My songs know what you did in the dark

Pennywise & Verascyel

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Je lui offre un sourire entendu à ses propos. Je ne peux nier sa classe et son charisme. Voilà deux sujets où je ne peux pas l’attaquer. Notre rapprochement s’est fait en partie grâce à sa classe et son charisme. De là à lui avouer ouvertement, il y a de la marge. Je ne lui ferai pas ce plaisir. Ce serait perdre cette bataille d’égos qui se joue. Et je déteste la défaite même si elle pourrait s’avérer être une merveilleuse victoire à finir dans ses filets au final. Je ne suis pas décidée à céder. Je ne tiens pas à être sa soumise ce soir. Rien ne dit que je ne craquerai pas un jour. La véritable question est plutôt de savoir quand je craquerai. J’ai conscience que je ne réussis pas à lui résister indéfiniment. Me contenir me demande déjà énormément de forces. Surtout que mes remarques ne m’aident pas vraiment à apaiser mes désirs internes. Je jette plutôt de l’huile sur le feu.

— Ne le mérite-je pas de base au nom de notre amitié ?

Mon sourire s’élargit au point de se faire charmeur. Après tout, elle a le droit de céder la première. Je n’y crois pas beaucoup la connaissant. Ça ne me coûte rien de tenter ma chance. Évidemment, elle rebondit pour essayer de me dévêtir également. Elle est maligne et habile. C’est une adversaire redoutable en termes de séduction. Je n’en suis guère étonnée. La rousse est gorgée de confiance en elle, de certitude sur son pouvoir d’attirance. Je ne l’ai jamais connue longtemps célibataire. Elle n’a jamais sauté sur lea premier.e venu.e non plus. Elle est exigeante sur ses partenaires. Savoir que je l’intéresse me rend fière. Cependant, tout comme elle, m’avoir me mérite. Mes gestes ne sont pas des signes de faiblesse. Je ne fais que la provoquer, que titiller ses nerfs, alors que je meurs d’envie de lui retirer sa jupe. Pas spécialement pour nous lancer dans un moment lubrique. Dans un premier temps, je suis curieuse de découvrir ce qu’elle porte en dessous. J’arque un sourcil en la voyant saisir mes poignées. Aurait-elle peur ? Il faut dire que je l’ai recadrée assez fermement sur mon point de vue sur la vie. L’instant n’étant pas adéquat. J’espère ne pas l’avoir brisé. Elle me rassure bien vite. En fait, elle ne veut qu’être maîtresse de la situation.

— C’est tentant …

Je lui donne de l’espoir, lui fais croire que j’abdique dans cette bataille. Je vais jusqu’à libérer mes poignets et approcher mes mains de mes épaules. Je fais glisser un haut de manche sur la naissance de mon bras, lui dévoilant ainsi la bretelle noir de mon soutien-gorge. Voilà de quoi animer son imagination, lui susciter des envies. Le parfait moment pour m’arrêter et replacer correctement mon vêtement. Non, je ne retirai pas ma robe. Je me penche ensuite vers l’avant. Je dégage mes cheveux blonds tombant sur son visage. Mon regard rivé dans le sien, la proximité de nos bouches est telle que nos souffles se mélangent.

— Mais moins tentant que de t’embrasser.

Dans la foulée, je romps la maigre distance qui sépare nos commissures afin de les sceller dans un tendre baiser.

(c) oxymort

My songs know what you did in the dark

Verascyel & Pennywise

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Ce qui est usant la dedans c'est que tant qu'on n'a pas envie de céder ni l'une ni l'autre, la situation risquait de rester bloquée ainsi, mais j'avais un sacré avantage : j'étais habituée à batailler pour obtenir ce que je voulais.
Cela dit, Lindsay était écrivaine, elle avait du batailler pas mal également, mais pas autant qu'une petite rouquine à la bourse de Wall Street.
Cela dit, si j'avais fais preuve de séduction pour obtenir ce que je voulais parfois, je n'avais vendu mon corps pour réussir, j'avais toujours mis un point d'honneur à ne coucher qu'avec des gens qui m'attiraient et j'avais toujours eu la chance d'attirer toutes les personnes qui me faisaient de l'œil dans mon lit ... Toutes ... Sauf une ...
J'avais toujours considéré respectueux de ne pas faire faire de faux pas à mon amie, de toute façon, son amour pour Amy était tel que j'aurai pu faire des pieds et des mains, jamais je n'aurai pu la détourner d'elle et je ne l'aurai de toute façon pas fait, j'aime obtenir ce que je désire, mais j'ai un minimum de respect pour les sentiments d'une personne aussi importante qu'elle dans ma vie.

