L'origine du monde

Dara & Raphael

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La nuit avait été ... Agitée ...

Raphael et moi nous tournions autour depuis un moment déjà et si au départ il était le seul à tourner et que je m'amusais à le faire tourner en bourrique, maintenant j'étais prise à mon propre jeu.
Pourquoi lui ?
Peut-être parce qu'il était le seul à ma connaissance à s'intéresser à qui je suis plutôt qu'a mon physique attrayant ?
Non pas seulement, peut-être un peu de ça au départ, mais pas que. Il y avait chez cet homme quelque chose qui m'attirais sans que je sache trop pourquoi.

Au réveil, c'était clair, il fallait que je le vois, que l'on se parle. Les échanges que nous avions eu au parc ou à la soirée de Noel me restaient en mémoire, il fallait que je fasse quelque chose.

Alors me voila : sept heures du matin, me dirigeant vers le bureau de Raphael, bien décidée à lui parler. J'avais enfilé rapidement une de mes nombreuses paire de talons hauts ouverts et une robe saumon assez légère. Sexy sans être vulgaire comme souvent.
Il était encore tôt, je ne croisais pas grand chose à part quelques Shades occupés à faire le ménage.
Je déambulais dans les couloirs, pressant le pas comme si j'avais besoin d'arriver à l'heure alors que rien n'était prévu.

J'étais chamboulée et encore sous le choc de tout ce qui avait pu sa passer entre nous, mais je ne pouvais pas faire comme s'il n'y avait rien avec Raph. Nous nous étions échangés nos noms, il était le seul que je traitais aussi gentiment à part Verascyel bien sur.
Je me dirigeais enfin vers l'infirmerie, passant la porte devant le regard médusés des infirmières qui ne comprenaient pas ce que je faisais la.

Rien à fiche ...

Je me dirigeais d'un pas décidé vers le bureau de Raphael, toquant à la porte ...

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Raphael & Dara

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Le matin ça avait toujours été le moment préféré de la journée de cet homme. Personne pour le déranger, personne pour venir contrarier ses pensées. Il aimait pouvoir boire son café et faire ce qu’il avait à faire sans pour autant entre les gens s’agiter. C’était un moment de la journée assez particulier et il n’était pas rare de le voir se lever aux aurores. Il dormait plutôt beaucoup, mais en général il se couchait tôt, très tôt pour être en forme. Ses années d’internat avaient été une horreur, mais il y avait survécu et maintenant tout ça était derrière lui alors il pouvait bien s’octroyer le plaisir de dormir plus de quatre heures. Il faisait partie de ses hommes qui se couchaient dans un lit et se réveillait l’instant suivant, trouver le sommeil n’était pas vraiment un problème puisqu’il passait tout le reste de son temps à réfléchir, sans doute un peu trop à toutes ses problématiques.

Les dernières pensées en date qui lui trottait en tête était Dara, enfin plutôt Everleigh, la belle blonde le hantait toujours et il avait l’impression que rien ne changeait. Il savait à présent qu’il pouvait avoir confiance en elle, il savait aussi qu’il l’appréciait grandement, mais il ne savait pas où ils allaient ensemble et finalement cette réponse n’avait pas tant d’importance que ça, puisqu’à présent elle ne se moquait plus de lui. Il voulait simplement pouvoir profiter de l’instant présent et il n’y avait pas à dire, la soirée de Noël avait tout simplement été exceptionnelle. Rien que d’y repenser un sourire se dessinait sur son visage. Il était heureux et une personne heureuse était sans doute le maximum qu’on pouvait espérer dans ce monde un peu morne.

Ce jour-là n’avait rien d’extraordinaire, comme chaque matin, il s’était levé et il s’était rendu à son bureau. Il n’avait pas mis des vêtements extraordinaires, en même temps, être un homme était un avantage, il n’avait pas de talon à mettre ni de robe. Une chemise, un pantalon à pince et des chaussures de ville. Le tour était joué pour être pris au sérieux sans faire d’effort et autant dire que sa garde-robe n’était composée pratiquement que de ça ou presque.

Dans son bureau, il avait l’espoir d’être au calme alors qu’il était en train de travailler sur le dernier dossier que lui avait fourni Verascyel, le centre de bien être, le rendre plus médical en faire quelque chose de moins sexuel. L’idée ne pouvait que lui plaire. Il n’aimait pas spécialement l’image du Mystic Swan et n’y pouvait malheureusement pas grand-chose. Il ne s’attendait pas à être interrompu par des coups à sa porte. Qui venait l’embêter à cette heure-là ? Tellement surpris, il ne se leva pas et contenta de répondre.

— Entrez.

La porte s’ouvrit et il fut surprit de voir Dara devant lui. Instantanément, il ferma le dossier qu’il avait devant les yeux et se leva. Par la même occasion il fit tomber sa chaise et tapa sur son bureau manquant de renverser le café qui s’y trouvait. Il le rattrapa de peu et regarda son aimée avec le regard penaud.

— Si j’avais su que c’était toi, je t’aurais ouvert.

Il but une gorgée de son café trop chaud pour régler le problème avant de regarder Dara sans trop savoir quoi dire de plus ou comment arranger cette situation.

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Dara & Raphael

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"Entrez" un simple mot et pourtant, sans que je m'explique pourquoi, j'en avais les chevilles qui tremblaient. Pourquoi Raphael me faisait-il un tel effet ? Avais-je donc eu des sentiments pour lui depuis longtemps ou étais-je juste en train de faire n'importe quoi ?
Non, clairement, il occupait mes pensées. Je n'étais peut-être pas la plus accroc de nous deux, peut-être le serait-je plus tard, mais pour le moment, je savais qu'il ne m'était pas indifférent.

Cela me faisait me poser une autre question : si nous étions ensemble serais-je capable de le rendre heureux ? Je sais me montrer garce, manipulatrice, insensible. C'est même ce qui me défini au final et ne parlons même pas de fidélité : Verascyel n'avait qu'a claqué des doigts et mes fringues voleraient au sol.
Francis méritait ... Quoi ? Mieux ?
Je suis Everleigh Huntington bon sang ! Je suis Dara, qu'est ce qui pourrait être mieux que moi ?
La bonne blague ... J'avais toujours eu une confiance aveugle en moi, mais pour la première de ma vie, je n'y croyais pas. Je ne croyais pas en moi pour la bonne simple raison qu'il ne s'agissait pas de faire tomber un homme amoureux grâce à mes formes, mais grâce à ce que j'avais au fond du cœur et ce que j'avais ... Etait laid ...
Je savais que je n'étais pas une belle personne.

Il était encore temps pour partir ...

Mon corps se mit à agir tout seul, je tournais la poignée et tentais de reprendre consistance, affichant un petit sourire qui se voulait convainquant et vainqueur alors qu'en vérité j'étais morte de trouille ...

— Bonjour Raph ... Francis ...

Et de nouveau cette attitude que je trouvais autrefois tellement ridicule et pitoyable et qui, aujourd'hui fit naître un sourire sur mes lèvres. Sa manière empotée de faire chuter sa chaise et sa tasse de café et cette manière très maitrisée de rattraper cette dernière. L'on aurait dit le héros d'un film burlesque.

— Ce n'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir ...

Le tutoiement était arrivé tout seul et je ne m'en surprenais guère. Souriante, je m'approchais de lui.

— J'avais simplement envie de te voir. J'ai passé ... Une excellente soirée à la fête de Noel ...

C'était cent pour cent vrai et c'était en grande partie grâce à lui, d'ordinaire ce genre de soirée mondaine me gonflait au plus haut point, mais cette soirée la particulièrement m'avait fait chaud au cœur, était-ce parce que, pour la première fois je n'avais pas passé ma soirée à m'envoyer en l'air avec un inconnu, mais que j'avais eu quelqu'un avec qui partager ce moment ?

Je promenais mon index sur le bureau en contournant ce dernier.

— Je ne te dérange pas ? Tu semble avoir du travail ...

