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C.Muller & A.Winger

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Le printemps laissait peu à peu place à l'été. La température avait monté et Carel était directement rentré chez lui après le travail. Le chantier de la journée et sa fatigue accumulée l'avait dissuadé d'aller au bar du coin. En rentrant dans son immeuble, il ouvrit sa boite aux lettres, gardant in œil prudent sur les jeunes, défoncés dans la cage d'escalier. S'il avait pu y avoir un ascenseur dans un immeuble, l'homme aurait apprécié. Hélas, celui-ci était hors service depuis quelques semaines.

Après son ascension, le brun referma la porte de son appartement à double tour. Il ouvrit ensuite son courrier.

De la pub empestant le joint et des organismes de santé. Hésitant, l'homme ouvrit ces derniers et constata le changement de sa mutuelle et sa reconnaissance d'handicapé. Ses yeux étaient rivés sur ce paragraphe, cette phrase, ce mot. D'avoir passé des examens et reçu un traitement, ça lui avait fait quelque chose. Mais de le lire, ça remettait un coup à son moral. L'envie de déchirer ce putain de papier le prit, mais quel intérêt ?

Au lieu de cela, l'homme avala quelques anti-douleurs, pris une douche, mis son linge à laver, contempla le vide de son frigo et soupa avec une sardine avant de se coucher.

Carel s'était réveillé avant le soleil, un poignard tournant vicieusement au milieu de son dos. Les dents serrées, il s'habilla et se rendit à l'hôpital. Quelques heures plus tard, il repartait avec deux médicaments exonérés. Un pour calmer ses envies impérieuses de pisser, et l'autre pour atténuer ou faire disparaître sa douleur au dos.

En s'installant dans son bon vieux fourgon, l'homme avait déjà avalé un de chaque. Il dodelina de la tête et ferma les yeux, espérant qu'ils agiraient vite. En attendant, il mit la radio.

"… Tout à fait Jack. Le criminel qui a échappé au nez et à la barbe de la police hier soir s'avère en fait être le voleur de Pontiac, connu sous le nom de Doug Judy. L'inspectrice chargée de cette affaire n'a pas laissé de commentaires. Mais on peut déjà ..."

L'électricien esquissa un petit sourire. Au moins, personne ne chercherait à voler son fourgon. Il était sale, avec des bosses sur la carrosserie et vu pas mal de kilomètres. Mais Carel l'aimait, son utilitaire.

Petit à petit, le poignard s'en allait. Carel sentait celui-ci s'atténuer au point de n'être plus qu'un petit point à peine perceptible. Puis plus rien. Ses nerfs lâchèrent. Après avoir repris son calme, le brun était reparti faire ses courses. Son frigo enfin rempli, son ménage et son rangement fait. Retrouvant son matériel de cordage, il laissa ses pensées s'égarer et vérifia sa montre.
Parfait. Il croiserait pas John qui cherchait à revendre son putain d'Armatix-IP1 à la con. L'homme embarqua quelques cartouches et quitta son domicile. Arrivant au stand, l'homme salua quelques connaissances et s'arrêta.

Une chevelure blonde et des formes familières étaient devant lui. Il chercha un moment à mettre le doigt sur la personne et finit par la reconnaître. C'était Ashley ! Elle ne l'avait pas encore repéré, ayant mis son casque. Aussi, le tireur s'installa à côté d'elle et vida un chargeur avant qu'il ne soit possible d'aller voir ses résultats sur le pas de tir. Retirant son casque, l'homme tapota l'épaule de l'inspectrice.

— Salut Ashley !

Puis, avisant du bout du doigt son arme, il ajouta :

— Tu sais t'en servir ?

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La réussite et l'évolution réside toujours dans l'entrainement.

Fort de ce constat c'était malgré tout avec un enthousiasme modéré que je me rendais au champ de tir, celui du poste étant réservé par l'unité d'élite du SWAT qui, vous comprenez, avait besoin d'évacuer le stress de ... Ne rien faire puisqu'ils ne faisaient plus rien depuis un moment.

Il faisait chaud, très chaud. Si bien que j'aurai du porter un short ou une jupe, mais je ne portais jamais de short parce que c'est moche et pas de jupe, parce que mon manque de confiance en moi m'empêchait de comprendre que j'avais de jolies jambes. L'ironie étant que je les épilais régulièrement, mais ne les montrait jamais.
Je portais donc un jeans slim et un t-shirt à manches très courtes gris. J'avais revêtis la casquette réglementaire frappée de l'insigne de la police de New York et chaussé les énormes lunettes de tir pour me protéger des éventuels impacts liés à ... Non, ok, en vrai je n'avais jamais compris pourquoi on portait ces saloperies, mais je les portais par sécurité.

