Relax me

B.Pearson & R.Rockwell

◊ ◊ ◊

La vie des gens se résume à métro, boulot, dodo. La mienne se résume à glander, bronzer, baiser. Je m’occupe de ma glandouille et de mon bronzage au bord de ma piscine, là. Je suis allongée sur le ventre sur mon transat. Je scrolle sur mon téléphone pendant que le soleil se charge de brunir mon dos et mes fesses dénudés. Mon bikini violet pâle est par terre. Je le mettrai lors de l’arrivée de la masseuse pour l’accueillir de façon correcte. Ce n’est pas que ça me gêne de l’accueillir à poil, surtout que je risque de m’y retrouver pour qu’elle bosse, mais pour ne pas lui faire peur. Il existe des personnes pudiques même à Cleyn.

Pourquoi j’ai besoin d’un massage me direz vous ? Depuis quelques jours, j’ai mal aux reins. Ma dernière amante m’a un peu trop malmenée lors de nos ébats. Cette sauvage m’en a fait voir de toutes les couleurs. Mais c’était bon ! Elle m’a fait jouir toute la nuit. J’ai besoin de retrouver ma pleine forme. Ce soir, je sors avec des amies à une fête d’anniversaire. Il va de soi que je vais encore faire des folies de mon corps. Je ne vais pas me priver pour des douleurs lombaires. Ce serait mieux sans malgré tout. Même si elles risquent de revenir suivant ma conquête. Ma foi, je me referai masser si c’est le cas.

On sonne au portail de la villa. Vue l’heure, c’est forcément ma masseuse. Je me redresse. Je pose mon portable sur au sol. Je m’habille rapidement et je traverse l’allée pour aller lui ouvrir. Je suis tout sourire en la découvrant. Ça c’est de la masseuse ! Une belle rousse avec des formes bien généreuses. Une femme à croquer que j’ai du mal à regarder dans les yeux avec sa poitrine généreuse. Je comprends mieux pourquoi Jessica me l’a recommandée tellement elle aime mes seins.

— Bonjour et bienvenue. Je suis Bella, votre cliente, suivez moi !

Je fais demi-tour et reprends la direction du jardin. Je remue mes jolies fesses en marchant lentement dans l’allée. Je l’allume déjà ? Voyons, ce n’est pas mon genre. Je suis une fille pure et innocente, tout le monde le sait. Ou pas.

— J’ai pensé qu’on pourrait s’installer dehors, au bord de la piscine, vu le temps. Ça vous dérange ?

Il fait super beau. Une météo estivale qui affiche trente degré à l’ombre. Je trouve judicieux d’en profiter. En plus, elle n'a sûrement pas souvent l'occasion de masser dans un cadre idyllique pareil. Les villas luxueuses ouvrent rarement leurs portes à la classe moyenne.

— Sinon, on peut aller dans ma chambre.

Je pivote ma tête et je lui lance un sourire amusé. D’habitude, ma chambre, je la réserve pour une autre activité. Une activité plus dynamique, plus sexuelle. Si elle préfère me masser sur un lit, je suis disposée à faire une exception. Je me plierai à son choix autant qu'à ses doigts qu'il me tarde de sentir sur mon corps.

(c) oxymort

Relax me

R.Rockwell & B.Pearson

◊ ◊ ◊

Après mon évasion, la Red Queen avait décidé de m'aider, il faut dire que je lui avais carrément sauver la peau et qu'elle reconnaissait elle-même m'en devoir une.
J'avais donc gagné des faux papiers et une petite somme d'argent, mais -ainsi qu'elle l'avait elle-même expliqué- elle n'allait pas m'entretenir, ce n'était qu'un petit pécule dans le but de m'aider à rebondir et pour m'y aider, elle m'avait filé un boulot à mi-temps en tant que masseuse à domicile.