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Raphael & Dara

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À l’utilisation de son prénom, l’homme se radoucit et se calma simplement comme si cela avait un vrai impact sur son humeur. Elle n’était plus à se moquer de lui et à le prendre pour quelqu’un de pas assez bien pour elle. Non, ce genre de chose était fini depuis longtemps et ça le calmait. Il y avait un moment où il avait peur de rester seul avec elle. Cette période, il savait pertinemment qu’elle se serait amusé à s’en prendre à lui, mais non tout ça été derrière eux et maintenant c’était plus calme et plus serein. Oui, il l’aimait profondément et ça, il le savait depuis toujours, mais il n’avait rien dit de plus parce qu’il savait que c’était trop tôt. Il préférait se dire que si un jour elle avait envie de venir vers lui ce serait le moment pour lui de parler.

— Merci Evie …

Prononcer dans un soupir, sans doute du soulagement, il se sentait toujours autant ridicule, mais il voyait que cela l’amusait différemment d’avant. C’était comme si elle était attendri, du moins, il avait l’impression que c’était le cas et avait très sincèrement envie d’y croire. Il avait sur le visage comme souvent un sourire un peu gêné. Il n’était toujours pas des plus à l’aise avec les personnes autour de lui et c’était pour cette raison qu’il faisait en sorte de paraître le plus occupé possible tout le temps. L’évocation de la soirée de Noël lui réchauffa le cœur et lui fit monter le rouge aux joues. C’était un souvenir des plus agréable, il n’en avait pas eu beaucoup des comme ça. Il n’allait pas se plaindre de ce genre de chose, bien au contraire. Il ne trouva cependant rien à lui répondre et c’est peut-être pour cette raison qu’elle voulut savoir si elle ne dérangeait pas. Repartir, maintenant ? Non, il n’en avait définitivement pas envie.

— Désolé, non du me dérange pas, assis toi, je te sers un café ?

Raphaël aimait le café et aussi bizarre que ça puisse paraître, ça avait tendance à le calmer, peut être en était il devenue accro de la même façon que certain devienne accros au tabac, sans doute. Il était médecin, il le savait, mais préfère ne pas y penser. En tout cas si la blonde le souhaitait il se ferait un plaisir de lui offrir quelque chose de chaud avec sa super machine. Il en profita pour ramasser sa chaise. Il serait stupide d’oublier et de finir les fesses par terre.

— J’ai passé un bon Noël également, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi bien.

L’espace d’un instant, il se rappelait des Noëls qu’il avait passés de garde et même si comme toujours, c’était désastreux, il devait bien admettre que le rush et l’adrénaline de l’étudient en médecine lui manquait un peu.

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Dara & Raphael

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"Evie" sans que je sache trop pourquoi, ce prénom pointait dans mon cœur comme une flèche, mais d'une manière plutôt agréable. peut-être parce que plus personne ne m'avait appelée ainsi depuis mon arrivée ou peut-être parce que c'était lui : Raphael/Francis ... "Raphrancis ?" peu importe. C'était lui qui l'utilisait et, curieusement cela me faisait chaud au cœur

Nous étions comme deux adolescents qui découvraient les plaisirs de l'amour et qui n'arrivaient pas à se décider ou plutôt moi : je n'arrivais pas à me décider. Pouvais-je lui faire confiance ? Je l'ignorais, mais c'était un fait, j'avais peur, peur d'être jugée sur une part de moi que je ne pouvais affuter comme mon physique.

— Je veux bien un café.

A cette heure)ci ce ne serait pas du luxe, mais je me sentais particulièrement énergique ce matin curieusement sans trop que je sache pourquoi.

Cela me coutait un peu de l'admettre, mais je me sentais vraiment heureuse et bien. Plus que d'habitude. J'aimais mon travail c'est sur, mais bien plus depuis quelques temps et je ne pouvais le nier : Raphael y était pour quelque chose.

Posant mon séant sur la chaise, je m'emparais de la tasse brulante. Nous avions de la chance au Mystic Swan, le café était plutôt agréable, même si j'avais une préférence pour le thé.
Séduire Francis ce n'était pas comme séduire les autres : le sexe ne marcherait pas aussi simplement, il s'intéressait à moi pour autre chose, sans que je sache trop quoi.

Par exemple, j'aurai pu aller caresser sa jambe avec mon pied, voir le remonter plus haut ou j'aurai pu être plus directe, lui sourire et me glisser sous le bureau, mais la ou un autre homme se serait contenter de sourire, voir de rire comme un porc, je l'imaginais plutôt bondir d'un coup, renverser à nouveau sa chaise se prendre les pieds dedans et se casser le nez sur la machine à café ensuite. Pierre Richard dans toute sa splendeur. Une maladresse qui, autrefois, évoquait chez moi une envie de le taquiner pour me moquer de lui et que maintenant je trouvais plutôt ...
Adorable ? Oui, c'était le bon mot.
Bien que j'aurai trouvé très drôle de le voir se prendre les pieds dans sa chaise, je n'avais aucune envie de le voir se blesser juste parce que je n'aurai pas su mettre les formes.

— Il y a une chose que je ne comprends pas ...

Je buvais un coup dans mon café, cela me permit de prendre un peu de temps, car je ne réalisais pas que j'allais oser vraiment poser cette question, mais il me paraissait important de savoir. Je savais quel était mon but et je me disais qu'avant d'aller cueillir les fruits d'une arbre, il était préférable de d'abord vérifier la solidité de ses racines ... Et de l'échelle ... Et du panier ...

— Tu m'a montré ton intérêt, mais qu'est ce qui te plais chez moi exactement ?

J'avais posé cette question avec une curiosité sincère : qu'est ce qui pouvait attirer un homme de ce genre vers une fille comme moi ? Autrefois je ne me posais pas la question, je pensais que, comme tous les autres, il voulait mon cul dans son lit, mais si ce n'était pas mon physique qui l'intéressait, je devais comprendre comment il me voyait et pourquoi cet intérêt ...

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Raphael & Dara

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Francis commençait à se détendre et à reprendre ses moyens. Ce n’était pas forcément facile pour lui qui se sentait toujours un peu perdu face à une jolie femme pour qui il n’était pas indifférent. C’était le cas depuis qu’il l’avait croisé la première fois entre les murs de cet endroit. C’est avec un plaisir certain qu’il s’affaira à lui préparer un café. Il était content de l’avoir dans son bureau simplement avoir l’occasion de la regarder et de passer un temps à ses côtés. Il lui souriait simplement alors qu’il la regardait sa s’asseoir en faisant la même chose. Il se demandait ce qu’elle faisait dans son bureau et il espérait qu’il aurait la réponse rapidement et ce qu’elle était en train de lui dire le laissa dans l’expectative de ce qu’elle allait bien pouvoir lui annoncer.

— Je peux peut être d’aider à comprendre alors.

Un sourire sur le visage, il se voulait compréhensible et rassurant. Il faisait de son mieux, ce n’était pas son but de la rendre mal à l’aise, mais il savait ne pas être forcément doué dans les relations sociales. Une part de lui avait envie de lui prendre la main, mais de l’autre, il avait l’impression que la discussion était importante et qu’il fallait rester sérieux un maximum. Finalement, Francis eut le fin mot de l’histoire. C’était donc ça qui l’inquiétait, savoir ce qui lui plaisait chez elle. Il aurait pu lui répondre tout, mais il savait que ce ne serait pas suffisant et qu’il devait avoir des détails.

— L’image que tu renvoies, oui tu es belle, je ne vais pas dire le contraire et il faut bien que je le mentionne, mais c’est juste une partie de toi de mon point de vue. Je vois quelqu’un avec de l’assurance et de la détermination. Tu as un charisme et une présence que je trouve magnifique.

Ne pas le dire aurait été mentir, mais le physique n’était pas du tout la chose le plus importante à ses yeux. Il y avait tant de choses dans la personnalité de Dara qu’il aimait. C’était comme lui demandait pourquoi il était devenu médecin, il y avait tant de raison qui l’avait poussé à faire ce choix. Enfin, il fallait qu’il en rajoute pour la rassurer pour de bon.

— Je sais que tu peux paraître froide et distance, mais je sais aussi que c’est ta façon de te protéger des autres et dans le fond, tu as un cœur quand tu veux bien le montrer. Je suis certain que je découvrirais des choses encore plus sympathiques dans ta façon d’être à force de te côtoyer.