Le doigt sur la gâchette de mon arme personnelle, je m'apprêtais à faire feu quand l'individu qui venait d'arriver vidait son chargeur sans trop réfléchir. Avait-il passé une mauvaise journée ? Peu importe, je m'apprêtais à faire mon premier tir quand un tape sur l'épaule me surpris et que ma première balle frôlait à peine le carton représentant la cible.

Carel, putain qu'est ce qu'il foutait la ?

Carel Muller avairt été un témoin que j'avais interrogé sur une scène de crime avant d'accepter sans trop savoir pourquoi son invitation à je cite : "m'enculer à mort" un moment que j'avais beaucoup apprécié moi qui n'était pourtant habituée à l'anal.

Je retirais le casque et les lunettes pour le saluer et reportais ma propre attention sur mon arme personnelle : un Beretta M92F que j'avais acheté il y avait quelques années.

— Si je veux garder mon job c'est préférable.

Je n'étais ni amicale, ni rentre dedans, mais quelque chose m'avait posé problème dans son attitude.

— Tu ne m'a jamais rappelée, mon cul était si peu accueillant ?

Avais-je osé demander, sachant très bien que personne ne nous entendrait vu le vacarme des tirs autour de nous.

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Le brun remarquait que la blonde n'était pas en joie. Mauvais point pour lui. Pour sa défense, Carel l'avait surprise avec une arme en main. Forcément, un sursaut, un regard noir et un « connard ! » allaient avec. Il força un sourire sur ses lèvres.

— Désolé pour la surprise.

Après un petit moment, la blonde ouvrit la bouche et lui avoua à demi-mots se sentir comme une conne parce qu'il l'avait jeté de son appartement comme une vieille chaussette après lui avoir planté un drapeau dans le cul, sans jamais la rappeler.

— C'est vrai.

Le brun se souvenait très bien qu'il avait pas été des plus courtois, mais pour sa défense, il avait mal, plus de patience, et pensé qu'Ashley aurait aimé être traité de cette façon. Monumentale erreur. Toujours est-il qu'il aurait pu lui envoyer un message ou la contacter, mais non. Il avait son boulot, sa vie, ses emmerdes quotidiennes et son merdier à gérer. À commencer par ses médicaments.

— J'ai eu une semaine chargée. Je comptais te rappeler, mais tu tombes bien.

Il aurait pu jouer au con et dire qu'il l'avait pas rappelé car il avait rien à dire de plus sur son affaire de pd enculé à mort, mais non. Va savoir pourquoi, il était honnête. Qu'Ashley ait une arme chargée ne changeait rien. De toute façon, il sortait toujours couvert.

L'homme identifia d'ailleurs sans mal l'arme de la jeune femme et ajouta :

— Tu me montres ton score ? Je suis curieux de voir si tu tires aussi bien que tu suces.

Carel ne s'était pas gêné pour dire ça à voix haute . Après tout, si Ashley le faisait, pourquoi pas lui ? De toute façon, entre les tirs, les casques et les gens qui s'occupent de leurs oignons, peu importait au final.

Il alla chercher le sien et s'approcha d'Ashley, se rapprochant délibérément d'elle pour comparer leurs résultats. Carel était de ces tireurs rapides qui, en tirant comme un gros débile, arrivait à avoir des résultats plutôt bien rapprochés.

— Tu sais quoi, et si on faisait du gong après ? Si je gagne, tu me suis.

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Ce n'était pas vraiment très agréable d'avoir été jetée après m'être fait défoncer l'arrière train sans vergogne par un homme qui avant notre rencontre était un sinistre inconnu et ne m'avait pas donné d'occasion de le considérer comme autre chose qu'un sinistre inconnu.
La claque avait été brutale et difficile à encaisser, l'une des choses que la plupart des personnes versées dans la soumission ont au moins vécu une fois ce sont les dominant qui s'imaginent que la session ne s'arrête jamais et que l'on  peut traiter avec irrespect à tout moment.

Visiblement Carel jouait les innocents et je ne me formalisais pas plus. Au final, j'espérais que cela n'irait pas plus loin. Pour moi cela avait été un plan cul, j'avais attendu un appel qui n'était jamais venu après avoir été jetée comme une malpropre.
Cette rencontre était un hasard. Rien n'indiquait qu'il y aurait une suite alors pourquoi ne pas s'amuser.
Et je reconnaissais qu'évoquer la manière dont je suçais m'excitais quelque peu.

— Je n'ai pas eu l'occasion de tirer vu que tu m'a surprise par derrière, mais ce ne serait pas la première fois ...