Je rentrais des cours, écroulée par la fatigue, putain, on était censé être en hiver non ? Mon sweat shirt dégoulinais alors même que je refoutais les pieds à l'appart, contente de voir que ma casse pied de voisine. Un rapide coup d'œil à mon téléphone du taf : rendez-vous dans le quartier riche ! Super, j'allais encore pouvoir baver sur les baraques que j'aurai jamais.
Encore que ... Si je me débrouillais bien avec la Red Queen elle me filerait peut-être du boulot plus important, mais "plus important" chez elle, à part de la prostitution, je ne voyais pas trop ce que ça pouvait être. En étais-je capable ? Pourquoi pas ? J'aimais le cul après tout et ce que je faisais s'en approchais, puisque j'étais censée proposer la finition en cas de bonne entente, sans surprise, j'avais eu exclusivement des clients masculins.
Alors qui serait-ce cette fois-ci ? Je me posais la question dans le car après ma douche, j'avais enfilé un top gris et un jeans, tenue simple pour une chaleur particulière. Serait-ce un banquier ? Un avocat ? Un acteur peut-être ?

Une fois arrivée j'avais sonné, retirant mon sac à dos de mon épaule, il y avait mes diverses huiles et produit dedans, indispensable pour mon boulot et un liquide désinfectant, d'une part, parce que certains ne connaissent pas la douche, d'autre part parce que, en cas de finition, je n'avais pas envie de garder des germes, je n'ai rien contre la semence, mais l'hygiène corporelle ça se respecte.

La porte s'ouvrait alors et la, surprise, mon banquier, avocat, acteur, s'avérait être une jolie brune au corps sculptural, moins musclée que moi, mais plutôt bien gaulée, au moins cela allait être agréable et ça me changerait des vieux riches gras.

La meuf me proposait de m'installer sur la piscine, pourquoi pas, mais pour la finition cela risquait d'être un peu complexe, un voisin pourrait nous voir.
Elle me proposait alors la chambre, à la manière dont elle le sortait, j'avais la sensation qu'elle était en train de ... Elle me drague ou je rêve ?

— Je pense que la chambre ce serait mieux ... Je ne voudrais pas que vos voisins vous voient nue ...

Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres, après tout, si elle se la jouait dragueuse, je n'avais aucune raison de me la jouer sainte nitouche surtout si cela devait finir avec un "happy ending"

— Après c'est comme vous voulez.

(c) oxymort

Relax me

B.Pearson & R.Rockwell

◊ ◊ ◊

Si je parais le faire exprès, je dandine du cul naturellement. Je ne sais pas marcher sans remuer mon popotin de droite à gauche. Là, j’admets tout de même exagérer volontairement le truc. Je la teste et essaye de lui susciter des envies. Pas des envies de me masser les fesses, elle le fera de par son boulot. Plus de les claquer, de les rougir ou encore de me les mordre. J’ai parlé de faire des folies de mon corps ce soir, mais depuis son arrivée, je me dis que faire des folies de mon corps cette après-midi est une option alléchante. Un échauffement avant la grosse soirée.

Ça dépendra de ses souhaits. Si elle se limite à ses obligations professionnelles ou si elle est ouverte au dérapage. Ça dépendra aussi si elle aime les filles. Ce paramètre est à prendre en compte. Elle préfère ma chambre à l’extérieur. Mince, je suis un peu déçue. Je fais la moue. Ma chambre n’est pas plus mal. Si le massage part en vrille, mes jouets seront plus près de nous si besoin. Enfin, je trouve dommage ne pas profiter de ce beau soleil. Surtout que si on dévie, on pourrait aller dans la piscine. Et j’adore baisé dans l’eau, ça me procure des sensations incroyables.

— Entre les arbres et la clôture, impossible d’être vue, vous avez pas à vous inquiéter.

Mon père a pris toutes les précautions nécessaires pour ma mère. Si elle aime bronzer, elle déteste se savoir mater. Je suis tout le contraire. C’est à se demander si je suis réellement sa fille. J’ai ses yeux et sa poitrine pour m’en assurer. Mais j’ai proposé et elle a disposé. Et peut-être qu’elle préfère ma chambre pour des idées salaces ?

— Va pour ma chambre. Je reviendrai me prélasser au bord de la piscine à la fin du massage.