Voilà, il avait dit ce qu’il avait sur le cœur et avait l’espoir d’en avoir suffisamment dit pour la blonde. Il ne lui retourna pas sa question simplement parce qu’il n’avait pas besoin ni même véritablement envie de le savoir. Sa présence en face de lui était suffisante à ses yeux. Cela voulait dire qu’elle s’intéressait à lui suffisamment pour venir un matin lui tirer les vers du nez.

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Dara & Raphael

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J'ai toujours été quelqu'un de très calculateur et de très manipulateur. C'était ma manière à moi d'évoluer au fur et à mesure des minutes qui s'égrenait de ma vie. Je savais que je ne pourrai pas toujours compter sur mon physique avantageux. Il y a des chances, qu'une fois âgée je reste une très belle dame dans la lignée des Salma Hayek ou Jennifer Aniston qui, la cinquantaine passée, restait parfois plus désirable que certaines femmes de moins de trente ans, mais je savais aussi que viendrais le jour ou je tomberait en décrépitude et ou j'ignorais ce que je pourrais faire, car il était évident pour moi que je n'avais rien d'autre à offrir, cette perspective me terrifiait.

Mais à présent que j'apprenais à connaître Raphael, je me rendais compte que j'aurai mieux fait d'en apprendre plus à son sujet bien plus tôt. Il voyait en moi des choses que je ne soupçonnais pas et j'étais très loin du compte quand je m'imaginais qu'il voulait simplement me mettre dans son lit, il disait des choses si belles, si touchantes et avait l'air si sincère que j'avais du mal à ne pas le croire. C'était comme s'il parlait de quelqu'un d'autre et pourtant c'était ce que lui voyait en moi, peut-être plus loin que je ne l'imaginais.

Quelque chose me caressait la joue et avant même que je ne le réalise cela glissait le long de mon visage jusqu'à mon menton ...

— Hein ? Mais ?

Une larme ... Je pleurais ...

Instinctivement, je détournais le visage. Pleurer ne m'était plus arrivé depuis longtemps et d'ordinaire mon égo était si puissant que j'arrivais à contenir mes larmes pour pleurer seulement une fois seule, mais en cet instant je ne pouvais la contenir : une larme, une seule, certes, mais c'était déjà énorme pour quelqu'un comme moi.

— Désolé, une petite poussière, rien de grave ...

La poussière dans l'œil, l'excuse la plus nulle et la plus fréquente pour justifier une larme. Faire croire que j'avais étouffé un bâillement eut été plus réaliste.

— Vous ... Tu ... Tu es quelqu'un plein de surprise Francis ...

Il était évident que quelque chose se tissait entre nous et que ce quelque chose n'avait rien à voir avec une simple attirance sexuelle et rien à voir avec de l'amitié, c'était quelque chose de plus fort. De l'amour ? Peut-être, mais je ressentais surtout le besoin de m'approcher toujours plus de lui.

— Approche toi une seconde, j'ai quelque chose à te demander ...

Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que je cru qu'elle allait exploser ...

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Raphael & Dara

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La situation était en train de lui échapper. Francis se rendait bien compte que ses mots avaient eu une portée qu’il ne comprenait pas vraiment. Il avait été honnête comme à son habitude, il savait que dire ce qu’il avait sur le cœur n’était pas toujours une bonne chose. Il l’avait appris sûr du long terme. Mais aujourd’hui, les choses avaient été des plus naturelles. Il avait juste ouvert la bouche et parlé, sans aucun filtre, simplement la vérité crue qui sortait de sa bouche. Il semblait que c’était des mots positifs qu’il disait, mais pourtant, il avait vu la larme sur le beau visage de Evie et ça le rendait profondément triste. Il ne disait alors plus rien, non, c’était trop dur de commenter tout ça et quand elle se trouva une excuse un peu bête, il décida de marcher de dedans de façon tout aussi stupide.

— Excuse-moi, je n’ai sans doute pas passé de temps à nettoyer ce bureau.

Après tout, s’il avait été trop loin, il ne voulait en aucun cas la blessée. Il voulait que les choses aillent mieux que tout le monde soit content. Malheureusement, ce n’était pas comme ça qu’on avançait et qu’on débloquait une situation. Alors, il avait l’impression d’être perdu au milieu d’une situation qui le dépassait. Il se noyait au milieu des convenances et de ses sentiments. Parce qu’il savait depuis la première fois qu’il l’avait vue. Il voulait sincèrement faire de Dara sa reine. Maintenant qu’il a entrevu Everleigh, cette sensation est encore plus vraie que jamais. Il regardait son café pour détourner les yeux d’un moment qu’il trouvait beaucoup trop compliqué à son goût. Il avait envie de faire une remarque intelligente ou simplement de changer de sujet, mais il ne savait pas comment le faire. Il se contenta de saisir la perche que la blonde lui tendait concernant le fait qu’il soit plein de surprise.

— Si tu trouves que je suis plein de surprise, c’est que tu n’as pas vu tout ce que tu pouvais apporter à quelqu’un Evie.

Il était sincère, il avait l’impression de n’être rien en comparaison d’elle. Son avis, ses pensées étaient loin d’être aussi travaillées que la femme qu’il avait en face de lui. Elle avait tant de personnalité et de caractère qu’en réalité, elle pourrait le manger et le détruire simplement par son existence et visiblement, elle avait changé d’avis de ce point de vue là. Les mots qui suivirent le perturbèrent un peu, il ne savait pas vraiment ce qu’elle avait en tête. Alors il se leva doucement faisant attention à ne rien renverser cette fois. Avant de parler, il s’en voulait de ne pas venir vers elle plus, ou de l’éviter par moment, mais c’était parce que dans le fond, il était un peu perdu aussi.

— Avant toute chose, je veux que tu saches que je sais entreprendre des choses et avancer, mais si je ne fais rien, c’est parce que tu m’avais dit vouloir du temps dans le jardin et je ne sais pas comment aller de l’avant sans avoir peur de brusquer.

Tout en parlant, il avait fait le tour de son bureau pour rejoindre Dara, il ne s’approcha pas plus lui laissant la possibilité de le guider concernant ses volontés.

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Dara & Raphael

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Une larme de joie sans aucune doute. J'étais émue de la manière dont il me voyait et touchée qu'il puisse ainsi me voir de cette manière, une si belle manière ...
Et ce n'était pas tout, il enchainait en me répondant que j'étais moi-même pleine de surprise. Oh vil flatteur, voyons je le savais, je suis la princesse du MS après tout ...
Non, en vérité je disais cela, mais une part de moi avait l'impression de ne pas être à la hauteur de l'impression que je laissais à Francis.

Il était réellement plein de surprises. J'avais cru que c'était le genre d'homme-enfant, incapable de prendre une décision ou de faire un pas en avant et j'avais toujours eu cette impression que tout ce qu'il voulait c'était ce que tous les hommes voulaient de moi : mon cul, purement et simplement. Faire face à un homme pour qui ce n'était pas le cas était ... Agréablement perturbant ...

Il mit les points sur les I en m'expliquant son absence de prise de décision et je ne lui en voulait pas, cette impression erronée que j'avais de lui s'était estompée depuis ce jour dans le jardin ou, sans que je sache trop pourquoi, j'avais fais une petite crise de jalousie sur Dandelion.

— Je comprends tout à fait et je ne t'en tiens pas rigueur, c'est moi qui avait besoin de temps.

Pour le cas c'avait été moi l'incapable de faire un pas en avant, il faut croire que sur le coup j'avais tout faux à son sujet ... Et au mien. Peut-être était-ce le bonheur qui me faisait peur ou la crainte de ne pas être capable de le rendre heureux ?

Mais j'en avais fini de ces doutes inutiles, dans la vie il faut prendre des risques si l'on veut que les choses avancent.

Alors je m'approchais de lui, tandis qu'il semblait très très nerveux. Je savais ce que j'avais envie de faire. Doucement, je me collais à lui et grimpais sur la pointe des pieds pour l'embrasser du bout des lèvres, puis de manière plus langoureuse, me collant à lui.

— Auriez-vous le temps pour une consultation plus ... Privée ... Docteur ?

Dis-je d'une manière sensuelle avec un petit sourire entendu ...