Ok j'étais joueuse, peut -être n'aurais-je pas du, mais au final, n'était-ce pas cela l'attirance : jouer avec le feu jusqu'à se bruler ?

Pendant qu'il disparaissait pour aller chercher son papier, je fis feu sur le mien, vidant le chargeur le plus précisément possible, certes, je n'étais pas une tireuse d'élite, mais fort heureusement, j'avais quand même quelques capacités, juste assez pour ne pas me ridiculiser et au moins toucher la cible à une exception prêt : le premier tir foireux.

Carel revenait tandis que je récupérais ma carte.

— Faire du gong ? C'est à dire ? Et te suivre ou ?

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Est-ce que Carel estimait devoir des excuses à Ashley ? Oui. Des explications ? Aussi. Il ne haussa pas le ton, personne ne tirant. La plupart des membres étaient sur le pas de tir à vérifier leurs touches, à discuter ou autre.

— Je suis malade, et mon traitement a des effets secondaires allant du gênant au douloureux. J'ai juste récemment réussi à me stabiliser. Quand tu as... Fini ta prière j'avais mal et j't'ai dégagé comme une malpropre. Je regrette.

Bon, ça c'était derrière lui.

Il ne put s'empêcher de voir la blonde sourire et le regarder avec des grands yeux. Cela le rassurait. Carel avait apprécié le moment passé avec elle et décida de la railler gentiment :

— Tu es flic et tu sais pas ce qu'est le tir sur gong ?

Sûrement, elle le faisait marcher. C'était impossible qu'elle n'ait pas déjà tiré sur des gongs. Il la détailla un instant, la regardant forcément de haut puisque plus grand qu'elle. L'idée d'embarquer l'inspectrice chez lui et de passer la nuit, et le week-end, avec elle le traversa. Toutefois, il se dit que l'inviter normalement ne serait pas suffisant. Ashley aimerait sans doute davantage une approche plus épicée.

— Je comptais entraîner une innocente dans les bois et faire d'elle ma chose.

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Malade ...

Je ne m'en étais pas aperçue, il faut dire que nous n'avions pas eu beaucoup de temps pour discuter privilégions l'action à un dialogue, bien que j'avais eu droit à quelques insultes de son cru. Quelle maladie pouvait-il avoir ? Je l'ignorais et je ne me voyais pas lui demander des précisions, cela ne me regardait pas vraiment, mais je comprenais mieux sa réaction.

— Oh ... Je suis désolée ...

Et j'étais sincère, je me sentais mal en cet instant d'avoir mis en doute sa parole et de l'avoir directement agressé. En vérité, ma réaction était légitime, mais mon manque de confiance en moi couplé à la honte de l'avoir envoyé pété m'empêchaient de comprendre que l'erreur était humaine.

Le tir sur gong, jamais entendu parler, nous avions peut-être une autre manière de l'appeler ? Le jargon de la police était parfois fort éloigné de vocabulaire populaire.

— Peut-être pourrais tu me montrer.

Les mots de Carel me percèrent directement l'abdomen pour faire danser l'intérieur de mon ventre dans un joyeux ballet d'excitation. C'était ça d'être une soumise, surtout que j'avais fais quelques progrès le soir même de notre rencontre, puisque j'avais fais la connaissance d'une dominante au donjon qui s'était bien occupée de moi.

— Tout de suite ? On ne peut pas dire que tu prenne des gants ... Mais la proposition est tentante ...

Je relevais mon arme, cran de sécurité enclanché, avant de jeter un oeil vers mon interlocuteur. Il n'avait pas changé : toujours un air innocent, mais malgré tout capable de sortir des phrases perverses qui avaient le don de me rendre folle.

— Faisons un petit concours : si tu me bats tu feras ce que tu veux de moi, mais si je te bats ... Alors c'est moi qui décide ...

Je n'avais pas vraiment l'ame d'une dominatrice et je doutais que Carel goutte l'idée, non, il y avait neuf chance sur dix que j'en profiterai peut-être pour lui claquer le cul, puis j'inverserai les rôles et le laisserait se venger, encore que ... Même sans en avoir l'âme j'avais déjà pensé être celle qui tient la cravache, mais je n'avais concrétisé.

— Tu en dis quoi ?

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Il se contenta de hausser les épaules quand elle lui présenta des excuses. Le brun retint son sourcil de se lever plus haut. D'un pas, Carel réduisit le peu de distance entre eux. Ayant envie de jouer avec la policière, il passa un bras autour de sa taille et lui pointa du doigt la porte à quelques mètres de là.