Hors de question de rester dans mon lit en journée. Il ne me sert que la nuit pour dormir. Et je ne passe pas beaucoup de temps dedans avec mes diverses sorties nocturnes qui se finissent tard. A moins vraiment que les choses partent en vrille et qu’elle me vide complétement de mon énergie. Et encore, même comme ça, j’irai récupérer au soleil, c’est plus agréable.

— On pourra même se baigner si ça vous tente et si vous avez le temps. Je vous prêterai un maillot de bain sans souci.

J’en ai des dizaines, je peux lui en prêter un. Certes, sa poitrine est plus généreuse que la mienne. Et alors ? Elle sera serrée dedans et c’est tout. Je ne vais pas m’en plaindre. Je dirai même tant mieux ! Elle peut aussi se baigner nue si elle le désire. Je n’en ferai pas un drame. Je compte d’ailleurs moi-même me baigner nue. Je ne veux pas avoir une horrible trace de vêtement sur mon bronzage. Je récupère mon téléphone et prends la direction de la villa.

(c) oxymort

Relax me

R.Rockwell & B.Pearson

◊ ◊ ◊

Je devais dire que je ne regrettais pas d'être venue, cela me changeait de mes clients habituels. Depuis que la Red Queen m'avait trouvé ce boulot, j'étais plutôt heureuse de pouvoir payer le loyer et garder un petit peu pour moi, mais jamais boulot n'avait été aussi plaisant qu''aujourd'hui, avec une cliente comme cette demoiselle.
L'avantage de Cleyn était que la sexualité était assez open, j'en avais déjà connu pas mal, avant et pendant la prison, mais cette ville avait un pouvoir très érotisant qui me faisait parfois oublier pourquoi j'étais la : retrouver mon ex petit ami qui m'avait envoyé en cabane à sa place.

Ainsi donc il y avait un coin tranquille ! De toute façon, être observée ne me dérangeait pas forcément, je sentais qu'elle préférait largement rester au soleil.
L'exhibition ce n'était pas forcément un de mes kinks, mais depuis mon arrivée ici, j'avais la sensation d'oser plus de choses, il faut dire que changer d'identité donnait l'impression de jouer un avatar sur un jeu vidéo : personne ne vous connait, donc la liberté est totale et je découvrais au fur et à mesure que j'étais parfois plus perverse que je ne l'aurai cru.
En prison j'avais connu les plaisirs de la chair entre femmes, avant cela, c'était le libertinage avec Juan et jusqu'à maintenant j'avais plutôt apprécié. Je me savais ouverte d'esprit et plutôt aventurière.

— Pour moi, on peut rester près de la piscine ...

Tu parles, bien sûr, je préférais largement la piscine, la chambre serait un mouroir avec cette chaleur.

— C'est à vous de voir, mais je ne masse que sur peau nue ... Personnellement, je me fiche pas mal que quelqu'un observe ma nudité, mais ce n'est pas moi la cliente, donc "techniquement" moi je garde mes fringues.

Le "techniquement" n'était pas anodin, j'ignorais si cette fille essayait de me chauffer, mais j'en avais bien l'impression, elle avait la même attitude que Rosa, une espèce de coquine en prison qui avait toujours le feu aux fesses et qui le faisait très bien comprendre.

— Cela dit si vous êtes gênée, je peux aussi tout enlever, je ne voudrais pas déformer un de vos maillots de bain ...

Si elle avait l'intention de me chauffer, je ne comptais pas rester sur le banc de touche, elle me plaisait pas mal et Cleyn était connu pour être le théâtre du libertinage sans limite, ici, même le pire des incels trouverait de quoi tremper son biscuit sans aucun soucis.
La Red Queen m'avait embauchée pour faire des massages et m'avait demandé si cela me gênerait de faire des finitions, ayant une vie sexuelle assez open, je n'y voyais pas d'inconvénient, vu le prix que j'étais payée, masser quelqu'un pendant une heure et lui astiquer le manche en conclusion était largement bien payé.
"Astiquer le manche" ou "double cliquer la souris", cela va de soi, mais j'avais plus souvent l'habitude de clients masculins.