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Raphael & Dara

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Elle était si belle et le cerveau de Raphael, lui envoyait cette pensée en boucle. En réalité, il n’avait qu’une envie, la prendre dans ses bras, la serrer très fort et la protéger de tout le reste. Il savait qu’elle n’en avait pas besoin, mais il avait comme le sentiment qu’elle avait beaucoup trop de temps à se dénigrer et qu’il fallait la secourir d’elle même et de ses pensées négatives. Elle était consciente de sa beauté, mais pas de sa personnalité. Pourtant cette personnalité était tout simplement magnifique. Finalement, alors qu’elle s’approchait de lui à son tour, elle lui annonça des mots qu’il était plus que content d’entendre. Visiblement elle avait besoin de temps, ce qui voulait dire qu’aujourd’hui elle était sans doute en accord avec elle-même.

— J’en conclus que tu es au clair avec tes idées à présent ? C’est une bonne nouvelle alors.

Sans vraiment réfléchir et parce que c’est mot l’avait encouragé à aller encore plus vers elle. Il passa une main dans les cheveux de la blonde. Cette dernière en profita plus ou moins pour franchir les quelques centimètres qui les séparer pour l’embrasser. Il était fou d’elle et ne put s’empêcher de placer une de ses mains au creux de son bassin. C’était si bon comme sensation. Il avait l’impression de reprendre goût à la vie en même temps que ses lèvres pouvaient goûter les siennes. Il n’y avait pas à dire, elle savait y faire en termes de baiser et le fait qu’il était fou d’elle ne devait sans doute pas non plus beaucoup l’aider à garder la tête froide. C’était sans compter les mots qu’elle était en train de lui dire après cette décollée de son étreinte suffisamment.

— Pour éviter le moindre problème, je pense qu’il faudrait qu’on ferme correctement cette porte alors.

Sans vraiment se détourner de la blonde, mais en reculant contre la porte, il ferma cette dernière à clé histoire de ne pas avoir quelqu’un qui l’ouvre en grand. Certains de ses collègues n’avaient pas forcément de savoir-vivre et il n’avait pas envie que l’un d’eux profite du spectacle, ils pensaient pour beaucoup qu’il ne savait pas s’amuser et c’était presque pour cette raison que certains le prenaient au sérieux. Il n’avait pas véritablement envie que ça change.

Il laissait son corps parlé à présent et il glissa une main derrière la cuisse de Dara qu’il vient plaquer contre sa hanche tandis que la seconde se plaqua une nouvelle fois au creux de ses reins. Invitant la femme à s’accrocher à lui. Se serait sans doute un moment plein de passion et d’amour et il en rêver depuis des nuits. Ce n’était pas lui qui allait se faire prier et Dara semblait plutôt en accord avec ce jeu puisque c’était elle qui venait de le lancer. Doucement la main de Raphael glissa le long de la cuisse de son aimé pour passer sous sa jupe et profiter de son corps tout entier. Il était content de pouvoir toucher ce corps qu’il l’avait attendu si longtemps.

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Dara & Raphael

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Etais-je en ordre avec mes pensées ? Sans doute pas, mais je me rendais bien compte que si je voulais savoir ce qu'il y avait entre nous ce n'était pas en jouant à touche pipi que nous le saurions.
Mon regard se plantait dans le sien.

— Je veux savoir ou ça peut nous mener ...

Le baiser était beau ... D'une beauté particulière comme si c'était la première fois que j'étais vraiment embrassée, comme si je découvrais cette impression pour la première fois et pour cause : c'était la première fois qu'un homme était amoureux de moi, vraiment amoureux, pas en train de me faire du plat pour me faire écarter les cuisses et, aussi dingue que cela puisse paraître, cet amour était plus érotique que n'importe quelle tentative d'un homme pour me séduire.

Le baiser était tendre, moins "osé" que je ne le faisais en général, d'habitude quand j'embrassais un homme c'était pour le sexe et donc je jouais de mes lèvres pour communiquer mon excitation, mais pas ici, je n'en n'avais pas besoin, je devais transmettre un autre message, un message qui disait : "je te veux parce que je veux découvrir qui tu es"

Francis verrouillait la porte, il était évident qu'être observé n'était pas son truc, moi pour ma part, je m'en fichais, j'avais déjà été observée sous toutes les coutures. Cela dit, je n'aurai pas voulu que cela se passe ainsi, c'était notre moment : Raphael & Dara. Francis et Everleigh, peu importe le nom que nous portions, nous étions deux cœurs battant à l'unisson au milieu de deux corps plein de chaleur ne demandant qu'a se transmettre nos chaleurs respectives.

Je sentais ses mains sur moi, ma jambe relevée comme dans un film d'amour des années cinquante, le genre de geste que j'aurai pu trouver ringard de la part de n'importe qui sauf lui, il m'envoutait avec sa façon de faire. Etais-je juste excitée ou étais-je en train de tomber vraiment amoureuse ? Je l'ignorais, mais j'avais envie de lui ... En moi ...

Je sentais sa main se faire plus exploratrice. J'étais surprise, moi qui l'avait pris pour un coincé depuis si longtemps, je me trouvais maintenant face à un homme qui savait ce qu'il voulait et ce qu'il voulait était autant mon cœur que mon corps.
Ma main passait entre nous deux, caressant la bosse dans son pantalon qui enflait sous mes doigts. D'un regard mi coquin, mi tendre je provoquais.

— J'ai hâte de découvrir la "force" de ton amour.

Cette phrase beauf, couplée à mon sourire coquin aurait pu prêter à sourire.

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Raphael & Dara

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Il n’était plus question de jouer aux enfants, après tout, ils étaient tous deux adultes depuis bien longtemps maintenant. Francis était sans doute en train de perdre la tête, mais bien évidemment cela ne pouvait pas vraiment se voir de l’extérieur. Il était enivré par le parfum de Evie, le goût de ses lèvres, la texture de ses cheveux quand ses doigts les touchaient. Il y avait tout pour que l’homme devienne fou. Fou d’un désir qui pour la première fois depuis des mois était à portée de sa main. Il en avait rêvé de cet instant et voila à présent qu’il se réalisait pour de vrai. Il y avait de quoi être surpris, de quoi être perdu. Tout ça, bien évidement se passait à l’intérieur de son être et c’était en train de lui retourner la tête, il sentait que son souffle était de plus en plus saccadé et qu’entre le désir et l’appréhension tout ça paraissait normal.

Bien évidemment, il avait envie d’elle, mais il n’avait pas pour autant envie de ruiner ce moment. Il ne voulait pas faire de cet instant magique le pire de son existence. Une partie de lui avait tout de même peur qu’à la fin tout s’écroule. Il y avait tant de détail qui n’avait pas été évoqué, il savait que le Mystic Swan était très strict concernant sa politique de prévention sur les risques lier au rapport sexuel non protéger et d’un coup il réalisait qu’il n’en avait pas discuté avec elle et que ce n’était définitivement pas le moment.

Sa main arriva sur le pantalon de Francis et d’un coup toutes ses pensées les plus prégnantes disparaissaient. Il n’y avait plus qu’eux et ce bureau ou personne ne viendrait les déranger, il s’en était parfaitement arrangé. Peut être que par la suite, il ferait en sorte de s’amuser un peu plus, mais en tout cas, pour une première fois c’était déjà assez détonnant. La phrase de Dara lui arracha un sourire, il avait l’impression que c’était une belle provocation de sa part. Très bien, il la prendrait comme tel.

— Fais attention, tu pourrais la trouver plus rapidement que ce que tu crois.

Bien évidement en entendant des mots comme ceux-là, il n’avait qu’une envie lui arracher sa culotte et la faire sienne, mais il était hors de question que les choses soient aussi rapides, non. Sans réfléchir, il remonta sa main dans les reins de sa future amante pour commencer à lui retirer sa culotte. Bien évidemment les baisers qu’il échangeait avec elle étaient de plus en plus avides. Il finit par la déposer soigneusement sur son bureau avant de s’agenouiller entre ses jambes pour goûter au fruit défendu. Elle voulait le chercher, il avait la ferme intention de la faire gémir avec envie. Elle apprendrait par la même occasion que de par son statut de médecin, il en connaissait sans doute un peu plus sur le corps féminin que la plupart des hommes qui avaient eu la chance de l’avoir dans son lit.