Mais la il n'y avait plus de Amy, plus de Wall Street, plus de littérature horrifique, plus de MS, juste deux séductrices se faisant face dans un duel de séduction plutôt difficile à remporter. Je n'avais aucun doute sur son envie et elle n'en avait aucune me concernant, le jeu n'était pas de faire croire à l'autre qu'on n'était pas intéressées, mais de faire croire à l'autre qu'on l'était moins qu'elle pour pousser l'autre à la faute, à avouer son attirance.
Un jeu paradoxal en fait vu que nous savions toutes les deux que nous étions attirées, c'était comme jouer au Poker avec les cartes retournées, cela n'avait aucun sens, mais nous apprécions le moment.

Pourrais-je la dompter ? La mettre à quatre pattes pour qu'elle m'appelle" Maîtresse" ? Sans doute pas, avoir déjà le plaisir de la chair aurait déjà été largement suffisant et même sans cela, goutter ses lèvres dont Amy avait tant profité serait déjà un plaisir inavoué.
Amy ... Pauvre conne ...

Lindsay semblait céder, reconnaissant tentant de se déshabiller. Je n'étais pas idiote, je savais qu'elle jouait le jeu et qu'elle stopperait au dernier moment, mais cela n'empêchait pas la petite voix dans ma tète de me dire "et si ? Et si j'avais gagné ? Et si elle cédait enfin ?" L'excitation montait encore d'un cran en moi. Allais-je vraiment la laisser gagner ? C'était bien mal me connaître ...

Pendant un instant tout semble pourtant suspendu lorsque ses cheveux se rapproche. J'avais l'impression d'avoir basculé dans un autre monde. Ses lèvres touchent les miennes, un baiser tendre, chaste, doux et sucré. S'en est ... Romantique ... Ma main se levait, mais je n'avais aucune intention de la déshabiller, ni moi-même d'ailleurs, non, ce que je voulais était juste passer ma main dans ses cheveux, caresser sa joue tendrement, dans un geste presque amoureux ...

Lorsque nos lèvres se séparèrent, je la regardais dans les yeux, mon souffle s'était accélérer, mon regard planté sur elle comme si je la regardais pour la première fois et je ne l'avais jamais trouvée aussi belle qu'en cet instant. Existait-il femme plus belle qu'elle en ces lieux ? Merihem aurait surement été une sacrée prétendante au titre, Ruby également, mais en cet instant, je n'aurai pu voir les autres femmes.
Oh oui, elle avait gagné, depuis bien longtemps, la seule chose qui ne signait pas sa victoire étant que j'arrivais parfaitement à feindre l'indifférence et le fait de me sentir un peu vexée d'être clairement celle qui en avait le plus envie entre nous deux.

— Le gout de tes lèvres est très agréable ...

Il fallait l'avouer , je n'étais pas mécontente d'être déjà arrivée jusqu'ici, si cela devait s'arrêter ainsi, j'étais déjà satisfaite.
Pour autant ma main n'avait pas quitté sa joue et j'avais une envie folle de remettre cela, mais je me devais de me retenir pour l'honneur et la fierté ...
Pourtant ce baiser m'avait clairement chamboulée et elle en avait l'air satisfaite, mais je ne voudrais pas passer pour une accroc après tout ...
Ma main quittait lentement son visage et mon index vint tapoter sa lèvre inférieur, tandis que je lui souriais.

— Je n'aurai point imaginé que tu embrasserai aussi bien ...