— Si vous avez fait votre choix, nous pouvons commencer ...

(c) oxymort

Relax me

B.Pearson & R.Rockwell

◊ ◊ ◊

Voilà qu’elle revient sur son choix initial. Elle est changeante la demoiselle ou alors j’ai su la convaincre avec la clôture. De toute façon, même si on pouvait nous voir, j’aurais quand même opté pour le bord de la piscine. Je me fous de pouvoir être matée en train d’être massée ou encore en train d’être baisée. Au contraire, ça m’excite. Et ça pourrait peut-être motiver la fille des voisins à me rendre visite. En attendant, je me concentre sur cette rousse. Elle semble me chercher à son tour. Le massage n’a pas encore commencé que je pressens déjà qu’il va partir en vrille. Ce n’est pas pour me déplaire. Je répète qu’elle est mignonne cette femme.

— C’est comme vous préférez. Je veux que vous soyez à l’aise pour travailler dans les meilleures conditions possibles.

Il va de soi que je préférerai qu’elle soit nue, mais je ne peux me permettre de lui affirmer ouvertement. Je me dois de rester correcte. Je ne dois pas oublier qu’elle est là pour me masser à la base. Et si j’ai déjà des envies d’autres choses, autant profiter de ses talents de masseuse pour découvrir l’agilité de ses mains, sa sensualité, ses éventuels désirs. Suivant ses gestes, je saurai si elle souhaite plus que me masser. Cependant, avec ses propos, j’ai déjà une idée de la réponse. La véritable question réside plus dans combien de temps les choses vont déraper. Je ne suis pas certaine de la laisser me masser entièrement avant de craquer.

— Je choisis le bord de la piscine.

Je fais demi-tour. Devant le bassin, je pose mon téléphone. Faisant face à la rouquine, je retire mon maillot sans gêne sous ses yeux. Je débute par le haut, le dénouant et le glissant lentement pour lui dévoiler au fur et à mesure ma poitrine. Elle peut constater la rondeur de mes seins et leur taille respectable bien que petits comparés aux siens. S’en suit le bas. Je saisis les anses pour le faire coulisser sur mes jambes. Je me penche pour le retirer. Je me redresse, mes cheveux virevoltent et l’effleurent. Désormais nue, elle peut admirer mon intimité entretenue surplombée d’une fine toison taillée en V. Un sourire espiègle étire mes lèvres. Je suis ravie de mon numéro improvisé. Et ce n’est pas fini. Je m’avance vers mon transat. Je fais mine de replacer ma serviette dessus. En vérité, c’est un prétexte pour me cambrer et exposer ma croupe. J’espère qu’elle apprécie le spectacle. Elle serait une de mes amantes, nul doute qu’elle se ruerait dessus pour claquer mon cul. Lorsque je me relève, je pivote ma tête pour capter son regard. Ainsi, je lui laisse tout le loisir de mater mon fessier.

— Comment voulez-vous que je m’installe ?

Sur le dos ? Sur le ventre ? A genoux ? A quatre pattes ? Oups, je crois que je m’égare.

(c) oxymort

Relax me

R.Rockwell & B.Pearson

◊ ◊ ◊

Vu la chaleur qu'il faisait (pour une fois, malgré l'hiver) je n'avais pas l'intention de passer du temps enfermée dans une chambre et si ma charmante hôte me confirmait qu'il y avait un coin sans danger, pourquoi pas ? De toute manière j'avais la sensation qu'elle se fichait pas mal d'être observée, tout comme moi d'ailleurs ...
Si les choses dérapaient ce n'était pas pour me déplaire et me faisait repenser à la proposition de la Red Queen si tous les clients étaient aussi agréables à mater, je pourrais franchement me laisser tenter et devenir une escort plutôt qu'une masseuse, mon salaire m'en remercierait et j'aurai l'occasion de me payer un meilleur appart loin de ma casse pied de voisine.