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L'origine du monde

Dara & Raphael

◊ ◊ ◊

Les choses s'enflammaient pour mon plus grand plaisir.
Et pour un plaisir encore plus grand, je découvrais l'habilité de mon amant, loin du puceau tremblotant que j'avais imaginé autrefois, il semblait, au contraire, savoir ce qu'il faisait, attrapant même ma provocation au vol, à la bonne heure ! Cela signifiait que j'avais plutôt fait le bon choix.

Mes mains s'aventuraient partout ou elle le pouvait, dans ses cheveux, sur ses épaules, sa nuque. Ma respiration se fit de plus en plus rapide tant l'excitation montait en moi, une sensation que je n'avais plus connue depuis ... Depuis Verascyel ...

Je sentais Raphael me relever et m'assoir sur le bureau et devinais ou il venait en venir. Hélas pour lui il ignorait que le plaisir oral n'était pas mon fort. Je faisais ça très bien, mais l'accueillir était plus dubitatif dans mon cas ... Du moins le croyais-je ...

— Ouh, je te préviens, me donner du plaisir de cette manière ne sera pas chose ... Aaahh ! ... Aisée ... Han !

J'avais souvent du mal à avoir du plaisir de cette manière sans trop savoir pourquoi. Etait-ce la technique de mes amants qui laissait à désirer ? Aucune idée, toujours était-il que Francis était visiblement doué. Il savait ou il fallait aller et ce qu'il devait faire. Je sentais que je devenais de plus en plus humide et ces petits chatouillements dans mon bas-ventre du à l'excitation, décidemment, Raphael avait un petit don pour cela ce qui n'était pas pour me déplaire. Si nous nous jetions à corps perdus dans cette relation, il était agréable de constater que Raphael était un excellent amant.

Mes jambes se crispaient, sous le plaisir des coups de langue de mon amant. Je prenais un plaisir manifeste et ne pouvais même pas faire semblant du contraire, un rien humiliant pour quelque qui, comme moi, était constamment dans le contrôle. J'avais eu l'intention de le taquiner un peu en faisant semblant que ses caresses ne me faisaient pas faillir, mais, indéniablement, je prenais un plaisir que je ne pouvais taire ou cacher, ce qui écrasait autant mon égo que ce devait faire gonfler celui de Francis ... Et pas que son égo d'ailleurs.

Tout à ses caresses orales, j'attrapais le bas de ma robe et le faisait passer par dessus moi, afin de me retrouver nue sur ce bureau, ou presque, seul persistait mes chaussures, mais l'occasion de les laisser choir au sol ne tarderait surement pas ...

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L'origine du monde

Raphael & Dara

◊ ◊ ◊

L’homme ne lui décida simplement de ne pas répondre, non, il était trop occupé à lui prouver qu’elle avait tord et qu’il savait ce qu’il était en train de faire. Cette étreinte, il allait la faire durer simplement pour le désir de jouer avec elle comme elle l’avait fait par le passé. Ce ne serait pas le Raphael qui jouait avec tout le monde qui été présent dans ce bureau. Non, c’était Francis, l’homme qui avait toujours su y faire, il n’était peut être pas doué pour exprimer ses émotions ou ses sentiments, mais dans le fond, il savait être un amant. Il n’y avait plus de Mystic Swan pour lui en cet instant, il y avait juste deux êtres qui s’offraient l’un à l’autre. Il n’allait rien dire de plus, il n’y voyait pas d’intérêt.

Il sentait le désir de son amante augmenter que ce soit par ses gémissements ou son corps qui répondait des plus positivement à ses stimulations, cependant, il ne savait pas s’il avait envie de l’emmener loin comme ça. Il était presque évident que non. Mais d’un autre côté, il savait que le corps féminin n’avait pas vraiment de problème à jouir plusieurs fois de suite contrairement à celui d’un homme. Finalement l’air de rien alors qu’il était toujours en train de s’occuper d’elle goulûment, il approcha la main de son sexe et commença à la caresser. Il accompagnait les mouvements de sa langue avec son doigt. Il ne fallut pas longtemps pour que se dernier entre en Dara et commence à faire des mouvements à l’intérieur d’elle.

Bien évidemment, il s’était rendu compte, qu’elle s’était déshabillée et qu’elle avait retiré sa robe. Il aurait pu tout arrêter pour aller en profiter, mais il voulait lui prouver qu’il n’était pas de ses hommes qui ne s’intéressent qu’à son physique. Non, il voulait lui procurer du plaisir, beaucoup de plaisir et qu’elle est un bon souvenir de cette première fois avec lui. Il savait que c’était important de marquer des points, d’une certaine façon, il sentait son corps entier lui dicter d’allonger Dara sur la table et de la prendre comme l’homme qu’il était, mais de l’autre, il avait envie que se moment dur et il avait peur de ne pas être à la hauteur de tous les hommes avaient qui elle avait eu des rapports par le passé. Il y avait sans des hommes qui lui était supérieur en tout.

Tous ses sens étaient en ébullition, il avait envie de craquer de retirer son pantalon et de la prendre, mais il se l’interdisait, du moins pour l’instant. Il attendre qu’elle lui demande plus en attendant il joindrait un autre doigt au premier qui était en train de la chercher. De toute façon, il était trop concentré pour prendre le temps de retirer son pantalon. Il était évident qu’à un moment donné elle le repousserait en cherchant plus. C’était le genre de femme qui voulait avoir du contrôle dans ce genre de moment, c’était une évidence pour le brun, peut être avait il tord ...

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L'origine du monde

Dara & Raphael

◊ ◊ ◊

Si l'on m'avait dit, lors de notre rencontre, que je laisserais Raphael aller aussi loin, j'aurais ris, mais à cet instant, je n'avais plus envie de rire, j'avais envie de sexe, cru, humide et chaud. Je le voulais, lui, pas un client pété de fric quelconque, pas Cerberus mon ancien amant ou Verascyel mon ancienne amante, pas même Raphael, mais lui : Francis, l'homme qui m'avait tourné autour et qu'aucun de nous deux n'aurait imaginé que notre relation devienne si proche et qui sait ? Peut-être un jour fusionnelle ?

Francis faisait ça très bien : je sentais ses doigts qui s'invitaient à la fête "soirée piscine chez Dara" je devenais de plus en plus humide. Je m'allongeais avec force sur le bureau, cherchant de mes mains des prises auxquels m'accrocher. Il était en train de me rendre tellement folle que j'envoyais balader la moitié du bureau sur le sol. Rien de très important : des classeurs, des stylos, la lampe de bureau qui se raccrochait grâce à son fil de prise.
Enfin mes doigts agrippèrent le rebord de la table et je pus tirer dessus de toutes mes forces sous le plaisir que je subissais. C'était tellement différent d'être avec un amant qui vous donne du plaisir sans vraiment attendre quelque chose en retour, il n'attendait pas que je fasse le premier pas, que je le suce ou que je me la joue bombasse. C'était juste moi : Everleigh.

Mes gémissements laissèrent rapidement place à des petits cris de plaisir. Je sentais la chaleur monter en moi et viendrait le moment ou je devrai absolument passer aux choses sérieuses, mais je ne cédais pas, pas tout de suite. Mon pied vint frotter la poitrine de Francis, cherchant à atteindre son sexe de la seule façon possible dans ma position, mais je n'y arrivai pas.

— Sto ... Stop ...

Un stop soufflé entre deux gémissements. Je ne voulais pas qu'il arrête, mais je me refusais à être la seule à avoir du plaisir.
Je regardais ses yeux, pleins d'étonnement et de surprise peut-être ou c'était peut-être juste sa manière d'être excité.
Mes mains vinrent saisir son visage et mes lèvres se posèrent sur les siennes. Je me laissais glisser de la table pour finir à genoux devant lui dans un mouvement d'une souplesse impressionnante et dans une position qui ne laissait aucun doute sur ce que j'avais envie de faire.

Mes doigts vinrent frotter la bosse dans son pantalon, avant de trouver l'acier froid de la tirette de sa braguette. D'un geste souple je fis descendre lentement. Mon regard passant de son érection cachée par son pantalon à son regard et revenant à son point d'origine.
Je vins ensuite chercher son pénis gonflé de désir. Il était chaud et dur entre mes doigts. Un regard à mon amant pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas à rougir de la taille de son membre. Sans être un monstre, il avait largement de quoi contenter une femme.