— Les gongs sont des cibles métalliques qui tombent en les touchant.

Il vit la blonde rougir et la sentait presque faiblir. C'était peut-être qu'une impression, ou la faute à son bras handicapé, mais il jurerait qu'Ashley se laissait aller contre lui pour lui signifier qu'elle était déjà sa chose. Bizarrement, l'idée d'entraîner la policière dans son fourgon, de l'attacher et de l'enculer lui vint en tête.

— Je suis à peu près sûr d'avoir dit vouloir d'une fille innocente. Toi, tu n'es qu'un sac à foutre.

Il venait de l'insulter, oui. Gratuitement. Mais il n'y avait pas de méchanceté dans sa voix. Juste de l'amusement. Alors que la policière tentait de reprendre un peu de contenance, lui proposant de voir qui tirait le mieux, l'homme la regarda droit dans les yeux.

— Tu veux que je te ridiculise avant de t'emmener ?

Le brun étudia une seconde la question. L'idée d'être aux ordres d'une femme dans la chambre à coucher ne lui plaisait pas vraiment. C'était un rôle qu'il n'avait jamais eu. Cependant, il tenait tout de même à laisser cette chance à la blonde. Après tout, pourquoi pas ? Il était aussi probable qu'elle lui ordonne de lui faire du sale, auquel cas Carel serait d'accord.

— J'espère que tu es prête, car il y a un trou que je n'ai pas encore repeint.

Il ramena ses mains vers son Glock, puis accrocha une cible à son pupitre. Carel arrêta cette dernière à quinze mètres, plissa des yeux, dégaina, puis tira.

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Les gongs ? Des cibles métalliques ? Oh bien sur, chez nous on appelait la "le tir sur plaques" une habitude que nous avions lorsqu'il fallait réellement s'entrainer, tirer sur des fiches c'était sympa, mais dans la réalité aucun criminel ne restait statique, pas plus que le tireur, nous n'étions pas dans un film avec Milla Jovovitch ici.

Les propos de Carel me frappèrent comme une gifle au visage, une gifle plaisante. J'en fus surprise, mais curieusement excitée, qu'est ce qui n'allait pas chez moi au juste ?
Toujours était-il que Carel semblait avoir prit la décision de m'exciter. Salopard, il savait très bien ce que cela me faisait et en jouait à mort. Je déglutissais avec difficulté.

— Je n'aime pas être ridiculisée ... Humiliée par contre ...

Je lui fis un sourire en retirant ma casquette que j'accrochais à ma ceinture. J'en avais envie certes, mais pas sans combattre, même si une part de moi rêvait de perdre, l'idée de le mettre à genoux aurait pu être toute aussi excitante.

— Encore faudra-t-il me battre, monsieur Carel Muller ...

Et tandis qu'il se mettait en position, j'en fis de même, commençant à tirer le plus droit possible, une balle, deux balle, trois balle ... Jusqu'à la dernière. J'aurai pu tenter de la mettre dans le mille, mais une part de moi avait tellement envie de perdre que je m'octroyais un handicap et ce, même si j'étais loin d'être une tireuse hors pair, la preuve : en tentant de tirer à côté je fis un bulls eye, bravo Ash, ce n'était pas vraiment le but.

Je ramenais la cible vers moi. Pas grave, je n'étais pas une tireuse d'élite, nous verrions bien ce que le destin avait prévu pour nous ...

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Le chargeur de son arme vidé, l'homme le changea, puis le rengaina à la ceinture. Il appuya sur le bouton pour ramener la cible. Carel vit les impacts de balles ayant percé le papier et estima son résultat comme plutôt bon. Une fois son papier a quelques centimètres de son visage, le brun compta le nombre de touches plus précisément. Dix-huit sur dix-huit. Le tout dispersé entre le torse et le visage.

Un sourire satisfait sur les lèvres, Carel se frotta une seconde les yeux en attendant après Ashley. Alors qu'elle terminait ses tirs, l'homme détaillait la silhouette de la jeune femme. Il avait étrangement envie de se jeter sur la blonde, de la désarmer, puis de la baiser devant tout le monde. Un instant, il imagina Ashley résister, puis lui ouvrir son cul et faire de même pour tous les autres membres présents. Elle jouerait, à la fin, de l'insigne pour les coller au mitard quelques jours, mais reviendrait les interroger chez eux. L'idée de faire cela avec la policière l'étonna. Il n'avait jamais fait que des choses très simples dans la chambre et il ne se sentait pas vraiment prêt à sauter le pas. Et puis, il avait envie de garder cette salope de policière pour lui.