— L'important c'est que vous soyez à l'aise, mais si j'ai le choix, je préfère largement le bord de la piscine avec une telle chaleur ...

A la bonne heure, son choix était le même que le mien, mais je n'avais aucun mérite, cela faisait un moment que je l'avais compris, une belle occasion de profiter du soleil en charmante compagnie.
Elle n'avait dit mot de la tenue qu'elle voulait que je porte durant le massage, mais je constatais que nous n'étions pas du tout à l'abri d'un quelconque regard lorsqu'elle se déshabillait et si j'avais eu des doutes, maintenant j'en étais sûre : elle voulait que ça aille plus loin qu'un simple massage.

— Maintenant que vous êtes prête, je ne vais pas vous faire perdre de temps à aller chercher un maillot de bain ...

Oui, c'est nul, digne d'un dialogue de porno du dimanche soir, mais qu'a cela ne tienne, l'important c'était le résultat non ?
Alors, comme si je faisais un concours avec elle, je commençais par enlever mon haut, n'ayant pas de soutien gorge en dessous, ma généreuse poitrine retombait lourdement, ensuite se fut chaussures, puis jeans, que je retirais à mon aise, lui jetant quelques regards pour vérifier qu'elle apprécie la vue.
Enfin le string noir en dentelle vint rejoindre le reste.

— Bien maintenant qu'on est toutes les deux à l'aise, on va pouvoir commencer ...

Comme dit, je me fichais pas mal d'être aperçue, il n'y avait pas d'enfants à Cleyn -du moins, à ma connaissance- et si d'autres aimaient ce qu'ils voyaient ils n'avaient qu'a contacté la Red Queen pour savoir ce que ca leur couterait et comment m'avoir.
Moi, en revanche, j'avais aimé la vue, Bella méritait son prénom et j'espérais lui avoir fourni un spectacle digne de celui qu'elle m'avait offert.

— Je commence toujours pour le dos, le meilleur pour la fin ...

Une fois en place, j'entamais le massage, d'abord le sommet du crane, très sommairement, puis la nuque un peu plus appuyé. Je continuais en descendant, jusqu'aux épaules ou je donnais pleine mesure pour que le massage soit le plus agréable possible.
Mes pouces passèrent sous les omoplates, soulignant la forme de celles-ci.

Je quittais un instant le dos pour venir chercher de l'huile que je versais allégrement sur le dos de la cliente, une vision de rêve, des fesses pareilles, ça donnait envie.
Je revenais aux épaules, insistant encore une fois, le combo épaules, nuque, omoplate avant de suivre la ligne de la colonne vertébrale et redescendre doucement juste au dessus des fesses.
Je passais à celle-ci, passant mes mains sur chacune d'entre elle, glissant jusque sur la cuisse et revenant pour passer le tranchant de mon petit doigt sur son sillon inter fessier quelques fois, frôlant doucement le pourtour de son anus, sans y pénetrer.

Le massage duirait ainsi uen bonne vingtaine de minutes, passant des jambes au haut du corps et inversement pour conclure avec un massage plus appuyé de la nuque.
Doucement, voire presque sensuellement, je collais mes lèvres à son oreille.

— Votre dos est très agréable à regarder et à masser, mais il faudrait que vous vous retourniez pour la suite ...

Oui, j'aimais jouer les innocentes ...

(c) oxymort

Relax me

B.Pearson & R.Rockwell

◊ ◊ ◊

Je tente de déceler dans son regard ses envies. Difficile à dire ce qu’il se passe dans sa tête. Pour sûr, à son faciès, le corps nu sous ses yeux ne lui déplait pas. Et alors que j’attends gentiment ses instructions, elle se décide à se déshabiller à son tour. Une initiative étrange pour une masseuse, je n’ai pas demandé un massage nuru que je sache. Enfin, je ne vais pas m’en plaindre. Le spectacle est des plus agréables. Et si la situation s’échauffe, je n’aurais pas besoin de la mettre à poil avant de nous amuser. Elle s’est montrée moins provocante que moi. D’un côté, il était difficile de l’être plus. Sauf si elle souhaitait directement faire déraper le massage avant même qu’il n’ait commencé. Je n’aurai pas été contre.

