laisser le soin et le plaisir de le déballer.

Tout ceci fait au plus pressé, il s’était tortillé pour plonger derrière avec elle, passant une main de chaque côté d’elle pour se pencher dans sa direction et venir l’embrasser fougueusement en continuant de se contorsionner à sa rencontre. Il sortit la langue et rencontra la sienne, glissa son corps presque nu à côté du sien, entièrement nu déjà, et il laissa ses mains, une fois assis, s’emparer d’elle, couvrant son ventre et ses flancs, son buste charnu, ses hanches féminines de caresses torrides, palpant avec un désir non dissimulé ses formes et se défendant, avec peine, de ne pas tenir parole pour lui sauter dessus. Ses yeux dans les siens, baisers terminés, il sourit malicieusement et lui fit un clin d’œil.

— On y va ?

Il n’attendait pas de réponse. Il l’embrassa encore et se recula, la laissant se positionner pour l’accueillir sous elle. Il aimait aussi être dessus, parfois, mais il préférait connaître l’amante et savoir ses capacités avant de lui baiser la bouche à l’aveugle comme il pouvait le faire parfois. Cette fois, il serait dessous. Il se glissa sur la banquette sur le dos, en glissant la tête entre les cuisses de Lauren. La voiture était plutôt large, fidèle aux standards américains, mais ça restait une voiture. Il plia les jambes à l’autre bout, relevant les jambes en écartant bien ses cuisses pour lui donner toute la place pour glisser sa tête. Lui se positionna en attendant qu’elle vienne poser sa fente sur son visage. Il avait vraiment hâte de la goûter et de voir ce qu’une bonne chrétienne pouvait faire de sa bouche dévote.

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyJeu 11 Jan - 0:49



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L.Little & A.Rossi

◊ ◊ ◊



Cela n'avait rien de très romantique, mais -en même temps- la situation ne s'y prétait pas. Je ne demandais pas à Ambrose de me demander en mariage et il ne me demandait pas de devenir sa petite femme au foyer : nous voulions du sexe ! Cru, sincère, droit au but : les plaisirs charnels ni plus, ni moins.
Aussi, dans cette optique, les vêtements furent abandonnés dans la hâte, jetés de ci, de la pour faciliter l'acte. Il faisait froid dehors, l'hiver était bien installé, même si la neige était absente, mais pour le moment, nous avions tous les deux chaud.

Ambrose réapparaissait à l'arrière de la voiture, SA voiture, entièrement nu, nul doute que si un policier devait apparaître, nous aurions des problèmes, encore que ... Dans une ville comme Cleyn, rien n'était sûr.
Il se glissait ainsi, contre moi, dans une intimité que j'avais juré à l'église et devant notre seigneur de ne partager qu'avec mon mari. J'avais conscience de violenter les règles du mariage, mais c'était si bon, si agréable ... Ses mains ... Ses avants bras musclés .. Sa langue dans ma bouche et que dire de son érection qui -même si elle était cachée par son boxer- semblait réellement imposante, ma main s'y aventurant plusieurs fois.

Il finit par s'écarter de moi, laissant mes lèvres humides ... Les deux paires ... Et me proposait de démarrer.
Je pensais d'abord qu'il voudrait me saillir directement, mais il n'en fit rien, il avait bien évoqué un soixante-neuf et le voila qu'il me proposait d'être au dessus.
Depuis mon arrivée ici j'avais rarement l'habitude d'être dans la position dominante, sauf pour celle-ci, ainsi me posais-je, écartant les cuisses, prenant garde de ne pas lui casser le nez avec mon genou pour lui offrir ma caverne intime, curieusement systématiquement épilée de prêt depuis ma rencontre avec Jacob.

Mes mains se mirent à caresser son mat au travers de son sous-vêtements, mat qui -apparemment, c'était possible- se mit à durcir encore plus.
Doucement de mes doigts tremblants d'excitation je déplaçais le caleçon vers le bas, révélant "l'animal gonflable" de mon amant qui se relevait, droit comme un "I" devant mon regard ébahi, surprise, je ne pris même pas la peine de retrier le boxer et le laissait ainsi, la pine à l'air et que je masturbais alors doucement.