L'homme exposa ses résultats à côté de ceux de la jeune femme et après une rapide comparaison, commenta :

— Tu tires pas trop mal, commença-il, mais tu n'as pas autant touché la cible que moi. Tu tires pour le job, le sport, ou parce que c'est un hobby ?

Pour Carel, c'était plus un sport qu'il pratiquait depuis des années. Il avait plusieurs trophées entassés dans un carton, stockés dans le grenier de chez sa mère. Cible statique, mobile, parcours, tant qu'on lui donnait une cible, Carel faisait presque toujours mouche.

L'homme remarqua la mine défaite de la jeune femme et passa un bras autour des hanches de cette dernière.

— Tu es une mauvaise fille, mais tu viens de mériter une récompense. Suis-moi.

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Pourquoi tirais-je ? Il aurait pu y avoir bien assez de raisons, mais la raison principale je la connaissais : pouvoir coffrer "L'artiste une fois pour toute et s'il se débattait, je n'aurai aucun soucis à lui coller une balle entre les deux yeux, j'avais même limite envie qu'il résiste, ça ferait une pourriture de moins sur cette terre.

— Le plaisir ... Toujours ... Le plaisir ...

Un léger mensonge, mais je ne voulais pas faire flipper Carel en lui expliquant une histoire aussi longue que compliquée : la ou j'étais avant, un tueur en série du nom de "L'artiste" s'était fait connaître en assassinant ses victimes avec systématiquement une mise en scène inspirée de l'histoire de l'art. J'en avais pratiquement fait une affaire personnelle, mais je pataugeais totalement.

Ainsi Carel avait remporté le duel, même si je m'étais un peu laissée faire. J'avais hâte de voir ce qu'il me préparait. Notre dernière rencontre avait été plaisante, même s'il m'avait un peu jetée dehors comme une malpropre. Le referait il une fois de plus ? aucune idée ! Ceci dit c'était l'occasion de le savoir et s'il me remballait à nouveau, qu'il aille se faire foutre.

— Oh monsieur Muller ... Je suis TOUJOURS une mauvaise fille ...

Fis-je avec un sourire enjôleur ...

J'étais d'humeur coquine et c'était plutôt excitant. Ma vie n'avait pas été toujours jalonnée de plaisir, mais j'avais des fantasmes à assouvir et la présence de Carel m'y aidait. Je savais ce que je voulais, mais je ne connaissais pas mes limites et cela me faisait peur. Carel me poussait à me dépasser ou du moins l'avait fait une fois, allait-il pouvoir m'aider une fois de plus ? Nous verrions bien ...

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Carel voyait bien qu'Ashley ne lui répondait pas franchement. Est-ce que c'était si important ? Non. C'était même logique. Ils n'avaient pas vraiment de connexion émotionnelle forte, ni de raisons de se dévoiler. Pour le moment. Toujours est-il que la policière lui offrit un sourire. L'homme lui rendit, puis lui prit la main avant de lui répondre sur le même ton :

— Dans ce cas, il va falloir punir sévèrement cette mauvaise fille.

Sans ajouter le moindre mot, Carel l'entraîna hors du stand. Il faisait beau dehors. Et chaud. Le soleil tapait avec force sur la ville. L'homme ouvrit les verrous de son fourgon avant d'ouvrir la porte du coffre.

— Monte. Ordonna-il.

Une petite voix dans sa tête lui avait rappelé qu'Ashley aimait recevoir des ordres et si elle était assez délurée pour le suivre à nouveau, autant y aller pour de bon. Carel n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire, mais pour le moment, l'improvisation marchait. L'intérieur du fourgon était plutôt propre et bien rangé. Une plate-forme en laminé était posée et quelques câbles, bien enroulés reposait à même le sol.

Le soleil avait cogné fort dans son véhicule et il sentait déjà la transpiration couler. Le brun ferma la portière derrière lui, puis verrouilla l'utilitaire avant de se retourner vers la policière. Il s'approcha d'elle, puis posa ses mains sur ses hanches. Puis, il l'embrassa, laissant ses mains et sa langue l'explorer et lentement la déshabiller.

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Punir la mauvaise fille ? Avais-je vraiment envie de cela ? Oui, sans aucun doute. J'étais clairement la mauvaise fille et je méritais ma petite punition, j'en avais envie ... Très envie même. J'ignorais si je pouvais faire confiance à Carel, après tout, la dernière fois, il m'avait virée comme une malpropre et il y avait une différence entre le fantasme et la manière de me traiter comme si je n'étais réellement qu'un vulgaire trou, juste bonne à se vider les bourses.