— Donc pour vous, ce ne sont pas les fesses le meilleur, je note.

Un rictus malicieux étire mes lèvres. La plupart de mes amantes sont fan de mes fesses. Il faut dire que je maîtrise à la perfection l’art de les dandiner, de les mettre en valeur. J’en déduis que la rouquine préfère les poitrines. Ma foi, ce n’est pas grave. J’aime autant qu’on s’occupe de mes seins que de mes fesses. Ou alors, elle faisait référence à mon intimité ? Maintenant que j’y pense, il me semble qu’elle l’a observée avec attention. Ça n’a aucune importance. En fait, t’en qu’on s’occupe de moi, je suis ravie. Désormais au courant de la position à adopter, je m’allonge le ventre sur mon transat. Je dégage ma nuque de mes cheveux et place mes bras le long de mon corps. A elle de jouer !

Elle débute par mon crâne. Elle descend progressivement. Ses mains sont à la fois douces et rugueuses. Si la compare aux autres masseuses à qui j’ai déjà eu affaire, elle est plus sensuelle. De là à croire qu’elle m’envoie un message, mon cerveau fait rapidement le raccourci. Les sous-entendus planent dans l’air depuis son arrivée aussi, je ne peux que le comprendre. Les paupières closes, je savoure l’instant. Des soupirs d’aisance accompagnent ses gestes. Un gémissement m’échappe carrément quand ses doigts frôlent mon anus. Cette zone est sensible chez moi, érogène. Peut-être un test de sa part pour plus tard ? Je ne peux croire que c’est innocent. Surtout qu’elle ne s’est pas excusée. Alors que j’aurai pu lui faire une remarque. J’avoue avoir été proche de souffler encore.

A la fin de son œuvre, elle me sort de mes rêveries. Son ton est suave et me donne des frissons. Je rouvre mes yeux et lui lance un sourire charmeur et mutin.

— Mon dos ou mes fesses ?

Qu’elle n’essaye pas de me la faire à l’envers. Si je n’ai pas pu la voir à l’œuvre, je suis persuadée qu’elle a plus lorgné sur mon cul que sur mon dos. Sinon, elle a des kinks bizarres. Je me retourne pour la suite. Si elle est attentive, elle peut se rendre compte que mes tétons pointent légèrement et que ma fente présente des traces d’humidité. Des signes clairs de début d’excitation.

— Je suis particulièrement tendue au niveau de mes reins, insistez bien sur cet endroit.

Et également au niveau de mon sexe. Mais ça, je ne pouvais me permettre de lui dire ouvertement. Elle va devoir le découvrir. Sous réserve qu’elle ose masser cette zone. Elle ne m’a pas l’air du genre timide. Elle me parait plutôt coquine. Wait & see.

(c) oxymort

Relax me

R.Rockwell & B.Pearson

◊ ◊ ◊

Pas les fesses le meilleur ? Non, c'est vrai, mais ses fesses étaient clairement dans le top trois des culs que j'avais pu voir ou toucher, en taule, soit c'était des body buildeuses, soit des nanas assez flasques, cela dit il y avait des filles comme elle. Le fameux cliché qu'on voit dans les films de prison ou un mec est efféminé as fuck et se fait déglinguer par tous les autres détenues, on l'avait aussi chez les femmes, souvent des Gabriel Solis en puissance qui se baladaient la combi ouverte pour qu'on voit le décolleté un maximum et qui trainaient avec les plus grosses caïds de la zonz, en échange de quelques coups de langues elles étaient protégées, mais je ne peux pas leur jeter la pierre, j'aimerais pouvoir dire que je faisais partie des "queens" qui dominaient la zone, mais en vérité, moi aussi j'avais donné mon cul à des filles d'influence pour avoir la paix, la différence étant que je ne m'étais pas contentée de ça : muscu, baston, grande gueule, je suis vite devenue la fille qu'on ne respecte pas, mais qu'on emmerde pas, en même temps, se faire planter sous la douche, ça aide a relativiser les choses, j'avais encore la cicatrice pour le prouver.