Mes lèvres se recourbèrent sur mes dents tandis que le sexe entrait dans ma bouche. Ma langue d'affairant à se coller à son gland pour lui donner un peu de chaleur, comme un câlin humide de salive.
Je descendais ma bouche jusqu'à ses testicules, le plus loin que ma gorge me le permettait avant de revenir sur les rebords de "chapeau" et de redescendre. Ma langue passant sur l'entrée de son urètre et entourant son gland à nouveau dans un mouvement de ... Machine à laver ?

La fellation d'abord lente et tendre, se fit plus rapide. Je gardais les yeux fermés, hormis les moments ou je remontais, jetant un oeil au visage plein de plaisir du toubib et recommençais à le sucer à un rythme régulier ...

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Raphael & Dara

◊ ◊ ◊

Francis sentait le feu de la passion le dévorer de plus en plus. Il aimait la sensation que Everleigh était à sa merci entre ses doigts et sa langue. Il n’y avait pas à dire, il n’y avait rien de plus grisant à ses yeux qu’une femme se laissant aller de la sorte et acceptant le traitement qu’on lui réservait, il y avait de la passion entre eux, il la sentait palpable, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti autant de désir pour une personne, il se demandait même si ce n’était pas la première fois qu’il avait ressenti une telle alchimie. Il aurait pu le dire à son amante, mais présentement, il ne pouvait pas parler. Alors il continuait de profiter du fruit défendu usant de ses doigts et de sa langue sentant la belle se trémousser de plaisir au-dessus de lui.

Finalement le signe qu’il attendait arriva et elle le somma d’arrêter avec une voix pleine de désir si bien qu’il avait eu un peu de mal à s’exécuter heureusement qu’elle l’avait repoussé de la jambe ce qui ne lui avait pas trop laissé le choix. Il savait que son corps était en plein émoi et mourrait d’envie pour elle. Il savait aussi que ce n’était qu’une question de temps avant de pouvoir succomber à la tentation. Un nouveau baiser de sa part plus langoureux que les précédents donna envie à Francis de laisser sa force parler pour bloquer Dara sur son bureau et l’empêcher de faire ce qu’elle avait en tête, mais entre la souplesse de cette dernière et son incapacité à réagir assez vite, il la laissa faire. Il fallait dire aussi que son cerveau était embrumé par le désir, il n’était plus vraiment capable de réfléchir et visiblement, elle avait décida de faire en sorte que cela continue.

— Oh Evie …

C’était des mots assez simples, mais pour le coup, il n’était plus capable de grand-chose de plus alors que la bouche de cette dernière arriva sur son sexe pour lui faire une fellation. Il n’y avait pas à dire, elle savait s’y faire. Elle savait jouer avec les hommes et il se sentait faiblir debout au milieu de cette pièce, son corps ne lui appartenait plus vraiment alors que la blonde était en train de jouer à son tour avec lui. Il se laissa faire au début posant une main sur la tête de son amante pour la sentir un peu plus prendre possession de son corps, emmêlant ses doigts dans ses cheveux. Il sentait que plus le moment avançait plus il avait envie d’elle. C’était à son tour de dire stop. Gentiment il repoussa son amante et l’aida à se relever. Il l’embrassa avec passion avant de l’asseoir sur le bureau.

Il se colla à elle un peu plus, il n’avait qu’une envie à présent et il avait l’impression qu’il en était de même pour elle. Il était temps pour eux de s’unir. Il avait envie de ça depuis si longtemps et finalement le moment était venu. Finalement, il rentra en Evie, cette sensation était vraiment folle. La passion était en train de le dévorer de l’intérieur. Doucement, il commença à bouger en Evie et ses mouvements devenaient de plus en plus rapides au fur et à mesure que le désire était en train de le dévorer. Il se laissa aller au moment et n’ayant plus rien dans sa tête si ce n’est embrasser son aimée et vivre l’instant présent.

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L'origine du monde

Dara & Raphael

◊ ◊ ◊

Je sentais la chaleur du sexe de Raphael dans ma bouche au fur et à mesure de ma fellation. J'en avais donné du plaisir à beaucoup d'hommes avec ces lèvres, mais cela n'avait jamais eu autant de signification qu'aujourd'hui, en cet instant.
Ce fut au tour de mon amant de dire stop et j'en retirais une certaine fierté. Chacun son tour Monsieur Francis après tout ! Il m'avait fait un bel affront en me donnant autant de plaisir, je lui avais rendu la pareille.

Mon amant se collait à moi, je sentais son désir je savais ce dont il avait envie et avec ce que je venais de faire ça n'était pas étonnant que l'envie y soit. Son  baiser était fougueux, plus impatient, plus brutal, plus érotique que les précédents. Il avait envie et moi aussi, je n'attendais que cela.
Alors je me calais sur le bureau, écartant les cuisses comme tant de fois avant pour tant d'hommes, mais Francis c'était différent, je n'en avais jamais eu autant envie et ma motivation n'était ni mon égo, ni l'argent, juste le désir.

Je le sentais entre mes cuisses, chaud, excité, tout comme moi, ma respiration s'accélérait, mon regard passant de mon bas ventre ou j'étais en train de me faire pénétrer, au regard de Francis, concentré et chaud. Une fois que je le sentais en moi, je serrais les chevilles derrière ses fesses, passant mes bras derrière sa nuque, les poignet l'un contre l'autre comme emprisonnés dans des menottes invisibles. Mes lèvres se collèrent aux siennes dans un baiser passionné, entrecoupé gémissements de plaisir à chaque coups de rein de mon amant. C'était si agréable que je me demandais pourquoi j'avais résisté si longtemps. Raphael, le médecin maladroit et timide se révélait être un amant d'exception, même si j'étais convaincue d'être en partie influencée par les possibles sentiments que j'avais pour lui ....

"Possible" oh aller, allais-je me mentir encore plus longtemps ? Il était évident que je ressentais quelque chose pour le toubib et cette "consultation" particulière en était la preuve. J'avais connu un tas d'amant, mais aujourd'hui c'était un plaisir intense qui implosait dans mes entrailles.

Je me reculais un peu, profitant des coups de rein pour passer mes mains dans ses cheveux et le regarder droit dans les yeux. Je prenais un plaisir certain et hurlais autant que faire se peu, aucune discrétion et il n'était pas idiot de penser que, dans la salle à côté l'on devait nous entendre ou plutôt m'entendre moi, mais je prenais un plaisir non dissimulé à me faire prendre sur le bureau du doc, MON doc.

C'était sur les sentiments y était et si une autre preuve était nécessaire à ma psyché pour le comprendre, ce fut mes lèvres qui me la fournirent, lorsque dans un murmure je soufflais ...

— Je t'aime Francis ...

Puis je me renversais en arrière en hurlant de plaisir, sentant mes cuisses trembler.
Le médecin maladroit et timide venait de me donner un orgasme qui n'avait rien, ni de maladroit, ni de timide ...

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Raphael & Dara

◊ ◊ ◊

Le désir laissait place à la passion, la passion laissant place à l’amour. Il n’y avait rien de plus beau que de s’envoyait en l’air avec la personne qu’on aimait. D’autant plus quand cette personne magnifique s’appelle Dara. Il avait passé du temps à fantasmer ce moment et pourtant tout ce dont il avait pu rêver était loin d’être aussi bien que la réalité. Il entendait les gémissements de son amante se transformer en cri au fur et à mesure que le moment durée. Il savait qu’il ne tiendrait pas éternellement non plus et que déjà son corps n’était pas loin d’attendre la jouissance, mais il restait calme, c’était le bonheur de son amante qui l’emportait.

Cependant, il fut des plus perturber alors que pendant l’acte, il entendit trois mots, trois mots des plus sincères que la passion avait fait lâcher à Evie. Il n’aurait pas cru les entendre pas maintenant du moins, il pensait que cet instant ne devait être que pour lui le moyen de faire ses preuves et qu’il devait encore attendre le temps de la réflexion, cependant, ce n’était pas le cas et elle les avait prononcé sciemment. Lui, n’arrivait pas à parler en cet instant, il faut dire aussi que suite à ses mots, il sentait la puissance de l’orgasme de son amante le subjuguer.

