Eat the peach

R.Rockwell & L.Bloomhill

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Le stress était ultra présent ces temps-ci et ce n'était pas vraiment étonnant pour une nenette qui avait été foutue en taule alors qu'elle était innocente et qui se retrouvais en cavale à bosser pour l'une des maquerelle les plus importantes de la ville cela n'aidait pas à être à l'aise. Ma vision des choses étant assez claires : il fallait que je mette la main sur ce connard de Juan et après ? Devais-je rétablir la vérité ? Allais-je le tuer ? Lui prendre l'argent que j'avais été accusée de voler à sa place ?
Et niveau boulot ou en étais-je ?

Lors de mon évasion j'avais aidé la Red Queen à ne pas mourir, cette nana était une maquerelle respectée qui avait un sacré service de prostitution de la star de porno spécialisée dans le fetichisme à la petite étudiante en cavale qui pratiquait des massages avec finition.
La prostitution j'y avais déjà pensé : j'aimais le cul avec des hommes comme des femmes, alors pourquoi me freiner ? Je n'en savais rien, mais j'imaginais bien que se frotter à la queue du sosie de Jason Statham et celle de Jack Black ce n'était pas totalement la même chose, aussi, pour l'instant avais-je décidé de me contenter des finitions massage à la main.

Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec une femme, c'était la seule information que j'en avais. Je passais devant la villa de Bella, nous avions passé un bon moment il y a une semaine, mais visiblement j'étais attendue ailleurs.
Au vu du nom, je m'imaginais bien que la demoiselle devait être jeune, les Liza étant généralement souvent en dessous de quarante ans.

Comme toujours, il fallait faire un peu envie, j'avais enfilé une jupe écossaise avec des bas opaques, une petite chemise d'étudiantes avec cravate pour le côté un peu coquin et par dessus une énorme doudoune blanche, ça ce n'était pas pour exciter la potentielle cliente, mais parce qu'on était encore en hiver bon sang !

D'un pas rapide je m'arrêtais devant le portail de la demoiselle, sonnant à la porte.

— Bonsoir, c'est Becca, je suis votre masseuse ...

"Becca" était mon pseudonyme, je n'avais pas cherché bien loin, personnellement l'anonymat je m'en foutais, ma vraie vie était aux chiottes depuis longtemps aussi, aujourd'hui pouvais-je assumer qui j'étais, la Red Queen voulait absolument un pseudo, Becca s'était imposé directement.

Au bout d'un petit temps, la porte s'ouvrait, je ramassais mon sac à dos bandoulière contenant mon matériel de massage sur mon scooter et rentrais à l'intérieur de la bâtisse ...

(c) oxymort

Eat the peach

L.Bloomhill & R.Rockwell

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Qui disait que la vie d’étudiante était de tout repos ? Entre les cours, son stage au journal et ses nombreuses sorties Liza trouvait peu le temps d’un sommeil véritablement réparateur. Bien sûr elle aurait pu ralentir la cadence sur sa participation de tout ce que Cleyn comptait de soirée et autres événements, mais c’était justement dans ce genre d’endroit où on commençait à se faire un réseau … Si Liza voulait réussir dans le journalisme politique, dans ce nid de vipère, elle devait se montrer plus déterminée et acharnée que les autres. Alors pour tenir, parfois, elle s’offrait quelques plaisirs réparateurs. Malheureusement pour elle son masseur habituel n’exerçait plus en ville. L’on racontait qu’il avait été pris sur le fait par le fiancé d’une cliente. Cleyn avait ses vices, ses règles et parfois il fallait en payer le prix. Aux dernières nouvelles il était dans une petite ville de l’Idaho … difficile alors d’avoir recourt à ses services ! Heureusement pour Liza, une amie lui avait donné les coordonnées de quelqu’un à même de remédier à ce problème.

Simplement vêtue d’une robe de chambre, mal nouée, et qui ne cachait rien de son corps nue en dessous, elle jeta un œil au petit écran de l’interphone. Sa masseuse était arrivée. Une mignonne rousse qui lui disait quelque chose … Déverrouillant le portail elle alla d’un pas léger à la porte d’entrée. Ses pieds nues ne faisaient presque pas de bruit dans sa course. Merci le chauffage au sol, divine invention d’ingénieurs dont les noms n’intéressaient personne. Quel dommage … c’était justement grâce à eux qu’il faisait aussi bon chez elle, mais bon c’était ainsi … on n’y pouvait rien.

— Bonsoir Becca !

Fit-elle avec un grand.

— Entre, il fait meilleur ici !

S’écartant elle laissa sa masseuse entrer, profitant au passage pour jeter un œil … mince la doudoune masquait tout.

— On se tutoie c’est d’accord ? Je ne suis pas à l’aise avec le vouvoiement quand je parle avec quelqu’un de mon âge ou proche !

Elle laissa un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres pulpeuses et lui tendit une main.

— Je peux te débarrasser de la doudoune ?

Simple politesse, mais aussi parfaite raison pour découvrir ce que le vêtement blanc dissimulé.

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R.Rockwell & L.Bloomhill

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Il y avait une différence de température manifeste au moment ou je pénétrais les lieux, d'une part, grâce au chauffage dans le sol, mais aussi grâce à la demoiselle dont la tenue éveillait en moi quelques envies, mais j'avais la sensation de la connaître ? Etait-ce possible ? Je n'avais pas réellement d'amis, donc si son visage m(interpelais cela ne pouvait qu'être à l'université ... Merde ... Je n'avais aucune envie que mes camarades de classe connaissent mon activité extra scolaire, être la fille bagarreuse à qui, pratiquement personne ne parle, c'était une bonne manière de se faire discrète.

L'endroit était sublime, grande barraque, un truc que je n'aurai pas imaginé, même dans mes rêves les plus fous, peut-être un jour si je me décidais à vendre mon cul plutôt que mes mains.
En en parlant, j'étais ravie de passer mes mains sur un corps pareil, tout comme Bella, Liza avait franchement de quoi faire et mon côté perverse était parlante.

— Si tu veux, ça sera clairement plus intime ...

Rien de mal à préciser, j'étais la pour ça après tout, quant à la finition, Liza pouvait simplement la refuser après tout, mais une intuition me disait que ce ne serait pas le cas : sa tenue et son attitude -bien que différente de celle de Bella- était plutôt évidente.

Lorsqu'elle me proposait de me débarrasser de ma doudoune, je failli la remercier, la chaleur était agréable, mais avec une veste pareille, c'était plutôt étouffant.
Posant mon sac, je la regardais dans les yeux, enlevant très doucement la veste pour révéler le pseudo uniforme scolaire digne d'un film de boule du dimanche soir, pas le plus subtil, mais excitant malgré tout.

— J'espère que la tenue te plait ? ...

Mon sourire était sincère, c'était toujours agréable d'être regardée après avoir fourni tant d'efforts pour se préparer.

— Il y a une pièce que tu préfère ?

N'ayant pas de banc de massage c'était en général la chambre, mais d'autres clients comme Bella appréciaient le faire sur un transat et même une fois sur la table de la cuisine, alors autant le demander directement.

(c) oxymort