C'était assez drôle -et excitant- de la voir ainsi : allongée, nue, tournant la tète vers moi avec un sourire à faire tomber un radiateur en me demandant si -au final- ce que je préférais c'était son dos ou ses fesses, la réponse était évidente et vu qu'il était évident que nous nous plaisions et nous cherchions, j'avais décidé de jouer le jeu moi aussi, me repenchant à son oreille pour lui chuchoter ...

— Je dirais la partie sur laquelle on peut mettre des fessées ...

Au moins c'était clair, j'avais pas à rougir de mon cul non plus et je n'avais rien contre une fessée de temps en temps, j'avais la sensation qu'elle et moi étions sur la même longueur d'ondes, allait-on se revoir après ? Aucune idée, elle avait plutôt l'air du genre à enchainer les amant-es diverses et varié-es, faut pas être trop gourmande.

Retour de la demoiselle, tète en haut pour la suite du massage, insister sur les reins, alors qu'elle était sur le dos ça allait être compliqué, mais j'avais très bien compris le massage. Pas d'inquiétude, on y arrive, mais d'abord, le début : je descendais vers le bas et entamais un massage des pieds, d'abord la plante, en appuyant dans le creux, puis chaque orteil, l'un après l'autre avant de tirer dessus sans force pour faire un léger claquement, une sensation plutôt spéciale, mais agréable.
J'avais appris mes techniques de massage auprès de Xiao-Chen, une prostituée, spécialisée dans les massages chinois et la domination m'a-t-on dit, mais n'étant pas ce genre de masseuse, je n'avais pas eu droit à un cours accéléré.

Après la plante et les orteils, mes doigts s'aventurèrent sur le dos du pied, puis les jambes, le tibia, les mollets. Je fis tourner mes phalanges dans la partie charnue des jambes de la demoiselle, avant de remonter vers les cuisses et de serrer.
J'évitais volontairement son intimité, pour m'attaquer directement à ses abdos -très agréables à sentir d'ailleurs-, que je massais un à un.
Mes doigts remontèrent vers sa poitrine, contournant les deux collines qui me faisaient face, véritable gâteaux appétissants qui donnait envie de les fourrer en bouche, mais je m'abstins, un massage doit d'abord faire monter la température.

Je contournais la demoiselle pour me placer au niveau de sa tète, un massage du visage, d'abord le contour de ce dernier, puis ses joues et pommettes, le front, puis entre les yeux, enfin un léger massage du contour des lèvres, ce qui ne m'empêchait pas d'aventurer un pouce sur sa lèvre inférieure ...

— Vos lèvres sont douces ... vos baisers doivent être sacrément agréables ...

Et ses pipes aussi fort probablement, mais n'étant pas pourvue de l'appareil nécessaire pour m'en rendre compte, je ne le saurai jamais.

mes mains vinrent masser ses épaules, doucement, puis les bras, le biceps, triceps, tirer sur les doigts comme sur les orteils un peu plus tôt, prendre sa main dans la main et quelques coups de paumes, avant de passer à la main suivante.
Enfin la poitrine ...

Mes doigts passèrent sur les côtés de ses seins, puis passant dessus, doucement, les malaxant avec sensualité, puis mes doigts vinrent doucement pincer le bout de ses tetons tendus, techniquement ce n'était pas dans le massage, mais ils étaient tellement dressés que c'était limite un appel et je voulais voir comment elle réagirait.

Une fois la poitrine terminée, mon majeur suivant le centre des ses abdos, passant au dessus de son nombril et s'aventurant entre ses jambes.

— Ici aussi ?

La fameuse question qui faisait basculer toutes mes séances en quelque chose de plus coquin, en même temps, on se cherchait depuis un moment elle et moi, je doutais fort qu'elle refuse la finition à la main, bien que -parti comme c'était parti- je doutais fort que nous nous arrêtions à une simple branlette ...

(c) oxymort