Pour autant, j'avais envie de voir ce qui allait se passer. J'avais eu un début d'explication, mais maintenant c'était l'instant ou je saurai si je pouvais lui faire confiance. Au moins avais-je apprécié la dernière fois, ce serait l'occasion de s'éclater un peu.

— Oh oui punissez-moi Professeur ...

Carel m'emmenait donc sans outre forme de procès vers la sortie. Le soleil tapait fort, il faisait beau, mais quelque chose me disait que d'ici quelques instants je n'en aurais plus grand chose à faire.

Il déverrouillait son fourgon et une petite peur me vint. Et si ce type était dangereux finalement ? On parle bien d'un gars qui, en deux échanges de phrase, m'avait proposé de, je cite : "m'enculer à mort"
Et en même temps, la vue de c fourgon était tellement glauque compte tenu de ce que nous voulions faire, que le côté kidnapping m'excitait beaucoup.

L'ordre frappait dans ma tète comme une grosse fessée : je devais monter dans le fourgon, ce que je fis. Carel me suivait. Négligemment, je dégageais de la main quelques outils au sol, et posais ma casquette, avant de me tourner vers mon futur tortionnaire qui n'hésitait pas à se jeter sur moi et enfourner sa langue dans ma bouche, baiser auquel je répondais, me frottant à lui comme une chienne en chaleur, jusqu'à ce qu'il commence à m'arracher mes vêtements.

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Professeur ? Est-ce qu’il avait bien entendu ? Oui. Professeur ?! Est-ce qu’il avait une tête de professeur ? Non. Mais si Ashley voulait jouer à l'étudiante en retenue, pourquoi pas. La surprise passée, Carel se laissa aller.

Alors qu'elle se frottait à lui, l'homme jeta les vêtements de la blonde. Quittant la bouche de cette dernière, le brun explora la peau presque nue de la policière et passa ses mains dans son dos. D'un geste malhabile, l'électricien lui dégrafa le soutien-gorge.

Ses yeux se posèrent un instant sur les seins nus de la jeune femme. Il s'amusa à les faire pointer et à les pincer, cherchant à voir les réactions d'Ashley.

— Pour l'instant, je ne fais que jouer.

Et pour jouer, il joua. Pendant plusieurs minutes, il fit se brandir les tétons de la blonde, massant sa poitrine avec une relative douceur. Après ces quelques instants, Carel délaissa la poitrine de la blonde pour descendre jusqu'à ses jambes. Le brun retira les derniers morceaux de tissus pour goûter aux lèvres de la policière.

— Tu n'auras rien de plus.

Dit-il, après quelques coups de langue.

Le brun détailla le visage d'Ashley pour conserver au mieux sa réaction. Un sourire narquois aux lèvres, il baissa son pantalon pour enfiler la blonde de tout son long. Il se sentait bien dans ce trou. Bon, chaud et humide, dans un fourgon en plein cagnard, mais toujours bien. L'homme commença à masser le fond de la policière.

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Il me déshabillait. J'avais bien vu que ma petite boutade l'avait surprit, pensait-il réellement à un jeu de role ? Ou peut-être avais-je juste touché une corde sensible ? Si c'était le cas en tout cas il n'en montrait rien, commençant à me déshabiller pour mon plus grand plaisir.
Ma respiration s'accélérait alors que Carel jouait avec la pointe de mes tetons. Je m'en mordillais les lèvres. J'adorais le moment. Carel, sous ses dehors de petit monsieur sans histoire était un excellent dominant et pour une raison que j'ignorais : il me trouvait attirante.

— Mais je vous en prie, jouez donc ...

Carel semblait très excité et je l'étais également. Je sentais mon intimité devenir un peu plus humide à l'idée de me faire sauter comme ça dans le fourgon. Carel, descendait, lâchant ma poitrine qui se redressait, pour venir enlever le bas de mes vêtements.
Quelques coups de langue plus tard, il m'avertissait que je n'aurai droit à un rien de plus. Comment cela ? Allait-il juste me sauter comme ça et s'arrêter ? En avait-il déjà marre ?

Je n'eu pas le temps de poser de questions que mon amant baissait son pantalon et s'enfonçait en moi sans ménagement. Je gémissais de surprise, sentant ses assaut répétés et je me doutais que, de l'extérieur, tout le monde savait ce qui devait être en train de se passer, avec le bruit et la camionnette qui remuait légèrement. Je serrais les cuisses derrière ses fesses, tentant de m'agripper quelque part avec mes mains et finissait par les rabattre sur son dos.

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Le brun chercha le fond de la blonde. D'abord du bout du gland, comme pour dire bonjour. Il ajusta quelque peu sa position, son angle, puis entama ses mouvements.