— Elle est si ... Imposante ...

Et c'était vrai, arriverais-je à prendre une telle chose en bouche ? Il n'y avait qu'un moyen de le savoir ...
La bouche ouverte, je déposais un coup de langue sur le bout du pénis de Ambrose, avant de descendre mes lèvres sur son gourdin de chair qui s'enfonçait petit à petit vers ma gorge, le gout caractéristique d'une fellation me parvint, un gout qui avait le don de me rendre folle de désir.
Ma bouche s'activait, descendant longuement le long de son sexe, sentant chaque veine, chaque petit poil, ma main se mit, machinalement à lui caresser les testicules avant de faire remonter ma bouche, mes doigts se joignèrent à mes lèvres pour le branler pendant que je le suce.

— C'est tellement ... Oh Ambrose !

Ses coups de langue n'étaient pas en reste, me procurant un plaisir sans limite, je me sentais tellement chaude et excitée en cet instant ...

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 12 Jan - 12:26



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A.Rossi & L.Little

◊ ◊ ◊



En toute sincérité, Ambrose ne savait pas à quoi s’attendre, et il était plutôt content de découvrir que Lauren n’était pas seulement une coquine en demande cachée derrière un écran de conservatisme, elle se tenait aussi prête pour ses écarts et ses infidélités. Il put le voir quand elle se retrouva sur lui, le sentir sur elle, sur sa peau, à son contact. Il redressa légèrement la tête, lui embrassant l’intérieur des cuisses et les lèvres intimes pendant qu’elle le déballait et le caressait, le faisant raidir dans sa paume, découvrant sa forme et sa taille.

Vraiment ? Ambrose n’avait jamais eu l’impression d’être spécialement bien monté. Mais, à part avec le feedback de ses amantes, un homme hétérosexuel n’avait guère d’occasions de se comparer aux autres. Et Lauren n’était peut-être pas la plus fiable pour estimer un classement provisoire. Il préféra oublier le détail, vite disparu en sentant sa langue glisser sur son gland, sa salive mêlée au présperme qui s’en échappait maintenant doucement. Elle le prit vite en bouche. Il ne dit rien, soupira de plaisir en passant ses mains sur ses reins, l’attirant à lui, la faisant descendre contre sa bouche pour sortir le bout de sa langue et lui faire parcourir sa fente avec légèreté. Il l’excita un moment pendant qu’elle testait ses capacités. Il pouvait la sentir descendre sur son manche de plus en plus, mettre sa bouche au défi, et il ne se priva pas de lui rendre le plaisir en entamant des coups de langue légers qui ouvrirent son intimité en douceur et la dégustèrent en éveillant chaque coin de sa vulve au plaisir d’une exploration confirmée.

Il faisait monter la chaleur en elle, mais elle n’était simplement pas en reste. Elle associa sa main et sa bouche pour une fellation digne d’une amante confirmée. Elle avait bien dit qu’elle manquait d’action dans son mariage ? Elle devait avoir de beaux restes de leurs années de bonheur, dans ce cas, car l’archéologue avait assez d’expérience pour apprécier ce qu’elle faisait à la hauteur qu’elle le méritait. Il gémissait contre ses lèvres intimes en accélérant ses caresses buccales, se concentrant sur ces endroits qu’il avait senti réagir le mieux à ses stimulations. Il la tenait près de lui et lui interdisait de fuir le plaisir. Elle pouvait toujours s’arrêter, craindre qu’il soit rassasié et s’arrête si elle allait jusqu’au bout, mais il ne s’arrêterait pas et il comptait bien continuer jusqu’à ce qu’elle jouisse une première fois pour lui.

Une première fois avant d’autres.