Son corps ne pouvait pas résister à cet appel aux vis et à la luxure et il se retrouva à rejoindre son aimé dans l’orgasme un souffle roque sorti de sa gorge sans qu’il n’arrive vraiment à le contrôler. Il ne faut dire aussi que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris autant de plaisir avec quelqu’un si on peut dire jamais. Il arrêta de bouger et sera un peu plus la femme entre ses bras. Il fixa son regard dans le sien avant de sourire de façon un peu mièvre, sans doute le regard du juste de l’homme ayant accompli son devoir.

— Je t’aime aussi Everleigh.

Il était sincère, il l’aimait profondément, mais il n’avait jamais douté de l’amour qu’il pouvait avoir pour elle. Aujourd’hui, c’était une page qui se tournait dans leurs histoires, ils allaient pouvoir commencer à en écrire une autre. Il y aurait des discussions qu’il faudrait avoir concernant leur couple, mais Francis n’avait pas envie de s’en encombrer aujourd’hui. Il voulait juste profiter de l’instant au maximum. Viendrait le temps où il faudrait se rhabiller et passé à autre chose, mais pour l’instant, ils avaient encore du temps devant eux.

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L'origine du monde

Dara & Raphael

◊ ◊ ◊

Je sentais que l'orgasme viendrait vite entre nous deux et je m'en fichais, j'avais eu largement ce que je voulais : plus qu'un orgasme, j'avais senti tout l'amour de Francis et c'était ça qui importait. En cet instant je ne voulais rien ressentir d'autre, juste lui et moi. J'avais presque l'impression de voir les murs du petit bureau médical s'envoler comme des décors de théâtre et nous emballer dans une bulle de confort et d'intimité. Toute envie lubrique ou vénale m'avait quittée dès l'instant ou j'avais compris ce que je voulais. Aujourd'hui avait été un jour spécial et je savais que je ne le regretterais pas.

Nous avions échanger nos pensées, nos sentiments et avions fusionnés nos cœurs. Francis semblait souriant, me glissant ses mots et j'étais tellement touchée que j'ignorais s'il avait fini ou non, mais sur le moment cela n'avait pas d'importance, au delà d'une partie de jambes en l'air, ce que je ressentais était plus profond, comme une agréable démangeaison dans la poitrine.
Pour la première fois, je me sentais aimer et ça valait tout le fric, toutes les lamborgini ou les porche du monde. Je comptais pour quelqu'un pour ce que j'étais, pas Dara la salope qui écrase les jewels récalcitrantes, par la Everleigh qui a vendu son cul lors du salon de l'auto, non juste moi : Evie qui était aimée par Francis et c'était ça qui comptait.

— Je me sens tellement heureuse de ne plus me poser de questions ...

Je lui fis un sourire et l'embrassait, puis d'un regard lubrique, je remuais mes hanches pour dire à Francis de se remuer à son tour, autant qu'il sache tout de suite que dans une relation, je suis très demandeuse, Cerberus en savait quelque chose, même si la relation que j'avais avec lui était très différente, nous étions presque comme un frère et une sœur ... Qui couchent ensembles ... Basiquement un couple du Nord-pas-de-calais ?
Bref, en cet instant j'aimais être dans les bras de Francis et je n'en demandais pas plus, ce que je vivais en cet instant était sans commune mesure avec le reste : bien supérieur et je voulais que Francis le sache.

— Je veux qu'on tente le coup tous les deux, mais avant ça, va falloir me prendre sans ménagement mon grand.

Fis-je en claquant la langue d'un air sensuel. J'avais envie d elui et seulement de lui, pas d'argent ou de gloriole facile, juste Francis et l'orgasme qu'il pouvait m'apporter et il était doué, du coup je n'avais aucune intention de le laisser partir ...

Et oui Francis, tu as voulu Evie, tu l'a eue, mais elle va te purger jusqu'à la dernière goutte ...

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L'origine du monde

Raphael & Dara

◊ ◊ ◊

C’était un moment de tendresse partagé. Francis aimait les moments assez tendres, mais il savait aussi qu’entre eux, il n’y avait pas que ça. De toute façon, une relation ne pouvait pas être que deux âmes qui se font des câlins et des bisous en se disant de mots doux. Non, cela ne pouvait pas fonctionner sur du long terme. Comme cela ne pouvait pas non plus fonctionner si les deux êtres passaient leurs temps à s’envoyer en l’air sans rien chercher de plus. Il fallait un savant mélange des deux. Francis avait rapidement compris qu’il n’y aurait que du charnel avec sa patiente, une relation sans sentiment, alors il avait fait marche arrière, il ne l’avait peut être pas fait de la meilleure des façons. Cela n’avait plus d’importance aujourd’hui puisqu’il était avec Evie et qu’il avait trouvé un travail assez intéressant. Il se demandait presque si la blonde n’allait pas finir par totalement le corrompre, parce qu’il savait qu’à son contact qu’il avait changé. Il avait aussi changé à force d’être entre ses murs d’ailleurs.

— Je suis enchanté que tu m’aies laissé une chance de te montrer qui je suis réellement.

L’homme était des plus sincère. Il venait de s’envoyer en l’air avec son amante avec un grand plaisir, lui montrant qui il était de ce point de vue là et cette dernière était en train d’en demander plus tacitement. Il sentait le sang se remettre à affluer dans son sexe. Évidemment qu’il n’était pas insensible à ses avances parfaitement claires et précise. Il n’y a pas beaucoup de réactions à avoir lorsqu’une femme commence à remuer son bassin contre le sexe d’un homme. Déjà, il avait de nouveau envie d’elle. Cette femme au corps si parfait avec une légère cicatrice blanche qu’il avait faite tout pour faire disparaître, dans le fond, il trouvait qu’elle lui donner un certain charme. Elle semblait guerrière avec ça et l’idée lui plaisait. La phrase qu’elle prononça ensuite lui donna l’impression de sentir une décharge électrique à travers son corps, s’il avait encore un doute, son sexe était à présent en érection et ne demandait qu’une chose.

— Mais c’est que ceci et une provocation en bon et du forme ma petite dame à ce que je vois !

C’était un fait, elle le demandait, elle demandait aussi à être prise sans ménagement. Alors il recula et l’attrapa pour la retourner sur le bureau. Elle voulait du sexe sauvage, elle allait en avoir. Sans aucune hésitation, il plongea deux doigts en elle pour les enduire de mouille et de sperme avant d’y mettre son sexe avec grand plaisir. Il ne tarda pas par la suite à venir glisser un doigt entre les fesses de Everleigh alors qu’il était de nouveau en train de la prendre avec grand plaisir. Il n’était pas du genre à faire dans le BDSM, mais il était capable d’apprendre beaucoup de choses. En attendant, il était vraiment en train d’apprécier cette vue sur les fesses de son aimée. Il arrêta ses mouvements l’espace d’un instant pour se pencher et lui dire à l’oreille.

— Il faut faire attention à ce qu’on désire cela pourrait arriver.

Il sentait son sexe pulser grâce aux sensations qu’il y avait entre le corps chaud de Dara et l’excitation qui montait de plus en plus vite et fort avec le jeu qu’il était à présent en train de jouer avec elle. Il se redressa et continua de la prendre alors que son doigt était en train de jouer à l’intérieur de son petit trou. Si elle le réclamait peut-être que le sexe de l’homme finirait là, mais il n’allait pas imposer ça comme ça. Ils n’avaient pas discuté des pratiques qu’ils aimaient ni de ce qu’ils pouvaient ou non refuser.

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Dara & Raphael

◊ ◊ ◊

Je vivais un moment vraiment particulier, c'était spécial d'être en compagnie du premier homme de toute ma vie qui me voyait comme j'étais et pas seulement pour ce que je pouvais lui apporter. Je souriais à l'évocation de la chance que je lui avais accordé. Ironique, quand on savait le temps que j'avais mis a accepté cette simple information. Je me sentais idiote d'avoir attendu si longtemps.
Etais-je amoureuse ? Peut-être.

— C'est moi qui ai de la chance, je regrette juste de ne pas avoir été assez mature que pour le reconnaître.