Sentant la blonde l'arrêter, il commença a soupirer, ses hanches faisant le gros du travail. Son rythme s'accéléra jusqu'à ce que les suspensions du fourgons ne le fasse tanguer. Se sentant suer a grosses gouttes et a l'aise dans la jeune femme, il décida pourtant de se retirer.

— A quatre pattes !

Ordonna le brun.

Carel chercha du regard après quelques outils, avant de donner une fessée a Ashley. Puis une autre. Le brun continua jusqu'à ce que la peau de la policière soit plus rouge que le sang palpant ses joues, s'amusant des réactions de celle-ci. Le brun avisa une corde qui traînait.

— Donnes moi tes mains maintenant.

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L'ordre claquait comme une gifle, faisant monter mon excitation encore d'un cran si cependant il y en avait besoin. Je m'exécutais sans révolte, après tout, j'étais la pour ça et j'avais raté le jeu, perdu contre lui, même si c'était bien volontaire de ma part.
Le plat de mes mains vint rencontrer le bas de la camionnette, je sentais l'acier froid et rugueux sous mon épiderme, tandis que je tendais mon cul à Carel pour qu'il en profite un max (et moi aussi)

La première fessée vint, m'arrachant un cri de surprise, les suivantes m'arrachèrent des cris qui étaient plus dus au plaisir qu'a la surprise. Une fessée c'est comme un témoin de Jéhovah : ça ne vient jamais seul. J'en profitais un maximum, me demandant de manière totalement perverse si les gens à l'extérieur pouvaient m'entendre (et c'était fort probablement le cas)

Puis Carle changeait son fusil d'épaule, me réclamant mes mains pour en faire exactement ce que j'attendais : m'attacher. Dommage je n'avais pas mes menottes sur moi, mais vu le matériel présent dans ce van, il y avait fort à parier que mon amant avait tout ce qu'il fallait sur lui.

Une fois de plus, je m'exécutais, tendant mes poignets à l'homme qui me faisait du bien. Peu importe la suite, jusqu'ici il avait fait un sans fautes, ou presque ...

— On a peur que je me débat ?

Lancais-je comme une pique destinée à blesser son égo et le pousser à être encore plus dominant. Qu'est ce qui ne tournait pas rond chez moi pour en être arrivé la avec un homme que je ne connaissais que depuis deux rencontres ? Aucune idée, mais cela me faisait un bien fou ...

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Carel enroula la corde autour des poignets de la blonde, prenant son temps pour serrer l'entrave. Une fois certain qu'elle ne puisse pas s'en défaire, il prit le t-shirt de la policière et commença à lui élargir le fion.

— Tu peux te débattre, si tu veux. Mais c'est dans ton intérêt d'être une bonne fille.

Une fois le trou de la blonde ouvert, le brun prit un marteau et lui enfonça profondément le manche dans le fondement. La réaction d'Ashley l'endurcit, si c'était possible et instinctivement, le brun lui mit une nouvelle série de fessées en faisant aller et venir l'outil.

Carel prit la blonde de tout son long et l'enfila sans ménagement. Pour l'instant, elle ne se débattait pas, ou n'avait pas mal. Lui, en tout cas, lui fit une promesse :

— Je vais te farcir comme une tomate. Mais si t'es une bonne fille, et que tu me vides bien comme il faut, peut-être que je te conduirai à la pharmacie.

Carel espérait que ça ferait son effet sur Ashley, lui en tout cas, prenait son pied dans ce vagin qui se serrait autour de son membre et de cet utérus qui semblait vouloir le garder prisonnier.

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A.Winger & C.Muller

◊ ◊ ◊

La domination pouvait se passer de deux manières : soit la personne soumise est obéissante et tout coule d'une manière sympa, mais parfois un peu trop classique, soit la personne soumise se rebelle un peu et donc il faut la punir ...
Et j'adorais être punie ...
Ma pique de provocation n'avait pas spécialement pour but de le pousser plus loin, c'était plus par jeu, mais je ne me plaignais pas de la manière dont il me traitait en cet instant. J'étais excitée et pour autant que je le sache : lui aussi.

— Oh, mais je suis toujours une bonne fille voyons ...

Je sentais un objet phallique en moi, sans doute un outil, le manche d'une tournevis ou, au toucher, c'était quelque chose de lisse, plutôt ... Un marteau ...
En tout cas, je l'avais dans l'anus et Carel savait que cela me plaisais au vu de notre dernière rencontre. Je sentais les vas-et-viens en moi, poussant de légers gémissements.
Carel me fit une promesse et je ne comprenais pas.

— Comment ça la pharmacie ?