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MessageSujet: Re: Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple Cleyn - Lauren / 4 / Le chant de coeur du peuple EmptyVen 12 Jan - 22:30



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L.Little & A.Rossi

◊ ◊ ◊



Le plaisir montait de plus en plus, au fur et à mesure que la tension sexuelle grimpait et devenait à couper au couteau. Je sentais l'appendice buccal de Ambrose me farfouiller l'intérieur, tandis que je m'activais au mieux, mes doigts jouant sur son membre et ma bouche s'activant le plus possible, non pas dans le but de le faire jouir, mais dans celui -assumé- de lui donner du plaisir.
Un homme avec un tel physique et aussi ouvertement libertin devait avoir eu de tas de conquêtes, certaines -et même probablement beaucoup- devaient être juste sublimes et spectaculaires dans leurs actes, aussi me donnais je du mal pour tenter d'être à la hauteur.
Je me  donnais du mal, oui, certes, mais avec un plaisir totalement avoué de vouloir concurrencer des femmes sublimes sans visages qui n'apparaissaient que dans mon imagination, fichu égo que nous avions tous et qui nous poussaient à être le ou la meilleur-e des amants-es afin de satisfaire notre propre égocentrisme.

Mes phalanges sentaient la chaleur agréable du pénis tendus, parcourant chaque petit recoin, chaque veine saillante, tandis que mes lèvres montaient et descendaient comme un ascenseur humide, se donnant un maximum à jouer de la langue sur le gland tuméfié de mon collègue de travail.
Ambrose, lui, donnait pleine mesure et utilisait mieux sa langue depuis plusieurs minutes que n'importe quel politicien durant toute sa carrière électorale, me procurant un plaisir non dissimulé, si fort, si puissant, que je ne pu empêcher des gémissement de franchir mes lèvres pourtant obstruées par son gourdin de chair, mon autre main se posant sur sa cuisse et je profitais du gout, si particulier, de la fellation, pourtant pas vraiment agréable, mais tellement sensuel, sexy et excitant.

J'aimais être dans cette situation, je ne pensais pas à ce qu'il se passerait si mon mari me voyait, je ne voulais pas penser à lui (et encore moins à mes enfants pour des raisons évidentes) Je voulais juste profiter de l'instant présent afin de parfaire mon éducation sexuelle, priant pour que notre créateur ne soit pas trop furieux envers moi.

Serrant les lèvres de toutes mes forces et remontant le long de sa verge, je laissais échapper cette dernière en reprenant mon souffle, un long filet de salive reliant la fente de son gland à mes lèvres, ma main s'activait à le masturber tandis que je reprenais un rien mon souffle.

— C'est trop bon ... Pu ... Putain !

Le mot était sorti, la vulgarité avait un côté tellement libérateur, plutôt que de sortir des "treize à table" et autres "Jésus de Nazareth" qui devaient en faire rire plus d'un, sentant que je commençais à trembler des jambes, j'avais conscience que la jouissance n'était pas loin, aussi me jetais sur le pénis turgescent comme un SDF sur un sandwich ou une bouteille de pinard, et ce, malgré que l'image, bien que juste, soit fort peu excitante pour parler de l'acte que j'étais en train de faire.
Il n'y avait rien de plus excitant au monde que de voir un homme aussi chaud par ma main et ma bouche, mais je du relâcher le "mat du capitaine" afin de crier mon lplaisir.

— Oooooohhhh Amnbrooooosseeee !!!

Jre sentais une sensation humide entre mes jambes et un plaisir en constante montée qui explosait dans mon bas ventre, tandis que je posais mes deux mains sur les cuisses de l'homme et me mit à hurler mon plaisir sans prêter attention que nous étions dans la rue, de toute manière, vu mon état d'excitation, si j'avais du penser aux policiers, la seule image qui me seraient venue n'aurait pas d'être déshonorée auprès de ma famille après l'appel du magistrat pour que mon mari vienne me chercher, mais plutôt la perspective de faire des cochonneries avec une paire de menottes au poignet ...

Chère Lauren, que vous êtes perverse ...

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