(c) oxymort

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Pennywise & Verascyel

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Chacune de nous est habituée à obtenir ce que nous voulons. La détermination nous définit. Nul doute que Bree ne lâchera pas l’affaire si facilement. D’autant moins face au prestige de m’avoir. Je ne suis pas une femme ordinaire, une potentielle énième conquête. Je suis sa meilleure amie inaccessible, peut-être l’objet de multiples fantasmes. Je ne cache pas que la réciproque est vraie. Si je n’avais pas rencontré Amy, probablement que j’aurai tenté ma chance avec la rousse. Le destin en a décidé autrement. Nos chemins sentimentaux se sont séparés pour de nouveau se croiser aujourd’hui. De là à les fusionner et à avancer ensemble ? Je ne pense pas. Je ne ressens pas d’amour pour cette femme, juste de l’attirance. Peut-être plus tard allez savoir. Puis je ne suis pas prête à me relancer dans une relation amoureuse. Ma rupture a fait trop de dégâts dans mon cœur. Blessé, il m’interdit toute idée de retenter l’aventure. Connaissant bien l’avis de la rouquine sur le sujet, je présume qu’il en est de même de son côté. Elle n’est pas faite pour s’engager, pour s’emprisonner dans un couple bien que l’union peut être plus ou moins libre. Le plaisir de la chair suffit à la combler. Je ne juge pas son attitude. Chacun voit midi à sa porte pour s’épanouir. Je crains ce que je pourrai ressentir à son égard. Je risque de faire sauter mes convictions. La frontière est si mince entre ce qui nous retient. Pourtant je lui concède un baiser. Un tendre baiser, délicat, donné avec envie et passion. Le genre de geste affectif qui vous retourne le palpitant. Mon regard en témoigne à sa fin. Mes opales bleutées brillent d’une lueur étoilée. Mon myocarde pulse contre ma cage thoracique comme pour m’inciter à recapturer ses lèvres. Je pourrai me laisser tenter. Je ne pieux nier que le goût de ses lèvres est addictif. Je ne peux me permettre de trop lui concéder. Ma fierté proteste déjà sur le fait de lui avoir déjà trop concédée avec ce baiser.

— Le tien est pas mal non plus …

La malice étire mes commissures. Fruité comme je les aime tant. Et sans artifice, au naturel. Tout ce temps de perdu pour enfin connaître le goût de ses lèvres. Et maintenant ? Maintenant la raison me rattrape. Je ne dois pas sombrer dans la luxure en sa compagnie. Je ne le veux pas même si je ne sais pas ce que je veux. C’est bien plus facile avec une Jewel, dans un rapport tarifé. Les choses sont claires dès le début même si je prends soin de séduire mes amantes et de m’assurer de leur consentement avant de les amener dans ma chambre. Je me refuse d’imposer un ébat. Le partage est primordial dans le sexe à mes yeux. Et même les filles sont là pour ça et ne contestent jamais oralement leur désir, je sais lire entre les lignes. C’est d’ailleurs le souci avec Bree. A en voir sa gestuelle emplie de tendresse, je crois qu’elle en veut davantage. Il est temps de mettre fin à ce jeu avant qu’il ne soit trop tard. Je me saisis doucement de son poignet pour retirer sa main de mon visage.

— Comme quoi je suis pleine de surprises.

Je ris légèrement. Malgré notre amitié de longue date, je conserve une part de mystère. Elle aura certainement l’occasion de les découvrir dans le futur, au fur et à mesure de mes passages au Mystic Swan, au et à mesure de mes passages dans son bureau. Elle m’y reverra pour sûr. Nous rejouerons à nous séduire. Je ferai en sorte de la faire craquer. Ce soir, je lui accorde cette victoire. Sans oublier de lui glisser une pique non plus ayant la défaite amère. Je me penche vers son oreille, ma crinière blonde caressant son cou.

— Tu pourras demander à Jade ce dont je suis capable d’autre …

Mon murmure prononcé, je me redresse, un rictus dessiné sur mes lippes. Je me dégage de son corps et me relève. J’attrape mon verre de vin que je termine. Je remets mes talons ensuite.

— Merci pour le massage Bree. A bientôt.

Et je m’en vais, me remémorant la saveur de sa bouche à chacun des pas me menant à mes quartiers. Il est fort probable que mes rêves soient agités cette nuit à m’imaginer la saveur des autres parties de son corps.  

(c) oxymort