Je le provoquais sciemment, je ressentais de l'amour et cet amour se transformait en envie. C'était une drôle de sensation d'avoir envie de sexe par seul but d'obtenir l'amour et pas l'argent ou la gloire. Depuis combien de temps pensais-je de cette manière ? Depuis quand étais-je aussi superficielle ?
En toute honnêteté, à bien réfléchir, il n'y avait qu'envers lui que je ressentais ce genre de chose. L'argent et la gloire avaient quand même leurs avantages, mais ce que je ressentais en cet instant était si ... Supérieur, si intense ...

Ma petite provocation avait fait mouche, fini la mièvrerie dégoulinante, même si j'avais beaucoup aimé cela, Francis avait décidé de passer en mode acteur de porno pour mon plus grand plaisir. Je fus surprise alors même qu'il me retournait sur le bureau en position doggy-style, mais me mit à sourire de manière lascive alors même que je comprenais ce qu'il allait faire. Je sentais ses doigts fermes et en était encore plus excitée, particulièrement par celui qui se glissait maintenant dans ma "rosette"

Francis passait ensuite en mode "marteau piqueur" pour mon plus grand plaisir et je n'étais clairement plus ni en état, ni dans l'envie de le provoquer, que du contraire : j'avais ce que je voulais et je n'hésitais pas à pousser cri de plaisir et jouissance pour un concert des plus érotiques, voir pornographique.

Ici, dans ce pays, dans ce quartier, dans cet hôtel ... Dans ce tout petit bureau du cabinet médical du Mystic Swan je me sentais enfin aimée pour la première fois et pour l'instant la première fois que je me sentais réellement baisée avec le plaisir de l'être.

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Raphael & Dara

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Entre eux la tension était montée au cran d’au-dessus et là ou quelques instants avant, ils étaient en train de se dire des mots doux, celui qui avait en pseudo un nom d’ange était littéralement en train de se transformer en démon. La luxure emplissait tout son être et il savait qu’il finirait une nouvelle fois par jouir sans vergogne au creux du corps de Dara. Lui-même ne savait pas réellement comment il en était arrivé à faire ça, il avait déjà pratiqué ce genre de chose et entendu d’autre parler de la sorte, mais dans le fond il n’avait que rarement était aussi enclin à laisser ses pulsions parler.

Tout l’hôtel allait être au courant que ses deux êtres n’en avaient fait qu’un pendant l’espace d’une matinée et Francis n’en avait à présent que faire. Il était même curieux de savoir si des petits jaloux oseraient venir interroger Dara pour connaître l’identité de la personne qui l’avait fait crier de la sorte. Peut-être réfléchirait-elle à deux fois à présent avant de venir le provoquer à nouveau. Cependant, il n’avait aucun doute, si elle n’aimait pas ce qui était en train de se produire, elle ne serait sans doute pas en train de se faire entendre de la sorte.

Francis sentait que son corps ne pourrait pas tenir indéfiniment face à un exercice physique aussi intense. Il avait déjà joui une première fois et il savait que la deuxième sonnerait la fin de l’exercice. Il aimait particulièrement les sensations qu’il ressentait. Le petit trou de Dara était particulièrement agréable et le fait de sentir à travers son doigt les déformations que son sexe faisait subir au corps de Dara le rendait vraiment accro. Il n’allait pas aller plus loin aujourd’hui, pas encore, mais il avait de croire qu’ensemble, ils iraient plus loin et s’entraîneraient dans des pentes qu’il n’avait pas vraiment explorer jusque là.

Combien de temps se moment avait durée, il ne savait pas vraiment, mais il savait que l’action avait été des plus agréable. Finalement, il allait jouir une nouvelle fois et il espérait qu’il ferait atteindre l’orgasme à son aimé. Si ce n’était pas le cas, il pourrait toujours continuer à lui procurer du plaisir avec ses mains et sa bouche sans aucun problème. Il espérait s’être montré à la hauteur de l’amour qu’il avait pour elle. Il était heureux de pouvoir sentir cette passion qu’il y avait entre eux. Alors que les dernières gouttes de son désir sortir de son être, il se sentait vider et pour la première fois un peu égare. Il n’avait jamais aimé quelqu’un comme il l’aimait lui et il le savait sincèrement.

— Aujourd’hui c’est moi qui t’ai dominé, mais j’espère que demain sera l’inverse.

Contrairement à Dara, il n’avait sans doute pas une expérience sexuelle très développée. Il apprenait à aimer quelqu’un avant d’en faire un partenaire et non pas l’inverse. Il espérait qu’elle pourrait lui faire découvrir des choses. Ensemble, il avait envie d’explorer toutes leurs possibilités.

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Dara & Raphael

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Le plaisir inondait mon bas-ventre, comme Francis allait, je l'espère le faire bientôt. Je prenais un plaisir sans limite et j'adorais cela. Une vraie relation sexuelle de film porno, le fantasme de tout homme, d'autres m'avaient déjà prise ainsi, mais jamais avec cette intensité. J'aimais Francis, c'était un fait évident et j'adorais le "traitement" que j'étais en train de subir. Francis lui-même se débrouillait avec une habileté étonnante que je ne lui imaginais pas. Je sentais les tremblements caractéristique d'un orgasme proche et mes hurlements ne mentaient pas : mes cris étaient très différents quand je faisais semblant.

Tout l'hôtel allait être au courant. Et alors ? Je m'en fichais pas mal, fut un temps ou je n'aurai pas voulu m'afficher avec un homme comme lui, mais à présent ... J'en ressentais presque une sorte de fierté, même si, évidemment, c'était lui qui avait décroché le meilleur trophée du Mystic Swan, j'étais la princesse des lieux après tout.
En vérité, je pensais cela, je voulais le croire, mais c'était un fait, j'étais moi-même heureuse d'être en couple avec un homme pour qui je comptais.

Finalement la délivrance de son liquide interne vint en moi et, alors qu'il se retirait je me cramponnais au bureau, sentant mes jambes tremblantes de l'orgasme qu'il venait de m'apporter. J'en baverai presque tant j'étais encore excitée et, aussi dingue que cela puisse paraître, j'avais eu mon compte pour la première fois de ma vie. Etait-ce vraiment l'amour qui rendait cette expérience aussi unique ou Francis était-il un amant si fougueux que je ne m'en remettais pas ? Sans doute un peu des deux, mais quelque oit ma réponse, je ne regrettai rien, c'était même meilleur que le rêve érotique que j'avais fais la nuit dernière. J'avais eu un peu peur que ma "hype" redescende une fois que j'aurai obtenu ce que je voulais, mais non, que du contraire, c'était même encore plus intense.

Je haussais un sourcil à l'évocation de sa "domination" me voulant taquine.

— Oh voyons Francis, ne te surestime pas, tu ne m'as dominée que parce que je t'ai autorisé à le faire ...

Je m'approchais de lui pour poser un index sur ses lèvres comme pour l'empêcher de répliquer avant de lui poser un baiser doux et sincère sur les lèvres.

— Tu veux que je te domine ? Que je te fasses subir ce que tu viens de me faire subir ? Okay, je crois qu'il doit rester un gode ceinture taille XXL dans mes affaires ...

Et devant sa mine surprise j'éclatais de rire.

— Je plaisante chéri ... Encore que, ce serait intéressant avec un aussi joli cul ...

Je lui mis une petite claque sur les fesses en rigolant. Je n'avais vraiment aucun regret, je m'étais choisi un homme génial.
J'étais épuisée. Je me collais une dernière fois à lui, l'avantage d'être coordinatrice c'était qu'on était plus ou moins libre de ses mouvements. Ma main passais dans ses cheveux.

— Je vais aller m'allonger un peu, avec ce que tu m'a mis il va me falloir un peu de repos, mais si tu veux, on, peux se retrouver plus tard pour une activité plus romantique, du style ... Je peux te sucer devant la télévision ...

Je souriais.

— Je te taquines, je ne voudrais pas que notre relation ne tourne autour de ça, mais j'ai envie de te découvrir, découvrir qui tu es, jusqu'ici je ne suis pas déçue ... Loin de la ...

Fis-je avec un clin d'œil avant de poser un long baiser sur ses lèvres et de tourner les talons, direction un endroit de repos pour m'allonger une vingtaine de minutes avant de commencer ma paperasse ...

(c) oxymort