Pour toute réponse, l'homme s'introduit en moi, avec une certaine impatience : celle d'un homme qui avait besoin de se vider. J'étais devenue un vide-couilles ou du moins l'imaginais-je, mais au fond de moi-même je savais que c'était mon imagination en plein travail et j'aimais cette idée.
Carel se donnait à fond pour me défoncer comme je le voulais, ces derniers temps ma sexualité avait fait un bond malgré mon physique banal et classique. J'avais toujours été du genre à penser que je ne valais pas grand chose, c'était peut-être ça qui me poussait à vouloir être traitée comme de la merde au lit ?

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C.Muller & A.Winger

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Petit à petit, Carel sentait le monde autour de lui disparaître. Il n'était plus dans son fourgon, sous un soleil de plomb. Ses genoux ne s'écorchaient pas sur le mélaminé. Son souffle s'accélérait et ses muscles se crispaient sous l'effort. Il sentait son sens du toucher se développer et une sensation soyeuse, molletonnée et confortable prendre ses cuisses alors qu'il cognait contre celles d'Ashley.

Entre plusieurs gémissements de la policière, l'homme l'entendit dire quelques choses, mais cela fila dans une oreille pour ressortir de l'autre. Le souffle lourd, il lui sortit quelques insultes.

— Sac à foutre ! Salope !

Il leva la main et claqua à nouveau les fesses de la blonde. Son bras trembla une seconde en sentant le contact. Puis, l'homme empoigna les hanches de la policière et accélera ses coups de reins.

Sa respiration haletante, ses muscles se crispaient de plus en plus fort, et son membre n'en pouvait plus de sentir la blonde. Il se sentait comme un record-man soulevant le plus grand poids au monde, et qui ne voulait plus qu'une chose : tout lacher. Pendant une seconde, il se tut en sentant sa jouissance. Puis, comme une bête possédée, il cogna la blonde, sentant son foutre jaillir de ses couilles droit dans la chatte d'Ashley. Il se mit à crier de plaisir pour ne pas laisser celui-ci lui couper son élan afin d'aller et venir davantage dans la policière.

Puis, aussi brutalement que sa semence l'avait quitté, un gigantesque soulagement le happa. Cherchant après son souffle, l'homme passa sa main sur les fesses d'Ashley. Sortant de sa torpeur, l'homme sorti sans cérémonie le marteau du trou du cul de la policière avant de lui tirer les cheveux pour la forcer à se redresser. Carel échangea un regard avec Ashley avant de poser ses lèvres sur les siennes.

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A.Winger & C.Muller

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La pharmacie fut rapidement oubliée à coups d'insulte et je me retrouvais à nouveau excitée alors même que cet homme était en train de faire de moi sa chose, ici, couchée dans son fourgon au su et à la vue de tout le monde, bon, certes, personne ne pouvait voir l'intérieur du fourgon, mais le véhicule devait fort probablement remuer dans tous les sens pour le plus grand voyeurisme de tout un chacun.
Personne avec un minimum de réflexion ne douterait de ce qui était en train de se passer ici.

Ce qui était particulièrement bon avec Carel c'était la manière dont ses coups de rein étaient puissants et surtout rapides, tel un boxeur poids léger du sexe, son dard entrait et sortait en moi à vitesse grand-V et je ressentais un plaisir de tous les instants à me faire ainsi pilonner de plaisir, n'hésitant pas à l'exprimer au travers de mes cris, même si mon partenaire semblait complètement parti ailleurs. Que je sois moi ou une poupée gonflable n'aurait pas changé grand chose à cet instant de notre partie de jambes en l'air et c'était frustrant ... Donc excitant.

Puis Carle se cabrait soudain, sa respiration se fit plus laborieuse, signe avant coureur de ce qui allait suivre : les chutes du Niagara provenant de son gland turgescent. L'effet curieux de sentir ce liquide chaud et gluant dans mon anus me procurait une drôle mais agréable sensation. Je sentais que Carel essaie de lutter comme tout homme le fait au moment de jouir, des spasmes agitaient son corps de soubresauts, tandis qu'il se vidait en moi.

Pas un mot d'échange, mais Carel n'en avait pas tout à fait fini avec moi, apportant la touche finale à son chef-d'œuvre, il me relevait en me tirant par les cheveux pour coller ses lèvres aux miennes.

— Ce ... C'était ...

Je cherchais mes mots.

— Fabuleux ...

Je me laissais quelques secondes pour redescendre, le tout à mon souffle de redevenir plus régulier, moi qui voulait aller courir ce soir, j'avais probablement fait ma cardio pour la journée ...

— Tu pourrais me détacher maintenant ?  

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